La captivité durant la Seconde Guerre mondiale n'a pas seulement concerné près de deux millions de soldats français détenus pendant cinq ans. En effet, chaque épouse, chaque proche, a supporté la longue absence dans l'inquiétude, et a vécu tout ce temps au rythme de la propagande vichyste. Après la guerre, viendront les difficultés du retour dans la vie familiale et professionnelle et, pour beaucoup, la captivité se prolongera à travers de douloureuses séquelles physiques et psychiques.
Dans cet ouvrage novateur, Evelyne Gayme s'attache à répondre à de nombreuses questions.
Quelles furent les véritables conditions de détention dans les stalags ? Comment les prisonniers furent-ils accueillis à leur libération ? Quelle fut leur image dans la société ? Et quelle influence eurent-ils sur l'opinion, par exemple lors des guerres coloniales, en Indochine et en Algérie, notamment ?
Le cinéma et la littérature témoigneront de la présence, discrète mais réelle, de cette épreuve dans la mémoire collective. Mais c'est le souvenir du sacrifice personnel de leur jeunesse que les prisonniers voudront souvent pérenniser. Dans les années 1970, certains écrivent, racontent, transmettent. S'appuyant sur nombre de ces récits jusqu'alors peu étudiés, Evelyne Gayme met ainsi à nu la forte empreinte laissée par la captivité jusqu'à nos jours dans la société française.
Certains codes de conduite ont été transcrits dans des accords internationaux au 19è siècle puis peu à peu améliorés et fixés dans la convention de Genève pour protéger les prisonniers de leurs geôliers. Français et Allemands lors des deux dernières guerres mondiales s'y sont référés tout en les contournant pour des raisons stratégiques. En particulier, le déficit de main d'oeuvre engendré par une mobilisation massive des hommes, a conduit les adversaires à utiliser largement ces soldats sans armes tandis que, pour le gouvernement de Vichy, la défense de ses 2 millions de captifs était devenue un des axes de sa justification et de sa communication en direction de la population française; l'auteur montre que la politique correspondante s'est révélée inefficace. Le IIIè Reich a utilisé très largement cette main d'oeuvre captive à des fins stratégiques tout en respectant à la marge la convention de Genève pour les ressortissants des seuls pays signataires. Depuis la dernière guerre mondiale, les guerres subversives, dont un seul des belligérants était signataire de cette convention, ont occasionné l'abandon souvent systématique de l'application de cette dernière, comme en Indochine ou en Afghanistan.
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