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Romans & Nouvelles
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Automne 1988, vallée de l'Aisne.
Le corps sans vie de Grâce Modave est retrouvé dans une falaise, où elle semble avoir chuté depuis sa villa perdue dans le taillis. La défunte est l'épouse de Maurice Modave, dit Momo, ancienne star du football local et riche propriétaire d'un magasin de chaussures à Liège. Si les gendarmes concluent rapidement au suicide, des zones d'ombre persistent autour de cette mort aussi soudaine que mystérieuse. Une aura de mystère se crée autour de Momo et de ses agissements emmêlés, en toile de fond, à sa relation fusionnelle avec sa mère. Touche par touche, dans la veine de ses romans psychologiques, Armel Job brosse ici le portrait particulièrement sensible d'un homme, objet et sujet de terribles passions contradictoires. -
À la Tannerie, le quartier turc de cette ville des Ardennes belges, on marie Evren, l'ancien gardien de but du Sporting. Étrange et grave cérémonie que ce mariage arrangé où le bonheur, comme le soleil, semblent absents. C'est qu'Evren, le marié, rêve encore de sa cousine Derya - Derya la farouche, la sauvage, Derya la sultane qui l'a refusé...
Les traditions et l'honneur familial sont saufs. Mais, malgré l'interdit, la liberté n'a pas dit son dernier mot...
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Jeudi 17 mars 2005, 6 h 45, Montange, au coeur des Ardennes belges. Bénédicte ouvre la porte de la maison et se met en route pour le lycée. Mais trouve dehors une douceur à laquelle elle ne s'attendait pas. Surprise, elle hésite, fait demi-tour, troque la parka trop chaude contre un blouson plus léger. Celui que l'on verra bientôt sur les avis de recherche. Car Bénédicte n'arrivera jamais jusqu'à l'arrêt de bus. Ses parents et les habitants du paisible village vivent alors des jours d'angoisse qui vont dévorer l'équilibre de ce monde où, jusqu'ici, il ne se passait rien. Entre inquiétudes, soupçons, rumeurs, reproches, mensonges et dissimulations, la disparition de Bénédicte pulvérise les apparences.
Cet ouvrage a fait partie de la sélection du Grand Prix de Littérature policière Glaçant, un miroir tendu vers la vilenie de nos actes et la bassesse de nos jugements.
Élise Lépine - Transfuge -
Dans la gueule de la bête nous plonge au coeur de l'Occupation allemande, à Liège, durant la Seconde Guerre Mondiale. Inspiré de faits réels ce roman est gorgé de personnages tout en nuance, ni bons ni mauvais. Armel Job s'interroge sur ce qui guide une conduite et sur l'entendement et le rôle que jouerait une personne ordinaire dans une situation extraordinaire. A travers l'histoire de la petite Hanna et ses parents Fannia et Volko, tous trois juifs, il nous montre l'infime frontière entre le bien et le mal, entre le héros et le collabo. Et comme toujours, Armel Job dépeint les âmes humaines avec beaucoup de justesse, d'humanité et de lucidité.
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Le facteur sortit. Bram, intrigué, déchira l'enveloppe et, sur un feuillet minuscule, il lut de la même graphie soignée : Abraham, ta femme te file entre les doigts ! Tu as des yeux et tu ne vois pas. L'unique qui ait pitié de toi. Dérouté par cette lettre anonyme, Abraham Steinberg l'est d'autant plus que le 4 Août 1968 marque un funeste anniversaire, celui du jour où, enfant, sa famille fut déportée, le laissant seul rescapé avec sa culpabilité. Gardant discrètement ses souvenirs pour lui-même, il a repris avec Esther, une épouse aussi séduisante qu'attentionnée, la Quincaillerie générale de Mormédy, paisible bourgade belge dont il est devenu un notable. Ce coup de tonnerre dans un ciel dégagé va mettre les nerfs de Bram à rude épreuve au cours des sept jours qui constituent la chronique de ce roman. Armel Job dresse le portrait d'un couple que les aléas de la vie remet tout à coup en question, effritant l'habitude, invitant le doute. Il convie également le lecteur à un voyage dans les années 60 et ses moeurs, son climat social, admirablement rendu avec humour et tendresse. Les Eaux amères, c'est cette belle histoire d'un amour ordinaire, toute en pudeur et subtilité.
