Souvenez-vous. Les ferrets de la reine Anne d'Autriche, le duc de Buckingham, les perfidies de Richelieu, le siège de La Rochelle. Et, vingt ans après, l'autre cardinal, la Fronde, l'Angleterre de Cromwell, l'exécution de Charles 1er...
Cette Histoire-là est inoubliable. Elle reste dans nos mémoires, revivifiée pour l'éternité par la présence des héros d'Alexandre Dumas, ces trois mousquetaires qui sont quatre - " tous pour un, un pour tous " -, par la magie de ces romans où vibrent, à l'infini, dans le fracas des chevauchées et des épées, la fougue de la jeunesse, le goût de l'aventure, la force de l'amitié, la nostalgie du temps qui passe, la mort qui rôde, aussi, portée par les vents contraires des grands événements.
C'est le théâtre qui avait fait d'abord la gloire de Dumas. On découvrira ici La Jeunesse des mousquetaires qu'il adapta pour la scène en 1849.
Les aventures d'Edmond Dantès entraînent le lecteur du port de Marseille jusqu'en Orient en passant par les cachots du Château d'If. Dans cette grandiose fresque romantique, le jeune marin s'élève au rang de mythe. Cette édition éclaire la genèse de l'oeuvre à la lumière des sources ayant inspiré Dumas.
Fort des enseignements de l'abbé Faria, le désormais comte de Monte-Cristo met en oeuvre son implacable vengeance. Le roman d'aventures se double d'un roman de moeurs sans concession dévoilant la corruption de la société de la Restauration et de la Monarchie de Juillet, fondées sur l'inversion des valeurs.
Pauline...
Date de l'édition originale : 1854 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
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1815. Accusé de bonapartisme, Edmond Dantès est emprisonné au château d'If, victime de deux rivaux, Fernand et Danglars, et de Villefort, un magistrat ambitieux. Grâce à l'amitié de l'abbé Faria, il s'évade et peut alors assouvir sa vengeance. Version abrégée avec dossier pédagogique.
Le 20 février 1847, Alexandre Dumas inaugure le Théâtre-Historique avec la création de La Reine Margot, adaptée du roman, qui s'ouvre sur le massacre de la Saint-Barthélemy. Dumas y réinvente la destinée de Marguerite de Valois et peint sa passion tragique sur fond de complots et de crimes pour le pouvoir.
Vingt ans après interroge, non sans humour, l'héroïsme finissant de ses héros, qui n'en multiplient pas moins les faits d'armes dans un récit riche en péripéties. Charles Samaran éclaire la manière dont l'imaginaire romanesque d'Alexandre Dumas s'est nourri de la lecture des mémorialistes et des historiens.
Décembre 1628. D'Artagnan et les trois mousquetaires participent au siège de La Rochelle. Victorieux des Anglais, le cardinal de Richelieu regagne Paris. Au même moment, un jeune aristocrate arrive dans la capitale, le comte de Moret, porteur de mystérieuses lettres destinées à Marie de Médicis, à Anne d'Autriche et au duc d'Orléans. C'est le début d'une véritable saga, faite de complots, d'aventures, de passions et de jeux de pouvoir. Avec, au coeur du tourbillon, Richelieu, surnommé le Sphinx rouge, dont l'ombre planait déjà sur Les Trois Mousquetaires et qui apparaît ici en pleine lumière, déjouant toutes les intrigues qui menacent le trône de France.
Publié en feuilleton en 1865 et 1866, ce grand roman oublié est l'un des derniers qu'Alexandre Dumas ait écrits. Dans ce livre qui débute quelques jours seulement après Les Trois Mousquetaires - et non « vingt ans après » - nous est dévoilé tout un pan de l'histoire de France : de la vérité cachée sur la mort d'Henri IV à l'arrivée de Mazarin. Le Sphinx rouge est suivi ici d'un autre récit de Dumas, La Colombe, qui conclut les aventures du comte de Moret.
