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Nos coups de coeur 2025 !
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Sous le ciel du Vermont, dans les Green Mountains, à l'écart du monde et des villes, une histoire de vie naturelle et de transmission mère-fille bouleversante, éclairée par la poésie chinoise et la vaillance des âmes fortes.
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C'est souvent au détour d'un chemin que les animaux, les fleurs, ou même les pierres, viennent murmurer leurs secrets à nos oreilles. Et si tu t'arrêtais un instant pour les écouter ?
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L'Heureuse et Violente Vie de Maribel Ziga
Itziar Ziga, Aude De Bernis
- Cambourakis
- Cambourakis Texte
- 2 Janvier 2025
- 9782366249729
Après le succès de "Devenir chienne", Itziar Ziga renoue avec son incomparable style iconoclaste et nous offre un nouveau texte puissant, toujours à la frontière entre l'essai et le récit autobiographique. Cette fois-ci, Ziga nous raconte son enfance dans un milieu populaire et les violences conjugales subies par sa mère. Et si Itziar Ziga brosse le portrait de cette dernière, c'est tout autant pour lui rendre justice, que pour rendre hommage à sa joie de vivre, à ses ressources infinies pour réussir envers et contre tout à profiter de la vie, à protéger ses deux filles et à les élever dans le goût de l'amour. Un journal intime pour tenter de se réconcilier avec le passé, en même temps qu'un exercice de guérison collective.
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Un penthouse tout en haut d'un gratte-ciel de Manhattan. S'y tiennent d'étranges festivités mais à quoi, ou à qui, tous ces convives piochés au hasard d'une Amérique aussi arrogante que ridicule, livrée à ses caprices et désirs les plus débridés, à ses lubies de grandeur et de pouvoir, de luxe et de stupre, doivent-ils l'honneur d'avoir été invités ?
oeuvre iconoclaste, Mascarade concentre toute la verve comique et grinçante de Robert Coover en un texte carnavalesque et rabelaisien qui, dans le sillage de L'escroc à la confiance d'Herman Melville, cité en exergue, interroge la vanité humaine.
Magistralement construit de manière virale, le récit à une première personne changeante mêle expérimentation formelle et satire sociale. L'occasion pour Coover, dans ce roman testamentaire, d'interroger l'écriture et toute pratique artistique authentique face à la voracité de la mort et à l'insignifiance de l'existence. -
Tristan Bernard est un écrivain célébré, notamment pour son humour, lorsqu'en 1933 il surprend avec Aux abois. Ce pas de côté vers les zones grises de l'âme humaine suscite étonnement et inquiétude chez des lecteurs habitués à rire de ses bons mots : les voici placés en lisière d'un tragique calme et distancié, à suivre la fuite désordonnée d'un assassin par inadvertance qui raconte, avec une précision singulière, sa lente descente, secouée par des moments de panique, vers l'acceptation de son sort.
Pas vraiment abominable ni franchement minable, ce tueur inattendu, animé d'une vie qui peine à prendre du relief, devient au long de ses confessions notre familier voire notre proche. Sommet de l'humour froid, ce roman trop méconnu nuance génialement la galerie des personnages haut en couleurs, grotesques et vains du grand Tristan Bernard, précurseur ignoré de la littérature contemporaine. Rabat gauche Tristan (nom d'un cheval sur lequel il avait misé et gagné gros) Bernard (à l'état-civil Paul Bernard) naquit à Besançon en 1866 pour s'éteindre à Paris en 1947, quelques années après son internement à Drancy parce que Juif : il ne dut son salut qu'à l'intervention de Sacha Guitry et Arletty.
Son petit-fils, François, arrêté comme résistant puis déporté à Mauthausen, y mourra. Immensément célèbre en son temps, tant pour ses fameux mots d'esprit ou ses mots croisés que pour sa production littéraire, il laisse derrière lui des romans (Mémoires d'un jeune homme rangé, Nicolas Bergère), des contes et nouvelles (Contes de pantruche et d'ailleurs, Amants et voleurs) et des pièces de théâtre (Les Pieds Nickelés, L'Anglais tel qu'on le parle).
