Filtrer
- Nos partenaires
- Revue de presse
- Galerie
-
- Les incontournables de La Machine à Lire
-
- Jack Kerouac
- L'oeuvre d'Annie Ernaux
- Le printemps des poètes 2022
- Maggie Nelson
- L'oeuvre de Mathieu Riboulet
- La Machine à lire à Lire en Poche
- Lisez Kae Tempest !
- Des pépites en stock à La Machine à Lire
- Découvrez le Tripode au format poche !
- Des inédits de Marcel Proust
- Les éditions de l'Olivier ont 30 ans !
- Femmes poètes
- Printemps des Poètes
- Philippe Jaccottet - hommage
- Oulipo - la littérature en jeu(x)
- Carte blanche à Laurent Mauvignier
- Autour de Georges Orwell
- Les éditions Interférence
- Autour de Jean-Claude Pirotte
- Gustave Flaubert
- L'univers de Nathacha Appanah
-
- Une sélection de regards sur les continents africains.
- Mythologie(s)
- Collection Biophilia
- Mémoire de l'esclavage
- Guerre en Ukraine
- Les choses
- bell hooks
- Hannah Arendt
- Au nom de la loi, je vous libère
- Les mondes de l'esclavage
- "Travailler, c'est trop dur!"
- Où atterrir ?
- Afghanistan, notre sélection de lectures
- Edgar Morin
- Il y a une merveilleuse distance entre leur forme et la nôtre...
- Le courage d'écouter
- Les éditions Arkhê ont dix ans !
- La Commune de Paris - 1871
- Mobilisation en Birmanie
- La question de l'inceste
- La galaxie Bruno Latour
- Janvier 2021 - quelques essais récents
- D'un pôle à l'autre, Arctique et Antarctique
- D'un genre à l'autre
- Pensées chinoises
- L'espèce humaine
-
- Gérard Garouste
- Ernest Pignon-Ernest
- Hommage à Jean-Jacques Sempé
- Autour de Jane Campion
- Hommage à Pier Paolo Pasolini
- Folies et créativité
- Georgia O'Keeffe
- Dans les pas de Frida
- Arles donne à voir
- Couleurs de Printemps
- Pour découvrir toute la collection Ma nuit au musée
- Marre ! Marre ! Y'en a marre !
- Les femmes et l'art
- Streetart et graffiti
- Hommage à Bertrand Tavernier
-
- Festival Gribouillis 2022
- A vos papilles !
- Festival d'Angoulême 2022
- Marie-Aude Murail - Prix Hans Christian Andersen
- Zoom sur les albums de Jo Weaver
- Notre sélection - été 2021
- Pour s'occuper, s'amuser et créer
- Nos pépites pour les 6/8 ans
- Frères et soeurs : quand la famille s'agrandit
- Nos pépites pour les tout-petits
- Des livres pour les premiers mots de Bébé
- Nos albums pépites pour les 3 à 6 ans
- Le genre - notre sélection jeunesse
- Je me bouge pour ma planète
- Pour noyer ton ennui, pars à l'aventure !
-
- Le chamanisme
- 50 ans Folio
- Festival d'Angoulême 2022
- David Peace - Eric Vuillard : Deux visions de l'Histoire
- Le temps d'un souffle - quinzaine japonaise
- Le signal
- Lire, penser, respirer
- Transsibérien
- Rétrospective 2021
- Le temps qu'il fait fête ses 40 ans
- Le monde du travail
- Lisez Kae Tempest
- La couverture est...
- Les femmes et l'art
Gustave Flaubert (1821-1880)
- Vietnam
- Le Printemps des Poètes
- Rendez-vous dans les îles...
Le langage du corps
- Les éditeurs de Nouvelle-Aquitaine
- NON à une société sans spectacles !
- Prendre l'air
- En route pour l'Ouest !
Notre sélection - été 2019
Comme chaque été, vos libraires vous proposent d'emporter de belles lectures dans vos pérégrinations estivales...
Découvrez en vitrine, sur nos tables et ci-dessous toutes nos propositions.
A très vite !
-
La mort subite de la séduisante Mitsuko prend tout le monde par surprise, y compris les clients de sa librairie. Alors que des visiteurs viennent rendre un dernier hommage à sa mère, Tarô, son fils sourd et muet, est charmé par la beauté naturelle d'une jeune femme venue lui présenter ses condoléances.