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Le village de La Malemaison est le théâtre d'un effroyable accident, sans témoins.
Un dimanche d'été, juste avant la sortie de la messe, une fillette de dix ans est tuée sur le coup. Seuls deux véhicules semblent avoir traversé le village. La jeep de Carlo Mazure qui finit sa course dans la rivière. Celui-ci, ivre, n'a plus aucun souvenir. Quant à la Jaguar pilotée par l'autre conducteur, un notable au-dessus de tout soupçon, on imagine que son propriétaire ne peut être inquiété. Les parcours de ces deux hommes que tout oppose vont pourtant se croiser.
Au-delà des faits, Armel Job nous propose une plongée dans l'âme et dans le coeur de tous ceux qui, à leur manière, ont participé à ce drame. Une saisissante leçon d'humilité qui nous fait comprendre que la culpabilité fait partie de notre être et que le bon coupable n'est pas forcément celui que l'on croit. Comme à l'accoutumée, l'auteur, dans un récit passionnant et déconcertant, porte un regard humaniste sur des gens ordinaires, confrontés à leurs démons.
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Trois romans en trois ans et deux prix littéraires ont suffi à Armel Job pour prendre une place remarquée parmi les nouveaux écrivains belges.0300Abdication ! Abdication ! Printemps 1950. Belgique. Le pays est au bord de la guerre civile. Sur le pavé des villes wallonnes, les foules insultent le roi Léopold et, plus encore, Liliane Baels, la roturière promue princesse de Réthy, qu´il a épousée pendant la guerre au plus fort des souffrances de son peuple. Au fond des Ardennes, Henri Gansberg Van der Noot, le conseiller du roi, négocie et tire le lapin. Voilà qu´il séduit Aline, la fille du garde-chasse, en fait sa maîtresse, l´installe dans sa gentilhommière. Aline... Liliane... Bientôt, des injures s´étalent en lettres géantes sur les murs de sa résidence. Une nuit, le conseiller tombe nez à nez avec l´insulteur. Il le tue. Que faire ? Honnête homme, il veut se dénoncer. Mais ceux qui vivent autour de lui ? le garde-chasse, le jardinier, les servantes, sa maîtresse, et même son épouse ? font tout pour l´en dissuader : inutile scandale ! Puis voilà que son refus de participer à un complot pour le rétablissement du roi Léopold devient une source d´angoisse supplémentaire! Le pauvre homme ne sait plus où donner de la tête... Armel Job aime les histoires complexes où sa subtilité, son regard ironique et son humour se donnent libre cours. Tous les personnages qui gravitent autour du conseiller, les humbles comme les «grands», constituent un petit monde coloré et drôle. Le décor historique n´est que toile de fond: toute l´intrigue que déroule Armel Job est pur roman ? même si le héros est conseiller du roi. Cette histoire insolite, qui pourrait être un drame, se révèle une comédie enlevée et maîtrisée.0400À trois kilomètres de là, dans le vestibule de la conciergerie, un semblable frisson dévale l´échine de Julien. Évidemment, Julien est trempé et la fraîcheur de la maison l´a saisi. Mais, surtout, sur le dallage, il y a précisément un corps allongé et, un peu plus loin, assis sur une marche de l´escalier, M. le conseiller, en chemise, tout débraillé, le visage barbouillé de noir autant qu´un mineur remontant de la fosse.«Ah, Julien! Vous voyez?? Plutôt, Monsieur.»Le conseiller gémit. Il se lève, s´avance jusqu´au cadavre, mais quelque chose le retient de passer de l´autre côté, près de Julien. Il s´arrête, les pieds derrière la tête du mort.«Il s´était introduit dans le parc. Il s´est mis à courir. J´étais dehors. Alors, bêtement, je l´ai poursuivi. J´étais sûr que je tenais l´homme qui venait d´insulter Aline. Jamais, je n´ai eu l´intention, non, pas une minute, je n´ai voulu... Je vous jure. Il courait, il courait. Il a compris qu´il ne pourrait pas repasser par l´entrée, du fait que moi, je suivais l´allée. Alors, il a essayé de grimper au mur, il a glissé, il s´est retrouvé en bas, puis il a recommencé. Entre-temps, je suis arrivé. Il s´était agrippé au-dessus du mur. Il venait de se rétablir. Mais je l´ai attrapé avec le râteau. Les dents sont rentrées dans le col de sa chemise. J´ai tiré, j´ai tiré, je me suis acharné, la rage m´a pris, je l´avoue, parce qu´il se démenait pour m´échapper. Si au moins il était resté tranquille ! Il a basculé en arrière. Ça a fait un bruit, comme quand on marche sur une branche morte. Mon Dieu, Julien ! Il était par terre. Il ne bougeait plus.? C´est un accident, Monsieur.? Un accident? Mais c´est moi qui...? C´est tout de même un accident.»Julien a le ton péremptoire de la confrérie des irréfutables. La pluie et plus encore la douche froide de ce corps allongé l´ont complètement dégrisé.Le conseiller ne connaît pas la confrérie. Dans son entourage, à l´exception du roi (et encore, si l´on peut dire), il n´y a pas eu de prisonnier. Les officiers ne comptent pas, ils étaient bien traités. Mais Julien est si catégorique, le conseiller si désemparé, qu´il se jette sur la première bonne raison de s´en remettre à sa voix tranquille: Julien est jardinier, oui; Julien est un brave type, d´accord; Julien a été prisonnier, voilà! Un prisonnier doit s´y connaître en morts. Combien de fois n´a-t-il
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Charles a trente-cinq ans.
