Filtrer
Support
Généralités sur l'art
8 produits trouvés
-
La série Ways of seeing pour la chaîne BBC. Constituée de quatre essais audiovisuels, elle soulève des questions liées aux idéologies cachées des images visuelles. La série a reçu un grand succès et a donné naissance l'année suivante à un livre du même nom écrit par John Berger. Une édition française est parue en France en 1976 sous le titre Voir le voir.
L'édition anglaise d'origine fut le fruit d'une collaboration de John Berger avec le designer graphique Richard Hollis avec lequel il avait déjà travaillé pour le magazine New Society et son roman G. Ensemble, avec Mike Dibb et l'aide de Chris Fox à l'édition du texte ainsi que de l'artiste Sven Blomberg, ils ont publié cet ouvrage en coédition avec la BBC et Penguin.
La traduction anglaise de L'oeuvre d'art à l'époque de sa reproductibilité technique venait juste d'être la BBC donnait carte blanche à John Berger pour créer cette série de films télévisés. Il décida alors pour le premier film de partir du texte de Benjamin aujourd'hui célèbre pour le traduire de manière plus accessible pour la télévision.
Le second et troisième film ont été construits à partir de textes préexistants de John Berger sur le nouveau matérialisme de la traduction picturale européenne ainsi que de morceaux de son roman G.
Le quatrième film a été créé de toutes pièces à partir de l'observation qu'il fait de l'usage d'une forme d'autorité de l'art européen par les publicitaires.
Si la société s'est beaucoup modifiée depuis 1972, reflétant aujourd'hui plus largement les valeurs du modèle capitaliste qu'à l'époque de l'écriture de ce texte, l'enjeu politique reste cependant le même quant à la place et la fonction de l'art du passé dans notre civilisation.
En nous montrant comment voir différemment des tableaux que tant de musées présentent comme des reliques sacrées, John Berger nous invite à une réappropriation critique de notre héritage culturel, à une reprise à notre compte d'une histoire qu'on entoure délibérément de de barrières inutiles pour nous empêcher d'y puiser des raisons d'agir.
S'appuyant sur près de 160 reproductions
-
Une question lancinante traverse les écrits de John Berger : que voyons-nous du monde qui nous entoure, et comment pouvons-nous en rendre compte ?
Poète, essayiste et critique d'art bien connu, John Berger s'est toujours gardé de se laisser enfermer dans des catégories. L'auteur se place en dehors des jeux de conventions et ses écrits sur l'art moderne lui valurent la méfiance des milieux académiques. Tout au long de sa carrière d'écrivain, il développera une pensée très personnelle en dehors de tout discours établi. Au coeur de sa vision réside l'importance de considérer l'art comme une composante inhérente du quotidien de tout un chacun.
Dans Fidèle au rendez-vous, l'écrivain interroge le monde visible et lui demande de révéler ses secrets. L'ouvrage, qui réunit vingt essais publiés en 1991, est l'occasion pour Berger de creuser sa réflexion sur la manière dont l'être humain appréhende et interprète ce qu'il voit. Le point de départ de chaque essai est une rencontre, à la fois intime et révélatrice. Au fil des chapitres, l'auteur se retrouve face aux peintures de Velásquez, de Goya, de Renoir, mais interroge également celles de Pollock, les sculptures d'Henry Moore ou encore l'extraordinaire palais du facteur Cheval. Toujours attentif à placer les oeuvres et les artistes dans leur contexte, l'essayiste aborde à travers ces confrontations des questions aussi complexes que la montée et la chute des idéologies capitalistes et communistes, la sexualité, l'environnement et l'évolution, ou encore la nature du temps. Les textes interpellent, bousculent, questionnent. Ils nous encouragent à porter une attention accrue non seulement à ce qui nous entoure, mais également à la manière dont nous percevons les multiples rendez-vous - intimes, artistiques, imprévus - qui rythment nos vies. Une nouvelle façon, l'espère Berger, de nous faire réaliser la potentialité de chaque instant, et celle qui réside au fond de nous.
