Filtrer
Support
Éditeurs
- Robert Laffont (16)
- Editions Universitaires Europeennes (15)
- Edilivre (8)
- Nouveau Regard (8)
- L'Harmattan (7)
- Capucin (6)
- Espace Nord (4)
- Editions Du Venasque (3)
- Le Passage (3)
- Les Mandarines (3)
- Albin Michel (2)
- Autrement (2)
- Editions De La Belle Etoile (2)
- Federop (2)
- Le Passeur (2)
- Pocket (2)
- Weyrich (2)
- Ad Solem (1)
- Connaissances Et Savoirs (1)
- De L'Onde (1)
- Editions Du Net (1)
- Ex Aequo (1)
- GALLIMARD (1)
- Geste (1)
- La Lucarne Des Ecrivains (1)
- La Pierre D'Alun (1)
- La Simarre (1)
- Le Castor Astral (1)
- Le Chasseur Abstrait (1)
- Le Lys Bleu (1)
- Le Manuscrit (1)
- Libretto (1)
- Muse (1)
- Points (1)
- Presses Academiques Francophones (1)
- Seuil (1)
- Societe Des Ecrivains (1)
- Stellamaris (1)
- Unicite Francois Mocaer (1)
- Yoran Embanner (1)
Prix
Littérature
-
Automne 1988, vallée de l'Aisne.
Le corps sans vie de Grâce Modave est retrouvé dans une falaise, où elle semble avoir chuté depuis sa villa perdue dans le taillis. La défunte est l'épouse de Maurice Modave, dit Momo, ancienne star du football local et riche propriétaire d'un magasin de chaussures à Liège. Si les gendarmes concluent rapidement au suicide, des zones d'ombre persistent autour de cette mort aussi soudaine que mystérieuse. Une aura de mystère se crée autour de Momo et de ses agissements emmêlés, en toile de fond, à sa relation fusionnelle avec sa mère. Touche par touche, dans la veine de ses romans psychologiques, Armel Job brosse ici le portrait particulièrement sensible d'un homme, objet et sujet de terribles passions contradictoires. -
À la Tannerie, le quartier turc de cette ville des Ardennes belges, on marie Evren, l'ancien gardien de but du Sporting. Étrange et grave cérémonie que ce mariage arrangé où le bonheur, comme le soleil, semblent absents. C'est qu'Evren, le marié, rêve encore de sa cousine Derya - Derya la farouche, la sauvage, Derya la sultane qui l'a refusé...
Les traditions et l'honneur familial sont saufs. Mais, malgré l'interdit, la liberté n'a pas dit son dernier mot...
-
Jeudi 17 mars 2005, 6 h 45, Montange, au coeur des Ardennes belges. Bénédicte ouvre la porte de la maison et se met en route pour le lycée. Mais trouve dehors une douceur à laquelle elle ne s'attendait pas. Surprise, elle hésite, fait demi-tour, troque la parka trop chaude contre un blouson plus léger. Celui que l'on verra bientôt sur les avis de recherche. Car Bénédicte n'arrivera jamais jusqu'à l'arrêt de bus. Ses parents et les habitants du paisible village vivent alors des jours d'angoisse qui vont dévorer l'équilibre de ce monde où, jusqu'ici, il ne se passait rien. Entre inquiétudes, soupçons, rumeurs, reproches, mensonges et dissimulations, la disparition de Bénédicte pulvérise les apparences.
Cet ouvrage a fait partie de la sélection du Grand Prix de Littérature policière Glaçant, un miroir tendu vers la vilenie de nos actes et la bassesse de nos jugements.
Élise Lépine - Transfuge -
Dans la gueule de la bête nous plonge au coeur de l'Occupation allemande, à Liège, durant la Seconde Guerre Mondiale. Inspiré de faits réels ce roman est gorgé de personnages tout en nuance, ni bons ni mauvais. Armel Job s'interroge sur ce qui guide une conduite et sur l'entendement et le rôle que jouerait une personne ordinaire dans une situation extraordinaire. A travers l'histoire de la petite Hanna et ses parents Fannia et Volko, tous trois juifs, il nous montre l'infime frontière entre le bien et le mal, entre le héros et le collabo. Et comme toujours, Armel Job dépeint les âmes humaines avec beaucoup de justesse, d'humanité et de lucidité.