Dumas découvrit tôt à travers Walter Scott, Shakespeare, Schiller, puis les mémorialistes du passé et enfin Augustin Thierry, que l'histoire pouvait inspirer de grandes oeuvres littéraires. Il fut le romancier de l'histoire.C'est d'abord sous cet angle qu'il est présenté et étudié dans cette édition. Les notes qui accompagnent le texte des deux romans éclairent non seulement les personnages et les allusions historiques de Dumas, mais aussi les sources qui sont nombreuses et variées. Plus d'un lecteur découvrira avec surprise que si Dumas était un merveilleux conteur, il connaissait aussi fort bien l'histoire et que le fond de tableau des Trois Mousquetaires et de Vingt ans après n'est pas une brillante improvisation mais le résultat d'une mise au point sérieuse.Cette édition, présentée et annotée par Gilbert Sigaux, réunit autour des deux célèbres romans de Dumas, une préface où le «cas» Maquet est étudié, une chronologie détaillée de la vie et des oeuvres de Dumas, des notes nombreuses et une bibliographie.
Dans le vicomte de bragelonne, l'anéantissement final des corps est la mise en gloire du coeur, et dumas s'y surpasse dans une espèce de désespoir heureux, donnant en partage au lecteur sa joie et sa tristesse de créateur: "pauvre porthos! il m'a semblé, je ne sais si c'est une illusion de mon coeur ou de mon orgueil, il m'a semblé que le jour oú vous avez fait part à la france de son trépas, un voile de deuil s'est étendu sur paris.
On s'était figuré, n'est-ce pas, que nos quatre héros étaient immortels, et quand on a vu tomber le plus fort et peut-être le meilleur de tous, on a senti instinctivement que la mort n'entrerait pas pour si peu dans ce quadrille de géants, et que l'un au tombeau, les autres ne tarderaient pas à l'y suivre . le métier de romancier a certes bien ses plaisirs, ses joies, ses orgueils surtout, mais comme il a ses tristesses aussi, et une de ces tristesses-là, tristesse incompréhensible peut-être pour quelques-uns, mais réelle, mais profonde, mais infinie pour moi, c'est d'avoir donné le jour à un personnage, de l'avoir élevé, choyé, vu grandir, et au jour venu de sentir l'implacable nécessité qui vient vous sommer de rendre à la terre, c'est-à-dire à l'oubli, ce doux rêve de votre imagination dont vous étiez habitué à être le compagnon, le conseiller, le père" (lettre d'a.
Dumas à perrée).
"c'est avec ces convictions et ces solidarités-là qu'on écrit des chefs-d'oeuvre", concluait dumas fils qui avait trouvé son père assis tristement, les yeux rouges encore du chagrin qu'il avait éprouvé à faire mourir son héros.
À la mort du roi Louis XIV, son neveu, Philippe d'Orléans, est nommé régent du royaume de France. Tout en continuant à mener une vie frivole, il gouverne le pays avec son âme damnée, le machiavélique abbé Dubois - comme, en son temps, Louis XIII l'avait fait avec le cardinal Richelieu.
Lorsque le récit commence, le Régent fait sortir du couvent breton, où elle est enfermée depuis son plus jeune âge, sa fille cachée et illégitime, Hélène de Chaverny. Amoureuse du jeune chevalier Gaston de Chanlay, celle-ci ignore qu'il est mêlé à une conspiration, initiée par la noblesse bretonne, visant à assassiner le Régent. Dubois, dont les espions sont partout, compte bien mettre à profit cette situation pour assouvir ses ambitions personnelles.
On retrouve dans ce roman, écrit avec la collaboration d'Auguste Maquet, tous les ingrédients qui ont fait le succès des chefs-d'oeuvre de Dumas : une description vive de la France de l'époque, son pouvoir, ses révoltes, ses complots. Après d'Artagnan le Gascon, c'est au tour de Chanlay le Breton de se retrouver bien malgré lui au milieu de l'échiquier politique. Avec le Régent et Dubois, Dumas nous offre un duo fascinant qui, à l'ombre de la raison d'État, pactise ou s'affronte selon les circonstances. Sans conteste un très grand cru qui se savoure avec délice.
