Gustave Flaubert (1821-1880)
Le langage du corps
Grâce à notre sélection de livres drôles, touchants, intelligents ou décalés, vous brillerez à la fin de l'année !
Si les objets pouvaient parler, ils en auraient de belles à raconter ! Une première rencontre dans un bar, un dîner romantique aux chandelles, une torride étreinte sous la couette, une scène de ménage explosive, une douloureuse séparation... Ils sont les témoins numéro un de nos mascarades quotidiennes. Mais finalement, qui sait ce qu'il se passe une fois qu'on a le dos tourné. Et si tous les objets qui nous entourent avaient une âme ? Et si eux aussi étaient animés par les mêmes désirs ? Dorothée de Monfreid s'est faite toute petite dans un coin et elle a tout vu tout entendu ! Un feu de cheminée qui chauffe une bûche, un timbre qui vole un baiser à une enveloppe, une tasse qui multiplie les aventures d'un soir avec des sachets de thé, une paire de chaussettes qui se sépare pour un slip, des légos qui s'emboîtent dans toutes les positions, etc... etc... On ne présente plus Dorothée de Monfreid !Autrice et illustratrice de plus d'une cinquantaine de livres pour enfants publiés pour la plupart à L'École des Loisirs, Dorothée a pour habitude de peupler ses albums de toutous, de chats, d'éléphants ou de crocodiles. Pour LES CHOSES DE L'AMOUR, les êtres vivants ne lui suffisent plus, elle décide de s'amuser avec les objets. Cette série de strips est initiée en 2017 pour le journal grand format MON LAPIN QUOTIDIEN de L'Association. Elle offre aux lecteurs une parodie drôle, fantaisiste et terriblement sensuelle des comportements amoureux humains. Depuis, elle a continué à dessiner tout un tas d'autres strips qui viennent former ce petit guide de l'Amour chez Misma dans lequel chacun chacune se reconnaîtra (que ce soit sous la forme d'un grille-pain, d'un verre de vin, d'une lampe de chevet ou tout autre objet du quotidien).
L'année 2020 aura été des plus périlleuses. Pourtant, et tant qu'on ne le fait pas avec n'importe qui, rien ne nous empêche d'en rire et de terminer cette année sur une note positive. Cette nouvelle édition du Tout va bien montre que, au fil des ans, les hommes demeurent d'une créativité débordante, avec un florilège des titres de presse les plus délirants de l'année écoulée. Reflets d'une société absurde, drôle, tordue, sensible, dérisoire, ces titres frisent la poésie et brossent le portrait de notre époque, de son quotidien et de ses excès.
À l'occasion de cette nouvelle édition 2021 du Tout va bien, l'équipe du Tripode a choisi de donner une dimension encore plus internationale à son anthologie des faits-divers les plus absurdes de l'année écoulée en puisant dans les dépêches de l'Agence France-Presse, plus connue sous son acronyme de AFP.
C'est l'heure d'aller dormir. Petit Lièvre Brun attrape les longues oreilles de Grand Lièvre Brun et ne les lâche plus. Devine combien je t'aime, dit-il.
Dans cette conférence prononcée en 1935, Paul Valéry délivre ses impressions sur l'évolution de l'intelligence en une époque où le progrès ne cesse de bouleverser les habitudes et les modes de pensée. Les progrès techniques de l'âge industriel apportent un nouveau confort mais aussi entraînent une certaine paresse, de corps et d'esprit, une impatience toujours plus vive à obtenir ce qu'on veut avoir... Surtout, ils engendrent un autre rapport au temps, désormais rétréci, amenuisé. Seule échappatoire : une éducation qui continue à valoriser les langues mortes et le bon usage de la langue française. Valéry dénonce une éducation qui mise sur le succès au baccalauréat, sans parvenir à développer la formation d'esprits indépendants.
L'oisiveté (otium) n'était pas pour les Romains un vilain défaut mais, au contraire, le contrepoint nécessaire au negotium, à l'activité, celle des affaires courantes et extraordinaires, qui dilapident le temps et exacerbent les passions. Pour autant, pas question de « ne rien faire ». Pour le sage, être oisif, c'est choisir la retraite, l'exil intérieur et le repli sur l'activité méditative. Préférer l'étude de la nature et la contemplation, pour trouver le bonheur. Dans notre époque où tout va trop vite, apprenons à nous débrancher. Adoptons le programme de Sénèque.