-
Le facteur sortit. Bram, intrigué, déchira l'enveloppe et, sur un feuillet minuscule, il lut de la même graphie soignée : Abraham, ta femme te file entre les doigts ! Tu as des yeux et tu ne vois pas. L'unique qui ait pitié de toi. Dérouté par cette lettre anonyme, Abraham Steinberg l'est d'autant plus que le 4 Août 1968 marque un funeste anniversaire, celui du jour où, enfant, sa famille fut déportée, le laissant seul rescapé avec sa culpabilité. Gardant discrètement ses souvenirs pour lui-même, il a repris avec Esther, une épouse aussi séduisante qu'attentionnée, la Quincaillerie générale de Mormédy, paisible bourgade belge dont il est devenu un notable. Ce coup de tonnerre dans un ciel dégagé va mettre les nerfs de Bram à rude épreuve au cours des sept jours qui constituent la chronique de ce roman. Armel Job dresse le portrait d'un couple que les aléas de la vie remet tout à coup en question, effritant l'habitude, invitant le doute. Il convie également le lecteur à un voyage dans les années 60 et ses moeurs, son climat social, admirablement rendu avec humour et tendresse. Les Eaux amères, c'est cette belle histoire d'un amour ordinaire, toute en pudeur et subtilité.
-
Âme insurgée ; écrits sur le romantisme
Armel Guerne
- Points
- Points Essais
- 7 Avril 2011
- 9782757823149
L'Ame insurgée est l'un des ouvrages les plus célèbres d'Armel Guerne et le livre essentiel sur le romantisme allemand.
A l'occasion du centenaire de la naissance d'Armel Guerne (avril 1911), nouvelle publication de toute l'oeuvre poétique d'Armel Guerne et des Lettres de Cioran à Armel Guerne aux éditions de L'Herne. Dans l'un des plus beaux textes spirituels qui soient, Armel Guerne présente les grands auteurs romantiques allemands, des hommes qui refusaient de vivre dans un monde où l'âme n'aurait plus sa place. Le romantisme né en Allemagne a peu de points communs avec l'école littéraire française du même nom.
Hölderlin, Novalis, Kleist, Grimm, Melville. : les romantiques d'outre-Rhin étaient des hommes qui refusaient de vivre dans un monde où l'âme n'aurait plus de place. Leur oeuvre appelle d'abord à une manière d'être, et témoigne du fait, déjà oublié dans l'autosatisfaite société bourgeoise de leur temps, que la seule littérature digne de ce nom sert ce qui vraiment fait vivre. En présentant ces écrivains, à la fois poètes et prophètes, dans une prose magnifiquement inspirée, Armel Guerne leur redonne voix, et nous remet en contact avec notre profond besoin d'âme.
-
Le village de La Malemaison est le théâtre d'un effroyable accident, sans témoins.
Un dimanche d'été, juste avant la sortie de la messe, une fillette de dix ans est tuée sur le coup. Seuls deux véhicules semblent avoir traversé le village. La jeep de Carlo Mazure qui finit sa course dans la rivière. Celui-ci, ivre, n'a plus aucun souvenir. Quant à la Jaguar pilotée par l'autre conducteur, un notable au-dessus de tout soupçon, on imagine que son propriétaire ne peut être inquiété. Les parcours de ces deux hommes que tout oppose vont pourtant se croiser.
Au-delà des faits, Armel Job nous propose une plongée dans l'âme et dans le coeur de tous ceux qui, à leur manière, ont participé à ce drame. Une saisissante leçon d'humilité qui nous fait comprendre que la culpabilité fait partie de notre être et que le bon coupable n'est pas forcément celui que l'on croit. Comme à l'accoutumée, l'auteur, dans un récit passionnant et déconcertant, porte un regard humaniste sur des gens ordinaires, confrontés à leurs démons.
