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Christian Gollier
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L'humanité a rendez-vous avec son destin. L'exploitation des énergies fossiles qui a fondé notre prospérité nous met désormais en péril. Production de gaz à effet de serre, consommation énergétique à outrance, il devient urgent d'opérer un changement profond de notre mode de vie. Pour gagner cette guerre mondiale contre les dérèglements climatiques, d'indispensables sacrifices sont nécessaires, à commencer par l'application du principe pollueur-payeur. Les Français y sont-ils prêts?? Si la fin du mois passe avant la fin du monde, la responsabilité des citoyens envers les générations futures est cependant déjà engagée. Loin des sentiers battus, Christian Gollier exprime ses espoirs et ses doutes quant à notre capacité à relever le défi climatique. S'il dresse un constat implacable, il propose aussi des solutions économiques concrètes pour préserver l'avenir de tous.
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Entre fin de mois et fin du monde : économie de nos responsabilités envers l'humanité
Christian Gollier
- Fayard
- Lecons Inaugurales Du College De France
- 15 Juin 2022
- 9782213721965
Les générations futures vont subir un changement climatique dont l'intensité dépendra des sacrifices auxquels nous consentirons pour affronter nos responsabilités. Il est encore temps d'agir. Néanmoins, devant la myriade d'actions possibles, quelles sont celles qu'il faudrait rationnellement mettre en oeuvre, à quel coût, à quelle intensité, et quand ? S'il est manifeste que nous avons jusqu'à présent privilégié la « fin de mois », jusqu'où aller pour renforcer la prise en compte des impacts à très long terme de nos efforts, et de leur soutenabilité ? Quelle confiance accorder à la croissance économique et à la recherche scientifique ? Dans sa leçon inaugurale, Christian Gollier présente deux outils opérationnels déterminants pour identifier les actions à mettre en oeuvre pour le climat : le taux d'actualisation et la valeur du carbone.
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Le principe de précaution
François Ewald, Christian Gollier, Nicolas de Sadeleer
- Que sais-je ?
- 5 Janvier 2009
- 9782130566298
Pratiquement inconnu jusqu'au milieu des années 90, le " principe de précaution " est devenu, avec l'affaire de la vache folle, une expression populaire.
On le brandit désormais comme le talisman dont la seule invocation devrait protéger les citoyens contre tous les risques qui les menacent, et l'on invoque son application dans les domaines les plus hétérogènes (climat, couche d'ozone, ogm, santé, jusqu'aux conditions d'utilisation des armes sur les champs de bataille), au point que ce principe, apparu dans les années 70, devient synonyme de politique de sécurité.
Il n'y aura bientôt plus personne qui ne se croira obligé d'agir par précaution. cet ouvrage se propose de clarifier ce principe en réunissant trois expertises, économique, juridique et philosophique.
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Revue d'économie financière n.158 : Où va l'épargne ?
Nicolas Frémeaux, Christian Gollier, Didier Blanchet, Laure Delahousse, Jean Boissinot, Pierre Bollon, Laetitia Gabaut, Marie-Laure Barut-Etherington, Isabelle Laudier, Luc Arrondel, Anne Lavigne, Philippe Trainar
- Association D'Economie Financiere
- Revue D'Économie Financière
- 14 Août 2025
- 9782376471127
Ce numéro de la Revue d'économie financière analyse les déterminants des taux d'épargne et leurs évolutions en France et dans différents pays de la zone euro. Il analyse la distribution du patrimoine au sein de la population française, ainsi que l'accroissement des inégalités en raison du patrimoine immobilier et/ou financier. Les facteurs qui influencent le choix des épargnants sont étudiés, ainsi que le comportement d'épargne qui dépend non des systèmes de protection sociale, de la démographie, de la fiscalité, mais également de l'arrivée de nouveaux investisseurs qui se différencient des investisseurs traditionnels à plusieurs niveaux : profil, façon de s'informer et d'investir, produits détenus et services utilisés, connaissance des supports, notion de risque, etc. Le rôle de l'industrie bancaire dans la collecte et la transformation de l'épargne et comment orienter l'épargne vers des investissements de long terme viennent compléter ce dossier.
