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Jean paul Demure
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Un paisible facteur abat froidement un de ses concitoyens lors d'une partie de chasse, faisant croire à un accident.
Sur les pentes abruptes des monts d'ardèche se dresse une ferme solitaire, forteresse d'un temps aboli.
Un père et sa fille y tracent les gestes ancestraux de la survie.
En bas au village, les langues vont bon train, surtout quand cédric, jeune et séduisant étranger, débarque sur sa moto rouge pour se retrouver au coeur d'une tragédie dont il sera l'un des acteurs involontaires.
Jean-paul demure évoque d'une plume caustique et souvent drôle l'univers impitoyable de la paysannerie où, à force d'isolement, les individus finissent par se détruire.
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Dans les rues on se cogne pour des affiches, sur la scène on chante Mozart, au fond des caves on torture à mort, la salle applaudit en délire, dans les coulisses on assassine. Les cigales crissent. Un festival bien ordinaire, ma chère !
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Ce n'est pas parce qu'il manque de bonne volonté, Victor. Ni de capacités. Il en faut pour se tirer hors de galère tout seul, sans rien ni personne. Il en faut pour quitter la jungle et supporter chefs et cheftaines. Il réussit même à se trouver une active Julie qui l'initie à l'amour convenable et aux arcanes du commerce. Il apprend un métier avec un maître, comme à la télé. D'où vient-il que le beau programme tourne au tragique ? C'est qu'au débutant échoient toutes les corvées, même les plus improbables. On ne peut pas toujours se résigner...
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Des corps morts, raidis ou sanguinolents, d'autres qui basculent d'une terrasse ou par-dessus une balustrade, ou encore dans un ravin. Dix-sept nouvelles dans lesquelles Jean-Paul Demure explore la violence qui sommeille en chacun et étire, telle la corde de l'arc, cet instant fugace et fatal où la vie quitte le corps, « poussée par la main glacée de la mort ». Ces sombres et saisissants tableaux sont rehaussés d'un trait de plume acerbe ou ponctués d'un rire sarcastique, signature d'un auteur certes pessimiste, mais aussi enclin à une dérision drôle et salutaire. Ce qui laisse au lecteur le plaisir de vaciller lui aussi au bord de l'abîme, avant la chute.
Inclassable du polar français, Demure échappe aux modes, mais sa voix authentique et profonde a fait le succès de ses romans Aix abrupto et Fin de chasse, respectivement grand prix de littérature policière et grand prix du roman noir français du festival du film de cognac.
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Une ville portuaire.
Près du collecteur d'égouts, Max le clochard tombe sur le cadavre d'un homme bien habillé. Il lui fait les poches ! Et découvre son portefeuille, sa carte d'identité et... ses clés. Une aubaine. L'occasion rêvée de s'introduire dans l'appartement du mort et d'y trouver ample subsistance. Mais ce que Max va trouver, outre les victuailles, c'est la fille de la victime, Aurélie. Elle le soustrait aux questions de la police, en revanche, elle lui demande de l'aider à faire la lumière sur le meurtre de son père.
Commence alors une odyssée hallucinante entre le monde du crime et celui de la cloche. Une histoire émouvante sur fond d'actualité sociale, dont la fin atteint la grandeur du tragique.
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À 26 ans, Jean-Mi vit toujours chez maman, qu'il désespère, et ne fait pas grand-chose de ses journées. Mais ce n'est pas un mauvais bougre : pour emménager avec sa petite amie Isabelle, il décide de répondre à une annonce et de devenir jardinier. N'ayant pas le diplôme requis, il demande à son copain Fernand de lui en fabriquer un, à son pote Marcel de lui prêter le scooter de son père - une ruine qui n'est pas assurée - et le voilà parti. Sur place, monsieur Girkas est le contremaître d'un domaine à moitié à l'abandon peuplé de molosses féroces et ne semble rien connaître au jardinage. Même Jean-Mi fait illusion. Très vite, Jean- Mi est abordé par un inconnu qui lui propose de l'argent pour jouer à l'espion. Mais bien qu'exploité et pris de haut par Girkas, il sent le coup foireux et refuse.
Fondamentalement, Jean-Mi est un looser : le défaut d'assurance de son scooter dégénère ;
Victime de brutalité policière, il est obligé de recourir à l'aide de l'homme qui avait tenté de le corrompre, faisant du coup vaciller ses principes. Il faut bien aussi éblouir Isabelle.
C'est évidemment le début d'un engrenage.
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Quand le minable Jean-Mi, qui vend des bibles au porte-à-porte, débarque à l'improviste chez Madame Raymond, la trésorière et grande argentière de la paroisse, il est chaudement recommandé par l'abbé Robert, un curé de choc qui fait dans la réinsertion sociale. Mais Jean-Mi n'a pas les yeux dans sa poche, et il remarque vite que le mari de la bienfaitrice, qui a transformé le sous-sol de son pavillon en " laboratoire ", emploie des assistants un peu particuliers et dissimule, derrière une piéta, une armoire blindée de première grandeur. Tandis que l'abbé Robert soigne les drogués, Madame Raymond détourne l'argent destiné à la construction d'édifices scolaires en faveur de régimes militaires qui luttent contre les " athées ", et son mari prospecte une nouvelle clientèle chez les intoxiqués. Cette gentille organisation vole en éclats lorsque Jean-Mi, aidé de deux autres minables qui, " se sentant à l'étroit dans un monde étriqué, traquent le lendemain qui chante ", passent à l'action et s'attaquent au gigantesque coffre au trésor.
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Dans un petit village de Provence, Brett, un (faux) major anglais retiré, a racheté la villa Cybèle, une folie d'architecte dont personne ne veut car non seulement elle est biscornue, mais « elle porte malheur ». Un jour, après un violent orage, il voit émerger de la caillasse lessivée de sa haie un crâne aux orbites vides. Son jardinier l'avait pourtant prévenu, qu'il était temps de recharger en terre ! Mais tous ces étrangers n'écoutent jamais les gens du pays. Comme Brett commet l'imprudence de poser quelques questions, le comportement des villageois envers lui change radicalement. Mais s'agit-il réellement d'imprudence ?