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Armel Job
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Automne 1988, vallée de l'Aisne.
Le corps sans vie de Grâce Modave est retrouvé dans une falaise, où elle semble avoir chuté depuis sa villa perdue dans le taillis. La défunte est l'épouse de Maurice Modave, dit Momo, ancienne star du football local et riche propriétaire d'un magasin de chaussures à Liège. Si les gendarmes concluent rapidement au suicide, des zones d'ombre persistent autour de cette mort aussi soudaine que mystérieuse. Une aura de mystère se crée autour de Momo et de ses agissements emmêlés, en toile de fond, à sa relation fusionnelle avec sa mère. Touche par touche, dans la veine de ses romans psychologiques, Armel Job brosse ici le portrait particulièrement sensible d'un homme, objet et sujet de terribles passions contradictoires. -
Lorsque l'enfant disparaît...
Lorsque, ce jour-là, Denise Desantis entre dans un magasin pour s'acheter des mouchoirs, elle est pressée et, comme cela se fait dans cette banlieue paisible, elle laisse son dernier-né dans la poussette, devant la porte. Lorsqu'elle ressort, la poussette est toujours là, mais vide. Les investigations du juge commencent par l'interrogatoire de Denise Desantis. C'est une femme ordinaire, effacée. Mère de quatre enfants, épouse d'un ouvrier sans grand caractère, elle vit pauvrement mais dignement dans sa petite maison de banlieue. Une femme sans histoires. Et pourtant...
Derrière sa détresse, son désespoir évident, le juge est intrigué par la rigueur et la minutie de son témoignage. Quand il s'efforce de retracer la chronologie des événements qui se sont déroulés avant la disparition de l'enfant, elle a réponse à tout, quasiment minute par minute. Au fil des jours, alors que tout prouve son innocence, la conviction du juge se forge : cette femme a tué son enfant. Il finira par la contraindre aux aveux et elle sera condamnée. Et pourtant...
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À la Tannerie, le quartier turc de cette ville des Ardennes belges, on marie Evren, l'ancien gardien de but du Sporting. Étrange et grave cérémonie que ce mariage arrangé où le bonheur, comme le soleil, semblent absents. C'est qu'Evren, le marié, rêve encore de sa cousine Derya - Derya la farouche, la sauvage, Derya la sultane qui l'a refusé...
Les traditions et l'honneur familial sont saufs. Mais, malgré l'interdit, la liberté n'a pas dit son dernier mot...
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Jeudi 17 mars 2005, 6 h 45, Montange, au coeur des Ardennes belges. Bénédicte ouvre la porte de la maison et se met en route pour le lycée. Mais trouve dehors une douceur à laquelle elle ne s'attendait pas. Surprise, elle hésite, fait demi-tour, troque la parka trop chaude contre un blouson plus léger. Celui que l'on verra bientôt sur les avis de recherche. Car Bénédicte n'arrivera jamais jusqu'à l'arrêt de bus. Ses parents et les habitants du paisible village vivent alors des jours d'angoisse qui vont dévorer l'équilibre de ce monde où, jusqu'ici, il ne se passait rien. Entre inquiétudes, soupçons, rumeurs, reproches, mensonges et dissimulations, la disparition de Bénédicte pulvérise les apparences.
Cet ouvrage a fait partie de la sélection du Grand Prix de Littérature policière Glaçant, un miroir tendu vers la vilenie de nos actes et la bassesse de nos jugements.
Élise Lépine - Transfuge -
Nous sommes en 1962, à la frontière belgoallemande.
Rentrant au milieu de la nuit d'une visite galante, Roger Müller, bourgmestre de Niederfeld, tombe sur Stembert, le docteur de la commune, qui vient d'être victime d'un accident de voiture. Effondré, l'homme avoue qu'il vient de quitter sa femme Mathilda et qu'il part rejoindre sa maîtresse en Allemagne de l'Est.
Furieux, Müller, qui a toujours été amoureux de Mathilda, oblige le docteur à rejoindre le domicile conjugal. Le lendemain matin, Roger Müller a la surprise de voir débarquer dans sa mairie Mathilda Stembert venue déclarer le décès de son époux, mort, dit-elle, au cours d'un voyage en Allemagne.
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Un pur thriller psychologique !
