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Jan Yoors
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Dans une ville des Flandres de l'entre-deux guerres, un gosse de douze ans observe un campement de nomades. Il y rencontre d'autres enfants, sympathise, oublie l'heure et disparaît pendant six mois. Quand il revient, c'est pour annoncer à ses parents qu'il part sur la route avec des dresseurs de chevaux, vivre avec eux la fraternité du voyage, les itinéraires secrets, et partager les hérissons grillés au coin du feu. Chose incroyable, sa famille accepte. C'est cette histoire, la sienne, que Jan Yoors raconte, dans ce qui est devenu un bréviaire de l'insoumission et un témoignage inespéré sur la culture de tout un peuple : un peuple affamé de liberté, fascinant et pourtant tellement méconnu.
« Tsiganes est le livre le plus concret et le plus visuel jamais écrit sur les Tsiganes. Un récit miracle où la réalité la plus exacte, la plus nue, semble battre au rythme même de la légende. » Jacques Meunier
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Une nouvelle publication de FIFTY ONE avec des photographies du New York des années 1960 par l'artiste belge Jan Yoors. Mon père Jan Yoors est décédé il y a quarante-cinq ans, un mois après mes neuf ans. Pour moi, il est à jamais figé dans cet instant, une personne plus grande que nature qui a vécu une vie épique. J'ai passé les vingt dernières années à archiver et à cataloguer ses oeuvres d'art et les documents éphémères qu'il a accumulés, ce qui m'a permis de me faire une idée plus complète de la vie qu'il a menée. Je l'ai entendu décrire comme un homme léger, au visage poupon, un grand raconteur et un homme qui "n'a jamais rencontré d'étranger mais seulement des amis qu'il n'a pas encore rencontrés". Dans les interviews filmées, il apparaît comme un homme calme, à la voix douce mais imperturbable, confiant dans la voie qu'il a choisie. Un homme bien dans sa peau, qui aime explorer le monde et embrasser toute sa diversité. À l'occasion du centenaire de la naissance de Jan, ce livre nous donne l'occasion de creuser plus profondément dans nos archives, en revisitant ces planches contact et en présentant des images pour la première fois. La photographie de Jan est une fenêtre sur cette époque, l'après-guerre et juste avant les bouleversements de la fin des années 1960. Nous pouvons voir le monde à travers les yeux de Jan, des moments intimes avec les gens de New York qu'il aimait. - Kore Yoors, 2023
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Faisant suite au livre-culte de Jan Yoors (Tsiganes - repris en « Libretto » en 2004), La Croisée des chemins évoque un épisode peu connu de l'histoire des Fils du vent : leur résistance, merveilleusement imaginative, à la barbarie nazie qui s'est juré de les exterminer.
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Une ville des Flandres dans l'entre-deux-guerres. Un gamin de douze ans fugue pour rejoindre une compagnie de Tsiganes qui passaient par là : une famille de Rom Lovara, ces dresseurs de chevaux qui sont considérés comme
l'aristocratie des Fils du Vent.
Les parents du gamin le font rechercher, finiront par le retrouver. Il leur explique qu'il ne veut plus aller à l'école, qu'il veut suivre ses amis les Rom sur la route. Et, chose incroyable, les parents le laissent repartir.
Devenu un Rom parmi les Rom, Yoors en racontant son aventure livre ce qu'on ne trouve dans aucun ouvrage : la vérité d'une culture dont tout Tsigane qui se respecte cache jalousement les secrets. Car ces gens affamés de liberté se font un devoir moral de mentir à tous ceux qui les interrogent.
Dès lors s'explique-t-on que ce livre-culte, à peu près seul de son espèce, trouve grâce aux yeux des Tsiganes euxmêmes.
Et soit considérés par quelques autres comme un bréviaire de l'insoumission.