La gueule de travers, mais une belle ferme à Sarteau, dans l'Ardenne belge. Sur son tracteur, il rêve d'une femme.
Il s'adresse au premier clerc de notaire, Evariste Lejeune, qui connaît l'art d'écrire, pour rédiger des annonces matrimoniales à paraître dans le journal local. Echec. Puis réussite, lorsqu'il découvre dans un catalogue exotique, sous la rubrique " Jolies indigènes cherchant mariage ", la femme de ses rêves.
Arrive Opportune, jeune femme d'outre-mer... qui meurt le jour même de ses noces. Et c'est alors que se révèle l'identité du pauvre Charles Lambert - révélation qui bouleverse le village et la vie d'Evariste Lejeune.
C'est lui, Evariste, qui raconte. Et sans doute est-il le véritable héros de l'histoire de Charles Lambert, cette drôle d'histoire qui fait lever en lui le souvenir d'une passion de sa jeunesse enfouie dans le silence d'une vie trop paisible.
Il y a donc la femme manquée de Charles le naïf et, dans l'ombre, celle d'Evariste, l'écrivain public.
Et d'autres, peut-être. C'est en elles que Charles et Evariste se rejoignent au-delà de ce qu'ils auraient pu imaginer.
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Quoi de plus paisible que la Maison Borj, cette boulangerie d'une petite ville de province belge à la fin des années 1950 ? Un ménage sans histoire, deux adolescents charmants, un commerce florissant : les Borj ont tout pour être heureux. Avec générosité, ils acceptent de prendre Josée, une orpheline de guerre, en apprentissage. Josée est une drôle de fille. Épileptique, pratiquement illettrée, la jeune fille a cependant un don émouvant pour le chant qui, après une messe de minuit retransmise à la radio, lui vaut une invitation au palais royal.
Attisée par les rumeurs et la réprobation venues de l'extérieur, cette invitation va faire exploser l'harmonie des Borj, tiraillés entre le démon de midi du père, les ressentiments de la mère, la jalousie de la fille. Josée devient l'élément catalyseur de leur ruine. Bien malgré elle, comme dans une cure psychanalytique, elle fait resurgir les secrets enfouis, plongeant la famille dans une agitation à laquelle ses crises d'épilepsie font écho.
En quelques semaines, la maison Borj va s'effondrer comme un château de cartes, son bonheur apparent, bâti sur des fondements bien fragiles, voler en éclat.
Car si, chacun à leur manière, les personnages sont d'abord mus par de bonnes intentions, ils sont rattrapés par leur égoïsme et leur lâcheté. Et, comme souvent, ce sont les innocents qui en font les frais.
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Hiver 2011. Deux petites filles se noient dans la Meuse. La plus jeune est tombée à l'eau et sa soeur, qui pourtant ne savait pas nager, a tenté de la sauver. Quelques jours plus tard, un pompier de Liège perd la vie en cherchant les corps.
