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Gabriel Sauveur
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Dites-moi docteur... les implants dentaires... ?
Gabriel Sauveur
- La Simarre
- 4 Juin 2024
- 9782365361989
Personne n'est à l'abri de la perte de tout ou partie de ses dents... Le remplacement de ces dents est une nécessité médicale et sociale, assuré par la mise en place d'une prothèse. La dent prothétique de nos ancêtres était un objet hétéroclite de nature végétale, minérale ou animale. Échec inéluctable à très court terme. Ce procédé fut remplacé par de nombreux autres types de prothèse non enfouies, dites adjointes puis conjointes. L'inconfort généré a conduit les praticiens à revenir sur ce geste primitif, encouragés par les progrès de la biologie, de la science des matériaux et proposer au XXe siècle le premier implant défini endo-osseux. En 1980, un nouvel implant endo-osseux, présenté par Branemark, devenait l'implant dit ostéo-intégré, présenté actuellement comme l'implant dentaire universel de référence. Qu'en est-il vraiment?? En réalité l'échec de cet implant semble se présenter de nouveau mais à plus ou moins long terme selon les statistiques et se manifester par leur dé-ostéo-intégration, faisant suite à un processus infectieux : la péri-implantite. Il faut savoir qu'il n'existe à ce jour aucun implant de ce type ayant atteint une durée de vie de quarante ans, date de sa mise sur le marché. à partir de ce constat d'échec, on peut se poser la question suivante : y a-t-il une différence entre une prothèse endo-osseuse datant du Néolithique et un implant moderne ostéo-intégré au niveau du principe de l'enfouissement de la prothèse d'antan et de l'implant actuel?; de leur protocole de mise en place?; de la nature des matériaux les constituant?; des résultats et de leur taux d'échec respectifs?; des causes de l'échec : de la péri (prothèse??) ite de l'époque à la péri-implantite actuelle?; de leurs conséquences sur le plan bucco-dentaire, général, juridique et financier. Les éléments d'information à propos des implants ostéo-intégrés contenus dans ce livre confirmeront la non fiabilité des implants de Branemark sous leur forme actuelle selon nous, en réponse à la question que vous nous aviez posée : dites-moi docteur... Les implants dentaires??
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L'implant dento-osseux : une alternative à l'extraction...
Gabriel Sauveur
- La Simarre
- 15 Novembre 2024
- 9782365362061
Pour le lecteur qui se poserait la question, oui, il y a un rapport voire même une continuité entre le précédent livre intitulé : Dites-moi docteurâeuros- les implants dentaires... ? et celui-ci. En effet, après avoir constaté, que le taux d'échec des implants restait important, nous avons été convaincus que la principale cause de ces échecs pourrait être liée au principe même de l'ostéo-intégration. Une dent en fonction nécessite la participation de trois éléments indissociables : un os maxillaire alvéolaire avec son anatomie, son histologie et sa physiologie, une dent avec ses propres structures histologiques et sa physiologie, un desmodonte de nature fibreuse situé entre ces deux structures dont la présence est essentielle. Ces trois éléments agissent en symbiose afin d'assurer la fonction masticatoire. En cas de perte d'une dent, un implant mis à sa place ne saurait la remplacer. Nous en avons la preuve apportée par les échecs... Cette constatation nous a donné l'idée de proposer un système permettant de reculer les limites de l'extraction même dans le cas limite d'une dent pluriradiculée qui aurait perdu toutes ses racines jusqu'aux deux tiers de leur longueur mais à condition que leur tiers cervical restant, soit sain. Cette condition incontournable permet d'assurer l'étanchéité cervicale et la résilience de l'ensemble lorsque celle-ci aura été complétée par un dispositif endo-osseux réduit à une tige en zircone de longueur, de diamètre et de nombre ad-hoc. Une extrémité de cette tige sera solidaire de la partie coronoradiculaire. Le reste de cette tige endo-osseuse, devra assurer et compléter la fonction biomécanique de la racine qu'elle remplacera pleinement, lorsque cette dernière sera entourée d'un tissu fibreux cicatriciel jouant le rôle d'amortisseur. Ce dispositif concrétisé par l'implant I.D.O.S, nous semble respecter la loi de la nature qui stipule « qu'une dent est conçue pour bouger dans son alvéole sous l'effet de la mastication », alors que l'implant ostéo-intégré destiné à la remplacer est conçu pour ne pas bouger dans son alvéole, au service de la même fonction. La nature aura toujours le dernier mot... Ecoutons-la !