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Pour le meilleur et pour le pire, dans notre société hyperfinanciarisée, les marchés orientent les comportements des épargnants, des entreprises et des gouvernements. Aujourd'hui, les experts de la finance s'interrogent sur la compatibilité de leurs décisions avec l'intérêt général, devenue incontournable dans un monde affrontant des défis majeurs tels que le changement climatique et la hausse des inégalités. Comment évaluer à l'aune du «?bien commun?» un projet d'investissement ou une politique publique ? Comment orienter le capital global vers les projets porteurs de valeur sociétale ? Dans cet ouvrage précis et accessible, Christian Gollier développe une méthode novatrice pour transformer nos aspirations morales en outils efficaces de gestion financière et bâtit ainsi un pont salutaire entre la théorie moderne de la finance, l'économie du bien commun et la théorie du choix social.
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L'action climatique va coûter cher, mais moins cher que l'inaction à condition de réussir à gérer rationnellement la transition énergétique. Des techno-solutionnistes aux décroissants, des activistes aux promoteurs de la finance verte, des partis écologistes aux défenseurs d'un État-Léviathan, les propositions de transformation de notre démocratie libérale ne manquent pas pour relever le défi climatique. Mais qui va devoir agir, quand, et à quelle intensité ? Qui va payer ? Nos politiques climatiques sont un capharnaüm auquel plus personne ne comprend rien. Il existe pourtant un fort consensus en science économique sur les politiques climatiques à mener. Elles demandent une volonté politique forte à l'heure où nous vivons un véritable backlash écologique de nature populiste. Alors que la société comprend que les politiques climatiques peuvent être attentatoires aux libertés, diminuer le pouvoir d'achat et exacerber les inégalités sociales, Christian Gollier met au jour les coûts de la transition climatique et analyse les mérites relatifs des différentes politiques proposées. Et d'affirmer que ce n'est que par une pédagogie appuyée sur les faits et la science que nous pourrons sortir de l'impasse climatique.
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Gestion publique ; théorie et pratique
Jean Hindriks
- De Boeck Supérieur
- Ouvertures Économiques
- 3 Septembre 2012
- 9782804169411
L'originalité de cet ouvrage est qu'il analyse la gestion publique sous l'angle nouveau de l'efficacité et des incitations et qu'il propose des outils de gestion spécifiques aux services publics. Ce que le citoyen entend de la bonne gestion des affaires publiques, c'est la création de nouvelles opportunités et non de nouvelles rigidités. Ce qu'il attend, c'est davantage de résultats, de meilleures réponses à des questions concrètes.
Trois raisons essentielles ont conduit les pays européens à s'engager, plus ou moins résolument, dans des réformes de modernisation de la gestion publique : la contrainte budgétaire, le souci d'une utilisation plus efficace de l'argent public, l'impératif de transparence de l'action administrative. L'enjeu devient clair : les techniques de gestion à mettre en oeuvre doivent intégrer désormais ces paramètres qui conditionnent le développement de la gestion publique.L'originalité de ce manuel est qu'il analyse la gestion publique sous l'angle nouveau de l'efficacité et des incitations. Le secteur public représente plus de la moitié de notre économie, et, pourtant, aucun manuel ne cherche à mesurer son efficacité et les principes de gestion qui le gouvernent. Cela amène souvent à importer des principes de gestion privée avec des conséquences parfois désastreuses. Le secteur public a besoin de ses propres outils de gestion qui respectent les aspects essentiels du service public que sont le besoin de coordination, l'égalité de traitement, la production jointe et la vocation du service public. L'objectif de cet ouvrage est de proposer de tels outils, spécifiques aux services publics.Cet ouvrage est destiné à un large public : non seulement les étudiants en gestion, économie, sciences politiques et administratives de niveau licence ou master (universitaire ou non universitaire), mais aussi les responsables de la gestion administrative et des ressources humaines dans des services publics et des organisation publiques, notamment dans les ministères et organismes gouvernementaux, dans les administrations régionales, communautaires, provinciales et locales, dans les entreprises publiques autonomes, dans les associations syndicales, dans les établissements scolaires et d'enseignement supérieur, ainsi que dans le secteur des soins de santé et le non-marchand en général.