Liège, le 25 janvier 2012, 11 heures du soir. En pleine tempête de neige, Jordan Nowak, loueur de pianos, aborde le pont-barrage de l'île Monsin. Dans ses phares, soudain, une silhouette penchée sur le parapet. Jordan découvre une jeune femme hagarde qu'il emmène à son hôtel. Là, Éva lui confie qu'elle allait se jeter à l'eau. Le lendemain matin, elle s'est volatilisée.
Que s'est-il passé ? Quel est le lien entre le fait divers terrible de l'hiver 2011 et cette disparition mystérieuse ?
Chargé de l'enquête, le jeune inspecteur Lipsky y voit l'occasion rêvée de faire avancer sa carrière. Mais sa précipitation et son inexpérience vont entraîner toutes les personnes impliquées dans un tourbillon dévastateur révélant, comme toujours chez Armel Job, la vérité de l'âme derrière ce que chacun croit être et donne à voir.
Impossible de lâcher ce thriller psychologique haletant qui nous emmène jusqu'à une question essentielle : qu'est-ce qui donne du sens à une vie ? -
Armel Job s'est toujours présenté comme un raconteur d'histoires. Le public connaît les romans où ce sondeur des coeurs et des reins suit les destinées de ses personnages dans leurs plus étranges méandres. Mais Armel Job est aussi l'auteur de nouvelles écrites au fil des ans, sans souci de notoriété, à la manière dont il lançait de petits bateaux sur l'Aisne, la rivière de son enfance.Les sept nouvelles de ce recueil se situent en Ardenne, dans les années d'après-guerre, et composent une tragi-comédie humaine où les personnages s'entrecroisent, d'un épisode à l'autre. Elles ont pour thème une certaine vision des mentalités d'alors, fortement marquées par la pression sociale, notamment religieuse, et contre laquelle certains déjà se cabraient...
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Un village tranquille, une belle femme, un tableau qui ne devait pas être vu... et des morts Rocafrème est un village de l'Ardenne liégeoise semblable aux autres : un curé, un charcutier, des artisans, etc. Mais il abrite aussi un artiste peintre, José Cohen, venu s'y réfugier sous l'Occupation. Et une très jolie personne, la fille du charcutier. Le peintre a décidé la belle Thérèse à poser nue au bord de la rivière. Le tableau, confié à un marchand de Liège, devait demeurer ignoré des villageois. Mais un jour d'octobre 1957, le journal local, La Gazette de l'Ourthe, publie un article sur cette Baigneuse nue, photo à l'appui. Le village s'enflamme. Et José Cohen est retrouvé mort.Cette affaire plonge ses racines dans un passé trouble qui éclate soudain au grand jour. Pendant la Résistance, les personnages du roman ont tous été impliqués dans de sérieux conflits... La Baigneuse n'est pas la seule à se dénuder dans cette histoire. Il y a aussi les coeurs des hommes et des femmes du village.Écrivain singulier, Armel Job construit ici une intrigue subtile, au suspense tout britannique. On y retrouve tout l'humour et le langage coloré de son premier roman, La Femme manquée.
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Forgelez, en Ardenne, dans les années 1950. Un village droit planté dans le terroir, avec ses traditions, son dialecte, ses puissants et ses faibles. Arrive Choiron, le nouveau curé, qui, dans un instant de colère, laisse échapper une malédiction. Un jeune homme s´effondre, mort, dans la campagne. Comment ? Pourquoi ? Tout le monde s´interroge, à commencer par Choiron lui-même. Échappé à son milieu miséreux par la grâce du sacerdoce, promu intellectuel, professeur admiré, il a déjà appris à ses dépens qu´un prêtre reste néanmoins un pion entre les mains du haut clergé. Réduit à l´état de « curé crotté », le voilà aux prises avec le troupeau de Dieu, le vrai...
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Un secret qui ne passe pas... Une vingtaine d'années après les faits, Claude Jansens, préparateur en pharmacie à la vie sans éclat, raconte enfin les recherches qu'il a effectuées à la suite du décès brutal de sa tante Adrienne, âgée de 55 ans, trouvée morte dans la cuisine de sa villa. Veuve, Adrienne était une femme d'une grande beauté, qui vivait recluse. Claude, âgé de 29 ans à cette époque, jeune homme tout aussi solitaire, en était silencieusement épris, comme tous les hommes qui croisaient son regard.