-
Le monde est vécu, la réalité, ce que nous éprouvons effectivement. Les structures affectives épousent les rythmes sociaux. A l'opposition du travail et du repos qui scande les jours de la semaine s'est ajoutée, longtemps, celle du lundi à tous les autres. Jour faux, il mêlait le labeur et le loisir. On ne savait quelle attitude adopter et, chaque semaine, ça recommençait.
-
1917:la guerre s'éternise dans la boue des tranchées. À Belzec, une ville de l'arrière, les autorités ont établi un camp de concentration où sont parqués les étrangers indésirables. Un professeur d'allemand, M. Lanzer, y sert d'interprète, s'attirant, par sa tolérance, la sympathie des prisonniers. Lui et sa famille ont d'ailleurs secouru une vieille Alsacienne, échouée là par hasard. En retour, elle leur lègue, peu avant sa mort, ses maigres économies et quelques bijoux en sa possession. Une rumeur, orchestrée par un collègue de Lanzer, accuse à tort le professeur d'avoir profité des largesses de la «boche». Quand le fils du principal, revenu blessé du front, découvre la mise au ban de son ami, il prend sa défense, au risque de devenir le nouvel indésirable... Écrit en 1923 et resté inédit à ce jour, ce roman de jeunesse de Louis Guilloux brosse le tableau saisissant d'une humanité en guerre perpétuelle. L'auteur du Sang noir y révèle déjà un talent remarquable pour dire l'impensé de l'époque:que la barbarie, loin d'être circonscrite aux champs de bataille, peut surgir en chaque individu.
-
Etats-Unis, année trente. L'industrie automobile fait la pluie et le beau temps de l'économie américaine. Le pays, gigantesque, s'offre à des routes rectilignes qui en traversent chaque état. Les citoyens s'équipent en nouveaux modèles, le crédit marche à flot, les autoroutes fleurissent, les stations-services éclosent. Afin d'encourager ces trajets qui enrichissent géants du pétrole et adeptes du fordisme automobile, on offre à tour de bras des cartes autoroutières aux conducteurs. Et pour s'assurer qu'elles ne sont pas copiées par des concurrents, on y place des fausses villes en guise de signature invisible, des «villes de papier». Desmond Crothers, jeune cartographe, conçoit une telle carte de l'état du Maine pour Esso. Mais sa ville aura un tout autre destin : elle existera vraiment, une fois qu'un commerçant obstiné décidera de la fonder quelques années plus tard, comme pour valider cette ville imaginaire. Autour de ce monde qui prend forme, on croise des cartographes, une violoniste au destin tragique, Stephen King, des acteurs venus pour y tourner un épisode de «Twilight Zone», des amoureux qui n'ont que ce territoire pour s'épancher.
-
Ernesto est astronome dans le modeste observatoire de Quidico au Chili. Il étudie les nuages de Magellan, une galaxie naine. Il vit seul dans ce territoire mapuche avec son chat, Le Crabe et Walter un vieux télescope peu performant.
Lors d'un voyage à Santiago, dans l'espoir de trouver le financement pour une pièce (lame de Schmidt) de son télescope défectueux, Ernesto ne peut s'empêcher de visiter le musée de la Mémoire où une photo de Paulina, sa fiancée disparue durant la dictature de Pinochet le plonge dans un passé douloureux.
C'est dans ce même musée qu'il fait connaissance d'Ema qui porte elle aussi une histoire lourde.
Ils devront surmontés les blessures jamais cicatrisées de cette terrible période.
-
« Mon père, on va bientôt vous demander de bénir le corps d'une femme à l'asile ».
- Et alors, qu'y-a-t-il d'extraordinaire à cela ?
Demandais-je.
- Sous sa robe, c'est là que je les ai cachés.
- De quoi parlez-vous ?
- Les cahiers... Ceux de Rose.
Ainsi sortent de l'ombre les cahiers de Rose, ceux dans lesquelles elle a raconté son histoire, cherchant à briser le secret dont on voulait couvrir son destin. Franck Bouysse, lauréat de plus de dix prix littéraires, nous offre avec Né d'aucune femme la plus vibrante de ses oeuvres. Ce roman sensible et poignant confirme son immense talent à conter les failles et les grandeurs de l'âme humaine.
