Même si tel n'a pas toujours été le cas, le bouddhisme bénéficie aujourd'hui d'une image positive dans nos sociétés occidentales. Où l'on ne voyait hier que nihilisme, on ne trouve désormais que des vertus, jusqu'à faire de cette doctrine la panacée de tous les maux de l'Occident. Mais que savons-nous du bouddhisme ?
Caractérisé par une multiplicité des pratiques et une absence de dogme, le bouddhisme est difficile à définir ce qui constitue un terreau fertile pour les idées reçues : « Le bouddhisme n'est pas une religion, mais une philosophie », « Le dogme du karma conduit au fatalisme », « Le bouddhisme enseigne la réincarnation », « Le bouddhisme est une religion sans dieu(x) », « Le Dalaï-lama est le chef spirituel du bouddhisme », « Le bouddhisme est pacifique »...
Entre mythes et réalités, l'analyse de la doctrine et la mise en perspective historique permettent de mieux saisir les différentes facettes et la richesse du bouddhisme.
Le bouddhisme, souvent décrit comme un humanisme et une spiritualité, est une pensée plurielle, rebelle à toute simplification.
Y a-t-il un bouddhisme ou des bouddhismes ? Bernard Faure propose ici un dialogue entre pensées d'Occident et d'Asie. Parmi les Occidentaux, il est de ceux qui s'efforcent d'allier une compréhension approfondie des doctrines bouddhiques à une analyse de leurs ressorts cachés. Il montre que la spécificité du bouddhisme tient en partie à ce qu'il nous permet d'explorer une forme de rationalité différente, de nous départir de notre logique sans côtoyer pour autant l'irrationnel.
Cette " voie du milieu " entre les extrêmes permet ainsi de surmonter l'antagonisme si souvent exprimé par les penseurs occidentaux entre " philosophie " et " religion ".
Depuis le milieu du XIXe siècle, les savants essaient de dégager une « biographie » authentique du Bouddha des « brumes dorées » de sa légende, et l'immense majorité des écrits sur le bouddhisme accepte le caractère historique de son personnage fondateur. C'est cette vérité reçue que le présent ouvrage questionne. On ne sait presque rien en effet de la vie du Bouddha, qui peut se résumer à quelques faits. En outre, sa biographie pose l'existence d'un bouddhisme indien originaire et « pur » - celui du Bouddha et de ses disciples -, qui accorde aux premiers récits de sa vie une objectivité non questionnée et dévalue les bouddhismes et récits ultérieurs, non indiens.
Remettant en cause cette préférence, l'originalité de ce livre passionnant est d'explorer les histoires du Bouddha qui ont été forgées et transmises au cours des siècles, en Inde mais aussi jusqu'en Chine et au Japon. Il s'attache ainsi à montrer comment elles ont nourri la pratique et la transmission du bouddhisme, infléchissant celui-ci en une sorte d'« imitation du Bouddha ». Les Mille et Une Vies du Bouddha font également ressortir ce personnage dans tout son éclat, et contribuent à expliquer l'immense prestige dont il a bénéficié.
Qu'est-ce que le bouddhisme ? Religion pour les uns, philosophie athée pour les autres, ou encore éthique, cosmologie, psychologie, idéologie politique. Sous une forme ou une autre, le bouddhisme a fait son chemin à travers toute l'Asie, de l'Inde à l'Extrême-Asie - depuis l'avènement de Sakyamuni, surnommé le Buddha, né au Ve siècle avant notre ère en Inde du Nord. 500 millions de personnes pratiquent aujourd'hui le bouddhisme.
L'histoire du bouddhisme Zen reste relativement méconnue, dans la mesure où l'on s'en tient encore trop souvent à l'image d'un Zen pur, iconoclaste et anti-ritualiste. Dans la réalité, les choses sont infiniment plus compliquées, comme le montre le cas de Keizan Jôkin (1278-1325), l'un des patriarches du Zen japonais. Keizan vivait dans un univers à la fois pragmatique et magique, peuplé d'êtres fabuleux et de divinités locales, et structuré par des forces cosmiques. C'est cet univers que l'auteur s'attache à rendre, en notant sa relation à la fois symbiotique et antagoniste avec l'idéologie épurée du Zen. Son approche, relevant autant de " l'anthropologie historique " que de l'histoire des religions, contribue à remettre en question les interprétations habituelles du Zen, du bouddhisme, et de la religion japonaise.