Il fut passionné de cyclisme (il dirigea un vélodrome et le Journal des vélocipédistes), amateur de courses hippiques (on prétend qu'il inventa le jeu des petits chevaux...), journaliste à L'Humanité de Jaurès, participa aux débuts du Canard enchaîné, et fut un des piliers de la vie littéraire de la première moitié du XX° siècle. La postérité n'a retenu que quelques uns de ses titres au milieu d'une riche bibliographie qui dissimule un immense talent, une inventivité et un humour qui a peu d'équivalent dans le siècle.
Sa famille n'en manque pas non plus : il est (entre autres) le père du grand cinéaste Raymond Bernard et le grand-oncle de Francis Veber. Aux abois, qui préfigure de manière étonnante L'Etranger d'Albert Camus (un nombre impressionnant de séquences sont similaires d'une oeuvre l'autre), a fait l'objet d'une intéressante adaptation cinématographique par Philippe Collin en 2005. De lui L'Arbre vengeur a également édité Le Jeu de massacre. -
Pisser dans les cours d'eau : Carnets de reportages très indépendants
Serge Hastom
- Éditions du Faubourg
- Documents
- 21 Mars 2025
- 9782487867116
« Mon copain Shérif m'avait prévenu, deux jours avant le départ. "Les gens qui travaillent, t'as compris, ils n'aiment pas les glandeurs. Ils vont se demander pourquoi tu voyages, pourquoi t'es là alors que, eux, ils n'ont pas l'argent, pas le temps. Si tu dis que t'es écrivain, là, d'accord, ils vont pas avoir envie de te taper dessus. Les gens - comment t'expliquer ? -, ils n'aiment pas les journalistes mais ils respectent les écrivains, voilà. Ils vont se dire : Ben merde, écrivain, et ils te raconteront leurs histoires." »
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Le Miracle Morning a mis l'aube à la mode : il suffirait, nous dit-on, de se lever tôt, faire du sport, méditer, manger équilibré, et prendre de l'avance sur les autres pour réussir sa vie . Et si l'art de vivre était ailleurs ? S'il fallait le chercher dans la splendeur plutôt que dans la performance ? Dans le petit matin rêveur loin de toutes contraintes sociales.
Le Miracle Morning a mis l'aube à la mode : il suffirait, nous dit-on, de se lever tôt, faire du sport, méditer, manger équilibré, et prendre de l'avance sur les autres pour réussir sa vie .
Et si l'art de vivre était ailleurs ? S'il fallait le chercher dans la splendeur plutôt que dans la performance ? Dans le petit matin rêveur loin de toutes contraintes sociales.
Rémy Oudghiri poursuit l'aube dans les rues de Paris, les paysages toscans, les jardins de Casablanca - comme dans les oeuvres des grands solitaires du cinéma, de la musique ou de la littérature, de Paul Valéry à Peter Handke ou Pascal Quignard. -
Je veux regarder longtemps leurs visages
Thomas Vinau
- LA FOSSE AUX OURS
- 24 Janvier 2025
- 9782357071896
« C'est un texte sur les enfants d'Izieu, ou plutôt sur une photo d'eux que je découvre par hasard et qui me dévore le coeur. »
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L'histoire d'un petit garçon tout bleu chasseur de dragons. En pleine montagne, dans un univers hostile et sauvage, il rencontre une petite fille rouge qui s'est perdue. Les deux enfants vont tomber amoureux, se battre avec un monstre jaune et vivre ensemble toutes sortes d'aventures avant de retrouver les parents de la fillette. Le garçon continue alors sa route seul.
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Les Chants de Nüying
Emilie Querbalec
- LE LIVRE DE POCHE
- Le Livre De Poche Imaginaire
- 29 Janvier 2025
- 9782253909330
Il y a trente ans, la sonde Mariner a enregistré en provenance de Nüying, une planète située à vingt-quatre années-lumière de la Terre, des chants semblables à ceux des baleines. Obsédée par cette découverte, Brume est devenue bioacousticienne et s'apprête aujourd'hui à embarquer à bord d'un vaisseau pour un voyage de vingt-sept ans. Cette mission scientifique, organisée par le milliardaire Jonathan Wei, est aussi l'occasion pour lui de tester une technologie révolutionnaire, la Réincarnation Numériquement Assistée. Mais ce procédé, qui permet de numériser la conscience et les souvenirs d'un individu afin de les transférer dans un nouveau corps, est loin d'être sans risque.