-
L'homme qui n'aimait plus les chats
Isabelle Aupy
- Les Editions Du Panseur
- 16 Mars 2019
- 9782490834006
Au large du continent, un vieux monsieur raconte son île et ses habitants : le gardien de phare, le poète, le curé, le professeur...
Il parle de la mer, du vent et de leurs chats qui vont, depuis toujours, vont et viennent à leur rythme comme à leur choix. Mais quand ils disparaissent sans explication, c'est la façon de vivre de toute la communauté qui s'en retrouve menacé.
Traité sous la forme de la transmission orale, l'auteure nous offre un texte élégant, rebelle et audacieux afin de nous alerter sur la fragilité de nos libertés et comprendre un monde où le langage se manipule pour changer les idées. -
On retrouve le corps de Tippi, la femme de monsieur Meyer parmi les débris de sa voiture au fond d'un ravin.
L'inspecteur Costa enquête sur ce drame : accident ou piste criminelle ?
Monsieur Meyer se plie aux interrogatoires de l'inspecteur, ce qui n'est pas de tout repos, d'autant qu'il n'est pas dupe. -
Palerme, 1965. Antonia, mariée à un notable et contrainte à l'oisiveté, écrit un journal intime où elle exprime son malaise. A la mort de sa grand-mère, elle reçoit des photographies, des lettres et des carnets qu'elle explore pour échapper à son quotidien et découvrir le passé cosmopolite et foisonnant de sa famille. Premier roman.
-
Augustus Carp par lui-même
Henry Howarth Bashford
- L'Arbre Vengeur
- Exhumerante
- 18 Avril 2019
- 9791091504904
Ce n'est pas la moindre qualité des Anglais que de savoir se moquer d'euxmêmes.
Cette disposition à l'humour qui les caractérise engendre parfois l'apparition d'un objet insolite dont la démesure comique sidère. Avec Augustus Carp, écrit sous couvert d'anonymat par un digne médecin de la cour, on tient une de ces exceptions qui provoquent l'hilarité universelle. Le héros et narrateur de ce livre, outre son profil de goinfre, possède les plus remarquables qualités qu'on espère d'un hypocrite complet :
Ignorance colossale, avarice, puritanisme, paranoïa procédurière, délation instinctive et on en passe. Parodiant avec génie le genre autobiographique, ce roman peint le portrait d'une famille où l'imbécillité est un étendard dans lequel on ne cesse de se prendre les pieds.
-
Rendez-vous à Samarra
John O'Hara
- Editions De L'Olivier
- Litterature Etrangere
- 7 Février 2019
- 9782823614428
Décembre 1930, vacances de Noël. Gibbsville, petite bourgade tranquille de Pennsylvanie, est en pleine effervescence. On y danse et on y boit, dans les bars louches comme dans le milieu très fermé de l'élite locale. Parmi les membres de cette élite se trouvent Julian et Caroline English. En pleine réception, Julian lance le contenu de son verre à la figure de Harry Reilly, sans raison apparente... simplement par agacement. Sans qu'il le sache, ce geste impulsif vient de précipiter Julian English dans une spirale autodestructrice qui va durer quarante-huit heures : après avoir cherché secours dans l'amour de sa femme et de ses amis, dans l'alcool, dans la fuite, il aura finalement à se rendre à ce « rendez-vous à Samarra », qui est un rendez-vous avec la mort.
Le roman de John O'Hara avait fait scandale lors de sa parution en 1934. Exploration crue et directe des rapports entre les sexes, autopsie au scalpel de la vie de province américaine, pessimisme omniprésent, autant d'éléments qui ont fait de ce livre un chef d'oeuvre précurseur de tout un pan de la littérature américaine. C'est également une fresque extraordinaire sur l'Amérique au temps de la Dépression, où l'on croise des personnages inoubliables, notamment des gangsters et des bootleggers.
Traduction de l'anglais (États-Unis) par Marcelle Sibon, révisée par Clément Ribes.
-
Un court roman drôle et mordant, écrit par une femme, sur les femmes.
Sept femmes, traquant la culture et l'érudition, forment le très sélectif Lunch Club dans la petite bourgade d'Hillbrigde.
