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Dragan Velikic
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Le cahier volé à Vinkovci
Dragan Velikic
- LE LIVRE DE POCHE
- Litterature
- 18 Janvier 2023
- 9782253262664
« Le wagon cambriolé à Vinkovci » : ce sont les premiers mots qui viennent à l'esprit du narrateur à la mort de sa mère. Dans ce wagon qui transportait les biens de sa famille se trouvait un cahier dans lequel sa mère notait chaque hôtel où ils avaient séjourné : hôtel Palace à Ohrid, Bonavia à Rijeka, Bellevue à Split, Evropa à Sarajevo... Poursuivant le mantra de sa mère, tirant sur le fil de la mémoire, le narrateur fait surgir du passé des halls d'hôtels, des places et des rues, des bribes de dialogues...
C'est toute l'Istrie du XXe siècle qui défile sous nos yeux, à travers les vies ordinaires ou extraordinaires de ceux qui se sont succédé sur cette terre. L'histoire de pays, de villes, d'hôtels, de chemins de fer qui n'existent plus. De familles détruites et de personnes disparues dont les voix résonnent dans une polyphonie brillamment orchestrée.Une immersion haletante dans l'histoire des Balkans. Le Temps.Traduit du serbe par Maria Bezanovska. -
" Une fois déplacés, ces gens ne se sont plus jamais installés. Le voyage est devenu leur adresse permanente. "
La guerre en Yougoslavie vient de se terminer mais son ombre continue de planer sur les survivants qui tentent de reconstruire leur vie. Beaucoup se demandent s'ils doivent partir, comme d'autres l'ont fait avant eux. C'est le cas de Miljan qui a fui à Vienne, laissant derrière lui la ville et un fils nouveau-né.
Aujourd'hui, c'est ce fils, Marko, écrivain frustré, qui fait la queue devant un consulat étranger pour obtenir son visa d'expatriation. Il y fait la rencontre de Marija, qui deviendra sa femme. Kristina, l'amie de Marija, part à Boston, dans ces États-Unis qui semblent être l'accomplissement d'un destin. Des années plus tard, presque par hasard, les fils invisibles de leurs vies se renouent à Vienne dans un voyage qui, pour tous, sera un tournant fatidique...
Dragan Velikic, l'un des auteurs les plus importants de la littérature balkanique contemporaine, nous livre selon la critique serbe son meilleur roman : celui d'une génération qui a vécu la désintégration de son pays et qui doit trouver sa propre voie dans le monde. Un récit raffiné et profond sur l'identité, les déchirements et la réconciliation avec le passé et ce que, finalement, nous laissons de nous-mêmes et des lieux que nous avons habités à la génération suivante.
Prix NIN en 2007 et 2015.
Prix Meša Selimovic en 2007.
Prix littéraire international Vilenica en 2019, récompensant l'ensemble de son oeuvre. -
Peut-être notre identité véritable se trouve-t-elle dans tout ce qu'on a omis.
Pour ce roman explorant l'histoire européenne de la fin du xxe siècle d'un point de vue intime Dragan Veliki? a reçu les deux prix littéraires les plus importants en Serbie: le prix NIN et le prix Meša Selimovi? en 2007.
Une fenêtre russe est une petite fenêtre encastrée dans une plus grande, utilisée pour la ventilation dans les régions froides ; une tentative d'inhaler le monde extérieur sans perdre notre chaleur intérieure .
La Fenêtre russe met en scène deux personnages principaux : Daniel, un chef d'orchestre âgé, fait le bilan de sa vie, de toutes les opportunités loupées, dans une sorte de confession adressée à Rudi Stupar, jeune comédien raté. À la fin des années 90, ce dernier quitte son pays bombardé et dérive à travers l'Europe de petit boulot en petit boulot, s'inventant des vies, composant et décomposant sa propre personnalité dans un effort constant pour réconcilier la réalité de son existence avec ses attentes et la conviction qu'il accomplirait de grandes choses.
Avec une grande maîtrise narrative, un humour intelligent et une subtile ironie, Dragan Velikic juxtapose les opportunités manquées de chaque personnage avec les chemins qu'il choisit, dépeignant la vie à la fois réelle et imaginaire.
Pour ce roman doux-amer explorant l'histoire européenne de la fin du xxe siècle d'un point de vue à la fois intime et objectif, Dragan Veliki? a reçu les deux prix littéraires les plus importants en Serbie et en ex-Yougoslavie - le prix NIN et le prix Meša Selimovi? en 2007.
Prix NIN Prix international Vilenica -
« Partout où nous allons, nous sommes déjà sur le territoire d'autres vies. » « Le wagon cambriolé à Vinkovci » : ce sont les premiers mots qui viennent à l'esprit du narrateur à la mort de sa mère. Dans ce wagon qui transportait les biens de sa famille se trouvait un cahier dans lequel sa mère notait chaque hôtel où ils avaient séjourné : Hôtel Palace à Ohrid, Bonavia à Rijeka, Bellevue à Split, Evropa à Sarajevo... Poursuivant le mantra de sa mère, tirant sur le fil de la mémoire, le narrateur fait surgir du passé des halls d'hôtels, des places et des rues, des bribes de dialogues...
C'est toute l'Istrie du XXe siècle qui défile sous nos yeux, à travers les vies ordinaires ou extraordinaires de ceux qui se sont succédé sur cette terre. L'histoire de pays, de villes, d'hôtels, de chemins de fer qui n'existent plus. De familles détruites et de personnes disparues dont les voix résonnent dans une polyphonie brillamment orchestrée par l'auteur.
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1993-1994.
Olga, Serbe de Belgrade, fuit la guerre qui fait rage en Bosnie et s'exile à Vienne, où elle rejoint son mari Andrej. Transplantée dans une ville dont elle ne parle pas la langue, son existence s'englue dans l'apathie et la désespérance. Olga cherche au hasard de ses souvenirs et de ses rencontres de quoi meubler le vide de plus en plus béant de son couple et de son existence. En contrepoint à cet exil et cette béance, le récit s'échappe et s'attarde sur un autre couple en un autre temps : James Joyce et sa femme Nora, en exil à Pula puis Trieste.
Voilà les destins parallèles d'individus qui fuient la réalité dans l'espoir d'en trouver une autre, illusoire sans doute, dans l'espoir de prendre le large et de jeter l'ancre ailleurs, loin au-delà de l'océan.
L'exil, jugé préférable à la sensation de vivre " comme une mouche emprisonnée dans un double-vitrage ".
Un roman mélodieux comme une promenade sentimentale. Dialogue subtil et enivrant entre désir et désoeuvrement - ce sentiment que tout est possible mais jamais satisfaisant - il émane de ce Mur nord une force poétique envoûtante.