Gustave Flaubert (1821-1880)
Le langage du corps
En collaboration avec Sébastien Darbor, anthropologue et chercheur au CNRS
Qu'est-ce que le sport ? Cet ouvrage analyse la révolution qu'a constituée l'avènement, dans la Grande-Bretagne du 19e siècle, de ce que l'on peut appeler le "système sportif". Cette nouvelle configuration introduit notamment une conception entièrement différente de l'espace et du temps de la pratique, un abandon de la référence au sacré ou au religieux, des modalités d'institutionnalisation de la pratique, une diffusion planétaire des règles du jeu, une recherche de l'égalité entre participants. Ce système s'est diffusé tout au long des XIXe et XXe siècles à l'échelle mondiale.
Du sexisme ordinaire (ces petites remarques que certains considèrent comme des traits d'humour), qui d'ailleurs touchent femmes comme hommes, aux violences sexuelles, de la question d'une « nature masculine » du sport à celle de la féminité des sportives et des actrices du sport (nécessité ou pas ?), Béatrice Barbusse décrypte pas à pas, s'appuyant sur des cas concrets et sur son propre vécu, la réalité de l'ancrage du sexisme dans ce milieu qui est pourtant « le mariage le plus harmonieux entre notre culture de la concurrence et notre culture de la justice » (Alain Ehrenberg).
Pour aborder l'avenir, l'autrice explore aussi les lents changements en cours et les combats à mener, tels celui de la médiatisation, fondamentale pour une reconnaissance symbolique, ou encore celui de la féminisation de l'encadrement. Autant de luttes nécessaires qui ne pourront aboutir que si l'on intègre pour toutes et tous une sensibilisation à la question de l'égalité des genres et que si l'on parvient à faire prendre conscience au plus grand nombre, hommes et femmes confondus, la prégnance des stéréotypes dans nos façons de penser, de parler, de se comporter tous les jours.
Pour cette nouvelle édition revue et augmentée, l'autrice a écrit un avant-propos inédit, revenant notamment sur la réception du livre et sur l'effet libérateur qu'il a pu avoir auprès des femmes (mais aussi de certains hommes) de sport, suivi de la vague #Metoo et également des diverses révélations de violences sexuelles qui ont eu lieu dans différentes disciplines (patinage, équitation, presse sportive...). L'ensemble du texte est également actualisé, notamment sur les données chiffrées, mais aussi par l'ajout de nouveaux témoignages de terrain et d'avancées récentes.
Il y a longtemps déjà que les philosophes ont été frappés par l'interdépendance des jeux et de la culture. Roger Caillois fait, pour la première fois, un recensement des sortes de jeux auxquels s'adonnent les hommes. À partir de ce recensement, il élabore une théorie de la civilisation et propose une nouvelle interprétation des différentes cultures, des sociétés primitives aux sociétés contemporaines.
De l'Angleterre à la Palestine, de l'Allemagne au Mexique, du Brésil à l'Égypte, de la France à l'Afrique du Sud, ce livre raconte une autre histoire du ballon rond, depuis ses origines jusqu'à nos jours.
Le football ne se résume pas au foot-business : depuis plus d'un siècle, il a été un puissant instrument d'émancipation pour les ouvriers, les femmes, les militants anticolonialistes, les jeunes des quartiers populaires et les protestataires du monde entier. L'auteur retrace le destin de celles et ceux qui, pratiquant ce sport populaire au quotidien, en professionnels ou en amateurs, ont trop longtemps été éclipsés par les équipes stars et les légendes dorées. Prenant à contre-pied les clichés sur les supporters de foot, il raconte aussi l'étonnante histoire des contre-cultures footballistiques nées après la Seconde Guerre mondiale, des hooligans anglais jusqu'aux ultras qui ont joué un rôle central dans les printemps arabes de 2011 ou plus récemment dans le soulèvement du peuple algérien.