Quelque temps avant sa mort, Adrienne avait voulu se confier à lui, mais Claude avait refusé de l'écouter. Adrienne disparue, Claude est pris de remords et cherche à savoir ce qu'elle aurait souhaité lui dire. Cette quête le mène de témoin en témoin. Chaque rencontre lui suggère une réponse que remet en question la suivante. La vie d'Adrienne est marquée par deux grandes affaires. D'abord la passion amoureuse qu'elle vit comme un bref et intense embrasement des sens et des sentiments, qui la laisse ensuite totalement indifférente à l'amour qu'elle éveille autour d'elle. Ensuite, la maternité, qui provoque en elle une succession d'attitudes paradoxales : rejet, indifférence, remords, fantasme, exaltation...
Peu à peu le portrait d'Adrienne prend forme. Et le lecteur découvre ainsi le courant souterrain qui a traversé l'existence de cette femme aussi séduisante que mystérieuse jusqu'à provoquer sa mort.
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Soeur Freya, une religieuse belge connue pour son inlassable dévouement à la cause des plus défavorisés, a été canonisée par le pape Jean-Paul II. Cette distinction a ravi tous les Belges, et sainte Freya est devenue une gloire nationale. La stupéfaction de Mgr Van Camp est donc totale quand il reçoit un e-mail accusateur, au titre sans ambiguïté : "Freya était une salope." Les preuves avancées semblent fondées et le corbeau, pour prix de son silence, ne demande rien moins que l'abandon par l'Église du dogme de la virginité de la mère du Christ.
La menace est terrifiante. Une erreur de canonisation impliquerait la ruine de l'infaillibilité pontificale, socle sur lequel reposent les dogmes de la foi. Il faut par tous les moyens faire taire le corbeau. Pour cela il faut le démasquer. Encore doit-on trouver un enquêteur habile et très discret. Repéré par l'Opus Dei, à qui il s'est dévoué corps et âme, Martin Rabe, un homme paisible, informaticien de l'Opus Dei, va être chargé de mener l'enquête... Au péril de sa vie - et de sa foi.
Derrière l'intrigue foisonnante et le déroulement d'une enquête palpitante, c'est aussi le portrait d'une femme extraordinaire, profondément humaine et animée d'une foi radieuse que nous donne à lire Armel Job. À son habitude, il pointe aussi l'hypocrisie de notre société : selon lui, nous sommes victimes des conventions, des stéréotypes, avec lesquels nous interprétons spontanément les événements... -
Il est des villages où il fait bon vivre. Il en est d'autres qui cachent de terribles secrets, et même des abominations. Dans les deux cas, ceux sont les habitants qui décident de faire de ces lieux un paradis ou un enfer. Se taire ou parler, tel est le dilemme de tous les protagonistes de cette histoire qui ont eu à connaître d'un certain passé. La peur ou le courage, l'indifférence ou le remords, chacun est libre de faire ce qu'il veut avec ce qu'il sait...
Les campagnes abritent parfois des loups exerçant un pouvoir souterrain et obscur sur tous ceux qui ont le malheur de croiser et surtout d'entraver leur route. Mais il arrive aussi qu'un homme, porteur à vie d'une atroce douleur, ne soit plus effrayé pour combattre et anéantir celui qui, précisément, l'a provoquée... Cet homme, c'est "l'enchêné" ...
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Dans l'attente d'obtenir le statut de réfugiée, Olga - jeune immigrée d'origine kazakhe, pure comme le cristal et belle à faire damner un saint - mène, auprès de sa famille, une vie paisible et sans histoire dans une petite commune de Belgique. Jusqu'au jour où le directeur du Royal Sillon vient proposer à Jakob, son père, de l'engager dans la troupe théâtrale de la ville. D'abord réticent, Jakob finit par accepter et remet solennellement au directeur un magnifique oeuf peint, symbole tout à la fois de la beauté et de la fragilité de cette fille adorée dont il dépose le sort entre les mains d'un inconnu.
Au sein de la troupe, la jeune première, jalousée par les femmes et convoitée par les hommes, voit très vite et à son corps défendant les passions se déchaîner autour d'elle. Sa présence va également bientôt contribuer à raviver d'horribles souvenirs, à délier les langues et, pour finir, à révéler d'indicibles secrets. « De regrettables incidents », ainsi que les qualifie Arsène Chockier, l'ancien directeur du Royal Sillon - doux euphémisme quand il est en réalité question du viol de plusieurs comédiennes débutantes.