Le bouddhisme n'est pas une religion mais une philosophie - Le dogme du karma conduit au fatalisme - Le bouddhisme enseigne la réincarnation - Le dalaï lama est le chef spirituel du bouddhisme - Le bouddhisme est pacifique - Être bouddhiste c'est être zen.
Y a-t-il un discours bouddhique sur la sexualité ? Bernard Faure
tente de répondre à cette question en examinant les attitudes
parfois paradoxales du bouddhisme à l'égard du sexe et des
sexes. Son enquête nous conduit à travers siècles et pays, de
l'Inde au Japon, et jusque dans les centres bouddhiques occidentaux
où quelques scandales retentissants ont récemment défrayé
la chronique.
L'auteur montre l'écart parfois vertigineux entre les enseignements
normatifs du bouddhisme et les pratiques réelles. Il s'appuie
sur une grande variété de sources, des doctrines orthodoxes
et hétérodoxes (frisant parfois l'hérésie) aux codes monastiques,
aux mythologies, à l'hagiographie et aux recueils de jurisprudence.
Il révèle l'importance de l'homosexualité dans les monastères
japonais qui la condamnèrent et l'idéalisèrent tout à la fois.
En effet, le bouddhisme dit du Grand Véhicule (Mahâyâna)
accorde un rôle central à la transgression, au dépassement de tous
les préjugés et notions conventionnelles. Mais une telle approche,
dans sa radicalité même, n'est pas sans danger, et la moralité
bouddhique a donc connu au fil du temps quelques accrocs.
Il résulte de cette histoire tumultueuse un ouvrage décapant, à
ne pas mettre entre toutes les pieuses mains, mais qui offre du
bouddhisme et de ses pratiquants une image bien plus proche
de la réalité et libérée des poncifs angéliques.
Le bouddhisme passe généralement pour une religion tolérante. Les figures médiatiques du Dalaï-lama et du moine vietnamien Thich Nath Hanh, évoquent dans les esprits une doctrine pacifique, qui a fait de la compassion son idéal. Il est vrai que le bouddhisme passe pour l'enfant sage de la famille des grandes religions. Chez lui, point de croisades ou de guerres saintes. Pourtant, des moines de Shaolin aux Tigres tamouls, les contre-exemples ne manquent pas. Et, précisément parce que les bouddhistes ont fait de la non-violence leur marque déposée, le rapport compliqué (et parfois ambigu) de cette religion à la violence pose question. Loin du bouddhisme véhiculé par le dogme de la compassion bien-pensante, Bernard Faure livre dans cet ouvrage une fine analyse d'une tradition vivante, faite de contradictions et d'ambiguïtés.
Quel dirigeant, quel responsable n'a pas été ou ne sera pas confronté à la question du choix de son " bras droit " ? Trop d'échec, trop de gaspillage, de stress, de " frustration ", en raison d'une démarche partielle ou polluée par des enjeux mal évalués, ou de mauvais filtres...
Ce livre propose aux dirigeants et responsables des repères concrets, des réponses pour réaliser une étape décisive dans le développement d'une entreprise.
- Il s'adresse aux Numéros 1 et aux Numéros 2.
- Il apporte des conseils opérationnels pour réussir cette rencontre.
- Il clarifie les différentes options possibles : promotion interne ou recrutement externe.
« Je parlais de la Mafia, des puissants. Ceux qui tirent les ficelles, ceux qui lèvent les yeux au ciel quand on s'adresse à eux, ceux qui claquent la langue contre les dents pour dire non, ceux qui baissent les paupières pour dire oui, ceux qui obtiennent des subventions pour des ponts qu'ils ne construiront jamais. » À la suite du meurtre inexpliqué de sa compagne à Messine, Jean-Paul Grandmesnil décide de tout abandonner et de retourner en Sicile pour découvrir la vérité sur cet assassinat.
Il ne se doutait pas que cette pérégrination, un autre Grandmesnil, un chevalier normand l'avait déjà effectuée au XIIe siècle. Au terme d'un périlleux voyage aux péripéties insolites, l'auteur nous entraîne dans cette lumineuse Sicile, terre de violences et d'espoirs.
