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Prix
Arthur Schopenhauer
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Vous avez tort mais refusez de l'admettre ? Avec acuité et humour, ce petit guide d'Arthur Schopenhauer recense et analyse tous les stratagèmes et ruses pour sortir vainqueur d'un débat, d'une dispute, ou d'une joute verbale. Pour le plaisir des amoureux de la réthorique et de la contradiction, l'auteur se livre ainsi à une savoureuse réflexion sur la dialectique du langage.
Bien que datant de 1864, l'Art d'avoir toujours raison est un ouvrage très actuel, qui vous permettra de développer un redoutable sens de l'autodéfense verbale en analysant votre adversaire pour mieux le terrasser. Vous ne serez plus le même orateur après l'étude de ce petit livre étonnant et puissant par sa pertinence et son efficacité.
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La philosophie, telle que la comprend et la pratique Schopenhauer, est une chasse aux illusions. Dans l'Essai sur le libre arbitre, traduit en 1877 et jamais réédité depuis, il démontre que l'homme est incapable d'agir par lui-même et il relègue au rang de mirage cette mystérieuse faculté appelée libre arbitre. L'homme est prisonnier de lui-même. La seule liberté dont il puisse disposer est une connaissance approfondie de soi. Leçon que Freud, qui avait bien lu Schopenhauer, retiendra et qu'il appliquera sur un plan thérapeutique. Vision aussi très moderne de la condition humaine. Les hommes sont responsables de ce qu'ils font mais innocents de ce qu'ils sont. A l'homme d'assumer le hasard de ce qu'il est. Le caractère est un destin.
A la question sommes-nous libres ? L'homme ordinaire répond sans ambiguïté oui puisque nous pouvons faire ce que nous voulons. Si l'homme peut faire ce qu'il veut mais sa volonté est-elle libre ? Peut-il choisir indifféremment en toute objectivité quand deux choix se présentent à lui ? De quoi dépend la volonté elle-même ? « Ma volonté ne dépend absolument que de moi seul ! Je peux vouloir ce que je veux : ce que je veux, c'est moi qui le veux ». Schopenhauer décrit ainsi l'esprit naïf qui se contente de regarder les choses à la surface. « Mais de quoi dépend la volonté elle-même ? », demande le philosophe. Dans son Essai sur le libre arbitre, le penseur de Francfort pose d'entrée de jeu comme solution à l'énigme du libre arbitre que « l'homme est un être déterminé une fois pour toutes par son essence, possédant comme tous les autres êtres de la nature des qualités individuelles fixes, persistantes, qui déterminent nécessairement ses diverses réactions en présence des excitations extérieures.» Ainsi, Schopenhauer montre que l'action de chacun est régie à la fois par des motifs (qui sont extérieurs à l'homme et dont il n'a aucun contrôle) et par son moi c'est à dire son essence (inchangeable et fixée préalablement). [schopenhauer.fr]
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Le monde comme volonté et comme représentation (3e édition)
Arthur Schopenhauer
- PUF
- Quadrige
- 5 Février 2014
- 9782130627777
Pour Clément Rosset, auteur de la préface de ce volume, Schopenhauer est "le philosophe insolite par excellence". Il précise qu'une des singularités de cet auteur est la clarté et la lisibilité de son écriture, qualité peu fréquente chez les philosophes. L'influence de cette oeuvre se retrouve chez la plupart des intellectuels du XXe siècle qui considèrent Le monde comme volonté et comme représentation comme l'un des livres phare de la philosophie.
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Le fondement de la morale / par Arthur Schopenhauer ; traduit de l'allemand par A. Burdeau,...
Date de l'édition originale : 1879 Titre original : Uber die Grundlage der MoralCollection : Bibliothèque de philosophie contemporaine Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
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Les Parerga et Paralipomena, titre grec qui signifie « Accessoires et Restes », connurent un immense succès en Allemagne à leur parution, en 1851, et furent traduits en France entre 1905 et 1912. Bien qu'ils comptent parmi les textes majeurs d'Arthur Schopenhauer, ils n'ont fait l'objet, depuis, que de parutions marginales. Ils offrent pourtant aux lecteurs de l'auteur du Monde comme volonté et comme représentation un véritable kaléidoscope des grands thèmes traités par le philosophe : l'ennui, le désespoir, la bouffonnerie des comportements humains. Son pessimisme, qui lui fait dire que « la vie est une affaire qui ne couvre pas ses frais », connaît ici de nouveaux développements dans ses articles Sur le suicide ou Le Néant de la vie.
