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Depuis sa plus tendre enfance, gaspard suscite, par sa seule présence, les événements les plus surprenants...
Aussi se méfie-t-on de lui à lominval. et voici que survient un enfant aux yeux purs, qui va entraîner gaspard dans sa quête du grand pays, le pays des vagabonds, où palmiers, bouleaux, chênes et pommiers croissent, dans la terre noire, près de la mer... guidés par un mystérieux cheval pie, les deux amis partent à la poursuite de leur rêve...
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«Au futur lecteur sur le seuil de ce monde dhôtelien, un petit avertissement : il se peut que tu croiras voir, en suivant toutes ces ramifications qui se multiplient, l'espace vaste se rétrécir en un labyrinthe et que tu vivras les divers chemins du récit non pas comme des déviations mais comme des aberrations, sinon comme des non-chemins. Mais ne te fais pas de souci : l'histoire, le récit l'instant d'avant comme empêtré pour toujours dans une broussaille sans issue va d'un moment à l'autre se poursuivre, plus aéré et plus spacieux que jamais. Tu peux compter sur ça : compter sur André Dhôtel, le bon démon ! Les pistes qu'il trace ne sont jamais, comme dans certains romans policiers, faussées. Même s'il s'agit de traces de gibier, en apparence sans but et ne conduisant nulle part, elles mènent loin.» Peter Handke Bernard le paresseux est un héros d'André Dhôtel tout à fait typique. Sa vie semble tissée d'anecdotes : une orange offerte à un enfant, le souvenir d'une camarade partie pour Madagascar, la vision d'un bracelet d'améthystes au poignet d'une passante. Cependant sa vie est bousculée lorsque Estelle Jarraudet passe la porte de la maison de tissus dans laquelle il travaille...
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Peut-on imaginer que Florent le distrait, le timide, qui a choisi d'être professeur adjoint dans une petite ville de province pour simplifier des
intérêts de famille, cache un caractère audacieux ? C'est pourtant le cas. Le voici engagé malgré lui dans d'incroyables aventures en compagnie d'un ami dont la vie est étroite comme la sienne et avec qui il rêve et recherche un personnage douteux, mi-poète mi-escroc, qu'il nomme «l'oncle Anselme», lui-même préoccupé de récupérer d'inestimables estampes d'Extrême-Orient, qui ont été volées à sa famille. C'est une folle chasse au trésor. On bat doublement la campagne : à travers des livres de géographie et d'étranges paysages chinois. Elles seront finalement retrouvées, ces estampes qui devraient sauver l'oncle Anselme de la faillite. Mais on découvre tout au long de ce roman d'aventures que le trésor lui-même compte peu pour qui se laisse prendre à l'ardeur d'un pèlerinage et au mouvement fantastique de la recherche. Cette recherche permettra au jeune Florent de découvrir, parmi d'autres idylles, l'amour d'une jeune fille douée de l'intelligence d'un nouvel espace, mais aussi, avec Anselme, certaines fleurs extraordinaires qui témoignent d'un autre monde ignoré de tous, et particulièrement des fonctionnaires, à qui on veut refuser la moindre approche de l'au-delà. -
Une gare, des voies de chemin de fer aux embranchements complexes... Tel est le décor de l'étrange histoire de Gabriel Lefeuil, brocanteur à ses moments perdus afin de poursuivre des études universitaires. Gabriel a rencontré un singulier jeune homme amnésique qui circule inlassablement entre les rails du chemin de fer, comme à la recherche d'un trésor. On l'appelle Alfred. Quel est son vrai nom? À la suite de quel voyage en Orient, de quelle aventure bouleversante a-t-il oublié son origine? Serait-il revenu sur les lieux de son enfance pour tenter de retrouver son passé? C'est le mystère que Gabriel s'emploie à élucider.
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Quand Léopold, jeune photographe et peintre qui dessine des fleurs sur les trottoirs et les murs de la ville, rencontre Cyrille, joueur de poker peut-être doué pour la littérature, une sorte de miracle se produit entre eux, modeste mais lumineux : une amitié qui les situe aussitôt dans le droit-fil des rêveurs impénitents. Rien ne parviendra à infléchir la volonté non violente de ces deux êtres singuliers, sauvagement et tendrement décidés à refuser toute carrière. Léopold et Cyrille braveront follement la fausse gloire et les ambitions de femmes plus ou moins égarées par les jeux d'une société mensongère ; ils esquiveront bien des obligations pour se livrer paresseusement à l'admiration du monde naturel et des grands peintres.Un roman tendre et plein d'humour.
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Le pays où l'on n'arrive jamais
André Dhôtel, Norbert Boussot
- Gallimard Jeunesse
- Folio Junior
- 10 Septembre 2009
- 9782070626182
Gaspard croise un jour la route de Drapeur, enfant fugueur qui, bien que n'étant pas orphelin, est à la recherche de son pays et de sa famille. Tout semble rentrer dans l'ordre quand un mystérieux cheval entraîne Gaspard sur les traces de cet enfant à la poursuite de son histoire.
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Le couvent des pinsons:un ensemble de pavillons en apparence paisible. Le propriétaire, un professeur de musique, va être mêlé à des aventures inextricables involontairement provoquées par la fille du pâtissier et d'une tzigane. Il entre dans un monde fabuleux, mi-fictif mi-réel, se heurte aux mystères de la nature, des bêtes, des fleurs, des oiseaux qui jouent un grand rôle dans ce récit. Sont-ils la preuve du monde familier qu'André Dhôtel nous rend familier?
