Gustave Flaubert (1821-1880)
Le langage du corps
La plus longue période de l'histoire de l'humanité...
Depuis quand les humains ont-ils été pris du désir de confier à la matière une sensation, une émotion ?Que nous disent toutes les formes de créativité des diverses humanités identifiées à ce jour, celle de Sapiens, de Dénisova ou de Néandertal sinon cet éternel recommencement des oeuvres de l'esprit et du geste ?Dans ce Manifeste intemporel des arts de la préhistoire, Pascal Picq célèbre l'impérieuse nécessité de la création des humains depuis la nuit des temps, et nous offre une démonstration éblouissante des richesses de l'évolution.
Animal insignifiant parmi les animaux et humain parmi d'autres humains, Sapiens a acquis il y a 70 000 ans des capacités extraordinaires qui l'ont transformé en maître du monde.
Harari, Vandermeulen et Casanave racontent avec humour la naissance de l'humanité de l'apparition de Homo sapiens à la Révolution agricole.
Une bande dessinée pour repenser tout ce que nous croyions savoir sur l'histoire de l'humanité.
Parmi les nombreuses hypothèses proposées pour expliquer l'« art des cavernes », beaucoup ont été définitivement réfutées ; d'autres ne sont pas totalement à rejeter, même si elles ne sauraient tenir lieu d'élucidation globale. Face à ces impasses, d'aucuns considèrent qu'il est plus sage de cesser de chercher. Le pari de ce livre est plutôt de chercher ailleurs et autrement.
À partir de la plus riche base de données élaborée à ce jour, recensant 452 cavités dont l'ornementation est attribuable au Paléolithique, et à l'issue d'un examen serré des analyses qui se sont succédé depuis plus d'un siècle, Jean-Loïc Le Quellec développe ici une approche entièrement nouvelle en posant la question suivante : pourquoi pénétrer dans des grottes obscures, souvent difficiles d'accès et même dangereuses, pour y réaliser des oeuvres dont la fraction la plus réaliste s'attache à représenter un très petit nombre d'espèces animales et, beaucoup moins fréquemment, des humains animalisés ou figurés de façon partielle ? Autrement dit : quelle conception de la grotte prédominait au Paléolithique, qui conduisit à y laisser de telles images ?
Parcourant des voies peu empruntées par les préhistoriens et utilisant des méthodes ignorées des « pariétalistes », l'auteur démontre qu'un grand mythe de création nourrissait l'ontologie des artistes paléolithiques : celui de l'Émergence primordiale, qui s'est répandu sur tout le globe à mesure que les Sapiens découvraient de nouveaux territoires hors d'Afrique. Un jour, dit ce mythe, des êtres chthoniens se redressèrent pour sortir de la grotte originelle, et cet acte fut rappelé et renouvelé, pendant quelques dizaines de milliers d'années, par des images rituellement tracées en d'innombrables cavernes... comme elles continuent de l'être aujourd'hui en bien des lieux du monde.
Il y a 35 000 ans, une longue période glaciaire s'achève et la Terre commence à se réchauffer.
Lentement, durant des millénaires, l'homme s'est peu à peu dégagé de la bête et il apparaît à peu près tel qu'il est aujourd'hui. Il connaît l'outil, le feu, le vêtement. Il fabrique des armes pour chasser, aménage des grottes pour s'abriter. Dans le chaos de la nature, il est parvenu à créer un peu d'harmonie.
En ces premiers temps du monde, Ayla, une fillette de cinq ans, échappe à un tremblement de terre et se sort des griffes d'un lion pour se réfugier auprès d'un clan étranger. On l'adopte. Très vite, les gestes et les paroles d'Ayla suscitent l'étonnement et l'inquiétude.
Je m'appelle Mouth. Je vais vous raconter l'histoire de ma mère, Mammouth et mon père, Papouth, comment ils sont tombés amoureux et tout ça, leur histoire d'amour d'avant moi. Autrement dit: ma préhistoire d'amour.