Schopenhauer propose un art de vivre pour remédier à la douloureuse condition humaine, sous la forme de conseils et de recommandations, comme de pratiquer avec prudence la compagnie de femmes. L'Essai qu'il consacre à celles-ci connut un vif succès auprès d'écrivains français tels Maupassant, Zola, Huysmans et tant d'autres dont Schopenhauer a nourri la misogynie.
Évoquant l'influence considérable de la pensée de Schopenhauer sur les créateurs de son temps, Didier Raymond souligne le paradoxe qui veut que son pessimisme ait eu sur beaucoup d'entre eux « les effets bénéfiques d'une libération longtemps attendue. Sa philosophie, écrit-il, confère enfin une certitude au sentiment de désespérance, d'extrême lassitude de l'existence ».
Par sa perspicacité philosophique et sa lucidité psychologique, comme par la clarté et la lisibilité de son écriture, cet ouvrage reste à cet égard un stimulant inépuisable.
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De la volonté dans la nature (3e édition)
Arthur Schopenhauer
- PUF
- Quadrige
- 12 Octobre 2016
- 9782130786191
"Ma métaphysique s'affirme donc comme étant la seule à posséder une frontière véritablement commune avec les sciences physiques, un point jusqu'auquel celles-ci viennent à sa rencontre par leurs propres moyens, de sorte qu'elles font réellement la jonction avec elle et que l'harmonie s'en trouve établie : ce résultat n'est pas obtenu en faisant violence aux sciences empiriques pour les tourner vers la métaphysique, ni en abstrayant en secret celle-ci de celles-là, pour lui faire trouver, a priori, à la manière de Schelling, ce qu'elle avait appris a posteriori ; au contraire, les deux domaines se rencontrent d'eux-mêmes et sans entente préalable.
Ainsi, à la différence des autres, mon système ne reste pas suspendu en l'air, loin au-dessus de toute réalité et de toute expérience, mais il descend jusqu'au sol ferme de la réalité, où les sciences de la nature viennent prendre en charge l'esprit avide de savoir. " Arthur Schopenhauer (1788-1860).
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De la physionomie
Arthur Schopenhauer, Auguste Dietrich
- Éditions Marguerite Waknine
- Livrets D'Art
- 14 Mai 2021
- 9791094565834
L'auteur aujourd'hui célèbre du Monde comme volonté et représentation a connu de son vivant un véritable succès quand parurent en 1851, en
Allemagne, les Parerga et Paralipomena. Autrement dit, en français, les Accessoires et Restes, un ensemble de textes qui doivent être à présent considérés comme majeurs. On y trouve, traités avec profondeur et la plus grande rigueur, des thèmes aussi divers que la foi et le savoir, le suicide, le néant de l'existence, les femmes, la philosophie universitaire, le droit, la théorie des couleurs, le bruit et le vacarme et les apparitions... Parmi cet ensemble se trouve un texte qu'Arthur Schopenhauer à consacré à la physionomie, où le philosophe s'entend avec virtuosité à montrer en quoi « l'extérieur reflète l'intérieur et que le visage exprime le caractère entier de la personne. » Homme d'esprit, Schopenhauer ne pouvait pas ne pas considérer cette longue tradition physiognomonique, dont les racines s'étendent au moins jusqu'à Pythagore, et de donner par là, non sans humour, une sorte de leçon d'art de vivre en compagnie de ses prochains. -
Lorsque l'insulteur a été grossier, il faut être encore plus grossier.
Si les invectives ne font plus d'effet, il faut y aller à bras raccourcis, mais là aussi il y a une gradation pour sauver l'honneur: les gifles se soignent par des coups de bâton, ceux-ci par des coups de cravache. contre ces derniers mêmes, certains recommandent les crachats, pour voir. c'est seulement lorsque ces moyens arrivent trop tard qu'il faut recourir sans hésiter à des opérations sanglantes.
" " qualifier de beau ce sexe de petite taille, aux épaules étroites, aux hanches larges et aux jambes courtes, ne peut être que le fait d'un intellect masculin troublé par l'instinct sexuel. " " les autres continents ont des singes; l'europe a des français. ceci compense cela ". " le plus grand bienfait des chemins de fer est qu'ils ont épargné à des millions de chevaux de trait leur lamentable existence.