En proposant une histoire par en bas , en s'attachant à donner la parole à tous les protagonistes de cette épopée, Mickaël Correia rappelle que le football peut être aussi généreux que subversif.
Comment et pourquoi a été créée la Coupe du monde ? Y a-t-il des pays qui ont refusé d'y participer ? A-t-on effacé un but de Pelé ? Qu'est-ce que la « Main de Dieu » ?
Le football est sans conteste le sport le plus populaire au monde. Bien plus qu'un jeu, il entraîne une ferveur quasi-religieuse, surtout pendant la Coupe du monde ! Tous les quatre ans, durant près d'un mois, les émotions et les envolées que suscite cette fête mondiale sont partagées par des centaines de millions de personnes.
Dans cet ouvrage magnifiquement illustré, l'auteur, Pascal Boniface, nous offre un aperçu historique du football - depuis ses origines - et retrace tous les moments forts qui ont marqué la Coupe du monde. La création de la FIFA, les grands matchs, les stades mythiques, le Ballon d'or, la question du racisme, le foot féminin, les gros scandales..., toutes ces facettes du football sont décortiquées avec minutie et passion. Vous découvrirez aussi le parcours prodigieux des génies du ballon rond, comme Jules Rimet, Pelé, Maradona, Kopa, Platini, Zidane, Messi et Ronaldo.
Riche en anecdotes captivantes, ponctué de portraits de joueurs, d'entraîneurs et de gardiens marquants, ce livre vous offre un voyage vibrant dans l'univers du foot !
« La résilience par le sport, c'est la métamorphose du handicap auquel on ne se soumet pas, et qui nous conduit ainsi à la réparation narcissique. Au concept de "morale sportive", je préfère celui d'empathie, dans lequel je me représente le monde de l'autre. Même sans loi, quelque chose m'empêche. Dans le sport, c'est le règlement qui freine, et non le sujet lui-même. L'empathie est plus morale que le sport.
J'aime le sport de «petit niveau» parce qu'il socialise, il moralise, il produit une relation humaine, et fait naître une épopée. » Par le prisme du sport, qu'il a pratiqué jeune adulte, Boris Cyrulnik nous entretient de la « condition humaine », avec la bienveillance qui le caractérise.
Phénomène social majeur du xxe siècle, le sport constitue à ses yeux un magnifique terrain de reconstruction. Le concept de résilience, qu'il a fait connaître, trouve dans le sport une application exemplaire.
Son approche anthropologique le conduit aussi à former l'hypothèse de la naissance des conventions de jeux dès l'avènement de la conscience de l'autre chez l'enfant, et du plaisir qui jaillira de se mesurer à lui. Ainsi, ce « protosport » de l'Homo ludens s'enracinerait dans l'être en devenir dès les premiers temps de l'humanité.
Quoi de plus dérisoire au regard de l'histoire du monde, des causes premières et des fins dernières, de la destinée post mortem de l'âme, de la lutte cosmique entre le Bien et le Mal, de la guerre entre les empires, que la course folle d'un ailier de football le long de la ligne de touche, que la percée serpentine d'un demi de mêlée de rugby dans la forêt effrayante des avants adverses. Les noms mêmes de Platini, de Pelé, de Coppi, ne pèsent rien face à ceux de Platon, de Shakespeare, de Beethoven. Et pourtant, dans cet empire du dérisoire, la beauté du sport trouve sa place.
Robert Redeker est un amoureux du sport, ce qui rend sa pensée critique radicale d'autant plus captivante. Le sport, dit-il, relève du phénomène culturel en fabriquant du consensus, et c'est en cela, ajoute-t-il, qu'il est antinomique avec la culture.
En matière de football, chez les Achuar, en Amazonie, il ne s'agit pas du tout que l'un des camps triomphe sur l'autre. Comme dans de nombreuses sociétés non modernes, ce qui compte, c'est le jeu en soi, capturer la balle et marquer un but tout en s'arrangeant pour qu'il n'y ait pas d'inégalités au terme du jeu.
