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PRIX LIBR'A' NOUS IMAGINAIRE 2017 ESPACE LOINTAIN : Psychose rare mais sévère provoquant des hallucinations très nettes. Phénomène d'aliénation.
Une dystopie qui explore la question de la liberté.Celle de voir, mais aussi celle d'échapper au monde de ceux qui voient et qui règnent sur les aveugles. Ce roman pose très efficacement la question de ce qu'est la liberté, et ce qu'est son coût. Artyom Liss, président du jury du Livre ukrainien de l'année de la BBC en 2013.
À Mégapolis, ville-monde peuplée d'aveugles, seul l'espace mitoyen existe. Les habitants se déplacent grâce aux capteurs électro-acoustiques qui jalonnent l'espace, et dont ils sont dépendants. Un jour, Gabr recouvre la vue. Il découvre avec répulsion l'aspect sordide de l'espace mitoyen : un enchevêtrement de métal où déambulent des êtres en haillons. Terrifié par ce qu'il prend pour des hallucinations, il se rend au ministère du Contrôle où on lui diagnostique une psychose des espaces lointains avant de lui promettre de le guérir. Mais Gabr est saisi par le doute : et si ce qu'il percevait n'étaient pas des hallucinations, mais bien la réalité ? Sa rencontre avec Oksas, le chef d'un groupe révolutionnaire qui veut détruire Mégapolis, va confirmer les intuitions de Gabr et bouleverser sa vie.
Tiraillé entre la violence des terroristes et celle des dirigeants - un petit groupe de voyants privilégiés -, refusant de causer la mort de milliers d'innocents, mais incapable d'accepter le mensonge du monde, Gabr devra trouver sa propre voie pour accéder aux espaces lointains où règnent encore la liberté, la beauté et l'infini.
Mi-dystopie, mi-conte philosophique, ce roman interroge notre monde : la technologie nous dérobe-t-elle notre humanité ? Quel prix l'homme est-il prêt à payer pour vivre en sécurité ? Et qu'y a-t-il de plus précieux que la liberté ?
Livre ukrainien de l'année de la BBC en 2013 -
Une série de crimes hors-normes se produit à Vilnius. Des jeunes filles sont retrouvées mortes, nues, un oiseau déposé sur leurs cadavres. Toutes avaient récemment accouché et l'assassin avait tété leur sein gauche.
En lisant Jaroslav Melnik, Freud aurait bu du petit lait...
Après "Macha ou le IV e Reich", Jaroslav Melnik est de retour avec un polar singulier et profondément perturbant qui interroge l'amour maternel, la dépendance et les croyances auxquelles on se raccroche. -
3896. Le Quatrième Reich étend son pouvoir sur tous les continents. La société est divisée en deux catégories : les humains et les stors, êtres d'apparence humaine mais qui au fil des siècles se sont transformés en bêtes de somme, privés de langage, corvéables à merci, et transformés en viande de boucherie quand ils ne satisfont plus aux besoins de leurs maîtres ou sont trop vieux. Dima est journaliste à «La Voix du Reich. »Parfaitement intégré dans cette société, il est même spécialisé, comme tous ses ancêtres, dans la « découpe » des stors voués à l'abattoir, mais il se sent bizarrement troublé par une jeune et belle store, Macha. Lorsqu'il apprend que les stors ne sont pas si éloignés que cela de la race humaine, il prend le maquis pour sauver Macha. Après« Espace lointain», Prix Libr'à nous 2018 dans la catégorie Imaginaire, Jaroslav Melnik compose avec «Macha ou le Quatrième Reich» un thriller d'anticipation glaçant en forme de réflexion sur le devenir de l'humanité.
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Peut-on s'éprendre d'amour tendre pour une truie au point d'en faire la douce compagne de sa vie ? Peut-on consommer le corps de sa fiancée selon les recettes de cuisine soigneusement élaborées par l'intéressée elle-même, ou vivre une relation coupable avec sa mère, sa soeur et sa fille...
Sans se priver pour autant d'une petite place au paradis ? Au jardin d'Eden, l'auteur rencontre six personnes qui, toutes, ont goûté à un fruit défendu. Se réfugiant dans la déviance et la transgression des tabous, elles ont ainsi échappé aux souffrances de l'existence. Mais ont-elles échappé au poids de leurs actes ? Et qu'est-ce que le Bien et le Mal quand les limites de la liberté offerte par Dieu aux hommes sont si imprécises ? Armé d'une solide dose d'humour et de tendresse face aux désordres de la nature humaine, Jaroslav Melnik nous entraîne dans six contes immoraux, ou six récits philosophiques, d'une rare liberté.
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5870. Depuis le Grand Bond scientifique, les hommes sont immortels. Transplanter son cerveau dans un corps neuf est monnaie courante. Les corps neufs sont ceux des « korgs », des êtres humains déshumanisés, élevés spécialement dans des « korgariums ». Certains humains, qui regrettent le temps de la vérité où les gens mouraient de leur belle mort, s'insurgent contre ces élevages, se regroupent et deviennent gênants pour la bonne marche de la société... Avec Je ne me lasse pas de vivre, Jaroslav Melnik livre une dystopie profonde sur les dangers de l'intelligence artificielle, les dérives de la science et le devenir de l'individu : Suis-je encore moi dans un corps qui n'est pas le mien ? Suis-je encore un être humain ?