"Portrait littéraire d'une région aujourd'hui ravagée par la guerre, l'anthologie du Donbas réunit des écrivains originaires de l'est de l'Ukraine, qu'ils ont dû quitter temporairement, mais qui est toujours présent dans leurs coeurs et dans leurs esprits."
Le présent recueil (bilingue ukrainien - français) constitue une sélection de morceaux choisis de la littérature ukrainienne de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Il reflète l'image que les auteurs ukrainiens avaient de leur pays : leur vision des événements historiques, les paysages, les traits de caractère.
Ces contributions d'éminents chercheurs venant du monde entier (Canada, France, Italie, Pologne, Ukraine), reflètent l'état des recherches sur le Holodomor. Elles abordent notamment la question de la place de cette grande famine (1932-1933) dans l'histoire européenne et de sa qualification en tant que génocide
"L'ouvrage se penche sur le voyage effectué par Édouard Herriot (1872-1957), ancien président du Conseil et maire de Lyon, en Union soviétique en 1933 et évoque, plus particulièrement, son séjour en Ukraine, dévastée alors par la famine. Le livre essaye de comprendre, en recoupant différentes sources, documents et témoignages, pourquoi Édouard Herriot n'aurait rien vu, apportant son soutien à la politique de Staline et contribuant par là même à nier la Grande Famine, le Holodomor."
Au début du XVIII° siècle, la Pologne constituait un élément stratégique de la diplomatie française. Son rôle s'accrut encore lors du mariage en 1729 de Louis XV avec Marie Leszczynska, fille de l'ancien roi Stanislas, que la Cour de Versailles s'employa dès lors à remettre sur le trône. Parmi les moyens envisagés pour ce faire figuraient les Cosaques ukrainiens exilés, depuis 1709. La cheville ouvrière de cette "carte ukrainienne" fut Grégoire Orlyk. Il joua un rôle important dans la tentative de restauration du roi Stanislas en 1733.
Le 24 février 2022, quand l'armée russe a envahi l'Ukraine, la stupeur et la tristesse ont saisi le monde entier. Ont commencé à affluer dans nos médias des noms qui, jusqu'ici, ne nous étaient guère familiers, teintés de la couleur des combats et de la tragédie : Boutcha, Marioupol, Kharkiv, la mer d'Azov, Dnipro...
Mais que connaissons-nous vraiment de ce pays voisin ? Terre d'au-delà des Carpates, où les rivières coulent à travers des forêts et des steppes, l'Ukraine est aussi un pays à la culture millénaire, doté d'une scène littéraire foisonnante, encore trop peu connue en France. Nous avons donc demandé à quinze autrices et auteurs ukrainiens, de tous âges, tous milieux et toutes régions, russophones et ukrainophones, de nous raconter le lieu qui, pour eux, symbolise « leur » Ukraine.
Ainsi, Kateryna Babkina nous parlera de Bakota, un village partiellement englouti par un lac de barrage dans la région de Ternopil. Artem Tchekh confrontera la Polésie, région du nord de l'Ukraine où il combat aujourd'hui et celle de Tcherkassy où il a grandi, l'enfance et l'âge adulte, la guerre et la paix. Le poète Boris Khersonsky évoquera la ville d'Odessa tandis que Lyubko Deresh nous entraînera dans la péninsule de Trakhtemyriv, sur le Dniepr, connue pour être l'Atlantide ukrainienne. Anastasia Levkova racontera la Crimée à travers les témoignages qu'elle a recueillis des Tatars de Crimée réfugiés en Ukraine depuis l'annexion de 2014. Petro Yatsenko brossera le portrait de Kriukivshchyna, une de ces villes cossues de la banlieue ouest de Kyiv qui représentaient une forme de rêve ukrainien et qui se sont retrouvées confrontées en quelques jours à la violence de l'invasion russe. Et bien d'autres encore...
Dirigé par Emmanuel Ruben et remarquablement traduit par Iryna Dmytrychyn, ce recueil de textes inédits permettra aux lecteurs français d'appréhender l'Ukraine contemporaine à travers la littérature.
Traduit de l'ukrainien et du russe par Iryna Dmytrychyn.
Il était une fois deux souriceaux, Pik et Tik, qui vivaient aux côtés d'un beau coq à la voix claire. Les souriceaux chantaient, dansaient et jouaient toute la journée. Le coq, lui, réveillait tout le monde de son chant retentissant et se mettait au travail. Un jour, en balayant le sol, il trouva un épi de blé et appela Pik et Tik pour leur expliquer comment le battre pour obtenir des grains. Mais ni Pik, ni Tik ne voulurent le faire...
Cet ouvrage aborde la problématique de Tchernobyl au sens large, autour de plusieurs axes : historique, environnemental, artistique et littéraire. La plupart des auteurs ukrainiens, russes et français ont un lien très profond et personnel avec l'accident nucléaire, les travaux de liquidation, le travail et la vie dans la zone interdite autour de la centrale sinistrée, mais aussi dans d'autres zones contaminées. Ce sont aussi bien des liquidateurs que des chercheurs, des artistes et des penseurs. La plus grande catastrophe industrielle du XXe siècle et ses conséquences recèlent encore bien des mystères et continuent de hanter les esprits. Comment ne pas s'interroger, avec Svetlana Alexievitch, : « Tchernobyl, est-il le passé ou l'avenir de l'humanité ? » Au moment où l'Ukraine demande à l'UNESCO de reconnaître Tchernobyl comme patrimoine de l'humanité, comprendre la portée de cette catastrophe et de l'univers qu'elle a engendré est plus que jamais essentiel.