Un roman étourdissant, solide scientifiquement, offrant un rêve d'ailleurs et une lecture riche à plus d'un titre. Anne-Sophie Poinsu, librairie Le Failler (Rennes), Page des libraires.
Une intrigue passionnante, une oeuvre fine qui recrée un futur probable. SciFi-Universe.
Avec ce deuxième roman, Émilie Querbalec confirme ses qualités d'écriture et la richesse de son imaginaire. François Rahier, Sud Ouest.
Prix Méditerranée de l'Imaginaire 2023 -
Dans les hauteurs d'un petit village de montagne vient s'installer un jour d'automne Emilia. Par la fenêtre de la maison d'en face, Bruno, le maître d'école, l'épie, bien résolu à défendre son espace de tranquillité. La jeune femme finit pourtant par entrer dans sa vie, tout en ne dévoilant rien d'elle-même. Pourquoi est-elle là? A-t-elle quelque chose à cacher? Et lui, pourquoi n'a-t-il jamais quitté ce hameau perdu? Chacun devine chez l'autre un abîme pareil au sien mais rien ne semble pouvoir faire tomber les masques. Le village de Sassaia est leur refuge, la seule solution pour échapper au passé. Et pour bâtir un avenir auquel tous deux ont cessé de croire.
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Mon vrai nom est Elisabeth
Adèle Yon
Coup de coeur- Éditions du sous-sol
- Feuilleton Fiction
- 6 Février 2025
- 9782364689572
Une chercheuse craignant de devenir folle mène une enquête pour tenter de rompre le silence qui entoure la maladie de son arrière-grand-mère Elisabeth, dite Betsy, diagnostiquée schizophrène dans les années 1950. La narratrice ne dispose, sur cette femme morte avant sa naissance, que de quelques légendes familiales dont les récits fluctuent. Une vieille dame coquette qui aimait nager, bonnet de bain en caoutchouc et saut façon grenouille, dans la piscine de la propriété de vacances. Une grand-mère avec une cavité de chaque côté du front qui accusait son petit-fils de la regarder nue à travers les murs. Une maison qui prend feu. Des grossesses non désirées. C'est à peu près tout. Les enfants d'Elisabeth ne parlent jamais de leur mère entre eux et ils n'en parlent pas à leurs enfants qui n'en parlent pas à leurs petits-enfants. "C'était un nom qu'on ne prononçait pas. Maman, c'était un non-sujet. Tu peux enregistrer ça. Maman, c'était un non-sujet.'
Mon vrai nom est Elisabeth est un premier livre poignant à la lisière de différents genres : l'enquête familiale, le récit de soi, le road-trip, l'essai. À travers la voix de la narratrice, les archives et les entretiens, se déploient différentes histoires, celles du poids de l'hérédité, des violences faites aux femmes, de la psychiatrie du XXe siècle, d'une famille nombreuse et bourgeoise renfermant son lot de secrets. -
« Je vais t'écrire tous les jours, Suzanne. J'ai décidé ça ce matin. Le temps passe et je n'y peux toujours rien. Je vais t'écrire pour ne pas oublier : les Dr. Martens de ma mère, Thionville où je suis née, le Sud où j'ai grandi, Bob mon amour, mon premier Olympia, Françoise Hardy et les friands de Sylvie Vartan, mon âge... Je suis devenue celle que je voulais être, la première femme de ma famille à choisir. Je vais t'écrire mes rêves et mes désillusions. Je vais t'écrire parce que tu es encore là. Ta présence, tous les jours, Suzanne, m'a fait du bien comme les mots font du bien. Alors je prends le temps, je vais m'y tenir, c'est une promesse que je nous fais. Ce n'est pas un matin comme les autres, c'est un choix, encore un. Je t'écris, ça me sauve, c'est déjà ça. »
La Grande Sophie s'adresse à « Suzanne », chanson n° 10 de son album La Place du fantôme. À travers une centaine de lettres, elle lui raconte sa détermination de fille de militants qui se rêvait en Catherine Deneuve version Peau d'âne, avec une robe couleur du temps. Plus qu'un autoportrait d'artiste, ce livre est un accès privilégié aux coulisses d'une vie de femme en quête d'une place dans le monde. -
Dans le sud de la France, une vieille dame se fait voler trente-cinq euros et sa carte bleue, chez elle, alors qu'elle prépare son déjeuner. Les hommes du village viennent à son secours. Puisqu'ils doivent réparer l'injustice, défendre la société, ils désignent un coupable. Ce sera l'étranger du village, « La Casquette », « L'Autre » ou encore « L'Arabe », bouc-émissaire implacablement désigné. La traque peut commencer.