-
Trois romans en trois ans et deux prix littéraires ont suffi à Armel Job pour prendre une place remarquée parmi les nouveaux écrivains belges.0300Abdication ! Abdication ! Printemps 1950. Belgique. Le pays est au bord de la guerre civile. Sur le pavé des villes wallonnes, les foules insultent le roi Léopold et, plus encore, Liliane Baels, la roturière promue princesse de Réthy, qu´il a épousée pendant la guerre au plus fort des souffrances de son peuple. Au fond des Ardennes, Henri Gansberg Van der Noot, le conseiller du roi, négocie et tire le lapin. Voilà qu´il séduit Aline, la fille du garde-chasse, en fait sa maîtresse, l´installe dans sa gentilhommière. Aline... Liliane... Bientôt, des injures s´étalent en lettres géantes sur les murs de sa résidence. Une nuit, le conseiller tombe nez à nez avec l´insulteur. Il le tue. Que faire ? Honnête homme, il veut se dénoncer. Mais ceux qui vivent autour de lui ? le garde-chasse, le jardinier, les servantes, sa maîtresse, et même son épouse ? font tout pour l´en dissuader : inutile scandale ! Puis voilà que son refus de participer à un complot pour le rétablissement du roi Léopold devient une source d´angoisse supplémentaire! Le pauvre homme ne sait plus où donner de la tête... Armel Job aime les histoires complexes où sa subtilité, son regard ironique et son humour se donnent libre cours. Tous les personnages qui gravitent autour du conseiller, les humbles comme les «grands», constituent un petit monde coloré et drôle. Le décor historique n´est que toile de fond: toute l´intrigue que déroule Armel Job est pur roman ? même si le héros est conseiller du roi. Cette histoire insolite, qui pourrait être un drame, se révèle une comédie enlevée et maîtrisée.0400À trois kilomètres de là, dans le vestibule de la conciergerie, un semblable frisson dévale l´échine de Julien. Évidemment, Julien est trempé et la fraîcheur de la maison l´a saisi. Mais, surtout, sur le dallage, il y a précisément un corps allongé et, un peu plus loin, assis sur une marche de l´escalier, M. le conseiller, en chemise, tout débraillé, le visage barbouillé de noir autant qu´un mineur remontant de la fosse.«Ah, Julien! Vous voyez?? Plutôt, Monsieur.»Le conseiller gémit. Il se lève, s´avance jusqu´au cadavre, mais quelque chose le retient de passer de l´autre côté, près de Julien. Il s´arrête, les pieds derrière la tête du mort.«Il s´était introduit dans le parc. Il s´est mis à courir. J´étais dehors. Alors, bêtement, je l´ai poursuivi. J´étais sûr que je tenais l´homme qui venait d´insulter Aline. Jamais, je n´ai eu l´intention, non, pas une minute, je n´ai voulu... Je vous jure. Il courait, il courait. Il a compris qu´il ne pourrait pas repasser par l´entrée, du fait que moi, je suivais l´allée. Alors, il a essayé de grimper au mur, il a glissé, il s´est retrouvé en bas, puis il a recommencé. Entre-temps, je suis arrivé. Il s´était agrippé au-dessus du mur. Il venait de se rétablir. Mais je l´ai attrapé avec le râteau. Les dents sont rentrées dans le col de sa chemise. J´ai tiré, j´ai tiré, je me suis acharné, la rage m´a pris, je l´avoue, parce qu´il se démenait pour m´échapper. Si au moins il était resté tranquille ! Il a basculé en arrière. Ça a fait un bruit, comme quand on marche sur une branche morte. Mon Dieu, Julien ! Il était par terre. Il ne bougeait plus.? C´est un accident, Monsieur.? Un accident? Mais c´est moi qui...? C´est tout de même un accident.»Julien a le ton péremptoire de la confrérie des irréfutables. La pluie et plus encore la douche froide de ce corps allongé l´ont complètement dégrisé.Le conseiller ne connaît pas la confrérie. Dans son entourage, à l´exception du roi (et encore, si l´on peut dire), il n´y a pas eu de prisonnier. Les officiers ne comptent pas, ils étaient bien traités. Mais Julien est si catégorique, le conseiller si désemparé, qu´il se jette sur la première bonne raison de s´en remettre à sa voix tranquille: Julien est jardinier, oui; Julien est un brave type, d´accord; Julien a été prisonnier, voilà! Un prisonnier doit s´y connaître en morts. Combien de fois n´a-t-il
-
Publiée en 1963 sous la direction inspirée d'Armel Guerne, jamais réimprimée, cette stèle mythique manquait à tous les amoureux du Romantisme allemand.
Hölderlin, Jean-Paul, Tieck, Novalis, les frères Schlegel, Brentano, Chamiso, Hoffmann, La Motte -Fouqué, Kleist, Arnim, soit les plus grands sont bien sûr ici sur le devant de la scène, représentés chacun par un ou plusieurs de leurs textes majeurs. Mais l'on découvrira aussi quelques-uns de leurs compagnons injustement oubliés, Wackenroder, Contessa, Bettina Brentano von Arnim, et la touchante Caroline von Günderode (la suicidée des bords du Rhin), lesquels furent eux aussi caressées par l'aile de l'ange. Sans oublier le cortè ge des romantiques dits tardifs, où brillent encore plusieurs inoubliables : Eichendorff, Büchner, Grabbe, Mörike.