" ainsi va schopenhauer, qui n'épargnait personne, même sa mère. ne lui écrivait-elle pas, à la veille de leur brouille définitive : " ton comportement dédaigneux à mon égard, ton mépris pour mon sexe, ta répugnance à contribuer à me faire plaisir. , cela et bien d'autres choses font que tu me parais parfaitement odieux ".
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De la quadruple racine : du principe de raison suffisante
Arthur Schopenhauer, Francois-Xavier Chenet
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 3 Mai 2000
- 9782711613250
« J'ai expliqué en détail dans ma Dissertation sur le principe de raison comment il est la condition de tout objet possible; c'est-à-dire qu'un objet quelconque est lié nécessairement à d'autres, étant déterminé par eux et les déterminant à son tour. C'est si vrai que toute la réalité des objets, en tant qu'objets qui ne sont rien que des représentations, se réduit à ce rapport de détermination nécessaire et réciproque; cette réalité est donc tout à fait relative. [...] Je suppose en permanence dans le présent ouvrage que tout ce que j'ai écrit dans cette dissertation est connu à présent à l'esprit du lecteur : en effet, si je n'avais déjà exposé ces idées dans cette dissertation, elles auraient ici leur place nécessaire. » (Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation, § 2.)
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" leur destinée.
- beauté passagère. - précocité, limites de leur intelligence [...]. le seul aspect de la femme révèle qu'elle n'est destinée ni aux grands travaux de l'intelligence, ni aux grands travaux matériels [...]. ce qui rend les femmes particulièrement aptes à soigner, à élever notre première enfance, c'est qu'elles restent elles-mêmes puériles, futiles et bornées ; elles demeurent toute leur vie de grands enfants, une sorte d'intermédiaire entre l'enfant et l'homme [...].
ce qui distingue l'homme de l'animal c'est la raison ; confiné dans le présent, il se reporte vers le passé et songe à l'avenir : de là sa prudence, ses soucis, ses appréhensions fréquentes. la raison débile de la femme ne participe ni à ces avantages, ni à ces inconvénients ; elle est affligée d'une myopie intellectuelle qui lui permet, par une sorte d'intuition, de voir d'une façon pénétrante les choses prochaines ; mais son horizon est borné, ce qui est lointain lui échappe.
"
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La publication des Parerga et Paralipomena fut à l'origine de la reconnaissance et du succès tardifs de Schopenhauer. Le dernier essai des Parerga sont les Aphorismes sur la sagesse dans la vie. De la réputation en est le quatrième chapitre et livre une réflexion morale sur la vanité, l'orgueil et la gloire. Comme à son habitude Schopenhauer est sans concession, ainsi, chacun cherche à éviter le dédain ou l'humiliation, à obtenir l'opinion favorable d'autrui, c'est pourquoi l'opinion des autres est nuisible à notre bonheur. La vanité est la base de cette volonté de reconnaissance, or le bonheur n'est pas à chercher dans la considération de l'autre car il s'agirait d'un bonheur externe, fluctuant, éphémère.
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De la difference des âges de la vie
Arthur Schopenhauer
- Manucius
- Le Philosophe
- 11 Février 2017
- 9782845786745
La publication des Parerga et Paralipomena en 1851 fut à l'origine du succès tardif de Schopenhauer. L'un des essais des Parerga conçus comme «compléments» à la pensée de leur auteur, sont les Aphorismes sur la sagesse dans la vie. De la différence des âges de la vie en est le chapitre 6 et livre une réflexion morale sur les étapes successives de toute existence humaine, à savoir l'enfance, la jeunesse, l'âge mûr et enfin la vieillesse. L'auteur décrit ces différents âges en y recensant les forces et les faiblesses de chacun d'entre eux, laissant à la vieillesse - temps de de la sagesse - un avantage incomparable sur tous les autres, sous réserve «d'avoir conservé l'amour de l'étude [...] et en général la faculté d'être impressionné jusqu'à un certain degré par les choses extérieures».