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Le narrateur a connu Damien et Norbert au collège à Cherbourg. Damien surtout est un garçon attachant. Épris d'art grec, un jour, il chevauche nu un poulain, en souvenir des frises du Parthénon. Il rencontre alors, fugitivement, une jeune baigneuse, nue elle aussi. Devenus adultes, les trois garçons se retrouvent dans leurs pays, les Ardennes. Le père de Damien s'est endetté auprès du père de Norbert, et, pour arranger les choses, on projette de marier Damien à la soeur de Norbert. Ainsi commence un chassé-croisé d'intérêts, d'amours, de combinaisons, de mensonges, d'indiscrétions calculées, de violence aussi. Le narrateur essaie de préserver l'amitié née à Cherbourg, mais il a du mal à comprendre les mobiles porfonds de chacun. Après un scandale, les fiançailles de Damien sont rompues. Le jeune homme retrouve d'ailleurs son irréelle baigneuse de Cherbourg. Des années plus tard, le narrateur rencontrera, au bord de la mer, le ménage Damien, mais ne se fera pas reconnaître. Les trois pôles du livre sont la mer du Cotentin, les dieux de Grèce et les friches des Ardennes. Les caractères des personnages tiennent si près à la nature que l'on est entraîné, pour les comprendre, à observer les intempéries, les fleurs, les paysages tels que l'art de Dhôtel les recrée.
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Le jeune Arnaud Virier, dessinateur chez un architecte, erre dans sa propre vie comme il flâne dans Paris, sa passion. Il déteste tout ce qui lui semble aventureux ou poétique. Voilà pourquoi il ne tient pas à faire une cour assidue à Barbara, une jeune fille à qui on le présente et qui a une beauté de star. Ayant été obligé d'exercer enfin son métier en province, il se voit aux prises avec une campagne qu'il a en horreur. Dans cette campagne il retrouve Barbara, qui ne l'a pas oublié, mais est entraînée par une violente passion avec Lazare, un oncle aventurier. Pour Arnaud tout va de mal en pis. Alors qu'il songe à regagner Paris, Arnaud se prend d'amitié pour deux enfants, Thierry et sa petite voisine qui, étrangement, se nomme Barbara, comme celle qu'il devait aimer. Ces enfants l'entraînent dans les plus extraordinaires mésaventures et des intrigues peuplées d'inconnus. Jusqu'au jour où la première Barbara se révélera avec une pureté nouvelle, grâce à la foi naïve et inébranlable des enfants qui affirment désespérément leur vérité.
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Dans un bourg des Ardennes situé entre deux pentes rocheuses, le maire et le restaurateur ont idée, pour attirer des touristes, d'utiliser les rumeurs populaires. Celles-ci prennent certains rochers pour un ancien château dont le seigneur, jadis, faisait rouler des blocs sur les maisons des villageois qui lui refusaient l'impôt. On dit même que le fantôme de ce comte est parfois aperçu dans les roches sauvages. Le maire, pour faire accepter aux opposants les frais d'installation touristique, fait élire sur sa liste un certain Désiré, fils d'ouvrier. Ce Désiré n'avait rien pu apprendre à l'école mais il s'enchantait des mots savants du dictionnaire et les employait sans aucun à-propos. Embauché comme balayeur au journal de Charleville, il était devenu correcteur quand on s'était aperçu de sa science des mots, mais il continuait d'habiter son bourg et d'aimer errer parmi les roches sauvages, comme d'ailleurs Lydie la servante de l'auberge, une orpheline peu expansive. Désiré, élu au conseil, n'entraîne pas la population:au contraire, il éveille la jalousie. De plus, le maire a beau faire apparaître, le soir, une fille dans les rochers, Désiré affirme qu'il n'y a pas de fantômes. Déçu, le maire le chasse du conseil. Désiré, au journal, laisse passer un gros «doublon» et risque sa place. À l'auberge du bourg, on ne veut plus le loger. À la rivière, on le jette dans la boue, ce prétentieux, maintenant qu'il est déconfit. Alors, il se met à rêver de Lydie qui le méprisait et qui s'est enfuie de l'auberge. Mais, au moins, elle se taisait et son existence n'en était que plus forte, tandis que les gens qui parlent, riches ou pauvres, instituteur, curé et maire inclus, semblent vivre des mensonges dont ils l'accablent. Que va-t-il advenir de Désiré et de Lydie? André Dhôtel a l'art de nous intriguer dès le début, et il ne nous lâche plus. Avec ironie, il résume dans ce village toute la société. À travers les palinodies humaines et l'insignifiance des jours, il met l'accent sur la vraie lumière de l'âme et de l'amour.
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Odile avait dix-neuf ans et Julien vingt-cinq. Ils comptaient seulement quelques mois de mariage et, comme d'incessantes querelles les divisaient, ils avaient convenu qu'au retour de ce voyage ils feraient les démarches nécessaires pour le divorce.
Le mois de juin s'était annoncé par de belles journées coupées de quelques pluies. Ils partirent d'Aulnay à la fin du mois, un samedi, vers trois heures, et couchèrent dans une auberge de Meaux...
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À travers la quête de Jean Colligant, jeune ingénieur agronome, qui poursuit la mystérieuse Irène Morin, la perd, la retrouve, plusieurs personnages s'affrontent avec violence. Le tourment de toutes ces vies est tempéré par le bonheur inoubliable qu'apportent des paysages familiers, les senteurs de la terre et de la forêt, dans la Bourgogne et le Jura.
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