Flora Tristan, qui porte la voix des exclus du monde tant elle concentra sur elle tous les malheurs possibles, est l'une des mères du féminisme moderne. Un féminisme concret, pratique, comme en témoigne ce texte de 1835 qui prône l'entraide parmi les femmes.
C'est incontestablement de son expérience de paria que Flora Tristan a puisé la substance de son oeuvre et de sa pensée. L'idée de l'émancipation de la femme s'impose à elle très tôt, elle dont la vie conjugale fut un martyre et la pauvreté son lot. Sa condition de travailleuse lui font lier la lutte contre l'exploitation de la classe ouvrière à la lutte contre l'oppression des femmes. Cet ouvrage, publié à titre posthume en 1845 par A. Constant déclare à son sujet: Ce texte ne contient pas une doctrine nouvelle mais il est à placer parmi les ouvrages les plus profonds, ce sont les adieux d'un beau génie incompris. Tous ceux à qui la mémoire des amis du peuple est chère, tous les hommes d'avenir, toutes les femmes qui sentent la dignité de leur sexe [...] liront avec intérêt cet ouvrage.
Flora Tristan (1803-1844) est entrée dans le panthéon imaginaire du féminisme et des luttes sociales. Ce que l'on connaît moins - voire pas du tout - c'est le récit de son périple péruvien, en quête d'un hypothétique héritage. Mais le voyage initiatique tourne court, renvoyant la jeune femme à la pauvreté, à son statut de fille illégitime et d'Irrégulière légale (à l'époque on ne pouvait pas divorcer, même d'un mari violent). À moins que ces Pérégrinations n'aient été nécessaires, transformant une Paria rebelle en une pasionaria inflexible.
Promenades dans Londres / par Mme Flora Tristan Date de l'édition originale : 1840 Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
L'Union Ouvrière est l'oeuvre maîtresse de Flora Tristan, publiée grâce à une souscription qui la conduisit à un porte-à-porte militant auprès de personnalités comme de simples travailleurs et travailleuses. Pour faire entendre cet appel à la constitution de la classe ouvrière, elle accomplit un tour de France où son enthousiasme généreux est mis à rude épreuve et au bout duquel, seule et épuisée, elle meurt, à quarante et un ans. L'Union ouvrière est le premier manifeste politique cohérent d'une femme qui ne dissocie pas la lutte des femmes de la lutte ouvrière. C'est aux plus démunies, aux plus exploitées d'entre elles qu'elle adresse cette apostrophe qui nous touche encore aujourd'hui : « Mes soeurs, je vous jure que je vous délivrerai. » C'est aussi, quelques années avant Marx et Engels, l'un des premiers appels à l'union internationale de la classe ouvrière.
Union ouvrière (2e édition, contenant un chant : La Marseillaise de l'atelier) / par Mme Flora Tristan Date de l'édition originale : 1844 Sujet de l'ouvrage : Classe ouvrièreProblèmes sociaux Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF.
HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande.
Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables.
Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique.
Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.
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Ce livre c'est celui d'une figure, passionnée et passionnante, de pionnière de la libération des femmes et de championne d'un socialisme émancipateur et fraternel - ce socialisme qu'on a baptisé bien à tort utopique . Fascinée par le spectacle de l'Angleterre de la première révolution industrielle, que résume la capitale britannique, Londres la ville monstre , foyer du capitalisme et du paupérisme, Flora Tristan en a donné dans ses Promenades dans Londres (première édition en 1840, revue en 1842) un tableau puissamment évocateur. Mais, en même temps, elle porte son regard sur le monde des marginaux et des exclus : délinquants, malades mentaux, prostituées, ce qui nous vaut des chapitres foisonnant de vie sur les prisons, les asiles, les maisons de plaisir, les taudis.
A 33 ans, Flora Tristan, libérée du joug de son mari, s'embarque à destination du Pérou pour revendiquer l'héritage de son père, général péruvien. Rejetée para sa famille qui la considère comme « enfant naturel », Flora se découvre « paria ». Ce récit autobiographique restitue de façon magistrale ses observations minutieuses et ses réflexions sur la société péruvienne post-coloniale « où tout conspire contre l'affranchissement individuel de la femme. »
Comment arrive-t-on à contester la société dans laquelle on vit et à mobiliser toutes ses forces pour la détruire et en reconstruire une autre à la place ? La vie de Flora Tristan répond à cette question à la fois par ses réalisations et par ses oeuvres, qui sont d'ailleurs écrites en prolongement de son action. De l'oppression qu'elle subit et de cette lutte qui s'ensuit naît peu à peu chez Flora une volonté de casser l'oppression de tous les opprimés.
Pérégrinations d'une paria (1833-1834). Tome 1 / par Mme Flora Tristan... http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k81733r
Union ouvrière (2e édition, contenant un chant : La Marseillaise de l'atelier) / par Mme Flora Tristan http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k81522j
Pérégrinations d'une paria (1833-1834). Tome 2 / par Mme Flora Tristan...
Date de l'édition originale : 1838 Sujet de l'ouvrage : Tristan, Flora (1803-1844) -- BiographiesPérou -- Moeurs et coutumes -- 19e siècle -- Récits personnels Ce livre est la reproduction fidèle d'une oeuvre publiée avant 1920 et fait partie d'une collection de livres réimprimés à la demande éditée par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, offrant l'opportunité d'accéder à des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.
Les oeuvres faisant partie de cette collection ont été numérisées par la BnF et sont présentes sur Gallica, sa bibliothèque numérique.
En entreprenant de redonner vie à ces ouvrages au travers d'une collection de livres réimprimés à la demande, nous leur donnons la possibilité de rencontrer un public élargi et participons à la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.
Nous avons cherché à concilier la reproduction fidèle d'un livre ancien à partir de sa version numérisée avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous espérons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entière satisfaction.
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Je sais pas si vous savez, mais c'est mathématiquement pas la Seine qui passe à Paris, c'est la Puisaye ; je vous assure, il paraît que c'est une question de débit ou un truc comme ça, je vous laisse vérifier parce que moi l'hydrométrie et tous ces trucs-là, c'est pas vraiment ma branche. Ouais je sais, c'est très con ce que je viens de dire, mais moi et l'humour on n'est pas copains. Moi, où je suis né ? Ben à Saint-Sauveur dans la Puisaye pourquoi ? Quel est le rapport avec le sujet ?