Des premiers hominidés bipèdes il y a plus 7 millions d'années à l'invention de l'écriture, ce livre raconte l'histoire de nos origines en 120 événements.
De Neandertal à l'homme de Florès, vous suivrez la passionnante odyssée de l'évolution humaine.
Du plus ancien foyer dont la trace a été retrouvée en Afrique du Sud aux magnifiques peintures de Lascaux, vous visiterez les sites les plus remarquables au monde.
Au fil des découvertes, vous rencontrerez les plus grands savants qui nous ont révélé l'incroyable histoire de nos origines !
Pourquoi les espèces humaines ont-elles évolué ? Pourquoi Homo erectus est-il sorti d'Afrique ? Qui a inventé le feu ? Quand et comment Sapiens a-t-il conquis la Terre ? Pourquoi Néandertal a-t-il disparu ? Comment étaient organisées les sociétés préhistoriques ? Continuons-nous à évoluer ? Aurait-on pu rester à la préhistoire ?
Il y a 5 000 ans, nous vivions encore dans la préhistoire. Ainsi, nous autres Homo sapiens avons émergé en Afrique il y a quelque 300 000 ans et avons passé plus de 98 % de notre existence vivant de chasse, de pêche et de cueillette.
En 100 questions très claires et en s'appuyant sur les recherches les plus récentes, Jean-Paul Demoule raconte l'épopée des nombreuses espèces humaines successives, dont on ne cesse de trouver de nouvelles, leurs migrations et leurs mélanges. Il décrit leurs inventions - les outils, le feu, l'art, l'alcool, les armes, la roue, etc. -, leur alimentation, leurs vêtements, leur sexualité, leurs croyances, leurs maladies, leurs organisations sociales, leurs chefs. Enfin, il explique comment les humains, en inventant l'agriculture au Néolithique, firent exploser leur nombre, débouchèrent sur les premières villes et l'écriture, inaugurant un nouveau mode de vie dont l'Anthropocène n'est que l'une des nombreuses répercussions.
Prolongeant Technique et langage, premier volume du Geste et la Parole, dans une perspective sociologique et esthétique, André Leroi-Gourhan continue d'explorer sa vision biologique du phénomène social sous deux aspects, l'un consacré à la mémoire et au geste technique, l'autre au symbolisme des rythmes et des formes.
Dans une première partie, geste et mémoire sont considérés dans leur évolution, du silex taillé à la machine automatique, des recettes orales à la programmation électronique. La seconde partie débute par une introduction à une paléontologie des symboles, où sont définis les rapports du comportement esthétique avec les attitudes de l'espèce et la personnalisation du groupe ethnique. L'auteur donne ici les éléments d'une analyse esthétique qui se développe progressivement des perceptions viscérales à l'art figuratif. D'une esthétique physiologique sans symbolisation, le lecteur passe à l'esthétique des formes fonctionnelles, puis aux symboles de la société où l'évolution spatio-temporelle du groupe aboutit à la domestication urbaine de l'espace et du temps.
Revenant sur le langage des formes dans lequel l'art figuratif est pris comme témoin d'une expression abstraite du langage, antécédente puis parallèle à l'écriture, l'auteur tire le bilan des libérations successives de l'espèce humaine, pour poser le problème de l'évolution technique comme substitut et prolongement de l'évolution biologique.
Les Chamanes de la préhistoire est un livre qui a fait date : il interprète l'art des cavernes en termes de pratiques chamaniques. Accueilli avec passion en France et à l'étranger, il a aussi trouvé des détracteurs et fait naître des polémiques. À ces critiques, les auteurs répondent avec précision et posent une question : comment faire que la science permette d'approcher au plus près les motivations de ces artistes et le sens de leur art exceptionnel ?
Revenant sur son apparition, son développement, son histoire, son expansion, Jean-Jacques Hublin dresse le portrait d'Homo sapiens, une espèce éminemment culturelle.