Fontenal, paisible bourgade de l'Ardenne belge, fin juin 2018. Alice Brasseur, la femme de ménage, découvre le corps sans vie du docteur Vanloo. Chirurgien, Vanloo exerçait à Luxembourg, on le voyait peu. Tout ce qu'on sait, c'est qu'il vivait seul et multipliait les conquêtes.
Chargé de l'enquête, le commissaire Demaret ne s'en laisse conter ni par la juge d'instruction ni par la substitute du procureur, toutes deux déterminées?- l'une pour ne pas gâcher ses vacances, l'autre pour faire avancer sa carrière?- à clore cette affaire au plus vite. Lui a sa méthode, la méthode du rond-point?: il essaie toutes les sorties jusqu'à trouver la bonne. Chacune va le conduire à un des couples liés à la disparition de Vanloo, non seulement dans le village mais jusqu'à Bruxelles où le mort avait une toute jeune épouse dont personne n'a jamais entendu parler. Autant de couples, autant de secrets et de faux semblants, d'où le commissaire devra dégager la vérité. Mais y est-il prêt?? -
Alban et Lydie Jessel ont tout pour être heureux: une belle complicité, une entreprise florissante, et une vie de famille épanouie. Jusqu'à ce coup de téléphone d'une jeune inconnue, un soir, qui désire exécuter la dernière volonté d'une certaine Michelle : transmettre à Alban que, sa vie durant, Michelle n'a jamais aimé que lui.
Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Alban n'a aucun souvenir de la moindre Michelle. Quoique... Peu à peu, presque malgré lui, il se remémore ce bref épisode amoureux de sa jeunesse qu'il pensait avoir oublié, et dont les conséquences sur sa vie, sa famille et son étrange messagère vont remettre en question tout ce qu'il a, croyait-il, construit de plus solide. -
Une famille de notables terriens‚ dans la campagne flamande‚ juste avant la Seconde Guerre mondiale. À la mort de la mère‚ le père engage un jeune et mystérieux apprenti. Helena‚ l'une des deux filles‚ en tombe amoureuse. Mais les sentiments déforment parfois bien des réalités.
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Dans la gueule de la bête nous plonge au coeur de l'Occupation allemande, à Liège, durant la Seconde Guerre Mondiale. Inspiré de faits réels ce roman est gorgé de personnages tout en nuance, ni bons ni mauvais. Armel Job s'interroge sur ce qui guide une conduite et sur l'entendement et le rôle que jouerait une personne ordinaire dans une situation extraordinaire. A travers l'histoire de la petite Hanna et ses parents Fannia et Volko, tous trois juifs, il nous montre l'infime frontière entre le bien et le mal, entre le héros et le collabo. Et comme toujours, Armel Job dépeint les âmes humaines avec beaucoup de justesse, d'humanité et de lucidité.
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Le facteur sortit. Bram, intrigué, déchira l'enveloppe et, sur un feuillet minuscule, il lut de la même graphie soignée : Abraham, ta femme te file entre les doigts ! Tu as des yeux et tu ne vois pas. L'unique qui ait pitié de toi. Dérouté par cette lettre anonyme, Abraham Steinberg l'est d'autant plus que le 4 Août 1968 marque un funeste anniversaire, celui du jour où, enfant, sa famille fut déportée, le laissant seul rescapé avec sa culpabilité. Gardant discrètement ses souvenirs pour lui-même, il a repris avec Esther, une épouse aussi séduisante qu'attentionnée, la Quincaillerie générale de Mormédy, paisible bourgade belge dont il est devenu un notable. Ce coup de tonnerre dans un ciel dégagé va mettre les nerfs de Bram à rude épreuve au cours des sept jours qui constituent la chronique de ce roman. Armel Job dresse le portrait d'un couple que les aléas de la vie remet tout à coup en question, effritant l'habitude, invitant le doute. Il convie également le lecteur à un voyage dans les années 60 et ses moeurs, son climat social, admirablement rendu avec humour et tendresse. Les Eaux amères, c'est cette belle histoire d'un amour ordinaire, toute en pudeur et subtilité.
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Le village de La Malemaison est le théâtre d'un effroyable accident, sans témoins.