Un florilège unique en notre langue, tant par son abondance que par la qualité des traductions retenues notamment celles d'Albert Béguin et de Guerne lui-même.
-
Quoi de plus paisible que la Maison Borj, cette boulangerie d'une petite ville de province belge à la fin des années 1950 ? Un ménage sans histoire, deux adolescents charmants, un commerce florissant : les Borj ont tout pour être heureux. Avec générosité, ils acceptent de prendre Josée, une orpheline de guerre, en apprentissage. Josée est une drôle de fille. Épileptique, pratiquement illettrée, la jeune fille a cependant un don émouvant pour le chant qui, après une messe de minuit retransmise à la radio, lui vaut une invitation au palais royal.
Attisée par les rumeurs et la réprobation venues de l'extérieur, cette invitation va faire exploser l'harmonie des Borj, tiraillés entre le démon de midi du père, les ressentiments de la mère, la jalousie de la fille. Josée devient l'élément catalyseur de leur ruine. Bien malgré elle, comme dans une cure psychanalytique, elle fait resurgir les secrets enfouis, plongeant la famille dans une agitation à laquelle ses crises d'épilepsie font écho.
En quelques semaines, la maison Borj va s'effondrer comme un château de cartes, son bonheur apparent, bâti sur des fondements bien fragiles, voler en éclat.
Car si, chacun à leur manière, les personnages sont d'abord mus par de bonnes intentions, ils sont rattrapés par leur égoïsme et leur lâcheté. Et, comme souvent, ce sont les innocents qui en font les frais.
-
Hiver 2011. Deux petites filles se noient dans la Meuse. La plus jeune est tombée à l'eau et sa soeur, qui pourtant ne savait pas nager, a tenté de la sauver. Quelques jours plus tard, un pompier de Liège perd la vie en cherchant les corps.
Liège, le 25 janvier 2012, 11 heures du soir. En pleine tempête de neige, Jordan Nowak, loueur de pianos, aborde le pont-barrage de l'île Monsin. Dans ses phares, soudain, une silhouette penchée sur le parapet. Jordan découvre une jeune femme hagarde qu'il emmène à son hôtel. Là, Éva lui confie qu'elle allait se jeter à l'eau. Le lendemain matin, elle s'est volatilisée.
Que s'est-il passé ? Quel est le lien entre le fait divers terrible de l'hiver 2011 et cette disparition mystérieuse ?
Chargé de l'enquête, le jeune inspecteur Lipsky y voit l'occasion rêvée de faire avancer sa carrière. Mais sa précipitation et son inexpérience vont entraîner toutes les personnes impliquées dans un tourbillon dévastateur révélant, comme toujours chez Armel Job, la vérité de l'âme derrière ce que chacun croit être et donne à voir.
Impossible de lâcher ce thriller psychologique haletant qui nous emmène jusqu'à une question essentielle : qu'est-ce qui donne du sens à une vie ? -
Charles a trente-cinq ans.
La gueule de travers, mais une belle ferme à Sarteau, dans l'Ardenne belge. Sur son tracteur, il rêve d'une femme.
Il s'adresse au premier clerc de notaire, Evariste Lejeune, qui connaît l'art d'écrire, pour rédiger des annonces matrimoniales à paraître dans le journal local. Echec. Puis réussite, lorsqu'il découvre dans un catalogue exotique, sous la rubrique " Jolies indigènes cherchant mariage ", la femme de ses rêves.
Arrive Opportune, jeune femme d'outre-mer... qui meurt le jour même de ses noces. Et c'est alors que se révèle l'identité du pauvre Charles Lambert - révélation qui bouleverse le village et la vie d'Evariste Lejeune.
C'est lui, Evariste, qui raconte. Et sans doute est-il le véritable héros de l'histoire de Charles Lambert, cette drôle d'histoire qui fait lever en lui le souvenir d'une passion de sa jeunesse enfouie dans le silence d'une vie trop paisible.
Il y a donc la femme manquée de Charles le naïf et, dans l'ombre, celle d'Evariste, l'écrivain public.