La beauté n'engendre-t-elle pas parfois plus de mal que de bien ? Comment croire en un Dieu qui laisse le loup, déguisé en agneau, s'en prendre au troupeau ? Un crime peut-il rester impuni ? Avec De regrettables incidents, fable cruelle sur l'innocence et la manipulation à la mécanique implacable et au dénouement surprenant, Armel Job administre une nouvelle fois la preuve de son immense talent de romancier et de conteur.
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Alex Chevalier est un homme étrange et mystérieux. Mais triste surtout ! ... Pourquoi vient-il se perdre dans cet orphelinat si joliment baptisé "les Myosotis "? Oublier le passé ? Prendre un nouveau départ ? Ou se laisser aller aux rythmes lancinants du quotidien et attendre que sa douleur s'estompe ? ... L'éclaircie est l'histoire de cet homme sur qui le malheur s'est abattu un jour et qui semble ne plus vouloir le quitter.
L'amitié d'un jeune pensionnaire et l'amour que lui voue l'infirmière de ce centre suffiront-ils à l'en sortir ? ... Ou, au contraire, l'entraîneront-ils un peu plus vers une "seconde mort" ? ... ... Car Alex Chevalier est déjà mort une première fois ! ...
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La route était belle, bordée de chaque coté de platanes centenaires. La petite Marie, 9 ans, dormait sur l'étroit siège arrière de la voiture. Louise, sa mère, conduisait. Vite. Trop vite... Beaucoup trop vite ! C'était une très belle voiture, une Porshe 911 de 1965. Gris métallisé. C'était une très joli femme, trentenaire, racée, s'épanouissant dans le mannequinat. Pleine d'avenir. Elle avait acheté ce magnifique bolide avec ses premiers cachets...
... Marie se réveilla et se redressa. Elle ne distinguait plus les arbres, ils semblaient ne former qu'un long mur, une clôture en bois interminable. Elle prit peur et posa une main tremblante sur l'épaule de sa mère, la suppliant de ralentir. Surprise, Louise se raidit brusquement et donna, sans le vouloir, un violent coup de volant à droite qui déporta la Porshe dans la même direction. Un platane la stoppa.
Net ! Défigurée, Louise perdit son travail, ses relations. Et ses rêves. Quant à Marie, elle s'en sortit miraculeusement indemne... ... Enfin presque...
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Promue juge d'instruction au Tribunal de Grande Instance de Cherbourg, sa ville natale, cohéritière de la cidrerie familiale et amoureuse de Fred, artiste-peintre, Laurence Dallencourt est une jeune trentenaire à qui tout semble sourire. Seulement les apparences sont parfois trompeuses et peuvent cacher une tout autre réalité. Laurence souffre en effet d'un profond mal-être qui l'empêche de croquer la vie à pleines dents.
Il y a d'abord ce cauchemar, toujours le même, qui la réveille presque toutes les nuits. Mais la jeune femme souffre surtout d'une amnésie lacunaire. Il y a des blancs dans sa vie passée que les siens rechignent à vouloir remplir. Ce qui l'étonne, l'effraie, la panique. Pourquoi se taisent-ils tous ? ... La réponse à cette question, Laurence la cherchera et la trouvera... mais à quel prix ? ... Tel un scarabée sur le dos, qui, retourné par la tempête n'a d'autre choix pour survivre que celui de se remettre sur ses pattes, Laurence aura aussi à l'affronter pour ne pas être emportée...
Seulement, y parviendra-t-elle ? ...
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Automne 1995. Victime d'un incident mécanique, un homme vient demander de l'aide dans la maison la plus proche. Teresa lui donne aussitôt asile, le temps de remettre son véhicule en état. Catholique fervente, en proie à une vision mystique, la jeune veuve est convaincue que Branko lui est, en réalité, envoyé par Dieu en réponse à l'ultime promesse de son défunt mari d'être présent à ses côtés par-delà la mort. « Et je serai toujours avec toi », n'est-ce pas l'épitaphe que ce dernier a demandé que l'on grave sur sa tombe ?
Les fils de Teresa, âgés tous deux d'une vingtaine d'années, voient pour leur part d'un mauvais oeil l'irruption de cet inconnu qui vient troubler leur vie de famille endeuillée. D'autant que l'homme, ayant trouvé un emploi de saisonnier dans une entreprise de la région, ne semble pas décidé à repartir. Bientôt, les deux frères découvrent avec stupeur la liaison que leur mère et lui entretiennent. Et un fait divers tragique ne va pas tarder à révéler que celui qui se dit réfugié croate n'est pas exactement celui qu'il prétend être.