Mille et une facéties, pensées et humeurs de Boris Vian, mille et une merveilleuses conneries que l'écrivain, chanteur, inventeur, musicien, poète, trompettiste a dites ou écrites, directement ou au travers de ses personnages.
Une lecture jubilatoire et inépuisable, où s'expriment aussi bien la fantaisie que la sagacité de Boris Vian.
«Un esprit clarifié et tranquille n'est ni borgne ni aveugle, il embrasse tous les aspects de la réalité. La feuille de légume que vous tenez dans votre main devient le corps sacré de l'ultime réalité et ce corps que vous tenez avec respect redevient simple légume. L'exercice de ce merveilleux pouvoir de transformation est le propre de l'activité de bouddha dont profitent tous les êtres.» Dôgen métamorphose la préparation d'un repas en méditation zen : une invitation à trouver la sérénité au coeur des activités quotidiennes les plus banales.
« Vous connaissez les logiques. Vous en avez un chez vous. Ça ressemble à un récepteur d'images, seulement il y a des touches au lieu de cadrans et vous pianotez pour avoir ce que vous voulez ». Joe est un de ces logiques qui ont changé la civilisation. Mais celui-ci, fraîchement sorti des usines de la Logics Company, bénéficie d'un petit défaut de fabrication qui le rend plus créatif, plus entreprenant, plus efficace et toujours au service du client. Accédant à des contenus confidentiels, puisant dans les données éparpillées sur le réseau mondial, Joe répond à toutes vos questions et trouve une solution adaptée à tous vos souhaits... y compris assassiner votre femme sans vous faire prendre ou dévaliser une banque sans risque. Froidement, sans penser à mal, Joe mènerait-il l'humanité à sa perte ?
Un logique nommé Joe, publié en 1946, époque où l'ordinateur le plus perfectionné pesait trente tonnes et remplissait une salle de 150m2 est une nouvelle véritablement visionnaire. Non sans humour, Leinster décrit les ravages exponentiels découlant d'un accès illimité à la connaissance et de ses usages immodérés.
Découvrez les dialogues complets du film culte de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette accompagnés d'un appareil critique et enrichis d'illustrations originales d'un des auteurs.
Oeuvre clandestine depuis sa sortie en 1993, La Classe américaine entre enfin dans la collection Les Grands Classiques !
C'est parfait de A à Z. Il y a trop de vannes que j'aurais voulu écrire. Alain Chabat Oeuvre clandestine depuis sa sortie en 1993, La Classe américaine entre enfin dans la collection Les Grands Classiques.
Découvrez les dialogues complets du film culte de Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, accompagnés d'un appareil critique et enrichis d'illustrations originales d'un des auteurs.
Celui qui est vivant. L'autre dessinait mieux, mais il est mort. Monde de merde.
Pour moi, c'est parfait de A à Z. Il y a trop de vannes que j'aurais voulu écrire. Alain Chabat Le train de tes injures roule sur les rails de notre indifférence. M. Hazanavicius & D. Mézerette Le film La Classe américaine a été diffusé le 31 décembre 1993 sur Canal+ et n'a jamais été exploité en salle. Une version intégrale en haute définition est visible gratuitement sur YouTube
Après La Tendresse des Pierres, Marion Fayolle et les éditions Magnani présen-tent un recueil de dessins érotiques intitulé Les Coquins.
L'auteur délaisse toute narration pour donner libre cours à son imaginaire et à sa libido sur une cinquantaine de dessins sublimes mettant en pages des rapports et des figures sexuels aussi drôles qu'étranges.
Fernando Nannetti a produit l'une des oeuvres les plus singulières de l'Art brut. Interné à l'asile de Volterra en Toscane de 1959 à 1973, il en grave les murs à l'aide de la boucle de son gilet. L'oeuvre devient colossale : 70 m de long. Lucienne Peiry évoque la sophistication stylistique de ces inscriptions hors du commun. Nannetti écrit une autobiographie imaginaire et fantasmée, se crée une nouvelle identité, enfin aborde l'espace, la technologie et le surnaturel. Pour cela, il invente un alphabet et recourt à d'étonnants processus poétiques. Le présent ouvrage dévoile une oeuvre unique, fruit du désespoir et de l'enfermement, voie d'évasion face à la vie cloîtrée de l'asile. Les murs qui enserrent Nannetti deviennent son support d'expression et le lieu de la liberté créatrice.
