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Dernière chanson pour Edna O'Brien (15/12/1930 - 27/07/2024)
"Si tu m'aimes
Viens t'asseoir à côté de moi
Te dépêche pas de me dire adieu
Souviens-toi de la Red River Valley
Et du cowboy qui t'a tant aimée"
Fille de la campagne - ed. Sabine Wespieser
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S'inspirant de l'histoire des lycéennes enlevées par Boko Haram en 2014, l'auteure irlandaise se glisse dans la peau d'une adolescente nigériane, Maryam. Tout commence par l'enlèvement de plusieurs jeunes filles après l'irruption d'hommes armés dans l'enceinte d'une l'école, puis la traversée de la jungle en camion et l'arrivée dans le camp, où la faim, la terreur et le désarroi deviennent le lot quotidien des prisonnières.Mais le plus difficile commence quand Maryam parvient à s'évader, avec l'enfant qu'elle a eue durant sa captivité. Après des jours de marche, et alors qu'elle a enfin pu rejoindre son village, elle se retrouve en butte à la suspicion des siens et à l'hostilité de sa propre mère. Victime, elle devient coupable d'avoir introduit dans leur descendance un être au sang souillé par celui de l'ennemi...Bouleversant récit à la fois atroce et magnifique. Le Monde.La lecture de Girl est une marche chancelante au bord d'un précipice. Télérama.Edna O'Brien est lauréate du prix Femina spécial 2019 et du prix PEN/Nabokov 2018 pour l'ensemble de son oeuvre.Traduit de l'anglais (Irlande) par Aude de Saint-Loup et Pierre-Emmanuel Dauzat.
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L'action se déroule principalement à Zurich, dans l'auberge de Brigitte, une couturière qui a hébergé James et Nora Joyce dès leur arrivée en Suisse. En ce 13 janvier 1941, les deux femmes sont dans l'attente fébrile de nouvelles de l'hôpital après la grave opération que vient de subir l'écrivain.
Sur scène, Nora évoque sa rencontre avec James, leur vie d'errances et leur passion. Elle est bientôt rejointe par Lucia, leur fille, flamboyante danseuse qui affirme s'être échappée de la clinique où elle était internée à La Baule, puis par une ancienne maîtresse de Joyce et, enfin, par Harriet Weaver, sa mécène.
Grâce à d'astucieux dispositifs permettant d'alterner des flashbacks avec les échanges, les souvenirs et les rêves de ces « femmes de Joyce », Edna O'Brien dessine un portrait d'une rare intensité de l'indépassable auteur d'Ulysse. Elle déploie également de magnifiques figures féminines, dont les voix, qui puisent leur intensité dans l'oeuvre même et aussi dans les scènes vécues, résonneront longtemps. -
Michen est de retour au pays. Celui qui, à dix ans, a volé un fusil, sème la terreur sur son passage. Il rackette, menace, insulte la population, bien trop effrayée par de possibles représailles pour le dénoncer. Enfermé dans sa solitude depuis la mort de sa mère, il ne répond qu'aux voix qui résonnent dans sa tête.
Eily, nouvelle venue au village, vient de s'installer avec son fils de quatre ans dans une maison abandonnée au milieu des champs. Sa beauté lumineuse et sa liberté fascinent, en même temps qu'elles suscitent la méfiance. Quand elle disparaît avec l'enfant, on croit d'abord à une fugue...
S'inspirant d'un fait divers qui bouleversa un petit village du comté de Clare en 1994, Edna O'Brien nous entraîne au plus près du délire psychotique d'un meurtrier, alternant de manière troublante les points de vue, celui du protagoniste, ceux de l'entourage et ceux de ses victimes, dans un saisissant roman polyphonique, où l'effroi le dispute à la compassion.Edna O'Brien ne finit pas de narrer la beauté et la sauvagerie de cette terre où elle est née. Christine Ferniot, Télérama.Traduit de l'anglais (Irlande) par Pierre-Emmanuel Dauzat. -
James & Nora : portrait de Joyce en couple
Edna O'brien
- Sabine Wespieser Éditeur
- Litterature Etrangere
- 4 Mars 2021
- 9782848053950
PORTRAIT DE JOYCE EN COUPLE.
Suivi d'une postface de Pierre-Emmanuel Dauzat, intitulée LE YIDDISH DE JOYCE (Balbutiements sur une traduction).
Edna O'Brien n'a jamais caché que James Joyce lui avait ouvert les portes de la littérature. Vibrant hommage à un « mec funnominal » - mot emprunté à Joyce - et à son stupéfiant corps-à-corps avec la langue, James & Nora retrace la vie de l'artiste en couple, depuis sa rencontre à Dublin en juin 1904 avec une belle fille de la campagne originaire de Galway, Nora Barnacle, jusqu'à sa mort, en 1941. Leur fuite en Italie, la naissance de leurs enfants, leur misère matérielle, leur flamboyante vie sexuelle, et aussi leurs deux solitudes, Edna O'Brien les concentre en autant de fulgurants instantanés.
Dans une passionnante postface, Pierre-Emmanuel Dauzat, son traducteur, éclaire sa proximité avec l'écriture réputée si complexe de James Joyce. Le « yiddish de Joyce », ce creuset de langues - dix-sept - qu'il écrivait toutes en anglais, serait « plus familier à Edna O'Brien qu'à d'autres lecteurs européens pour une raison évidente : elle connaît la prononciation de l'anglais dans les différentes régions de l'Irlande [...] et pratique aussi, comme une seconde langue maternelle (pourquoi n'y en aurait-il qu'une ?), l'anglais irlandais. » De fait, ce volume si bref se déploie telle une étoffe précieuse miroitant en d'infinis reflets, dont chacun est une nouvelle invitation à la lecture.