Un dimanche d'été, juste avant la sortie de la messe, une fillette de dix ans est tuée sur le coup. Seuls deux véhicules semblent avoir traversé le village. La jeep de Carlo Mazure qui finit sa course dans la rivière. Celui-ci, ivre, n'a plus aucun souvenir. Quant à la Jaguar pilotée par l'autre conducteur, un notable au-dessus de tout soupçon, on imagine que son propriétaire ne peut être inquiété. Les parcours de ces deux hommes que tout oppose vont pourtant se croiser.
Au-delà des faits, Armel Job nous propose une plongée dans l'âme et dans le coeur de tous ceux qui, à leur manière, ont participé à ce drame. Une saisissante leçon d'humilité qui nous fait comprendre que la culpabilité fait partie de notre être et que le bon coupable n'est pas forcément celui que l'on croit. Comme à l'accoutumée, l'auteur, dans un récit passionnant et déconcertant, porte un regard humaniste sur des gens ordinaires, confrontés à leurs démons.
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À trente-neuf ans, Élise, célibataire, vit dans la famille de sa soeur et de son beau-frère. Depuis toujours, elle est perçue comme une femme fragile, incapable de se débrouiller seule et vivant dans l'ombre de sa soeur.
Tout change brusquement le jour où elle se met en quête d'un homme sur Internet. Et aucune mise en garde, aucun chantage, aucune menace ne la fera renoncer à ce charmant antiquaire qu'elle vient de rencontrer.
L'enfer, dit-on, est pavé de bonnes intentions. Peutêtre est-ce ce qui attend Élise sur le chemin de son émancipation, comme tous ceux qu'elle entraîne à sa suite dans cette rencontre qui n'aurait jamais dû avoir lieu ? -
Trois romans en trois ans et deux prix littéraires ont suffi à Armel Job pour prendre une place remarquée parmi les nouveaux écrivains belges.0300Abdication ! Abdication ! Printemps 1950. Belgique. Le pays est au bord de la guerre civile. Sur le pavé des villes wallonnes, les foules insultent le roi Léopold et, plus encore, Liliane Baels, la roturière promue princesse de Réthy, qu´il a épousée pendant la guerre au plus fort des souffrances de son peuple. Au fond des Ardennes, Henri Gansberg Van der Noot, le conseiller du roi, négocie et tire le lapin. Voilà qu´il séduit Aline, la fille du garde-chasse, en fait sa maîtresse, l´installe dans sa gentilhommière. Aline... Liliane... Bientôt, des injures s´étalent en lettres géantes sur les murs de sa résidence. Une nuit, le conseiller tombe nez à nez avec l´insulteur. Il le tue. Que faire ? Honnête homme, il veut se dénoncer. Mais ceux qui vivent autour de lui ? le garde-chasse, le jardinier, les servantes, sa maîtresse, et même son épouse ? font tout pour l´en dissuader : inutile scandale ! Puis voilà que son refus de participer à un complot pour le rétablissement du roi Léopold devient une source d´angoisse supplémentaire! Le pauvre homme ne sait plus où donner de la tête... Armel Job aime les histoires complexes où sa subtilité, son regard ironique et son humour se donnent libre cours. Tous les personnages qui gravitent autour du conseiller, les humbles comme les «grands», constituent un petit monde coloré et drôle. Le décor historique n´est que toile de fond: toute l´intrigue que déroule Armel Job est pur roman ? même si le héros est conseiller du roi. Cette histoire insolite, qui pourrait être un drame, se révèle une comédie enlevée et maîtrisée.0400À trois kilomètres de là, dans le vestibule de la conciergerie, un semblable frisson dévale l´échine de Julien. Évidemment, Julien est trempé et la fraîcheur de la maison l´a saisi. Mais, surtout, sur le dallage, il y a précisément un corps allongé et, un peu plus loin, assis sur une marche de l´escalier, M. le conseiller, en chemise, tout débraillé, le visage barbouillé de noir autant qu´un mineur remontant de la fosse.«Ah, Julien! Vous voyez?? Plutôt, Monsieur.»Le conseiller gémit. Il se lève, s´avance jusqu´au cadavre, mais quelque chose le retient de passer de l´autre côté, près de Julien. Il s´arrête, les pieds derrière la tête du mort.