Et d'autres, peut-être. C'est en elles que Charles et Evariste se rejoignent au-delà de ce qu'ils auraient pu imaginer.
-
Armel Job s'est toujours présenté comme un raconteur d'histoires. Le public connaît les romans où ce sondeur des coeurs et des reins suit les destinées de ses personnages dans leurs plus étranges méandres. Mais Armel Job est aussi l'auteur de nouvelles écrites au fil des ans, sans souci de notoriété, à la manière dont il lançait de petits bateaux sur l'Aisne, la rivière de son enfance.Les sept nouvelles de ce recueil se situent en Ardenne, dans les années d'après-guerre, et composent une tragi-comédie humaine où les personnages s'entrecroisent, d'un épisode à l'autre. Elles ont pour thème une certaine vision des mentalités d'alors, fortement marquées par la pression sociale, notamment religieuse, et contre laquelle certains déjà se cabraient...
-
Rocafrème est un village de l'Ardenne liégeoise semblable aux autres : un curé, un charcutier, des artisans, etc. Mais il abrite aussi un artiste peintre, José Cohen, venu s'y réfugier sous l'Occupation. Et une très jolie personne, la fille du charcutier. Le peintre a décidé la belle Thérèse à poser nue au bord de la rivière. Le tableau, confié à un marchand de Liège, devait demeurer ignoré des villageois. Mais un jour d'octobre 1957, le journal local, «La Gazette de l'Ourthe», publie un article sur cette «Baigneuse nue», photo à l'appui. Le village s'enflamme. Et José Cohen est retrouvé mort.Cette affaire plonge ses racines dans un passé trouble qui éclate soudain au grand jour. Pendant la Résistance, les personnages du roman ont tous été impliqués dans de sérieux conflits? La Baigneuse n'est pas la seule à se dénuder dans cette histoire. Il y a aussi les coeurs des hommes et des femmes du village.Écrivain singulier, Armel Job construit ici une intrigue subtile, au suspense tout britannique. On y retrouve tout l'humour et le langage coloré de son premier roman, «La Femme manquée».
-
Forgelez, en Ardenne, dans les années 1950. Un village droit planté dans le terroir, avec ses traditions, son dialecte, ses puissants et ses faibles. Arrive Choiron, le nouveau curé, qui, dans un instant de colère, laisse échapper une malédiction. Un jeune homme s´effondre, mort, dans la campagne. Comment ? Pourquoi ? Tout le monde s´interroge, à commencer par Choiron lui-même. Échappé à son milieu miséreux par la grâce du sacerdoce, promu intellectuel, professeur admiré, il a déjà appris à ses dépens qu´un prêtre reste néanmoins un pion entre les mains du haut clergé. Réduit à l´état de « curé crotté », le voilà aux prises avec le troupeau de Dieu, le vrai...
-
Un secret qui ne passe pas... Une vingtaine d'années après les faits, Claude Jansens, préparateur en pharmacie à la vie sans éclat, raconte enfin les recherches qu'il a effectuées à la suite du décès brutal de sa tante Adrienne, âgée de 55 ans, trouvée morte dans la cuisine de sa villa. Veuve, Adrienne était une femme d'une grande beauté, qui vivait recluse. Claude, âgé de 29 ans à cette époque, jeune homme tout aussi solitaire, en était silencieusement épris, comme tous les hommes qui croisaient son regard.
Quelque temps avant sa mort, Adrienne avait voulu se confier à lui, mais Claude avait refusé de l'écouter. Adrienne disparue, Claude est pris de remords et cherche à savoir ce qu'elle aurait souhaité lui dire. Cette quête le mène de témoin en témoin. Chaque rencontre lui suggère une réponse que remet en question la suivante. La vie d'Adrienne est marquée par deux grandes affaires. D'abord la passion amoureuse qu'elle vit comme un bref et intense embrasement des sens et des sentiments, qui la laisse ensuite totalement indifférente à l'amour qu'elle éveille autour d'elle. Ensuite, la maternité, qui provoque en elle une succession d'attitudes paradoxales : rejet, indifférence, remords, fantasme, exaltation...
Peu à peu le portrait d'Adrienne prend forme. Et le lecteur découvre ainsi le courant souterrain qui a traversé l'existence de cette femme aussi séduisante que mystérieuse jusqu'à provoquer sa mort.