Philippe Descola, grande figure de l'anthropologie contemporaine, place face à notre rapport au sport et au jeu celui des sociétés amérindiennes. L'Occident a imposé au reste du monde le modèle du sport de compétition, qui porte en lui inégalités, individualisme et sentiment national, tout en créant un sens du commun.
Dans la lignée de sa réflexion sur le dualisme nature-culture, l'auteur s'empare de la question de l'hybridation de l'homme et de la machine.
La compétition sportive est-elle aussi ouverte aux femmes qu'on le pense ? Est-elle même faite pour elles ? Rien n'est moins sûr. Certes la quasi totalité des disciplines sportives se sont féminisées et les sportives sont de plus en plus médiatisées ; mais alors pourquoi des sportives sont-elles contraintes de passer des tests de féminité, donc de prouver qu'elles sont des femmes ? Et pourquoi tant de femmes s'éloignent-elles de la compétition et se tournent-elles vers d'autres pratiques sportives sans enjeux de performance ? Dix ans après Être rugby : jeux du masculin et du féminin, le nouvel essai d'Anne Saouter ne devrait pas manquer de faire débat à l'orée des prochains jeux Olympiques de Rio.
Le sport a toujours été la propagande du progrès. La performance sur l'homodrome, le stade ou le cirque, engendre la mutation du corps. Avec le cavalier, le voilier, on assiste à un dédoublement de la corporéité de l'athlète et au développement de la vitesse. Après l'hippodrome, le vélodrome, l'autodrome, le vidéodrome fait apparaître le dédoublement de la personnalité. L'athlète est réduit à son image retransmise dans le monde entier pour la satisfaction des foules, pour le communisme des affects.
Paul Virilio livre dans ce court texte une histoire de l'homme en quête de vitesse jusqu'à l'inertie - en quête de désincarnation jusqu'à sa propre disparition. La modernité de sa théorie critique de l'accélération ne dissimule pas sa nostalgie d'un sport d'antan, qu'il qualifie crûment d'« art de la chair ».
La règle sportive peut-elle être universalisable ? Elle peut l'être, certainement, en ce qu'elle peut valoir en tout lieu. En revanche, elle ne l'est sans doute pas au sens moral du terme. Peut-on universaliser comme élément moral « plus vite, plus haut, plus fort » et que le plus fort l'emporte selon la maxime « Que le meilleur gagne ! » ?
Pour Axel Kahn, le sport est un terrain d'ombre et de lumière. À la suite d'Emmanuel Kant, il rappelle ainsi que les hommes ne sont pas des choses - et si les choses, la performance ou les records ont une valeur toute relative, les personnes, les athlètes ont une valeur absolue. « Agis de telle sorte que tu traites toujours l'humanité, en toi-même et en autrui, comme une fin et jamais comme un moyen. »
Les nombreuses femmes qui ont eu l'audace d'entreprendre de longs voyages ont pour la plupart disparu dans les brumes de l'histoire. Aujourd'hui, leurs récits sont redécouverts.Grâce à la marche, ces femmes ont trouvé leur indépendance et se sont parfois même autorisé un changement de vie radical. Nan Shepherd, poétesse écossaise ; la peintre galloise Gwen John ; Clara Vyvyan, voyageuse et randonneuse ; l'écrivaine et philosophe Simone de Beauvoir ou Georgia O'Keeffe, célèbre peintre américaine, en témoignent.Artistes, philosophes, écrivaines, ces femmes ne marchaient pas pour jouir de toute la liberté dont peut jouir un homme, ni pour faire de l'exercice.Elles marchaient afin de penser par elles-mêmes, de mettre de l'ordre dans leurs émotions, d'affirmer leur indépendance. Elles marchaient pour exister.
