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Pour les adultes, la drôle de guerre a commencé. Pour les cancres d'un collège de Normandie, proche de la mer, c'est l'heure de la fugue. Il s'agit en somme de se découvrir un destin au bout d'une pérégrination qui va les mener jusque dans les monts du Jura, à la recherche d'une parente improbable.
Dans ce court et lumineux récit, il y a tout Dhôtel : paresse éblouie, goût de l'aventure, confiance et insoumission. Et cette ironique leçon de morale : « Il y a un dieu pour les cancres. »
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De sa Picardie natale à Rome ou à Einsiedeln, de Saint-Claude à L'Isle-sur-la-Sorgue, les mille voyages de Benoît Joseph Labre tissent le roman d'un marcheur et d'un rêveur impénitent, en butte à des refus et à des humiliations qui, loin de le décourager, le stimulent. On ne sait jamais trop s'il s'agit d'un voyou, d'un hérétique ou d'un idiot, mais son passage laisse de telles traces dans les esprits que lorsqu'il meurt, un jeudi saint à Rome, la foule des pauvres proclame, come si cela allait de soi, son absolue sainteté. Bien plus tard, au village d'Amettes, on vit deux vagabonds qui s'appelaient Germain Nouveau et Paul Verlaine, pour qui Benoît demeure, comme pour nous, une figure emblématique du «saisissement et de la peine d'une pureté indicibles».