Barry Graham
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Il n'est jamais facile de présenter les livres de Barry Graham. On pourrait dire que ça parle d'amour, d'amitié, de gens qui se croisent, se retrouvent ou se quittent, mais on aurait l'air trop fleur bleue. On pourrait parler de la chaleur des pubs de Glasgow, de la pluie qui ruisselle sur les vitres, du type qui chante au fond du bar, la guitare à la main. Des cafés interminables passés à refaire le monde, de la bière qui échauffe les esprits et apaise les peines. On pourrait arguer qu'on pense à Raymond Carver en moins sombre, que la violence de l'Écosse de Trainspotting semble toujours tapie, prête à jaillir, que l'influence de la Nouvelle Vague est palpable dans ces personnages ballottés par l'existence, hantés par leur enfance. Comment résumer cela ?
C'est touchant sans jamais être niais. C'est émouvant sans jamais oublier d'être drôle - voire surréaliste, de temps en temps. Bref, c'est Barry Graham. -
Se retourner. Se relever. Ne rien lâcher. Pour avoir été lui-même boxeur professionnel, Billy Piers maîtrise les subtilités du noble art sur le bout des gants. Le voilà donc bien placé pour accompagner à Édimbourg, en qualité de journaliste, son ami Ricky Mallon dans sa préparation sportive. Dans quelques semaines, ce poids léger affrontera le tenant mondial du titre. Profitant de l'occasion pour déserter le ring conjugal, Billy se livre alors à un vrai combat intérieur, entre la petite amie qu'il ne sait comment quitter et l'amour qui lui tend peut-être les bras. Le genre d'affrontement dont personne ne sort vainqueur...
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Imaginez que vous êtes assis au cinéma.
Devant vous, une personne vous empêche de voir l'écran.
Elle parle très fort, tellement fort que vous n'entendez pas le film.
Cette personne, c'est vous...
Vous, ou plutôt votre ego - dont Dogo Barry Graham, moine bouddhiste écossais, vous exhorte à vous libérer.
Avec des mots crus et sans détours, des conseils qui secouent, le maître zen vous montre une voie plus claire, plus libre.
Après vous être débarrassé de vous-même, après avoir tué votre personnage, vous pourrez enfin vivre une vraie vie, une vie de liberté. Ne vous agrippez à rien, vous avez tout.
Tuez votre égo. Et libérez-vous.
Traduit de l'anglais par Michael Belano. -
Après dix ans d'absence, Kevin Previn est de retour à Glasgow. Chargé de réaliser un documentaire sur Mike Illingworth, mort du sida et auteur du Livre de l'homme, il déambule dans sa ville natale, laissant le passé refluer. Son amitié avec Mike, génie toxicomane, sa rencontre avec Helene, le chômage, la drogue, la naissance de sa propre vocation d'écrivain. Ses regrets qui le hantent toujours...
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L'amour et la fugacité des relations humaines. "Dans la chaleur de l'après-midi, je buvais mon thé parmi les hippies, femmes au foyer, schizophrènes et autres clochards. Le Cornerstone Café est un endroit sombre, aménagé au sous-sol d'une église qui se dresse devant le château d'Edimbourg.
Quand il fait chaud, ils installent les tables dehors, dans le vieux cimetière. Outre des barbus et des écolos sauveurs de baleines, le Cornerstone et sa bienveillance notoire attirent une forte concentration de SDF et de fêlés du casque. On me trouvait quelque part au milieu de cette faune."
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Barry Graham semble avoir eu plusieurs vies. Exenfant des cités, ancien boxeur professionnel, cet écrivain autodidacte est aujourd'hui moine bouddhiste. De la boxe au bouddhisme zen, voilà qui résume le paradoxe du personnage. On le croit américain, tant ses fictions sont ancrées dans les États-Unis d'aujourd'hui, or c'est un Écossais de Glasgow. On croit son travail autobiographique, tant ses fictions sur les dealers mexico-américains sont convaincantes, or il ne deale pas ! Dans ses récits menés tambour battant, on croise des laissés pour compte et des outlaws, SDF, dealers ou condamnés à mort, mais aussi des shérifs sadiques, des avocats trop sensibles, des journalistes idéalistes et des politiciens véreux. À travers le destin de quelques individus, c'est une coupe transversale de l'Amérique d'aujourd'hui que nous propose Barry Graham. Et d'inoubliables descriptions de Santa Fe et de Phoenix, aux rues littéralement jonchées d'armes à feu. Comme l'écrit Larry Fondation dans sa préface à Regarde les hommes mourir : « La prose de Barry Graham procède de l'esthétique du désert, où il vit. Elle évoque le désert nord-africain de Paul Bowles, les États ruraux du sud des États-Unis vus par James Agee, les ghettos japonais de Nakagami Kenji. Mais le style de Graham est plus cinglant, plus volontairement cru . au meilleur sens du terme.
Comme dans ce passage : "Avant qu'il ait ressorti la main de sa poche, les balles l'atteignirent, le propulsant contre le mur. Ça fit mal et ça ne fit plus mal et ça fit à nouveau mal." Par leur mélange de terreur et de beauté, les récits et le style de Barry Graham sont uniques dans la littérature contemporaine ».
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Dinosaures et autres créatures préhistoriques ; colorie, crée, pixélise !
Graham Oakley, Barry Green
- 1 2 3 soleil
- Pixel Art
- 25 Février 2016
- 9782359901665
Des modèles de dinosaures à colorier pour s'initier au pixel. Tout un monde de dinosaures (T.Rex, tricératops, diplodocus., mais aussi mammouth laineux, loup noir.) à créer carré par carré.
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Héros ; colorie, crée, pixélise !
Graham Oakley, Barry Green
- 1 2 3 soleil
- Pixel Art
- 25 Février 2016
- 9782359901696
Des modèles de héros à colorier pour s'initier au pixel. Des Super-héros (magicien, cow boy, pilote de chasse.) à créer carré par carré.