«Il s´était introduit dans le parc. Il s´est mis à courir. J´étais dehors. Alors, bêtement, je l´ai poursuivi. J´étais sûr que je tenais l´homme qui venait d´insulter Aline. Jamais, je n´ai eu l´intention, non, pas une minute, je n´ai voulu... Je vous jure. Il courait, il courait. Il a compris qu´il ne pourrait pas repasser par l´entrée, du fait que moi, je suivais l´allée. Alors, il a essayé de grimper au mur, il a glissé, il s´est retrouvé en bas, puis il a recommencé. Entre-temps, je suis arrivé. Il s´était agrippé au-dessus du mur. Il venait de se rétablir. Mais je l´ai attrapé avec le râteau. Les dents sont rentrées dans le col de sa chemise. J´ai tiré, j´ai tiré, je me suis acharné, la rage m´a pris, je l´avoue, parce qu´il se démenait pour m´échapper. Si au moins il était resté tranquille ! Il a basculé en arrière. Ça a fait un bruit, comme quand on marche sur une branche morte. Mon Dieu, Julien ! Il était par terre. Il ne bougeait plus.? C´est un accident, Monsieur.? Un accident? Mais c´est moi qui...? C´est tout de même un accident.»Julien a le ton péremptoire de la confrérie des irréfutables. La pluie et plus encore la douche froide de ce corps allongé l´ont complètement dégrisé.Le conseiller ne connaît pas la confrérie. Dans son entourage, à l´exception du roi (et encore, si l´on peut dire), il n´y a pas eu de prisonnier. Les officiers ne comptent pas, ils étaient bien traités. Mais Julien est si catégorique, le conseiller si désemparé, qu´il se jette sur la première bonne raison de s´en remettre à sa voix tranquille: Julien est jardinier, oui; Julien est un brave type, d´accord; Julien a été prisonnier, voilà! Un prisonnier doit s´y connaître en morts. Combien de fois n´a-t-il
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Charles a trente-cinq ans.
La gueule de travers, mais une belle ferme à Sarteau, dans l'Ardenne belge. Sur son tracteur, il rêve d'une femme.
Il s'adresse au premier clerc de notaire, Evariste Lejeune, qui connaît l'art d'écrire, pour rédiger des annonces matrimoniales à paraître dans le journal local. Echec. Puis réussite, lorsqu'il découvre dans un catalogue exotique, sous la rubrique " Jolies indigènes cherchant mariage ", la femme de ses rêves.
Arrive Opportune, jeune femme d'outre-mer... qui meurt le jour même de ses noces. Et c'est alors que se révèle l'identité du pauvre Charles Lambert - révélation qui bouleverse le village et la vie d'Evariste Lejeune.
C'est lui, Evariste, qui raconte. Et sans doute est-il le véritable héros de l'histoire de Charles Lambert, cette drôle d'histoire qui fait lever en lui le souvenir d'une passion de sa jeunesse enfouie dans le silence d'une vie trop paisible.
Il y a donc la femme manquée de Charles le naïf et, dans l'ombre, celle d'Evariste, l'écrivain public.
Et d'autres, peut-être. C'est en elles que Charles et Evariste se rejoignent au-delà de ce qu'ils auraient pu imaginer.
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Quoi de plus paisible que la Maison Borj, cette boulangerie d'une petite ville de province belge à la fin des années 1950 ? Un ménage sans histoire, deux adolescents charmants, un commerce florissant : les Borj ont tout pour être heureux. Avec générosité, ils acceptent de prendre Josée, une orpheline de guerre, en apprentissage. Josée est une drôle de fille. Épileptique, pratiquement illettrée, la jeune fille a cependant un don émouvant pour le chant qui, après une messe de minuit retransmise à la radio, lui vaut une invitation au palais royal.
Attisée par les rumeurs et la réprobation venues de l'extérieur, cette invitation va faire exploser l'harmonie des Borj, tiraillés entre le démon de midi du père, les ressentiments de la mère, la jalousie de la fille. Josée devient l'élément catalyseur de leur ruine. Bien malgré elle, comme dans une cure psychanalytique, elle fait resurgir les secrets enfouis, plongeant la famille dans une agitation à laquelle ses crises d'épilepsie font écho.
En quelques semaines, la maison Borj va s'effondrer comme un château de cartes, son bonheur apparent, bâti sur des fondements bien fragiles, voler en éclat.
Car si, chacun à leur manière, les personnages sont d'abord mus par de bonnes intentions, ils sont rattrapés par leur égoïsme et leur lâcheté. Et, comme souvent, ce sont les innocents qui en font les frais.