Elles ont alors l'honneur de recevoir la romancière en vogue Osric Dane, qu'il faut impérativement avoir lue. Cependant la rencontre ne se passe pas comme prévue et, très vite, le ridicule mondain de l'assemblée s'attire les foudres de l'auteure. Les conversations s'enlisent et la complaisance du club est mise à mal. L'intervention inattendue de l'une d'entre elles sur un sujet des plus déroutants, Xingu, renverse la situation. Tout le monde y va alors de son commentaire, espérant faire étalage de sa culture.
Et vous, avez-vous déjà entendu parler de Xingu ?
Une introduction jouissive à l'OEuvre d'Edith Wharton
-
Dans l'Unidad Modelo, quartier trépidant du Mexico des années 1960, la violence est une affaire de la vie quotidienne. Pour Juan Guillermo, elle est une présence obsédante, qui l'a privé de ce qu'il avait de plus précieux : son frère aîné, Carlos, aussi habile trafiquant que fervent lecteur, assassiné par les « bons garçons », une bande de religieux fanatiques protégés par les hommes du très corruptible commandant de police Zurita. Anéantis par le chagrin, ses parents meurent à leur tour dans un accident de voiture, le laissant orphelin à dix-sept ans. Unique survivant de sa famille, Juan Guillermo jure de se venger des assassins de son frère. Dans cette vie nouvelle placée sous le signe de la vendetta, seul l'amour fou de Juan Guillermo pour l'intrépide Chelo pourrait l'extirper de la spirale de destruction dont il est captif.
En contrepoint de cette histoire se déploie la quête d'Amaruq, un trappeur inuit lancé dans la traque sans relâche d'un grand loup gris à travers les forêts glacées du Yukon un périple qui le conduira dans les profondeurs de la folie et de la mort.
Ces deux récits subtilement enchevêtrés forment une fresque puissante et féroce, faisant écho aux plus belles pages de Herman Melville et Jack London.
Une épopée magistrale qui tend un miroir troublant au lecteur, en lui dévoilant comment la société réveille le loup sauvage qu'est l'homme en puissance.
-
Sedd est un garçon de 14 ans, intelligent, cultivé et très réfléchi pour son âge. Il a un sens aigu de ce qu'il faut faire et du comme il faut - non seulement pour sa propre personne, mais également pour un établissement de standing. Car Sedd vit à Fåvnesheim, dans un vaste hôtel de montagne tenu par ses grands-parents, dans une Norvège qui n'a pas encore pleinement encaissé les dividendes du pétrole.
On va suivre Sedd pendant cette année 1982 où le monde vacille lentement autour de lui, tandis qu'il s'efforce de rester debout, tout en nous racontant ces funestes événements. Tels les homards de l'aquarium de l'hôtel, les personnages de cette histoire se cachent sous des carapaces, derrière une accumulation de façades, et ne peuvent ni ne veulent voir ce qui se passe.
-
En 1976, Goliarda Sapienza en a fini avec l'écriture de
L'Art de la joie : dix ans de sa vie viennent de trouver leur conclusion. Réduite à une grande précarité financière, l'écrivaine ressort de cette aventure épuisée.
Commence alors pour elle, tout d'abord de façon anodine, le projet d'écrire au fil des jours ses pensées dans un carnet. Ce qu'elle ignore, c'est qu'elle poursuivra ce projet durant vingt ans, jusqu'à sa mort en 1996, remplissant ainsi près de 8 000 pages réparties sur plus d'une quarantaine de carnets.
Et c'est un chemin de vie, fuyant l'arrogance des certitudes, qu'elle choisit d'emprunter et que l'on voit se dessiner au gré des pages, à mille lieues de toute sensiblerie : " Si tu ne travailles pas, ça veut dire que tu es une conne comme tant d'autres, qui lisent des choses, en tirent des idées de vie positives et puis n'en font rien. Et toi, Goliarda, l'histoire de Modesta, tu l'as lue, ou pas? Apprends d'elle, et suis ton chemin. " (
Carnets, janvier 1979)
Exceptionnel par son ampleur et sa vérité, ce journal est désormais considéré en Italie comme l'autre grand chef-d'oeuvre de Goliarda Sapienza. -
De ce côté-ci de la mer
Gianmaria Testa
- Editions Du Sonneur
- Ce Que La Vie Signifie Pour Moi
- 7 Mars 2019
- 9782373851694
Erri De Luca dit de lui qu'il chante même quand il parle. Clin d'oeil amical entre compères. À lire De ce côté-ci de la mer, texte écrit à l'approche de la mort, on sait désormais que Gianmaria Testa chante aussi quand il écrit. Alors qu'il se sait condamné et sans jamais y faire allusion, le chef de gare et auteur-compositeur-interprète ose le récit, une prose légère qui, comme la chanson, court de lèvres en lèvres et se fredonne au-delà des frontières. Gianmaria Testa se raconte au travers des autres, donne en partage des rencontres, paroles ou regards échangés, sonde quelques souvenirs d'enfance, le père, la mère, l'attachement à la terre et au labeur, ses racines.