Partie de sa niche éco-géographique africaine, l'espèce Homo sapiens a étendu son emprise sur l'ensemble de la planète au cours de son expansion, entraînant une perte de la biodiversité et la disparition d'autres espèces humaines, comme les Néandertaliens, avec lesquelles elle a parfois coexisté.
Comment notre espèce s'est-elle ainsi imposée ? Était-elle réellement plus avancée que les autres formes d'humanité qui ont évolué parallèlement à elle ? Cette leçon inaugurale tente de définir Homo sapiens, de l'évolution de ses traits morphologiques et physiques à ses capacités cognitives, en passant par la maîtrise de certaines technologies.
Depuis cent cinquante ans que la préhistoire a été inventée, la philosophie n'y a prêté qu'une attention médiocre, voire nulle. Pourquoi ? Que gagnerait-elle à s'y intéresser ?
Prenant appui sur cet essentiel témoignage que constitue l'art figuratif des cultures concernées, du Paléolithique récent jusqu'à la fin de l'âge des Métaux, Philippe Grosos tente de répondre à ces questions en repensant conjointement le sens de ce qu'on nomme « préhistoire » et « philosophie ».
Ainsi s'agit-il, d'une part, de concevoir les différents moments de cette histoire d'homo sapiens en termes de mode d'être au monde ; d'autre part, d'en méditer les incidences sur la philosophie elle-même en se rappelant que son invention date du second âge du Fer.
La question des origines s'est toujours posée à l'humanité. Longtemps, ce passé nébuleux a fait l'objet de constructions plus proches des mythes et légendes que d'une quelconque histoire de l'homme. C'est au xixe?siècle que le mot «?préhistoire?» est entré dans le langage courant. Pour autant, les horizons qu'il évoque ne sont pas les mêmes selon qu'on est adulte ou enfant, spécialiste ou néophyte. Des désirs différents y résonnent. Ils contribuent à donner toute sa richesse et sa complexité à l'idée de préhistoire aujourd'hui.
La préhistoire des préhistoriens est très concrète, forgée à partir d'indices matériels qu'ils réunissent à la manière de détectives. Malgré l'absence de documents écrits, cette très longue durée est mieux comprise grâce aux techniques fines de fouille, aux progrès des datations et de l'analyse des vestiges. Anthropologues, philosophes, psychanalystes et historiens portent sur la préhistoire un oeil plus distancié. Artistes et écrivains y voient un monde perdu, un âge d'or, à moins qu'elle ne soit pour eux le miroir déformant de notre propre société. Autant de visions qui se nourrissent mutuellement.
Ont collaboré à cet ouvrage préhistoriens, historiens, philosophes, anthropologues, psychanalystes, spécialistes d'histoire de l'art et de littérature, mais aussi des médiateurs, des artistes et des écrivains comme Renaud Ego, Maylis de Kerangal, Zad Moultaka et Jean-Loup Trassard, qui ont accepté de raconter leur rencontre avec la préhistoire.
Notre regard sur nos lointains ancêtres change. Finie la bête hirsute grognant du fond d'une caverne. Les percées scientifiques ont mis un terme à cette caricature : elles révèlent au contraire une humanité plurielle, sensible, inventive et tournée vers les premières formes d'art, voire de spiritualité. Mais alors, à quoi pouvaient ressembler nos ancêtres? Ont-ils toujours marché sur leurs deux jambes ? Étaient-ils cannibales ? L'Afrique a-t-elle été le berceau de l'Humanité ? Néandertal est-il notre ancêtre direct ? Cro-Magnon était-il blanc ? Les femmes étaient-elles cantonnées aux tâches domestiques ?
Autant de questions auxquelles répond Eric Pincas invitant ce faisant à un voyage aux services de l'humanité.