L'ivresse comme porte ouverte sur un ailleurs, dans la grande tradition chinoise.
L'ailleurs de la création où le vin déborde la raison, le temps suspendu des fêtes et des réjouissances, mais aussi les règles et les protocoles qui tentent d'en réguler l'usage. Jacques Pimpaneau entrelace réflexions, histoires, anecdotes, légendes et poèmes pour nous livrer les vertus du vin et de cet art de vivre à la chinoise que, durant des siècles, les plus grands artistes ont pratiqué avec outrance ou raffinement.
À côté de leurs élucubrations loufoques, Plonk & Replonk portent un regard caustique et tout aussi burlesque sur l'actualité. C'est ainsi qu'ils nous font partager leurs interrogations et nous livrent leurs solutions sur des questions environnementales. L'absurde irrationnel et le paradoxal ne sont-ils pas déjà dans nos comportements quotidiens face au dérèglement climatique ? On s'amuse beaucoup tout en s'interrogeant sur quelques questions fondamentales : le coût économique du réchauffement climatique illustré par la fonte des glaces, mais il s'agit de glaces à deux boules ; le rôle des réunions internationales sur le climat tournées en dérision. La collapsologie s'illustre sous la légende : « Homo sapiens, dernier solde avant liquidation ». On y voit un essayage de costume d'homme grenouille type scaphandrier dans un magasin de prêt-à-porter.
Baisse de prix // Ce livre nous invite à entrer dans l'atelier d'un des plus grands peintres de notre temps, Francis Bacon. En 1961, celui-ci emménagea au 7, Reece Mews, à Londres, dans une maison-atelier dans laquelle il vécut et travailla jusqu'à sa mort en 1992. Peu de temps après sa disparition, le photographe Perry Ogden fut autorisé à visiter l'atelier du peintre, qu'il photographia plusieurs jours durant : il en résulte un témoignage passionnant, et jusque-là inédit, qui nous éclaire sur l'univers si particulier de Francis Bacon.
Nos trois auteurs, tous comédiens, continuent, avec la même inventivité, à trouver des noms pour les petits tracas de la vie quotidienne.
Exemples: balam'baler : "transporter un matelas dans un escalier." gargarin : "pharmacien qui vous demande tout fort de décrire la texture de vos selles." Dans ce volume 4, ils ont ajouté des "petits bonheurs" tout aussi amusants, charmants et courants :
Exemples: bôodocher : "fermer les yeux et s'endormir aussitôt. Par ext. : mourir en pleine forme." færstroïde : "facture égale au devis."
La mère de tous les vices ! On osa la baptiser ainsi. Encore faudrait-il établir que ce surnom est un blâme et non le plus magnifique éloge. Car, enfin, que ferions-nous, malheureux, sans ces quelques misérables vices, en nombre si réduit, et de si maigre variété, dont notre imagination défaillante n'a jamais su élargir ni creuser les frontières ? Mais la question n'est pas là. Même, en nous tenant au point de vue moral, comment ne pas s'indigner d'une fausseté si criante.