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Ardenne, mai 1940.
Tout le hameau de boisferté s'est réfugié dans la forêt, dans la crainte de l'invasion des troupes allemandes. les plus anciens, en effet, se souviennent des saccages de 1914. le matin du deuxième jour, un avion allemand tombe à proximité du campement. il y a un rescapé. les villageois recueillent cet homme incapable de se déplacer et l'installent dans une grange, sans se rendre compte qu'ils se sont transformés en geôliers d'un prisonnier de plus en plus encombrant.
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Hiver 2011. Deux petites filles se noient dans la Meuse. La plus jeune est tombée à l'eau et sa soeur, qui pourtant ne savait pas nager, a tenté de la sauver. Quelques jours plus tard, un pompier de Liège perd la vie en cherchant les corps.
Liège, le 25 janvier 2012, 11 heures du soir. En pleine tempête de neige, Jordan Nowak, loueur de pianos, aborde le pont-barrage de l'île Monsin. Dans ses phares, soudain, une silhouette penchée sur le parapet. Jordan découvre une jeune femme hagarde qu'il emmène à son hôtel. Là, Éva lui confie qu'elle allait se jeter à l'eau. Le lendemain matin, elle s'est volatilisée.
Que s'est-il passé ? Quel est le lien entre le fait divers terrible de l'hiver 2011 et cette disparition mystérieuse ?
Chargé de l'enquête, le jeune inspecteur Lipsky y voit l'occasion rêvée de faire avancer sa carrière. Mais sa précipitation et son inexpérience vont entraîner toutes les personnes impliquées dans un tourbillon dévastateur révélant, comme toujours chez Armel Job, la vérité de l'âme derrière ce que chacun croit être et donne à voir.
Impossible de lâcher ce thriller psychologique haletant qui nous emmène jusqu'à une question essentielle : qu'est-ce qui donne du sens à une vie ? -
Armel Job s'est toujours présenté comme un raconteur d'histoires. Le public connaît les romans où ce sondeur des coeurs et des reins suit les destinées de ses personnages dans leurs plus étranges méandres. Mais Armel Job est aussi l'auteur de nouvelles écrites au fil des ans, sans souci de notoriété, à la manière dont il lançait de petits bateaux sur l'Aisne, la rivière de son enfance.Les sept nouvelles de ce recueil se situent en Ardenne, dans les années d'après-guerre, et composent une tragi-comédie humaine où les personnages s'entrecroisent, d'un épisode à l'autre. Elles ont pour thème une certaine vision des mentalités d'alors, fortement marquées par la pression sociale, notamment religieuse, et contre laquelle certains déjà se cabraient...
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Le concile de Jérusalem ; frère du fils prodigue ; l'ange Gabriel
Armel Job
- Fidelite
- 29 Juin 2018
- 9782873567989
Ces pièces de théâtre permettent de relire « à neuf » trois épisodes bibliques.
Le concile de Jérusalem- Dans cette réécriture du grand débat qui anima l'Église primitive à propos de l'ouverture de l'Évangile aux païens, l'auteur met en scène Paul, Pierre et Jaques. Ce texte permet au lecteur de s'interroger plus avant sur le véritable enjeu de ce débat : qu'est-ce que la foi chrétienne ? Quelle est sa place par rapport au judaïsme ?
Dans Le frère du fils prodigue, l'auteur s'interroge sur l'attitude du fils aîné qui voit revenir son cadet. Le pardon paternel est-il juste ? Si tout le monde faisait comme lui, ce serait la « chienlit ». La justice ne doit-elle pas prendre le pas sur la miséricorde ?
L'ange Gabriel a le blues, trois missions en 2 600 ans ! Comme il s'ennuie, il réfléchit : Dieu, la création du monde, l'homme, le mal, les religions... Dans une très belle langue qui rappelle Péguy et avec beaucoup d'humour et d'amour, Armel Job nous introduit dans le mystère de Dieu.
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Une nuit, le père d'une famille nombreuse assiste à la naissance de son septième enfant, Athanase. Incapable de subvenir à ses besoins, il panique et décide de le confier à une marraine inattendue : la Mort. Entouré de soin et d'amour, Athanase grandit auprès de sa marraine, devient médecin et perce peu à peu le mystère de la vie et de la mort.