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Le vouloir-vivre ; l'art et la sagesse
Arthur Schopenhauer
- PUF
- Les Grands Textes
- 4 Juin 2011
- 9782130590392
Ce choix de textes permet de comprendre l'importance de l'oeuvre entière, l'originalité et l'actualité de la démarche philosophique et l'unité de pensée d'un philosophe à la fois moraliste, artiste et poète. Une introduction indispensable à l'oeuvre de Schopenhauer pour " la rendre accessible aux lecteurs sans trahir l'auteur ".
Arthur Schopenhauer (1788-1860).
Textes choisis par André Dez.
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Penguin great ideas: on the suffering of the world
Arthur Schopenhauer
- Adult Pbs
- Great Ideas
- 23 Février 2006
- 9780141018942
Throughout history, some books have changed the world. They have transformed the way we see ourselves - and each other. They have inspired debate, dissent, war and revolution. They have enlightened, outraged, provoked and comforted. They have enriched lives - and destroyed them. Now Penguin brings you the works of the great thinkers, pioneers, radicals and visionaries whose ideas shook civilization, and helped make us who we are.
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« Le bonheur n'est pas chose aisée : il est très difficile de le trouver en nous, et impossible de le trouver ailleurs. » Schopenhauer considère que le bonheur est inatteignable. Selon lui, il est facile de voir combien notre bonheur dépend de ce que nous sommes, de notre individualité, tandis que nous ne tenons compte le plus souvent que de ce que nous avons ou de ce que nous représentons.
Alors ce que nous pouvons faire, c'est d'employer cette personnalité, telle qu'elle nous a été donnée, à notre plus grand profit. Par conséquent, ne poursuivre que les aspirations qui lui correspondent, ne rechercher que le développement qui lui est approprié en évitant tout autre. L'art, la méditation et la recherche du Nirvana sont les ingrédients principaux pour s'affranchir de notre condition humaine, source de désillusions.
Extraites du recueil Parerga et Paralipomena, Aphorismes sur la sagesse dans la vie, ces maximes inspirantes et optimistes, empruntées aussi bien aux Anciens qu'aux modernes, sont concues pour aider l'homme à vivre une vie avec moins de souffrance. Elles sont un véritable guide de vie. -
Misère de la littérature
Arthur Schopenhauer, Sybille Muller
- Circe
- Oxymoron
- 7 Octobre 2010
- 9782842422882
« Tout d'abord, il y a deux sortes d'écrivains : ceux qui écrivent pour le sujet lui-même, et ceux qui écrivent pour écrire. Les premiers ont eu des pensées, ou fait des expériences qui leur semblent dignes d'être communiquées ; les autres ont besoin d'argent, et c'est pour cela qu'ils écrivent, pour l'argent. Ils pensent en vue de l'écriture. C'est à cela qu'on les reconnaît : ils dévident le fil de leurs pensées le plus longuement possible, exposent des demivérités, des idées faussées, exagérées et branlantes, ils aiment aussi la pénombre, afin de paraître ce qu'ils ne sont point ; c'est pourquoi leur écriture est dépourvue de toute précision et de toute clarté...»
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The horrors and absurdities of religion
Arthur Schopenhauer
- Adult Pbs
- Great Ideas
- 13 Août 2009
- 9780141191591
A fascinating examination of ethics, religion and psychology, this selection of Schopenhauer's works contains scathing attack on the nature and logic of religion, and an essay on ethics that ranges from the American slavery debate to the vices of Buddhism. Throughout history, some books have changed the world. They have transformed the way we see ourselves - and each other. They have inspired debate, dissent, war and revolution. They have enlightened, outraged, provoked and comforted. They have enriched lives - and destroyed them. Now Penguin brings you the works of the great thinkers, pioneers, radicals and visionaries whose ideas shook civilization and helped make us who we are.
