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Le Passage
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Une main plonge dans l'armoire bretonne et les photographies réapparaissent.
À l'aide de ces images retrouvées, André Le Coz reconstitue son histoire : jeune breton, il a été embarqué en 1915 comme infirmier militaire vers l'inconnu des Balkans. Quarante ans plus tard, son petit-fils Julien risque de partir en Algérie pour une guerre qui n'ose pas encore dire son nom. Le récit mêle trois époques : la guerre d'Algérie, la guerre de 14, l'enfance du narrateur dans la Bretagne pauvre et catholique de la fin du XIXe siècle.
Qu'est-ce qui s'est vraiment noué autour de ces photos prises en 1917 ? Que cache la relation du jeune radiologue et de l'infirmière anglaise dans un dispensaire turc de Florina ? Et de quelle manière André Le Coz répondra-t-il à la question qui hante son petit-fils : " Grand-père, comment fait-on pour survivre à la guerre ? "
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Sir Gerald Manding, récent prix Nobel de littérature, a disparu sur la grève, à Pondichéry. Claire, qui accompagnait l'homme de théâtre anglais depuis la cérémonie de remise des prix à Stockholm, tente de comprendre.
Elle découvre alors les étonnants personnages qui entouraient l'écrivain : Louise Berthon, l'épouse de Gerald, actrice du film qui a assuré leur renommée internationale et qu'une étrange aphasie tient désormais à l'écart des scènes de théâtre ; Charles Carrois du Réau, l'ami d'enfance toujours dévoué et qui, de son poste à l'ambassade de Stockholm, a beaucoup oeuvré pour que Gerald obtienne le Nobel ; Léonore Carrois du Réau, qui à plus de 80 ans exerce toujours son emprise sur le clan familial franco-anglais ; Gaspard, son fils, parti à Pondichéry à la suite du premier acte d'une tragédie familiale qui continue de les hanter.
Au fil d'un récit qui, de Stockholm à Pondichéry, invoque Tagore, Camus ou Virginia Woolf, mais aussi la médecine et la spiritualité indienne ainsi que la symbolique des fleurs, les jeux d'influences s'inversent, les parcours se révèlent initiatiques, les personnages s'ouvrent à eux-mêmes et aux autres. Et même la mort s'apprivoise.
Autour de la figure absente de l'homme de théâtre Gerald Manding, Pondichéry, à l'aurore place le lecteur dans une position inusitée : celle d'un invité aux cérémonies solennelles et fastueuses qui accompagnent la remise des prix Nobel à Stockholm, celle d'un visiteur privilégié de Pondichéry - ancien comptoir français, lieu de rencontre culturelle et spirituelle entre l'Orient et l'Occident - et de la cité utopique d'Auroville.
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Guido Turatti, célèbre pianiste, a quitté Trieste en 1946 pour un petit village de Bretagne où il est mort deux ans plus tard. Aujourd'hui, Anne, sa fille naturelle, repart sur ses traces ; c'est à elle que le pianiste a légué sa maison au bord de la mer. Vivant en communion intime avec la musique, compagne de Nicola, chanteur italien que son engagement conduit en Palestine, elle tente de renouer avec son propre passé et interroge la présence de cette figure paternelle à la fois proche et lointaine, mythique, écrasante. Rapidement, alors qu'elle retrouve dans son village les compagnons de sa jeunesse, l'occasion s'offre à elle de poursuivre cette quête : la partition originale d'une oeuvre de Guido Turatti a disparu, qui doit pourtant prochainement être interprétée en concert... L'histoire commencée à Trieste au milieu du XXe siècle trouve enfin son dénouement en Bretagne. La musique en tisse la trame et ponctue ses rebondissements.