-
En 1990, alors critique au Magazine Littéraire, Aliette Armel a convaincu son rédacteur en chef de faire un dossier sur Marguerite Duras. La rencontre avec l'auteur de L'Amant fut particulièrement marquante et a permis à Aliette Armel de prendre la mesure de son extraordinaire force de vie, entièrement vouée à l'écriture.
Au fil des neufs chapitres de ce livre, Aliette Armel nous convie à cheminer avec Marguerite Duras, à rencontrer ses proches, et à découvrir sa vie, ses écrits et tenter de circonscrire davantage l'énigme Duras.
La série « En compagnie de.. » « En compagnie de... » est une série dirigée et rédigée par Aliette Armel constituée de rencontres avec les plus grands auteurs contemporains (Marguerite Duras, JMG Le Clezio, Erri de Luca, François Cheng, Sylvie Germain...).
Elle vise à faire découvrir ou redécouvrir les plus grands auteurs de notre temps sur plusieurs aspects :
Pénétrer dans la fabrique de l'oeuvre, découvrir leur processus créateur, questionner leur vision du monde, interroger leur rapport au langage, à l'écrit, au récit, à leurs personnages, mais aussi à la société, à l'Histoire...
Faire apparaître les points d'articulation entre la vie et l'oeuvre pour montrer comment la littérature se nourrit de l'existence des écrivains.
Apporter des clefs pour la lecture de l'oeuvre au présent.
2.5.0.0.
-
Le rêve du singe ; contes du Bénin
Armel Nonfodji
- L'Harmattan
- La Legende Des Mondes
- 4 Avril 2013
- 9782343006130
A quoi rêve le singe ? Comment l'homme et le lézard sont-ils devenus ennemis ? Que fera dame Agoïnon pour sauver ses enfants de la féroce panthère ? Qui Aguété, le bûcheron, rencontrera-t-il dans la forêt ? Vous le découvrirez en lisant ce recueil de contes où, avec sagesse et humour, la tradition orale nous éclaire sur nos comportements en société.
-
Marguerite Duras a souvent évoqué l'importance qu'elle attachait aux lieux : les maisons, la forêt, la mer.
De la mythique Indochine de son enfance et de l'adolescence, il ne reste que des photographies et le jeu subtil de la mémoire et de l'oubli. En France, Duras a résidé en trois endroits : l'appartement de la rue Saint-Benoît à Paris - qui fut longtemps un haut lieu d'accueil et de fraternité -, la maison de Neauphle-le-Château - séjour baigné d'ombres et de lumières réverbérées par le parc, les arbres et les eaux d'un étang -, et enfin l'appartement dans l'hôtel des Roches noires à Trouville - celui-là même que Proust a immortalisé dans La Recherche du temps perdu sous le nom de Grand Hôtel de Balbec.
-
Soeur Freya, une religieuse belge connue pour son inlassable dévouement à la cause des plus défavorisés, a été canonisée par le pape Jean-Paul II. Cette distinction a ravi tous les Belges, et sainte Freya est devenue une gloire nationale. La stupéfaction de Mgr Van Camp est donc totale quand il reçoit un e-mail accusateur, au titre sans ambiguïté : "Freya était une salope." Les preuves avancées semblent fondées et le corbeau, pour prix de son silence, ne demande rien moins que l'abandon par l'Église du dogme de la virginité de la mère du Christ.
La menace est terrifiante. Une erreur de canonisation impliquerait la ruine de l'infaillibilité pontificale, socle sur lequel reposent les dogmes de la foi. Il faut par tous les moyens faire taire le corbeau. Pour cela il faut le démasquer. Encore doit-on trouver un enquêteur habile et très discret. Repéré par l'Opus Dei, à qui il s'est dévoué corps et âme, Martin Rabe, un homme paisible, informaticien de l'Opus Dei, va être chargé de mener l'enquête... Au péril de sa vie - et de sa foi.
Derrière l'intrigue foisonnante et le déroulement d'une enquête palpitante, c'est aussi le portrait d'une femme extraordinaire, profondément humaine et animée d'une foi radieuse que nous donne à lire Armel Job. À son habitude, il pointe aussi l'hypocrisie de notre société : selon lui, nous sommes victimes des conventions, des stéréotypes, avec lesquels nous interprétons spontanément les événements... -
Il est des villages où il fait bon vivre. Il en est d'autres qui cachent de terribles secrets, et même des abominations. Dans les deux cas, ceux sont les habitants qui décident de faire de ces lieux un paradis ou un enfer. Se taire ou parler, tel est le dilemme de tous les protagonistes de cette histoire qui ont eu à connaître d'un certain passé. La peur ou le courage, l'indifférence ou le remords, chacun est libre de faire ce qu'il veut avec ce qu'il sait...