Le texte revisite et actualise un conte des frères Grimm, La mort marraine. Le texte aborde avec justesse et simplicité les thématiques de la passion amoureuse, de l'acharnement thérapeutique et du deuil. Il constitue un point de départ idéal pour des débats en classe ou pour une exploitation littéraire.
Le dossier d'accompagnement se concentrera sur ces questions philosophiques.
Un texte de théâtre contemporain facile à aborder.
Un dossier pédagogique complet pour exploiter le texte en classe.
Des thématiques d'actualité traitées avec simplicité et justesse.
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Rocafrème est un village de l'Ardenne liégeoise semblable aux autres : un curé, un charcutier, des artisans, etc. Mais il abrite aussi un artiste peintre, José Cohen, venu s'y réfugier sous l'Occupation. Et une très jolie personne, la fille du charcutier. Le peintre a décidé la belle Thérèse à poser nue au bord de la rivière. Le tableau, confié à un marchand de Liège, devait demeurer ignoré des villageois. Mais un jour d'octobre 1957, le journal local, «La Gazette de l'Ourthe», publie un article sur cette «Baigneuse nue», photo à l'appui. Le village s'enflamme. Et José Cohen est retrouvé mort.Cette affaire plonge ses racines dans un passé trouble qui éclate soudain au grand jour. Pendant la Résistance, les personnages du roman ont tous été impliqués dans de sérieux conflits? La Baigneuse n'est pas la seule à se dénuder dans cette histoire. Il y a aussi les coeurs des hommes et des femmes du village.Écrivain singulier, Armel Job construit ici une intrigue subtile, au suspense tout britannique. On y retrouve tout l'humour et le langage coloré de son premier roman, «La Femme manquée».
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Un cocktail détonnant pour un roman atypique et drôle : un anti-héros au physique de poireau, un ami douteux, un collège de Jésuites, un point de départ : le renvoi du collège.
Ajoutons : une famille délirante, un procès, une dette, un enchaînement de quiproquos, d'arnaques, de coups fumants. Au milieu de cela, comme gage de solvabilité : les lunettes de John Lennon.
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Forgelez, en Ardenne, dans les années 1950. Un village droit planté dans le terroir, avec ses traditions, son dialecte, ses puissants et ses faibles. Arrive Choiron, le nouveau curé, qui, dans un instant de colère, laisse échapper une malédiction. Un jeune homme s´effondre, mort, dans la campagne. Comment ? Pourquoi ? Tout le monde s´interroge, à commencer par Choiron lui-même. Échappé à son milieu miséreux par la grâce du sacerdoce, promu intellectuel, professeur admiré, il a déjà appris à ses dépens qu´un prêtre reste néanmoins un pion entre les mains du haut clergé. Réduit à l´état de « curé crotté », le voilà aux prises avec le troupeau de Dieu, le vrai...
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Un secret qui ne passe pas... Une vingtaine d'années après les faits, Claude Jansens, préparateur en pharmacie à la vie sans éclat, raconte enfin les recherches qu'il a effectuées à la suite du décès brutal de sa tante Adrienne, âgée de 55 ans, trouvée morte dans la cuisine de sa villa. Veuve, Adrienne était une femme d'une grande beauté, qui vivait recluse. Claude, âgé de 29 ans à cette époque, jeune homme tout aussi solitaire, en était silencieusement épris, comme tous les hommes qui croisaient son regard.
Quelque temps avant sa mort, Adrienne avait voulu se confier à lui, mais Claude avait refusé de l'écouter. Adrienne disparue, Claude est pris de remords et cherche à savoir ce qu'elle aurait souhaité lui dire. Cette quête le mène de témoin en témoin. Chaque rencontre lui suggère une réponse que remet en question la suivante. La vie d'Adrienne est marquée par deux grandes affaires. D'abord la passion amoureuse qu'elle vit comme un bref et intense embrasement des sens et des sentiments, qui la laisse ensuite totalement indifférente à l'amour qu'elle éveille autour d'elle. Ensuite, la maternité, qui provoque en elle une succession d'attitudes paradoxales : rejet, indifférence, remords, fantasme, exaltation...
Peu à peu le portrait d'Adrienne prend forme. Et le lecteur découvre ainsi le courant souterrain qui a traversé l'existence de cette femme aussi séduisante que mystérieuse jusqu'à provoquer sa mort.