La narration alterne entre deux mouvements principaux. D'un côté, la chasse, la horde qui se forme et la tentative de fuite du présumé coupable. De l'autre, les portraits de tous les hommes qui participent à l'expédition punitive, vingt-et-un personnages dont on découvre les vies, les désirs et les frustrations, les hontes ou les colères. La masse a ses secrets. Ils nous sont exposés ici en galerie, comme autant d'individualités propres qui s'agrègent pourtant autour d'une haine commune, d'une violence qui les unit. Racisme, instinct grégaire, rumeur, voilà le coeur de ce récit haletant.
Écrit comme dans un souffle court, celui de l'homme traqué dont on sent la panique et qui jamais ne sera directement nommé, Un arabe regarde au microscope les rancoeurs et les peurs qui crèvent le coeur de notre société. -
Trois ans sur un banc
Jean-François Beauchemin
- Québec Amérique
- Litterature D'amerique
- 16 Janvier 2025
- 9782764447352
J'étais assis sur mon banc préféré, au milieu du petit parc, lorsqu'un inconnu est venu s'asseoir à son tour pour se confier à moi. Son récit m'a ému surtout par son caractère unique et, je dirais, son pragmatisme rêveur : c'était une histoire vraie, mais en quelque sorte tapie dans les angles morts de la réalité. Je songeais, en le regardant ensuite s'éloigner, que des milliers d'anecdotes tout aussi passionnantes attendaient sans doute d'être racontées. L'idée m'est alors venue de provoquer les choses en ce sens. Pendant trois ans, chaque semaine ou presque, je suis retourné m'installer sur ce même banc. Lorsque quelqu'un venait m'y rejoindre, je lui demandais s'il avait une histoire de ce genre à me raconter. Les témoignages, peu nombreux au début, ont au bout d'un temps commencé à affluer. C'est comme ça qu'est né ce livre, qui est une espèce d'anthologie de l'improbable. Car il faut bien, un jour ou l'autre, assumer que la goupille carrée de certains faits n'entre pas tout à fait dans le trou rond de la réalité. -
Auschwitz : Une monographie de l'humain
Piotr Mateusz Cywinski
- Calmann-Lévy
- Documents
- 15 Janvier 2025
- 9782702191743
« Une nouvelle monographie exceptionnelle sur le camp d'Auschwitz-Birkenau qui montre la souffrance, la solitude, la faim, la mort, le respect des valeurs, l'empathie ou encore la vie intérieure des déportés. Piotr M. A. Cywi ski a réuni des centaines de témoignages afin de nous présenter un portrait complexe, troublant et particulièrement réaliste de personnes qui ont vécu l'enfer sur terre. »Barbara Engelking, directrice du Centre de recherche sur la Shoah
Depuis la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau à la fin de la Seconde Guerre mondiale, un travail titanesque a été accompli pour établir les faits, la chronologie et l'ampleur de l'un des plus grands crimes de l'Histoire.
Mais derrière ces données se cache une réalité humaine difficilement concevable aujourd'hui.
Auschwitz met les voix des survivants au premier plan afin de nous donner un aperçu de leur vécu. À travers une trentaine de chapitres thématiques tels que la faim, la solitude et la peur, mais aussi la résistance, l'amour et l'espoir, ces écrits évoquent ainsi les émotions, les réactions et les expériences des rescapés.
S'appuyant sur des centaines d'archives en plusieurs langues - procès-verbaux, entretiens ou récits autobiographiques -, cet ouvrage nous offre une vision singulière et approfondie de la condition humaine au sein de l'univers concentrationnaire.
À une époque où les derniers témoins de ces événements disparaissent, Auschwitz est un livre aussi bouleversant que nécessaire. -
À Rome, dans la famille de son épouse où il passe Noël, la vie de Hanif Kureishi bascule du jour au lendemain.