Mais l'homme du Piémont embrasse avant tout la Méditerranée, cette mer où depuis trop longtemps dérive et se meurt notre humanité. Le voici en compagnie d'hommes, de femmes, « oiseaux migrateurs » d'un genre très contemporain, contraints à l'exil, l'abandon, la mort. Pour eux, le chanteur réinvente des moments de dignité. Gianmaria Testa puise ses forces dans le sourire d'une femme, dans la lumière pétillante des yeux d'un gamin, et dans la radicalité d'une lecture. Il mate la mélancolie et cherche sans cesse sous le chaos du monde, la douceur et la beauté. L'amitié, il la vit pleinement, il recompose la loyauté et donne des ailes à la solidarité. Il fait de l'écriture une mélodie, et du silence, une réconciliation. Gianmaria Testa, voix grave enroulée de tendresse, chante l'espoir et nous invite à l'imaginer avec lui : « J'ai foi en l'humanité » écrit-il dans son dernier texte. Quatre mots tout bêtes, tout simples, qui, dans notre collection, claquent comme une bannière.
Danièle Valin, traductrice en français d'Erri De Luca et de la totalité des chansons de Gianmaria Testa poursuit ici son oeuvre de passeuse avec une délicatesse où respire la fraternité.
-
En 1830, Washington Black, dit « Wash », est un jeune esclave de 11 ans dans une plantation de la Barbade. Il est le protégé de Big Kit, une femme rude. Sa vie va radicalement changer quand Titch, le frère du maître, le choisit comme assistant pour ses expériences scientifiques, notamment le lancement d'un ballon dirigeable, le Fendeur-de-nuages. Pour ce faire, il lui apprend à lire, à écrire et découvre son talent pour le dessin. Accusé à tort d'un crime, Wash est sauvé par Titch qui s'enfuit avec lui à bord du dirigeable. Commence alors un voyage à travers les États-Unis jusqu'en Arctique où le père de Titch est installé pour mener ses propres expériences.
Mais Titch disparaît soudainement. Se sentant trahi, Wash s'installe en Nouvelle-Écosse, une province canadienne où il peut être un homme libre.
Il y rencontre Tanna Goff, une jeune métisse, fille d'un scientifique anglais.
Wash met ses compétences au service du vieil homme qui invente des aquariums pour exposer à Londres des animaux marins vivants. De là, il partira avec Tanna pour la Hollande puis le Maroc à la recherche de Titch et de lui-même.
-
À soixante et un ans, Emmanuel Joyce est un dramaturge à succès. Accompagné de sa femme Lillian et de son manager dévoué Jimmy Sullivan, qui partage leur vie nomade, il s'apprête à quitter Londres le temps de repérer une comédienne pour la production de sa dernière pièce à Broadway. Alors qu'aucune candidate ne fait l'affaire, surgit l'idée de confier le rôle à Alberta, sa secrétaire de dix-neuf ans, tout droit sortie du presbytère de son père dans le Dorset. Seulement, il faudra lui apprendre le métier. Ils embarquent pour l'île grecque d'Hydra où Jimmy aura six semaines pour faire répéter l'ingénue, tandis qu'Emmanuel tâchera de renouer avec l'écriture. Lillian, fragilisée par sa maladie de coeur et dévastée par la mort de leur fille survenue plusieurs années auparavant, profitera de cette parenthèse loin des mondanités du théâtre pour tenter d'exorciser ses démons. Pourtant, elle ne sait se défaire de certains tourments : et si Emmanuel s'éprenait de la délicieuse Alberta ? Le temps d'un été brûlant, la dynamique qui lie les quatre exilés prend une tournure inattendue, et la vie de chacun change de cap.
