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Armel Job
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À la Tannerie, le quartier turc de cette ville des Ardennes belges, on marie Evren, l'ancien gardien de but du Sporting. Étrange et grave cérémonie que ce mariage arrangé où le bonheur, comme le soleil, semblent absents. C'est qu'Evren, le marié, rêve encore de sa cousine Derya - Derya la farouche, la sauvage, Derya la sultane qui l'a refusé...
Les traditions et l'honneur familial sont saufs. Mais, malgré l'interdit, la liberté n'a pas dit son dernier mot...
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Lorsque l'enfant disparaît...
Lorsque, ce jour-là, Denise Desantis entre dans un magasin pour s'acheter des mouchoirs, elle est pressée et, comme cela se fait dans cette banlieue paisible, elle laisse son dernier-né dans la poussette, devant la porte. Lorsqu'elle ressort, la poussette est toujours là, mais vide. Les investigations du juge commencent par l'interrogatoire de Denise Desantis. C'est une femme ordinaire, effacée. Mère de quatre enfants, épouse d'un ouvrier sans grand caractère, elle vit pauvrement mais dignement dans sa petite maison de banlieue. Une femme sans histoires. Et pourtant...
Derrière sa détresse, son désespoir évident, le juge est intrigué par la rigueur et la minutie de son témoignage. Quand il s'efforce de retracer la chronologie des événements qui se sont déroulés avant la disparition de l'enfant, elle a réponse à tout, quasiment minute par minute. Au fil des jours, alors que tout prouve son innocence, la conviction du juge se forge : cette femme a tué son enfant. Il finira par la contraindre aux aveux et elle sera condamnée. Et pourtant...
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Jeudi 17 mars 2005, 6 h 45, Montange, au coeur des Ardennes belges. Bénédicte ouvre la porte de la maison et se met en route pour le lycée. Mais trouve dehors une douceur à laquelle elle ne s'attendait pas. Surprise, elle hésite, fait demi-tour, troque la parka trop chaude contre un blouson plus léger. Celui que l'on verra bientôt sur les avis de recherche. Car Bénédicte n'arrivera jamais jusqu'à l'arrêt de bus. Ses parents et les habitants du paisible village vivent alors des jours d'angoisse qui vont dévorer l'équilibre de ce monde où, jusqu'ici, il ne se passait rien. Entre inquiétudes, soupçons, rumeurs, reproches, mensonges et dissimulations, la disparition de Bénédicte pulvérise les apparences.
Cet ouvrage a fait partie de la sélection du Grand Prix de Littérature policière Glaçant, un miroir tendu vers la vilenie de nos actes et la bassesse de nos jugements.
Élise Lépine - Transfuge -
Dans la gueule de la bête nous plonge au coeur de l'Occupation allemande, à Liège, durant la Seconde Guerre Mondiale. Inspiré de faits réels ce roman est gorgé de personnages tout en nuance, ni bons ni mauvais. Armel Job s'interroge sur ce qui guide une conduite et sur l'entendement et le rôle que jouerait une personne ordinaire dans une situation extraordinaire. A travers l'histoire de la petite Hanna et ses parents Fannia et Volko, tous trois juifs, il nous montre l'infime frontière entre le bien et le mal, entre le héros et le collabo. Et comme toujours, Armel Job dépeint les âmes humaines avec beaucoup de justesse, d'humanité et de lucidité.
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Le facteur sortit. Bram, intrigué, déchira l'enveloppe et, sur un feuillet minuscule, il lut de la même graphie soignée : Abraham, ta femme te file entre les doigts ! Tu as des yeux et tu ne vois pas. L'unique qui ait pitié de toi. Dérouté par cette lettre anonyme, Abraham Steinberg l'est d'autant plus que le 4 Août 1968 marque un funeste anniversaire, celui du jour où, enfant, sa famille fut déportée, le laissant seul rescapé avec sa culpabilité. Gardant discrètement ses souvenirs pour lui-même, il a repris avec Esther, une épouse aussi séduisante qu'attentionnée, la Quincaillerie générale de Mormédy, paisible bourgade belge dont il est devenu un notable. Ce coup de tonnerre dans un ciel dégagé va mettre les nerfs de Bram à rude épreuve au cours des sept jours qui constituent la chronique de ce roman. Armel Job dresse le portrait d'un couple que les aléas de la vie remet tout à coup en question, effritant l'habitude, invitant le doute. Il convie également le lecteur à un voyage dans les années 60 et ses moeurs, son climat social, admirablement rendu avec humour et tendresse. Les Eaux amères, c'est cette belle histoire d'un amour ordinaire, toute en pudeur et subtilité.
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Souvenirs de ma tante Esther
Armel Job, Benjamin Monti
- La Pierre D'Alun
- La Petite Pierre
- 14 Novembre 2023
- 9782874291388
Ma tante Esther était le mouton noir de ma famille. Elle n'avait aucune considération pour qui que ce soit, elle-même comprise. Elle faisait fi des convenances, doutait de tout, mais s'émerveillait de ce que personne d'autre ne remarquait. Je l'aimais tendrement et recueillais précieusement ses sentences. Si je le lui avais avoué, elle ne l'aurait pas cru.
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Ardenne, mai 1940.
Tout le hameau de boisferté s'est réfugié dans la forêt, dans la crainte de l'invasion des troupes allemandes. les plus anciens, en effet, se souviennent des saccages de 1914. le matin du deuxième jour, un avion allemand tombe à proximité du campement. il y a un rescapé. les villageois recueillent cet homme incapable de se déplacer et l'installent dans une grange, sans se rendre compte qu'ils se sont transformés en geôliers d'un prisonnier de plus en plus encombrant.