Le 26 décembre 2022, Hanif Kureishi perd connaissance et chute. Cet accident le laisse définitivement paralysé. Depuis son lit d'hôpital dans une ville qui n'est pas la sienne, où les soignants parlent une langue étrangère, l'envie profonde d'être rapatrié dans un hôpital chez lui, à Londres, est plus forte que tout. Mais une fois rentré, quand rien ne s'arrange, il faut trouver d'autres sources de motivation. Face à l'état de dépendance auquel il est confronté, Hanif Kureishi se réapproprie une forme de langage, et écrit pour survivre. Ou plutôt, n'étant plus capable de faire usage de ses mains, il dicte à ses proches ce qui sera le contenu de ce récit, en partageant jour après jour son intimité de tétraplégique. Sa famille devient sa plume et le témoin de ses pensées les plus personnelles, sur son état de santé, mais aussi sur la parentalité, l'amour, l'immigration, le sexe et l'écriture. En résulte ce journal d'une vie en morceaux, consignée avec une honnêteté cinglante, et beaucoup d'humour.
L'auteur se dévoile sans pudeur et partage à ses lecteurs la vulnérabilité qui caractérise cette nouvelle vie, faite de douleur et de perte, mais animée par des sentiments de gratitude, d'humilité et d'amour. Les modestes progrès que permet la rééducation donnent à Hanif Kureishi un espoir secret: celui de pouvoir de nouveau écrire son nom.
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Sur le tabouret que Sully occupait au bar du Horse est désormais assis son fils Peter, professeur d'université encore aux prises avec cet héritage écrasant lorsque son propre rejeton, Thomas, refait surface après des années de séparation. C'est aussi au Horse que Doug Raymer, ancien chef de la police de North Bath, et Charice Bond, fraîchement nommée à la tête de la police de Schuyler, se retrouvent un samedi soir après la découverte d'un corps en décomposition dans la salle de bal du Sans Souci, hôtel abandonné situé à la limite entre les deux villes. Au Horse, toujours, que Janey fait des extras pour arrondir ses fins de mois et sortir de l'ornière. Ne serait-il pas temps de mettre fin à ses relations toxiques avec les hommes et de pardonner à sa mère, Ruth, son ancienne liaison avec Sully ? Tandis que dehors un ballet de chasse-neige, de dépanneuses et d'ambulances sillonne la ville, tout ce petit monde se demande qui a bien pu disparaître sans que personne s'en rende compte. Troisième volet d'une trilogie initiée avec Un homme presque parfait et À malin, malin et demi, Le Testament de Sully, imprégné de l'humour cinglant et de la tendresse infinie pour ses personnages qui ont fait la réputation de Richard Russo, achève le portrait d'une Amérique qui a du plomb dans l'aile.
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Vers une science sociale du vivant - Questions et avant-propos de Laure Flandrin et Francis Sanseigne
Bernard Lahire
- La découverte
- 9 Janvier 2025
- 9782348086489
La publication en 2023 des
Structures fondamentales des sociétés humaines a marqué un tournant majeur en sciences sociales. Bernard Lahire y opère un raccordement décisif entre sciences sociales et sciences de la vie en montrant que le social humain s'inscrit dans le
continuum du vivant et ne se comprend que par une série de comparaisons entre sociétés humaines, mais aussi et surtout entre espèces sociales.
Ce nouvel ouvrage a pour but d'introduire à une
vision générale qui entend reconfigurer les sciences sociales et leurs rapports à d'autres disciplines. Au fil d'un échange nourri avec deux autres sociologues, Bernard Lahire éclaire son projet et répond aux critiques qui se sont exprimées depuis la parution du livre.
On trouvera également à la fin de ce volume un texte inédit qui reprend et approfondit les résultats dégagés dans l'ouvrage précédent. En accroissant encore un peu plus leur degré de généralité, il les replace dans une réflexion sur les propriétés fondamentales du vivant et les enjeux auxquels toute forme de vie se trouve confrontée - les sociétés en général et les sociétés humaines en particulier n'étant qu'un moyen de faire, par la voie du collectif, ce que tout système vivant fait à l'échelle individuelle. Ce texte constitue un pas supplémentaire en direction d'une science sociale du vivant unifiée que le présent dialogue appelle de ses voeux. -
Les Irresponsables : Qui a porté Hitler au pouvoir ?