Raconté tour à tour par Tadeusz, le fils aîné et préféré de Teresa, et par son cadet André, Et je serai toujours avec toi offre deux regards croisés et deux points de vue différents sur les mêmes événements. Connait-on jamais l'autre - un parfait inconnu comme sa propre mère ? Se connait-on jamais vraiment soi-même ?. Avec ce roman noir subtil et profond, Armel Job nous livre une réflexion magistrale en forme de variation sur le thème du bien et du mal.
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L'imposture : les pièges de l'amour
Florent Armel Malembi
- L'Harmattan
- 17 Décembre 2021
- 9782343249544
L'Imposture sous-titré Les pièges de l'amour de Florent Armel Malembi est un roman d'initiation ou de formation. Sous le ciel des tropiques de Ndji-Ndji, la ville où se déroule ce récit biographique, Malembi plonge le lecteur dans un monde à la fois réaliste, féerique, merveilleux et fantastique. À travers les « Comment... » - huit véritables questionnements philosophiques qui bâtissent les chapitres en enchâssement -, la jeune Lessika, protagoniste-héroïne, nous aide à saisir le récit en nous édifiant sur les différentes péripéties de ses formations avant de se lancer dans une aventure, car « il fallait agir, penser, voire parler comme son arrière-grand-mère Lessika » qu'elle incarnait désormais. (Fidèle Biakoro)
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Sir Gerald Manding, récent prix Nobel de littérature, a disparu sur la grève, à Pondichéry. Claire, qui accompagnait l'homme de théâtre anglais depuis la cérémonie de remise des prix à Stockholm, tente de comprendre.
Elle découvre alors les étonnants personnages qui entouraient l'écrivain : Louise Berthon, l'épouse de Gerald, actrice du film qui a assuré leur renommée internationale et qu'une étrange aphasie tient désormais à l'écart des scènes de théâtre ; Charles Carrois du Réau, l'ami d'enfance toujours dévoué et qui, de son poste à l'ambassade de Stockholm, a beaucoup oeuvré pour que Gerald obtienne le Nobel ; Léonore Carrois du Réau, qui à plus de 80 ans exerce toujours son emprise sur le clan familial franco-anglais ; Gaspard, son fils, parti à Pondichéry à la suite du premier acte d'une tragédie familiale qui continue de les hanter.
Au fil d'un récit qui, de Stockholm à Pondichéry, invoque Tagore, Camus ou Virginia Woolf, mais aussi la médecine et la spiritualité indienne ainsi que la symbolique des fleurs, les jeux d'influences s'inversent, les parcours se révèlent initiatiques, les personnages s'ouvrent à eux-mêmes et aux autres. Et même la mort s'apprivoise.
Autour de la figure absente de l'homme de théâtre Gerald Manding, Pondichéry, à l'aurore place le lecteur dans une position inusitée : celle d'un invité aux cérémonies solennelles et fastueuses qui accompagnent la remise des prix Nobel à Stockholm, celle d'un visiteur privilégié de Pondichéry - ancien comptoir français, lieu de rencontre culturelle et spirituelle entre l'Orient et l'Occident - et de la cité utopique d'Auroville.
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Un enfant dans l'hiver - preface michel del castillo
Veilhan Armel
- Albin Michel
- 1 Février 2006
- 9782226169884
« Il y a des livres dont la nécessité s'impose au lecteur. Il sent dans sa chair qu'ils n'auraient pas pu ne pas être écrits. Je défie quiconque de sortir entier de la lecture d'Un enfant dans l'hiver. »
Michel del Castillo
Abel a quatorze ans. Arraché par le départ du père à son univers d'enfant, il habite avec sa mère, Dora, et ses deux frères, musiciens comme lui. Poursuivi par les fantômes de la Shoah qui hantent l'enfance de Dora et que les deux aînés convoquent sans cesse, il vit dans une angoisse diffuse. Quand Margaret, son professeur de français en troisième, déclare son amour à cet enfant en perdition, comment résisterait-il ? Mais échappe-t-on à son enfance en devenant, à quinze ans, amant et père oe