A l'été 1832, le jeune Alexandre Dumas, 30 ans, part en voyage à travers les Alpes, en Suisse et en Savoie alors intégrée au royaume de Piémont-Sardaigne. C'est un jeune auteur de théâtre à succès, qui a déjà écrit plusieurs pièces. Mais ces Impressions de voyage sont son premier récit. Si son goût passionné pour l'histoire s'y manifeste de manière évidente, avec de longues digressions, Dumas vit ce voyage comme une aventure intense, rendant l'instant présent avec une plume alerte. Il n'hésite pas à se mettre en scène, tour à tour brave devant les précipices ou sujet au vertige. Il observe et dépeint avec ironie ses compagnons de voyage, les ateliers, ses guides.
Arrivé à Chamonix, il se précipite à la rencontre de Jacques Balmat, auteur un demi-siècle plus tôt de la première ascension du mont Blanc et consigne son récit dans un texte qui reste la référence pour qui veut connaître les détails de cette ascension historique. Puis l'auteur repart... vers de nouvelles aventures, retrouvant ses émotions de voyageur et son oeil d'historien inspiré par une ruine romaine ou par le souvenir encore vif du passage des armées napoléoniennes.
Ce Dictionnaire, on s'en doute, est un régal. Il n'avait que le défaut d'être devenu introuvable. On verra en lisant ce modèle du genre, où Dumas donne libre court à son humour, que Thierry Labussière a bien eu raison d'écrire, dans Calamar : « On peut être amoureux de la table et des lettres, et ce n'est pas le prolifique Dumas qui eût démenti cette affirmation. Sous les hauts patronages gastronomiques d'un Beauvilliers, d'un Grimod de La Reynière ou d'un Brillat-Savarin, Dumas a voulu ajouter son nom à la liste des illustres devanciers pour, comme il le dit lui-même, "indiquer tous les moyens de manger mieux dans les pays où l'on mange mal, et de manger tant bien que mal dans les pays où l'on ne mange pas du tout !" Dumas souhaitait que son Dictionnaire de cuisine fût « lu par les gens du monde et pratiqué par les gens de l'art ». Il existe aujourd'hui en tout homme un lecteur de Dumas qui sommeille. Parions que cette publication va le réveiller et le mettre à table !
Souvenez-vous. Les ferrets de la reine Anne d'Autriche, le duc de Buckingham, les perfidies de Richelieu, le siège de La Rochelle. Et, vingt ans après, l'autre cardinal, la Fronde, l'Angleterre de Cromwell, l'exécution de Charles 1er...
Cette Histoire-là est inoubliable. Elle reste dans nos mémoires, revivifiée pour l'éternité par la présence des héros d'Alexandre Dumas, ces trois mousquetaires qui sont quatre - " tous pour un, un pour tous " -, par la magie de ces romans où vibrent, à l'infini, dans le fracas des chevauchées et des épées, la fougue de la jeunesse, le goût de l'aventure, la force de l'amitié, la nostalgie du temps qui passe, la mort qui rôde, aussi, portée par les vents contraires des grands événements.
C'est le théâtre qui avait fait d'abord la gloire de Dumas. On découvrira ici La Jeunesse des mousquetaires qu'il adapta pour la scène en 1849.