Les campagnes abritent parfois des loups exerçant un pouvoir souterrain et obscur sur tous ceux qui ont le malheur de croiser et surtout d'entraver leur route. Mais il arrive aussi qu'un homme, porteur à vie d'une atroce douleur, ne soit plus effrayé pour combattre et anéantir celui qui, précisément, l'a provoquée... Cet homme, c'est "l'enchêné" ...
-
Prison et justice... quand des juges sont hors la loi
Armel Timmerman
- Nouveau Regard
- 1 Décembre 2020
- 9782930998084
Je suis coupable des faits qui m'ont été reprochés. J'ai mérité la sanction que le Tribunal de Grande Instance de Cherbourg m'a infligée. Quatre années d'emprisonnement ferme pour avoir commis des délits financiers liés à la gestion catastrophique et insensée de mon entreprise. Je n'ai du reste pas interjeté appel de la décision. Il m'importait davantage de faire table rase de mon passé et de mettre à profit le temps de ma détention en me préparant au mieux à la sortie par l'accomplissement d'un travail sur moi-même tant je n'avais pas pris conscience de la nocivité de mes actes.
Cependant, quoi que j'aie fait, je ne méritais en aucun de vivre ma peine de cette manière, la gestion de son exécution ayant été machiavélique d'un bout à l'autre. Je l'ai effectuée dans deux établissements pénitentiaires : de novembre 2013 à novembre 2014 à la maison d'arrêt de Cherbourg dans la Manche, sous le régime de la détention provisoire, pour la terminer, près de cinq années plus tard, au centre de détention d'Argentan dans l'Orne.
Deux structures très différentes l'une de l'autre en ce que la première est vétuste et surpeuplée - jusqu'à neuf personnes par cellule de 25 m - et la seconde, beaucoup plus confortable, avec un seul occupant par cellule. Mais c'est là, la seule différence notable. Car pour l'essentiel, c'est-à-dire la prévention de la récidive et la préparation à la sortie, le manque de moyens humains et matériels est criant dans les deux établissements.
En l'état actuel des prisons françaises, je l'affirme, la prévention de la récidive est une fumisterie et la préparation à la sortie une mystification. Même si les personnels de surveillance, tant décriés, et les travailleurs sociaux, impuissants, oeuvrent chaque jour pour rendre la détention moins insupportable. Quant à certains juges, chargés de l'application des peines, force est de constater qu'ils n'usent pas exagérément des dispositifs alternatifs à l'enfermement.
Loin s'en faut ! Le traitement punitif de la sanction semble davantage leur convenir, les motiver même. Jusqu'à se fourvoyer, forts de leur pouvoir absolu. Mais surtout, ne leur dites pas. Il pourrait vous en coûter. Je l'ai appris à mes dépens... Je suis marqué à vie. En d'autres termes, il n'y a qu'une seule façon de sortir de prison sans aucunes séquelles... c'est de ne pas y entrer ! ...
-
Fragments de vie, d'amour et d'amitié... Blessures du temps ineffaçables... Choix douloureux et solitude... Culpabilité et innocence... Silences contrits, rires et larmes... Insouciante jeunesse... Vieillissante sagesse... Espoirs déçus, abnégation... Le chemin des sentiments nous conduit toutes et tous vers cette quête du bonheur qui semble toujours nous échapper tant ce même chemin est semé d'embûches et d'interdits.
Des obstacles à la plénitude que certains parviennent à surmonter mais sur lesquels d'autres échouent, sans en comprendre les raisons. Mais, pour tous, indéniablement... la vie est trop courte ! ...
-
Souvenirs de ma tante Esther
Benjamin Monti
- La Pierre D'Alun
- La Petite Pierre
- 14 Novembre 2023
- 9782874291388
Ma tante Esther était le mouton noir de ma famille. Elle n'avait aucune considération pour qui que ce soit, elle-même comprise. Elle faisait fi des convenances, doutait de tout, mais s'émerveillait de ce que personne d'autre ne remarquait. Je l'aimais tendrement et recueillais précieusement ses sentences. Si je le lui avais avoué, elle ne l'aurait pas cru.