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Littérature générale
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Chronique buissonnière et récit autobiographique, Retour évoque les retrouvailles de l'auteur - alors âgé de dix-neuf ans - avec son pays natal.
Il est prétexte à une belle rêverie sur les Ardennes, le lieu idéal des vacances, qu'on peut aussi lire comme une sorte de traité d'amour des lieux, dont les rubriques ont pour titres : Paresse, Lectures, Rencontres... Étude dénuée de raisonnements (comme il convient) et " dépourvue de conclusions " (mais non d'humour), étude sensible aux seuls attachements infimes et inexplicables, et forte de " cette assurance que nous sommes dans une nature où l'essentiel est inexploré, et où s'éveillent d'impossibles féeries autrement bouleversantes que les châteaux de pierreries si faciles à imaginer dans nos contes.
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J'écris rien que pour retrouver/en quel lieu j'eus la révélation/parce que j'ai oublié ce lieu/ainsi que toute révélation.
/alors selon l'usage/je célèbre l'inconnu/pour tant bien que mal/assurer mon existence. /c'est l'utilité des fantômes/que de figurer ce qui/n'a jamais eu de figure/et se doit de naître au jour.
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Stanislas peucédan est un philosophe aussi imaginaire que peu préoccupé de produire un système.
L'auteur s'entretient avec lui au sujet de l'existence surnaturelle des fleurs. de cette discussion se dégage une méthode, hasardeuse, sensiblement "familière et déroutante", méthode pour penser et sentir "le monde entrevu où déjà marchent les pèlerins tout le long d'une inlassable nostalgies". elle a nom rhétorique fabuleuse, et c'est la méthode que dhôtel a appliquée à ses nombreux livres comme à sa vie même.
Elle trouve ici deux splendides illustrations dans une méditation émerveillée sur le "vrai mystère des champignons", et dans une inhabituelle évocation de rimbaud, le plus admiré des poètes de dhôtel.
Ce livre est une clé pour l'oeuvre du plus fameux dilettante des lettres françaises.