Plus qu'une surprise, un vrai coup de canon : le roman mythique de Dumas dont on n'avait jamais retrouvé le texte (à l'exception de trois chapitres mis au jour naguère) sort enfin de l'ombre! Claude Schopp, après une vie de traque, a réussi à mettre la main sur le texte complet du feuilleton (1869) que le romancier n'avait pas eu le temps de publier pour la librairie avant de rendre l'âme (en 1870). Et il s'agit d'un roman-clé, puisqu'il prend place à la fin de la fameuse trilogie révolutionnaire entamée avec Les Compagnons de Jéhu et poursuivie avec Les Blancs et les Bleus... juste avant Le Comte de Monte-Cristo - avec lequel il entretient, au reste, d'étroites affinités. Là encore le moteur de l'action est une entreprise de vengeance... un leitmotiv qui a toujours permis au romancier de chauffer à blanc les aventures auxquelles il tenait le plus. Son « chevalier » aura donc droit à tout : aux persécutions de Fouché, à l'errance d'un champ de bataille à l'autre de l'épopée napoléonienne, à un face à face avec Nelson au fort de la bataille de Trafalgar (il aurait tenu le fameux mousquet qui...), à force mésaventures à Rome puis à Naples, à croiser la route du fameux Fra Diavolo et des plus remarquables bandits de la Péninsule... sans oublier telles rencontres avec Joséphine, Talleyrand, le duc d'Enghien ou le terroriste Cadoudal... N'en jetons plus. Il est clair qu'à l'instant de quitter la scène, le divin Alexandre a voulu lancer toutes ses forces dans la mêlée... qui s'en plaindrait oe
Les quarante-cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que dumas a consacré à l'histoire de france de la renaissance.
Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par la reine margot et poursuivi avec la dame de monsoreau.
A cette époque déchirée, tout se joue sur fond de guerre : guerres de religion, guerres dynastiques, guerres amoureuses. aussi les héros meurent-ils plus souvent sur l'échafaud que dans leur lit, et les héroïnes sont meilleures maîtresses que mères de famille.
Ce qui fait la grandeur des personnages de dumas, c'est que chacun suit sa pente jusqu'au bout, sans concession, mais avec panache.
D'oú l'invincible sympathie qu'ils nous inspirent. parmi eux, chicot, le célèbre bouffon, qui prend la place du roi. c'est en lui que dumas s'est reconnu. n'a-t-il pas tiré ce personnage entièrement de son imagination ? mais sa véracité lui permet d'évoluer avec aisance au milieu des personnages historiques dont il lie les destins. dumas ayant achevé son roman à la veille de la révolution de 1848, chicot incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire.
Guy schoeller.
La dame de Monsoreau / oeuvres complètes de M. Alexandre Dumas Date de l'édition originale : 1847 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Le cardinal Louis de Rohan, grand aumônier de France, souhaite se réconcilier avec la reine Marie-Antoinette. Une intrigante, Mme de La Motte, et Cagliostro, un aventurier italien, le persuadent qu'il y parviendra si, par son intermédiaire, la reine peut acheter un collier de diamants. Le collier est remis à un soi-disant officier de la reine, en réalité l'amant de Mme de La Motte. Une échéance que le cardinal ne pourra honorer révélera l'affaire, entraînant un scandale qui contribuera à discréditer la royauté à la veille de la Révolution.
Extrait : Mon avis c'est qu'on ne peut créer des personnages que lorsque l'on a beaucoup étudié les hommes, comme on ne peut parler une langue qu'à la condition de l'avoir sérieusement apprise...
Proust disait que, composant le temps retrouvé, il écrivait son vicomte de Bragelonne.
Le vicomte de Bragelonne est un roman-fleuve dans lequel se sont jetés tous les genres : épopée, roman picaresque, drame politique ou sentimental, comédie de moeurs ou d'intrigues, vaudeville, et qui reflète l'infini.
Dumas y raconte pour le peuple la mort de Mazarin, la disgrâce de Fouquet et la prise du pouvoir par Louis XIV, c'est-à-dire l'avènement de la monarchie absolue, apogée de cette « royauté qui a fait en France tout le bien et tout le mal qu'elle pouvait faire ».
Mais, en filigrane, il décrit la confrontation de l'homme avec le temps et la mort : « que reste-t-il à l'homme après la jeunesse, après l'amour, après la gloire, après l'amitié, après la force, après la richesse ? ce rocher sous lequel dort Porthos, qui posséda tout ce que je viens de dire ; cette mousse sous laquelle reposent Athos et Raoul, qui possédèrent plus encore. » L'interrogation poignante et la réponse désabusée de d'Artagnan sont celles de Dumas lui-même s'apprêtant à descendre le versant désolé de la vie.
Le roman est parcouru d'un frémissement tragique sans lequel il n'est pas de grande littérature.