Johann Chapoutot
- Gallimard
- Nrf Essais
- 6 Février 2025
- 9782073061195
Un consortium libéral-autoritaire, tissé de solidarités d'affaires, de partis conservateurs, nationalistes et libéraux, de médias réactionnaires et d'élites traditionnelles, perd tout soutien populaire : au fil des élections, il passe de presque 50% à moins de 10% des voix et se demande comment garder le pouvoir sans majorité, sans parlement, voire sans démocratie. Cet extrême centre se pense destiné à gouverner par nature : sa politique est la meilleure et portera bientôt ses fruits. Quand les forces de répression avertissent qu'elles ne pourront faire face à un soulèvement généralisé, le pouvoir, qui ne repose sur aucune base électorale, décide de faire alliance avec l'extrême droite, avec laquelle il partage, au fond, à peu près tout, et de l'installer au sommet. Cette histoire se déroule en Allemagne, entre mars 1930 et janvier 1933. Elle repose sur une lecture des archives politiques, des journaux intimes, correspondances, discours, articles de presse et Mémoires des acteurs et témoins majeurs. Elle révèle non pas la progression irrésistible de la marée brune, mais une stratégie pour capter son énergie au profit d'un libéralisme autoritaire imbu de lui-même, dilettante et, in fine, parfaitement irresponsable.
-
«Au moment où s'ouvre ce livre, je romps une promesse. Lorsque je l'ai faite, c'est idiot, j'étais sûre que je la tiendrais. Enfin, idiot, je ne sais pas. La moindre des choses, quand on fait une promesse, n'est-ce pas d'y croire ?» Que s'est-il passé avec son compagnon pour que la romancière Claire Lancel doive se défendre devant un tribunal ? Au fil du récit, elle raconte comment elle s'est peu à peu laissé entraîner dans une histoire faite de manipulations et de mensonges. Dans ce roman haletant comme un thriller, Camille Laurens questionne le narcissisme contemporain, l'absence d'empathie, et se demande comment sauver l'amour de ses illusions. Elle nous invite à le célébrer et à le vivre, au-delà des promesses trahies.
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« Ce livre est une histoire en cours. Celle d'un hier si proche et d'un demain qui tremble un peu. Ce présent qui bouscule, malmène, comment l'habiter, dans quel sens s'en saisir ? Comme il est étroit, cet interstice-là, entre hier et demain, dans lequel l'actualité nous regarde. Elle reflète le monde, mais aussi des évènements minuscules en nous, des souvenirs, des questions, des inquiétudes. Ces pages ne sont pas le lieu d'un territoire conquis, d'un terrain marqué de certitudes. Ce livre est l'histoire de ce qui nous traverse, une histoire qu'on conjuguerait à tous les singuliers. »
L.L. -
Un perdant magnifique
Florence Seyvos
Coup de coeur- Éditions de l'Olivier
- 3 Janvier 2025
- 9782823619553
Au coeur d'une famille en pleine implosion, le beau-père atypique capte toutes les attentions. Mythomane, dépensier, capricieux, suicidaire, généreux, élégant, clochardisé, sincère, menteur, enthousiaste, dépressif, Jacques est tout cela à la fois. Entre la France et la Côte d'Ivoire, il entraîne la narratrice, sa soeur Irène et leur mère dans un tourbillon qui finira par le tuer.
Depuis toujours, Florence Seyvos est comme hantée par ce personnage mystérieux... et toxique. Avec Un perdant magnifique , elle n'a jamais été aussi proche de la vérité. Une vérité douloureuse qu'elle restitue avec ce mélange de pudeur et de violence qui est sa marque de fabrique. Comme dans Le Garçon incassable , son plus grand succès à ce jour, elle parvient à poser un regard précis, parfois cruel, sur toutes les situations, mais avec une délicatesse infinie. -
C'est l'histoire d'une disparition. D'un amour qui se brise ; du vide qui touche brutalement toute une famille.
Mais ce n'est pas que cela. C'est aussi le récit de l'absence, de l'autre côté. Que se passe-t-il quand on n'est plus là ? Que vivent ceux qui sont restés ? Et comment réussir à s'en aller ?
C'est une expérience qui vaut pour chacun. Accepter le vide laissé par toutes les personnes qui nous manquent. Réussir à composer avec le flux arbitraire des destins. Garder en soi cet espoir tenace de ne pas tout perdre, de toujours aimer.
Illustration d'Eduard Moritz Pechuël-Loesche.