Jacques Marette ne respecte rien. Il est laid, sale, balourd, menteur, doté d'un Q.I. de boîte aux lettres et obsédé sexuel. Rien d'étonnant à ce qu'il soit un laissé pour compte de l'amour...
Bref, il a une existence à sa mesure et n'en désire pas une autre dont il ne saurait que faire, qu'il ne comprendrait pas.
Tout va bien, donc. Mais les Collard emménagent. Et, avec eux, leur fille Natacha, qui sera responsable du premier souci amoureux du concierge. Dépourvu des codes, il va devoir faire face. À sa manière...
Le Concierge est un roman plein d'humour, écrit avec finesse et non dépourvu d'élégance.
Les " Snuffs ", Audrey connaît. Son métier de policier l'a familiarisée aux méfaits de la bête lorsqu'elle se déguise en être humain. Mais, c'est la recherche du père -parti depuis vingt ans- qui va la mener au-delà de l'horreur ou plutôt à l'intérieur même de l'horreur. Par la fréquentation forcée des rouages de cette industrie souterraine, de ses petites mains, elle va retrouver ce père fantasmé au sein même de la production. Après une traque où sa personnalité bousculée révélera une nouvelle lecture de ses pulsions sexuelles, elle sera dès lors prise entre le rejet et l'espoir et ira jusqu'au déni d'elle en acceptant l'inimaginable...
Jacques Marrette a quitté sa loge qui fut le théâtre de ce que la bienséance conviendrait d'appeler « débauches », mais qui pour notre homme ne fut jamais qu'un quotidien simplement exempt d'ajustements moraux.
Dans La femme du concierge, ce quotidien n'existe plus. Emporté par sa dernière conquête, le concierge, dont le capital sentimental qui existait de façon embryonnaire avait cuit comme fièvre d'adolescent au printemps pour la jeune Natacha, vit aujourd'hui loin de sa loge, loin de ses habitudes et surtout de ses jeunes habituées si promptes à le visiter comme on va au musée ou au zoo.
De nouveau concierge dans un autre immeuble, il s'installe avec sa Natacha. Mais comme un juste retour des choses, tout va se compliquer pour la femme du concierge et cette fois, Jacques n'en sera pas responsable... ou du moins pas directement.