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Tu ne tueras point
Edna O'Brien
- Sabine Wespieser Éditeur
- Litterature Etrangere
- 5 Avril 2018
- 9782848052830
"Cher Luke, J'ai quelque chose d'énorme à te demander. Je sais que c'est épouvantable, mais je crois que je vais être mère et j'ai peur. Pourraisje rester ici un petit moment ? Je ne me mettrai pas entre tes pattes. Je le promets. [...] Je t'ai dit que j'étais plus vieille parce que j'aimerais bien. Ce serait mieux si je l'étais. Je ne me suis jamais sentie jeune. Jamais. [...] J'irai bientôt voir un docteur. La personne de qui il est, c'est la dernière personne de qui il devrait être. Je préférerais ne jamais le dire. À la campagne, les choses deviennent très obscures. J'aimerais vivre en ville, parce que si tu hurles quelqu'un peut t'entendre. J'aimerais aller à la campagne, bien sûr, pour l'air frais et les rafales de vent. J'irai à l'hôtel de toute façon et, quand tu liras ceci, ne sois pas gêné si tu peux pas me recevoir ici. On sera toujours amis. Mary" Mary n'est qu'une petite fille lorsque son père la viole pour la première fois, au milieu des tourbières. Quand, après des années de violences répétées, elle tombe enceinte, une voisine compréhensive accepte de l'accompagner en Angleterre pour avorter. Mais tout se sait à la campagne et le drame de Mary, relayé par une meute de conservateurs intégristes, devient vite un scandale national. L'Irlande entière se révolte, hurle au crime et réussit à rattraper la jeune fille. Les redresseurs de torts catholiques sont prêts aux dernières extrémités pour qu'elle garde son bébé, son propre père n'est pas le dernier à clamer publiquement son indignation. La violence physique et verbale qu'Edna O'Brien met ici en oeuvre, dans une Irlande rurale et rétrograde qu'elle a bien connue, trouve son pendant dans le vibrant portrait d'une très jeune femme silencieuse et secrète, d'une bouleversante densité.
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Fille de la campagne ; mémoires
Edna O'Brien
- Sabine Wespieser Éditeur
- Litterature Etrangere
- 7 Mars 2013
- 9782848051369
La lucidité et la hardiesse d'Edna O'Brien sont tout entières dans ses éblouissants mémoires. Quand cette " fille de la campagne ", née en 1930 au fin fond de l'Irlande rurale, devenue l'auteur d'une oeuvre majeure, entreprend de raconter sa vie, se dessine en creux le portrait d'une femme libre et d'une créatrice farouchement attachée à son indépendance.
Arrivée à Dublin après une enfance solitaire et des années de couvent, l'étudiante en pharmacie découvre avec passion la littérature et le monde des lettres. Elle décide, contre l'avis de ses parents, d'épouser l'écrivain Ernest Gébler, avec qui elle part s'installer à Londres dès 1958.
Lors de la parution de son premier roman, Les Filles de la campagne (1960), le scandale est énorme et le livre interdit en Irlande. Le couple ne résiste pas au succès de la jeune femme. Elle se bat pour obtenir la garde de ses deux fils, et décide alors qu'elle sera avant tout mère et écrivain, que rien jamais ne l'éloignera de sa table de travail.
Edna O'Brien évoque avec le plus grand naturel sa vie dans le " Swinging London " des années soixante. Sur Robert Mitchum, Paul McCartney, Marlon Brandon ou Richard Burton, qui furent des amants ou des frères - les deux seules catégories d'hommes selon elle -, elle livre des souvenirs drôles et tendres. Jamais d'amertume dans ces mémoires, même quand passent les ombres qui hantent sa vie et nourrissent son oeuvre, celles de ses parents et celle de son mari destructeur et jaloux.
Sur le Nord, sur New York, sur ses réussites et ses échecs, ses joies et ses chagrins, les pages s'enchaînent avec l'apparente fluidité que donne à la grande styliste qu'elle n'a jamais cessé d'être l'obsession du mot juste.
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La maison du splendide isolement
Edna O'Brien
- Sabine Wespieser Éditeur
- Litterature Etrangere
- 7 Novembre 2013
- 9782848051574
« L'histoire d'un homme de l'IRA venu dans le Sud, qui prend ses quartiers dans une grande maison où une vieille est clouée au lit et qui reste interdite quand il pousse la porte et fait irruption. Peu à peu, ils en viennent à se parler et à discuter, se trouvant du même et du différent, et il est clair que l'un ou l'autre sera inévitablement sacrifié. » C'est ainsi qu'Edna O'Brien, dans le chapitre de ses mémoires intitulé « Le Nord », résume l'incroyable face-à-face de ce roman paru à Londres en 1994. Alors que le processus de paix était loin d'avoir abouti, il fallait de l'audace et du courage pour donner à entendre les arguments de McGreevy, le combattant clandestin pour l'Irlande réunifiée, face à ceux de Josie qui, elle, refuse d'accepter la légitimité d'un conflit qui ajoute le sang au sang.
Il fallait surtout le lyrisme de l'écrivain, sa phrase vibrante et sa sensibilité exacerbée pour laisser advenir, par-delà leurs convictions divergentes, les émotions de ses protagonistes. Alors que l'étau policier se resserre autour d'eux, le temps semble comme suspendu.
La Maison du splendide isolement est certainement l'un des romans les plus puissants et les plus inspirés d'Edna O'Brien, dont la compassion et la tendresse pour ses personnages sont infinies.