Dans la communauté rurale où il exerce en Angleterre, le docteur John Sassall soigne les affaiblis, les mourants et les solitaires. Il distribue les remèdes, recueille les confidences. Il est une mémoire vivante.
John Berger et Jean Mohr ont passé plusieurs mois à ses côtés. Mêlant l'investigation à la réflexion, ils ont composé un livre unique qui résonne encore aujourd'hui.

Publié pour la première fois au Royaume-Uni en 1967, Un métier idéal s'inscrit dans la lignée de Georges Orwell ou de Louons maintenant les grands hommes, de James Agee et Walker Evans. Plus qu'une enquête, les textes de Berger et les images d'une puissante simplicité de Mohr sont une ode à la fraternité.

Dans la communauté rurale oú il exerce en angleterre, john sassall soigne les estropiés, les mourants et les solitaires.
Il distribue les remèdes, récolte les confidences. il est une mémoire vivante. deux mois durant, berger et mohr l'ont suivi dans le moindre de ses déplacements. passant de l'enquête à la réflexion, relatant quelques-unes de ses interventions avant d'explorer la nature de sa relation aux patients, un mélange complexe d'autorité, de fraternité et d'intimité et d'élargir leur propos à une méditation sur la valeur que nous accordons à la vie humaine, ils ont composé un livre unique et passionnant qui, quarante plus tard, n'a pas pris une ride.
Publié pour la première fois en angleterre en 1967, un métier idéal se situe dans une filiation qui remonte à george orwell et préfigure les " écrivains d'investigation " les plus actuels. la complicité du photographe jean mohr et de l'écrivain john berger a produit plusieurs ouvrages, tous remarquables : art et révolution (denoël, 1970), le septième homme (fage, réédité en 2007), une autre façon de raconter (la découverte, 1981) et au bout du monde (demoures, 2001).
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«Spiritualité et schizophrénie» a signifié pendant des décennies «délire». Est-à dire que toute la vie spirituelle et religieuse des personnes souffrant de schizophrénie se résume à de la pathologie ? Basé sur plus d'une centaine de témoignages, ce livre explore en profondeur les croyances spirituelles, les pratiques religieuses et leurs rôles dans la vie de ces personnes, notamment face à la maladie. La variété des chemins spirituels empruntés, avec leurs lots de souffrances, mais aussi de joies et d'espoirs, voir de guérisons intérieures, mènent à reconsidérer la spiritualité dans toute sa complexité. Parfois source de souffrances, mais bien plus souvent et intensément ressource particulière permettant de surmonter les bouleversements provoqués par la psychose. Et même, au détour d'un chemin, la rencontre avec un homme, une femme, ayant développé une très grande sagesse. Lire la suite Fermer

Après des études de dessin et peinture, sous la direction de l'Académie des Beaux Arts d'Arlon, Daphné Mohr s'est dirigée tout naturellement vers l'écriture.
Mieux que la peinture, son sens de l'imaginaire et sa sensibilité lui ont fait trouver dans l'écriture un support plein de tendresse et d'observation .
Elle dirige actuellement un atelier d'écriture qu'elle anime avec beaucoup de passion et de psychologie. Consciente également de l'importance des mots dans les profondeurs de l'âme, elle en a fait une véritable thérapie; car les souffrances des poètes et le mal-être moderne proviennent de ces mots pas assez exprimés et que l'écriture apprend à évacuer de soi-même. La psychologie des profondeurs et l'analyse des comportements étant la base de sa formation, elle est une animatrice au regard plein de la compréhension des souffrances d'autrui. Son atelier est le refuge idéal pour tous ceux que l'écriture invite à une meilleure image de soi.
Entre les souvenirs de son enfance et la mémoire familiale, elle écrit ses élans de tendresses et d'amitiés. Mais aussi les blessures de la vie avec ses pertes et ses deuils. Dans une description poétique des jours qui font encore rêver. Elle nous promène au travers de ses voyages poétiques et de ses réflexions du temps qui passe au fil des jours.

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Elle venait du Liban et se sentait déracinée. Les jalons qui avaient échelonné ses recherches l'avaient conduite sur des routes de souffrance et d'exils. Après toutes ces années, elle ne savait pas encore où se trouvaient ses racines. Son arrivée en Angleterre remontait à quelques années et malgré cela, elle se sentait encore étrangère.
Retourner au commencement où les images sont restées figées et sur lesquelles l'imagination vient constamment buter, et Laura cherchait dans sa mémoire. Quand cette tristesse avait-elle commencé ?