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Sur la lecture, les livres et les écrivains
Arthur Schopenhauer
- Perseides
- 29 Juillet 2019
- 9782371250307
Si Le Monde comme volonté et comme représentation est resté pour la postérité l'oeuvre philosophique majeure d'Arthur Schopenhauer, ce sont les Parerga et Paralipomena, publiés en 1851, qui lui apporteront la gloire auprès de ses contemporains. Les quatre textes présentés ici, à l'image de ce volumineux ouvrage dont ils sont extraits, témoignent tout autant de la puissance d'un esprit à l'érudition prodigieuse que du foisonnement d'une pensée n'hésitant pas à s'emparer des sujets les plus variés sans être strictement philosophiques. On y retrouve le Schopenhauer à l'ironie mordante et à la plume acérée, volontiers provocateur et s'adonnant à une critique radicale des milieux intellectuels de son temps, tout particulièrement des hégeliens, « les plus impudents de tous les mortels ». Dans ses réflexions sur la lecture et les livres, il fustige tour à tour auteurs, éditeurs et critiques, véritable « gredinerie littéraire » qui « accapare le temps, l'argent et l'attention d'un public » avide de nouveauté en publiant « le récent gribouillage de cerveaux plus qu'ordinaires n'écrivant que pour l'argent ». Au-delà de cette diatribe, il distille quelques conseils d'écriture, les premières qualités de l'auteur devant être à ses yeux la clarté et la concision, car « rien n'est plus facile que d'écrire de façon à n'être compris de personne ». Dans le dernier texte retenu ici, Schopenhauer démontre que notre attachement à l'opinion d'autrui, engendré par « une faiblesse particulière de notre nature », ne nous permet nullement d'accéder au bonheur. Là encore, l'indépendance intellectuelle du philosophe, doublée d'une totale liberté de ton, nous offre un véritable régal de lecture. Ces textes sont suivis d'une biographie de Schopenhauer par Foucher de Careil, qui a rencontré le philosophe à Francfort en 1859 et a rapporté un brillant portrait de ce « profond penseur ».
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Le sens du destin : Spéculation transcendante sur l'intentionnalité apparente dans le destin de l'individu (Extraits de Parerga). De l'éthique (Extrait de Paralipomena, chap. VIII)
Arthur Schopenhauer
- Vrin
- 3 Mai 2000
- 9782711609703
Dans la Spéculation transcendante sur l'intentionnalité apparente dans le destin de l'individu, essai des Parerga et Paralipomena (1851), Schopenhauer risque l'hypothèse d'un sens métaphysique de la vie de l'individu dont le destin singulier serait conduit par la volonté, une, jusqu'au renoncement libérateur. L'idée que l'individu ne serait pas né d'une rencontre fortuite, qu'il aurait été voulu comme tel, y prend un relief remarquable.
De l'éthique, chapitre des Parerga et Paralipomena, donne une interprétation morale du sens de l'existence. A l'heure de la mort, l'abnégation de soi-même en faveur d'un autre atteste, dans l'expérience, l'unité transcendante et indestructible de la volonté.
Si, dans le premier essai, Schopenhauer cherche un destin qui convienne à chacun, dans le second, en revanche, il tend à nous enfermer dans le mal de tous. -
De la quadruple racine du principe de raison suffisante : Édition complete (1813-1847)
Arthur Schopenhauer
- Vrin
- 3 Mai 2000
- 9782711610570
Les deux édition de la célèbre Dissertation sur le principe de raison suffisante, de 1813 et 1847, très sensiblement différentes, jettent une vive lumière sur la pensée de Schopenhauer, son enrichissement et son évolution. On trouvera ici, pour la première fois, la traduction française du texte de 1847, à chaque fois documentée par une riche annotation historique et doctrinale.
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Douleurs du monde
Arthur Schopenhauer
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 15 Novembre 1991
- 9782869305090
"La vie oscille comme un pendule de droite à gauche, de la souffrance à l'ennui", écrit Schopenhauer en 1812. Dans une Allemagne où la philosophie officielle (à la suite de Hegel) s'embourbe dans un optimisme qui espère tout de la science, de l'histoire, de l'État, Schopenhauer engage une réflexion sur l'insignifiance du monde, l'angoisse, le malheur de la condition humaine." (Didier Raymond)
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Les autres parties du monde ont des singes ; l'Europe a des Français. Cela se compense. Les religions sont comme les vers luisants : pour briller, il leur faut l'obscurité. Il semble que le bon Dieu ait créé le monde au profit du diable : il aurait mieux fait de s'abstenir. Ce livre d'aphorismes intitulé Insultes a pour principale finalité de présenter la pensée de Schopenhauer sous ses modes d'expression favoris : l'apostrophe, l'imprécation, l'insulte. On verra que, derrière la drôlerie apparente de ce choix d'insultes, perce la pensée sombre du philosophe sur les hommes et sur le monde, et sa gaieté de façade, à chaque instant relayée par un rire exterminateur, ne doit pas nous faire oublier l'inguérissable désespoir du grand pessimiste.