Si elle s'est installée dans le paysage des sports depuis plusieurs décennies, la figure du supporter demeure ambivalente. Entre valorisation de la ferveur et inquiétude vis-à-vis de l'excès et du désordre, elle suscite un éventail de représentations allant du passionné obsessionnel, que l'on tourne en ridicule, jusqu'à l'excité des tribunes, que l'on condamne. Comment définir la condition de supporter ? Qui sont les membres des collectifs animant les rencontres sportives ? Quel rôle joue la télévision ? Pourquoi les matchs de football sont-ils marqués par des violences ?
Cet ouvrage constitue la première synthèse disponible en français sur les formes de soutien exprimées autour du spectacle du sport, saisies dans une perspective sociologique. Il s'attache à restituer les logiques de l'engagement du public dans les compétitions qui rythment la temporalité des sociétés contemporaines. Dans un style accessible, l'exposé des recherches fondatrices et des travaux les plus récents dévoile la complexité et les nuances d'une réalité souvent réduite à des clichés.
Le Qatar est-il une excroissance de l'Arabie saoudite ? Les Qatariens sont-ils les plus riches du monde ?
Pourquoi la famille royale investit-elle massivement dans les musées et l'art ? Pourquoi la rivalité est-elle si forte avec les Emirats arabes unis ? Combien a coûté la Coupe du monde ? Le Qatar finance-t-il l'islam de France ?
Au moment où s'ouvre le Mondial de football au Qatar, voici le livre indispensable pour comprendre ce petit pays, aujourd'hui richissime et qui a su se rendre incontournable sur la scène internationale.
Tout le monde connaît sa réputation sulfureuse, mais que sait-on vraiment de ce pays de 2,7 millions d'habitants, dont seulement 300 000 sont Qatariens ? Ce livre décrypte la grande et la petite histoire :
Les ressources en pétrole et en gaz, les anecdotes sur la famille al-Thani qui règne d'une main de fer sur le pays et sa diplomatie parfois ambigüe, en particulier sa proximité avec les mouvances islamistes, ou encore sa diplomatie du carnet de chèques dont l'exemple le plus évident est celui de la Coupe du monde, les conditions de son attribution et l'énorme défi culturel qu'elle représente.
Réalisé par de fins connaisseurs du terrain, le livre n'omet rien des relations avec l'Europe et répond à toutes les questions que le lecteur se pose sur les liens avec les hommes politiques français de Nicolas Sarkozy à Emmanuel Macron et la cohorte d'élus français qui défilent à Doha.
Comment le Qatar est-il devenu une grande puissance jusqu'à accueillir l'un des plus importants événements sportifs au monde ? Grâce à l'or noir et au gaz naturel, mais aussi en exploitant le travail de millions d'immigrés souvent venus d'Asie et d'Afrique. Une main-d'oeuvre prise dans les rouages des réseaux de migration qui soutiennent un vaste système d'esclavage contemporain. La construction des stades de la Coupe du monde n'est que la face visible de l'iceberg de l'économie des pays de la péninsule Arabique qui repose sur le travail de cette masse silencieuse et anonyme.
Ce livre est à la croisée de trois histoires : celle de la Coupe du monde de football à travers tout le 20e siècle, mais aussi celles d'un journal, Le Miroir du football, et de son rédacteur en chef, François Thébaud.
Le Miroir du football est né en 1960, et son équipe issue de Miroir Sprint, magazine des éditions J, liées au Parti communiste français. Ce lien avec le PCF, François Thébaud l'a toujours à la fois revendiqué et combattu. Revendiqué car se situant incontestablement dans cette mouvance politique, largement dominante dans la gauche française de l'époque ; combattu, car férocement attaché à l'indépendance rédactionnelle du journaliste. Cette même indépendance l'amènera à rompre en 1976 avec les éditions Vaillant, qui avaient succédé aux éditions J, lorsque ses responsables voulurent imposer leur ligne à l'équipe rédactionnelle du Miroir. La majorité des journalistes le suivirent, le magazine mourut en 1979.
