Partie en quête des racines paternelles au pérou, après avoir quitté un mari brutal, flora tristan restitue dans ce journal, paru en 1837, ses réflexions sur la société péruvienne post-coloniale et sur un jeune pays qui peine à se transformer en nation.
Vivant, intelligent et coloré, son récit fait mieux que mobiliser les promesses de la littérature de voyage : remis entre les mains des victimes (les femmes, les péruviens), auxquelles il désigne la voie de l'émancipation, il fixe la ligne d'un combat. les autorités devaient brûler l'ouvrage sur la place publique de lima, au lendemain de sa publication. depuis, les pérégrinations d'une paria sont un classique au pérou.
«Cette ville est un monstre, aux membres gigantesques et dont la tête n'est pas plus grosse que celle d'une fourmi. Laissez-moi vous formuler mes idées dans un bon livre - il y en a un à faire et je le ferai.» (Lettre à Olympe Chodzko, juillet 1839) Contemporaine de George Sand, grand-mère de Paul Gauguin, Flora Tristan (1803-1844) est l'une des premières figures féministes et socialistes de son temps. Sous le titre Promenades dans Londres, elle a dressé en 1840 un portrait sévère des conditions de vie des habitants de la capitale anglaise.
A 33 ans, Flora Tristan, libérée du joug de son mari, s'embarque à destination du Pérou pour revendiquer l'héritage de son père, général péruvien. Rejetée para sa famille qui la considère comme « enfant naturel », Flora se découvre « paria ». Ce récit autobiographique restitue de façon magistrale ses observations minutieuses et ses réflexions sur la société péruvienne post-coloniale « où tout conspire contre l'affranchissement individuel de la femme. »
Comment arrive-t-on à contester la société dans laquelle on vit et à mobiliser toutes ses forces pour la détruire et en reconstruire une autre à la place ? La vie de Flora Tristan répond à cette question à la fois par ses réalisations et par ses oeuvres, qui sont d'ailleurs écrites en prolongement de son action. De l'oppression qu'elle subit et de cette lutte qui s'ensuit naît peu à peu chez Flora une volonté de casser l'oppression de tous les opprimés.
Je sais pas si vous savez, mais c'est mathématiquement pas la Seine qui passe à Paris, c'est la Puisaye ; je vous assure, il paraît que c'est une question de débit ou un truc comme ça, je vous laisse vérifier parce que moi l'hydrométrie et tous ces trucs-là, c'est pas vraiment ma branche. Ouais je sais, c'est très con ce que je viens de dire, mais moi et l'humour on n'est pas copains. Moi, où je suis né ? Ben à Saint-Sauveur dans la Puisaye pourquoi ? Quel est le rapport avec le sujet ?