«C'est la plus belle énigme de l'histoire du monde. Pas la plus mystérieuse, la plus belle. Une litanie de splendeurs:Lascaux, Rouffignac, Niaux, Pech-Merle, Font-de-Gaume, Altamira, le Roc-aux-Sorcières, Chauvet, Cussac, devant quoi on reste bouche bée, médusé. Ceux-là, qu'on imaginait en brutes épaisses tout juste descendues du singe, qu'on habillait de peaux de bêtes et qu'on coiffait avec un clou, ceux-là en savaient aussi long que nous sur la meilleure part de nous-mêmes. Quant à comprendre ce qui leur passait par la tête, comment on en vient à s'enfoncer sous terre, en rampant parfois, pour peindre des merveilles qui échapperont au regard de la petite multitude du temps, il nous reste à l'imaginer. Le paléo-circus, ce serait donc l'histoire du premier coup de pinceau. Mais nos ancêtres n'en restèrent pas là. Quelques milliers d'années plus tard, en bord de mer, ils inventaient le premier site en ligne. Bien sûr. À Carnac.» Jean Rouaud.
Pourquoi nos très lointains ancêtres ont-ils déposé leurs pensées dans des grottes et, afin de mieux les voir, ont-ils inventé le dessin ? Et pourquoi les animaux les fascinaient-ils autant ? Serait-ce qu'ils étaient des dieux, ou des hommes plus puissants de posséder de tels corps, capables de courir si vite et même de voler ? Lorsque l'on parle de l'art de la préhistoire, on pense aussitôt aux grottes de Lascaux ou de Chauvet. Il en est d'autres, merveilleuses, en Afrique australe, en Namibie et au Zimbabwe, en Afrique du Sud et au Botswana. Leurs auteurs en étaient les San, premiers habitants de cette vaste région du monde, chasseurs-cueilleurs nomades qui ont peint ou gravé sur la roche de leurs abris la faune qui partageait leur vie. Venez les rencontrer en images.
Michel Lorblanchet, grand spécialiste de l'art préhistorique, nous offre dans ce livre son interprétation personnelle de cet art pariétal qu'il a étudié pendant plus de quarante ans au coeur des grottes ornées du Quercy.
Rencontrez le plus grand chasseur de dinosaures de tous les temps !Sur la planète Homo-Dino, les petits sont mangés par les gros. Alors comment devenir chasseur quand on est haut comme trois pommes ? Pour faire taire les moqueries , Silex lance un dangereux pari : dans moins de sept lunes, il viendra à bout... du terrible Mange-Tout !
Chères et chers homo sapiens, voici Georges N° Préhistoire !
Rien de tel qu'un petite balade il y a 3 millions d'années pour bien commencer la rentrée, avec au programme de ce numéro, des HISTOIRES :
- direction la caverne, avec une drôle de BD signée Adrienne Barman, célèbre auteure-illustratrice et « encyclopédiste » !
- un épisode de Panpi et Gorri, toujours en quête archéologique ;
- l'histoire vraie de Jacques Boucher de Crèvecoeur de Perthes, mise en BD par Fabien Roché, pour découvrir le début de la préhistoire comme discipline scientifique.
Des JEUX pour :
- revoir l'évolution de l'être humain, d'australopithèque à homo sapiens ;
- jouer avec le jeu, comme homo erectus, mais en coloriant une grande image ;
- suivre les méandres d'un labyrinthe et croiser mammouths et smilodons...
Un PAPER-TOY pour nous rappeler l'âge de « pierre-feuille-ciseaux ».
De ACTIVITÉS pour :
- cuisiner un menu préhistorique à la maison ;
- découvrir l'art pariétal en préparant de la peinture à l'oeuf et aux pigments ;
- fabriquer un outil préhistorique ;
- réaliser une expérience pour mieux comprendre la fossilisation...
Et ce n'est pas tout car même s'il s'agit d'un numéro historique, les pages ACTUS nous feront découvrir de super livres au goût du jour !