-
-
Willard et ses trophees de bowling
Richard Brautigan
- Christian Bourgois
- Titres
- 14 Juin 2018
- 9782267030860
Willard et ses trophées de bowling, publié en 1978, rassemble trois histoires qui se suivent, de séquence en séquence, jusqu'à se rejoindre sur le point final. Il y a d'abord Bob et Constance, un couple qui s'aime mais victime d'une maladie vénérienne les obligeant à se réfugier dans la pratique d'un jeu pervers qui ne tardera pas à avoir des conséquences irrémédiables sur leur relation. Dans l'appartement du dessous, se trouvent John et Patricia, qui possèdent, par hasard, Willard et ses trophées de bowling, Willard étant un oiseau de papier mâché crée par un sculpteur particulièrement inspiré. Ces trophées ont autrefois été gagnés par les frères Logan, trois sportifs médiocres, dépourvus d'intelligence, à qui on les a volés. Protagonistes de la troisième histoire, ils se mettent en tête de ratisser les États-Unis afin de récupérer leur dû et arrivent, grâce à un appel téléphonique anonyme, jusqu'à l'immeuble où habitent les deux couples.
Parodie de roman policier américain, de western, de roman gothique, alliée à un érotisme lui aussi parodique et insolite, ces textes fantaisistes et insolents décrivent les rêves les plus simples d'un peuple et d'une génération.
-
La réédition du premier tome du chef-d'oeuvre de la littérature sud-américaine avant celle du 2è tome, «Les» «Lance-flammes». L'histoire de sept personnages illuminés, torturés, mélancoliques, nourrissant le projet de fonder une société secrète qui serait financée par les revenus des maisons closes. Une aventure étonnante, composée dans le contexte trouble de l'Argentine des années 1930. Une plongée dans les bas-fonds de Buenos Aires, servie une langue puissante et captivante par son recours au «lunfardo», le parler populaire de Buenos Aires.
Traduit de l'espagnol (Argentine) par Isabelle et Antoine Berman.
-
Dans les années 1850, chassé d'Irlande par la Grande Famine, le jeune Thomas McNulty vient tenter sa chance en Amérique. Il rencontre John Cole, qui devient l'ami et l'amour de sa vie. Tour à tour, Thomas et John vont combattre les Indiens des grandes plaines de l'Ouest, se travestir en femmes pour monter des spectacles, et s'engager du côté de l'Union dans la guerre de Sécession. Jusqu'à ce que la violence de la guerre les rattrape... Sebastian Barry dessine le portrait d'une famille touchante et inhabituelle, composée de ce couple inséparable, de Winona, leur fille adoptive sioux, et du vieux poète noir McSweny, et pose un regard neuf sur une des périodes les plus brutales de l'histoire américaine.
-
«Ça ne voulait rien dire d'abord, maniaco-dépressive. Ou si, ça voulait dire que maman pouvait monter dans les tours, des tours que je visualisais aux angles d'un château fort, des donjons, au sommet desquels j'imaginais maman grimper à toute allure, et d'un bond plonger au fin fond des cachots ou des catacombes, enfin là où il faisait froid et humide. Maman avait donc disparu du jour au lendemain.»
À travers ses yeux de petite fille, la narratrice raconte son enfance tumultueuse auprès d'une mère rayonnante, malgré ses fêlures et sa défaillance. Mais la plume de Violaine Huisman porte aussi la voix déchirante d'une femme, une femme avant tout, qui n'a jamais cessé d'affirmer son droit au rêve et à la liberté. -
Julia et Cassie se connaissent depuis toujours. Amies siamoises, copines jumelles, elles savent tout l'une de l'autre et se fraient ensemble leur chemin vers l'adolescence. L'été précédant leur entrée en cinquième, elles fuient leur petite ville de Royston, dans le Massachusetts, par le biais de l'imagination. Enfoui au milieu d'une forêt subsiste un ancien asile dans lequel elles s'inventent des vies dangereuses. Et puis le quotidien reprend son cours, elles ne sont plus dans la même classe, se font de nouveaux amis et s'éloignent peu à peu. Élève studieuse, Julia se prépare pour le concours d'éloquence tandis que Cassie entame de mauvaises fréquentations. Julia observe, impuissante, son amie de toujours lui échapper et se fondre dans la peau, à vif, de quelqu'un qu'elle ne reconnait pas. Jusqu'à ce que Cassie disparaisse.