François Thébaud et l'équipe du Miroir furent au coeur de l'occupation de la Fédération française de football (FFF) en Mai 68, avec la célèbre banderole «Le football aux footballeurs» ou, quelques années plus tard, de la création du Mouvement football progrès (MFP).
C'est dans ce contexte qu'avant la Coupe du monde de 1994, François Thébaud écrivit un essai sur les différentes Coupes du monde depuis 1904. Son texte a le grand avantage de reposer sur ses propres reportages au cours de huit éditions, de 1950 à 1978. «Les rapports du sport-spectacle avec ses environnements économique, politique et juridique sont très peu connus. Ces rapports constituent le sujet de ce livre.» Sans doute en application de l'hypocrite principe selon lequel «le sport est apolitique», François Thébaud ne put publier son livre avant sa mort. Le voici enfin édité.
De « Montevideo l'Européenne » à « La Copa del Duce », en passant par « Un sursis pour Videla » ou « L'arrivée de l'Afrique et l'Asie », les 16 chapitres qui vont de l'édition de 1930 à celle de 1994 allient football et contexte populaire et politique. Dans le dernier chapitre, «Un avenir programmé», l'auteur revient sur la nationalisme, la lente décolonisation du football, la puissance de la télévision, la fortune de la FIFA, le pouvoir de l'argent...
En guise de conclusion, une interrogation: «Est-ce un art ou est-ce une industrie? Est-ce un art et une industrie?»
Depuis l'Antiquité grecque et ses Jeux jusqu'aux plus grandes manifestations sportives contemporaines, le sport est le reflet de l'évolution de la société et sert les intérêts des nations ou des entreprises qui les organisent. Cet atlas aborde les enjeux géopolitiques que représentent les Jeux olympiques ou les grandes compétitions mondiales : - Histoire des Jeux olympiques et de leur renouveau amorcé par Pierre de Coubertin ; le rôle et le pouvoir des pays organisateurs. - Le rôle des entreprises et sponsors dans le financement et leur mainmise sur le fonctionnement des compétitions ; peuvent-ils concilier argent et neutralité sportive ? - Les interactions entre le milieu politique et les institutions qui gravitent autour des grands événements. - L'utilisation du sport par les États comme soft power international et la création d'une diplomatie sportive. Les plus de 100 cartes et documents de cet atlas nous ouvrent les yeux sur les relations internationales et sur une géopolitique mondiale originale.
Comment peut-on être boxeur professionnel ? Sociologue initié à l'art de la frappe, Busy Louie nous emmène au pays des pugilistes de l'hyperghetto de Chicago pour y goûter la saveur et la douleur de l'action entre les cordes. Loin des clichés journalistiques et littéraires, il nous fait palper la trame du lancinant labeur quotidien dans le gym, îlot d'ordre et de morale dans un océan de destruction et de dangers ; partager la dévotion des boxeurs au catéchisme du sacri?ce , code de vie ascétique qui régule leur relation au monde profane - nourriture, vie sociale, sexe. Et il nous fait vibrer lors des tournois amateurs et entrer dans les coulisses et l'intimité des matches des galas professionnels.
Maîtriser un art du corps honori?que, s'immerger dans un monde sensuel et moral, ressentir le frisson de l'affrontement sur scène, entrer dans cette communion homoérotique et cependant chaste qu'est le combat, accéder à un grade supérieur de masculinité, et construire un soi glorieux dont attestent la clameur de la foule, l'estime des pairs et l'admiration des proches : tels sont les béné?ces existentiels que le pugilisme garantit à ceux qui s'y adonnent, à défaut de servir de vecteur de promotion économique et d'ascension sociale. Risques physiques et pro?ts symboliques, ce qui ne veut pas dire illusoires ou secondaires, bien au contraire, car l'homme est, foncièrement, un animal spirituel autant que de chair et de sang. Ainsi se résout le mystère de l' homo pugilisticus, pris dans les rets de l'amour doux-amer qu'il voue à son métier.
Textes et photographies de Loïc Wacquant