Un magnifique reliquaire reliera ces deux destinées à quelques siècles de distance, plus encore que la Sicile, la mer, ou la lente fuite du temps.
Qu'est-ce que le bouddhisme ? Religion pour les uns, philosophie athée pour les autres, ou encore éthique, cosmologie, psychologie, idéologie politique.
Sous une forme ou une autre, le bouddhisme a fait son chemin à travers toute l'Asie, de l'Inde à l'Extrême-Asie - depuis l'avènement de Sakyamuni, surnommé le Buddha, né au Ve siècle avant notre ère en Inde du Nord. 500 millions de personnes pratiquent aujourd'hui le bouddhisme.
Troisième et dernier volet de la saga historique des Dents noires, L'encre et le feu suit Diana, fille de Dioneo et de Myriam, dans ses périples à Paris, Venise, Lyon et Constantinople. Entre sa quête de liberté, son amour des livres et sa soif de vengeance, son histoire plonge le lecteur au centre des tractations diplomatiques secrètes de l'« alliance impie » conclue en 1536 entre François 1er et Soliman le Magnifique, et plus largement au coeur des grands bouleversements de la Renaissance.
16 août 1517. Iulio, jeune compagnon imprimeur, quitte Lyon pour Venise. Dans cette ville brillante et sulfureuse, il découvre, ébloui, l'humanisme en même temps qu'il se heurte aux interdits sociaux et religieux de son temps. Sur les traces de son ami le navigateur Giovanni Verrazano, explorateur du site de New York, et sous le choc de sa lecture d'Utopia de Thomas More, il se prendra à rêver du Nouveau Monde, d'une société de justice et de tolérance, et fera ainsi l'apprentissage d'une vie.Après La colline aux corbeaux, premier tome de la saga Les dents noires, plongez au coeur des capitales de l'imprimerie que sont Lyon et Venise, et découvrez la fantastique épopée de l'imprimerie à la Renaissance.
12 juillet 1515. Dioneo, apprenti imprimeur de 15 ans, assiste à l'entrée royale de François I&ersup; à Lyon, ville frontière du royaume de France. Il ignore encore que cette journée va sceller son destin...La colline aux corbeaux, premier volume des Dents noires, saga romanesque inspirée de l'histoire de l'imprimerie entre Lyon et Venise au XVI? siècle, relate les amours et le destin tragique d'un jeune homme, né pauvre, qui se révèle fou de savoirs, d'aventures et de liberté, victime de l'intolérance religieuse qui déchire son temps.Un thriller machiavélique qui fait écho aux interrogations et débats actuels autour d'Internet, des fake news et des réseaux sociaux.Plongez dans la fantastique épopée de l'imprimerie à la Renaissance.
21 janvier 1535. Une jeune enfant, Diana, s'avance sur le parvis de Notre-Dame. Elle est la fille de Dioneo, imprimeur lyonnais condamné par l'Inquisition et pendu quelques années plus tôt. En ce matin d'hiver glacial, elle assiste au supplice par le feu de plusieurs hérétiques. Au même moment, François Ier fait interdire l'imprimerie.
La rencontre fortuite de Diana avec Rabelais, dont on découvrira les activités occultes, va changer son destin. Victime d'un odieux chantage, elle se retrouve à Venise, Constantinople et Lyon, au coeur des tractations de «?l'Alliance Impie?», conclue entre le roi de France et Soliman le Magnifique. Elle devient l'un des meilleurs agents de la Couronne sous la fausse identité de Damiano - avec pour mission de nourrir la bibliothèque du roi en manuscrits, trésors perdus de l'Antiquité. Aventures, passions, tragédies familiales et amoureuses insufflent au récit un rythme étourdissant, révélant haines, trahisons et secrets de liens inattendus.
Après La Colline aux corbeaux et L'Homme au gant, L'Encre et le feu est le troisième et dernier volet de la saga des Dents noires, grande fresque romanesque dont le personnage principal n'est autre que le Livre, dans un monde en pleine mutation.
Heliane Bernard et Christian-Alexandre Faure, docteurs en histoire, renouent ici avec la grande tradition des romans historiques d'aventures.