Les Notes sur la mélodie des choses datent de 1898. A la lumière de ce que sera l'oeuvre de Rilke, c'est sa poésie même qui, ici, se cherche. Le livre, d'une grande beauté, annonce magistralement son art poétique. L'ouvrage traite de cette atmosphère qui pousse les êtres à sor tir de leur individualité, pour se rejoindre en un choeur mélodieux, summum de l'accomplissement en art. Un autel sur lequel brûle une flamme sacrée figure, pour l'auteur, cet accomplissement.Rainer Maria Rilke a 23 ans lorsqu'il écrit ses Notes. Il a rencontré Lou Andrea Salomé l'année précédente, à Munich, où il étudie la philosophie et l'histoire de l'art. On peut supposer qu'elle lui a longuement parlé de Nietzsche. On trouve dans ces Notes, l'influence implicite de la Naissance de la tragédie. La distinction premier-plan/arrière-fond, l'articulation entre solitude et communauté renvoient aux considérations nietzschéennes sur l'apollinien et le dionysiaque. Rilke, comme Nietzsche, appelle de ses voeux une réforme de la scène qui soit, du même coup, un bouleversement dans la culture et jusque dans la vie, et mette en rapport les opposés. Or l'art, jusqu'ici, n'a pas oeuvré en ce sens.La mélodie des choses ne quittera jamais Rainer Maria Rilke. L'extrême attention portée à la fois au tout proche et à l'immensité de l'ouvert sera, jusqu'à la fin, l'un des traits constants de sa poésie ; la solitude en sera l'élément vital. Ce sont ses poèmes qui dresseront vraiment le théâtre de la mélodie des choses.
« Pouvoir regarder le soleil se lever ou se coucher chaque jour, afin de nous relier à un phénomène universel, préserverait notre santé pour toujours. » Auteur de La Désobéissance civile, Henry David Thoreau prolonge sa pensée séditieuse dans La Vie sans principe (1863). Prenant l'exemple de sa propre vie, Il montre que les besoins matériels et les contingences quotidiennes sont dérisoires et qu'ils constituent une entrave à l'épanouissement de l'esprit. En exaltant l'individualisme et une certaine forme d'oisiveté dans la communion avec la nature, Thoreau nous invite à explorer les « provinces de l'imagination ».
Gadget est anglais d'origine...L'Ange bleu c'est Marlène Dietrich...Le lis est la fleur emblème des rois de France...
Et bien, c'est beau mais c'est faux ! C'est par habitude, par confort que l'on répète à l'envi ces vérités d'évidence qui n'en sont pas. Polies par les ans, ces affirmations ont le tort de n'être nullement fondées. Mais elles sont tellement vraisemblables que le doute, quand elles paraissent, cesse de s'exercer. Une erreur mille fois répétée devient légende. Il serait aisé, pourtant, de corriger ce genre de faute. C'est l'objet de ces pages.
Marre de la malbouffe, de la junkfood, des produits transformés, des calories vidés, du suremballage ? Marre de payer cher des logos qui enrichissent l'industrie alimentaire et contribuent à l'inflation de vos tours de taille ? Voilà un petit ouvrage de cuisine subversif qui pointe du doigt les dérives absurdes de l'alimentation capitaliste, invite à porter un regard nouveau sur nos habitudes de consommateur et propose un tout autre modèle.
Au cours des décennies, la culture punk s'est enrichie de nouvelles mouvances, intégrant l'écologie, la décroissance, le végétarisme, le féminisme... Dès lors, la cuisine punk n'apparait plus ni dangereuse, ni sale, ni déglinguée. Ce mouvement inviterait même à adopter un mode de vie cohérent pour vivre la transition écologique. A travers une quarantaine de recettes, ce livre milite en faveur d'une cuisine libérée, locale, bio, végétale, facile, économique, équitable ; à base de produits bruts, en vrac, sans marque, troqués, glanés...
Cuisiner devient l'occasion idéale d'agir, d'exprimer ses valeurs, ses croyances, ses opinions politiques et sociales. Il serait bien dommage de cracher dans la soupe !
Cher Père Noël, J'ai été très sage toute cette année et donc voilà, je voudrais pour Noël un livre un peu bizarre qui rassemble tout plein de lettres qui t'ont été écrites par tout plein de gens qui sont devenus très très connus, comme la petite Edith Piaf ou encore Jean-Claude Van Damme ou alors même Sherlock Holmes, ou bien encore des lettres un peu bizarres tu vois que tu aurais reçues, comme par exemple des contraventions ou bien des lettres d'amour ou encore des publicités, enfin c'est toi qui vois, mais c'est ça qui me ferait vraiment vraiment plaisir pour Noël.
Un enfant qui aime bien lire. P. -S. : Et si tu n'as pas le temps de les chercher, demande à l'OuLiPo de te les écrire. C'est l'Ouvroir de Littérature Potentielle fondé en 1960 par Raymond Queneau et François Le Lionnais, j'ai vu ça dans Wikipédia.