-
Une anthologie de tous les textes que John Berger a consacrés à des artistes au cours de sa vie. Une oeuvre monumentale d'une richesse inouïe et surtout d'une très grande originalité car elle constitue une galerie de portraits couvrant toute l'histoire de l'art de la Préhistoire à nos jours, sans être pourtant un livre d'histoire de l'art.
John Berger nous introduit non pas dans l'intimité biographique des artistes, mais nous fait partager leur compagnie.
Il s'invite dans leur atelier par delà les siècles, il les questionne, il enquête pour révéler les questions qui les habitent, les observant avec une acuité et une intelligence rares.
Les réflexions sur l'art de cet auteur sont encore trop méconnues en France, où l'on connaît mieux ses romans, ses récits ou même les scénarios de certains des films qu'il a coécrits avec Alain Tanner dans les années 80. Ce volume entend combler ce manque en portant à la lumière un nombre considérable de textes. Si certains de ces textes ont déjà été traduits et publiés, notamment dans la presse, la plupart sont encore inédits.
Au total, 136 textes consacrés à 102 artistes, dans un volume de 720 pages, imprimé sur papier Bible et à la reliure souple (type Pléiade). Un livre dessiné par l'un des graphistes les plus reconnus et originaux en France (Philippe Millot) et fabriqué avec le plus grand soin.
John Berger (1926-2017) fut à la fois romancier, scénariste, peintre et critique d'art. Ses écrits sur l'art occupent une place centrale dans son oeuvre et ont été lus et commentés dans le monde entier.
Pour un grand nombre d'entre eux, ils restent encore à découvrir en France.
-
Paru initialement en 1978 chez Maspéro, ce roman est réédité pour la première fois.
Le peintre de notre temps que John Berger a choisi est un révolutionnaire hongrois qui a a quitté son pays avant la seconde guerre mondiale ; il est passé en Allemagne puis en Angleterre. Nous le voyons à Londres de 1952 à 1956, le roman s?achève un peu avant les événements de Budapest.
Avec un art extraordinaire, et par l?entremise du journal qu?a tenu son personnage principal, Berger marie dans ce roman tous les « vecteurs » de la vie extérieure et intérieure d?un peintre : la description d?un atelier, avec les signes personnels que tout peintre aménage autour de ses pinceaux, le récit du vernissage d?une exposition, la visite d?un grand collectionneur, le travail proprement dit, la vie de l?épouse, les amitiés, cela raconté avec une richesse d?informations qui fait de ce roman d?un des plus grands livres sur l?art du peintre. Mais plus encore, l?essentiel est l?étude très approfondie du sens de l?art, de l?emploi de l?art, de sa mission, à l?Est et à l?Ouest, de ce qui conduit à l?analyse du libre-arbitre et de la création dans les deux mondes.
Ce livre est paru pour la première fois en Angleterre en 1958 (c?est le premier livre de l?auteur). Les détails sur le contexte politique et sur le travail artistique de l?histoire sont d?une telle précision qu?ils conduisent plusieurs lecteurs à la considérer comme vraie. Ainsi, un mois seulement après sa publication, des pressions du parti anti-communiste Congress for natural Freedom, contraignent l?éditeur à retirer l?ouvrage de la vente.
Ce n?est qu?en 1976 qu?il sera réédité en Angleterre.
-
-
-
-
Le père, John, est écrivain, mais, jeune homme, il a été élève dans une école d?art, et toute sa vie, il a dessiné.
Le fils, Yves, est peintre, mais il lui arrive aussi d?écrire des récits ou des poésies (Une saison dehors, aux éditions Héros-Limite).
Tous deux partagent, l?un pour l?autre, amour, respect, estime et passion pour les arts qu?ils pratiquent et le rapport au monde qui s?en trouvé lié.
En 2016, ils ont échangé une vingtaine de lettres, mais aussi des cartes postales reproduisant des ?uvres, autour de leurs préoccupations, et c?est cet ensemble qui constitue ce livre (le dernier écrit par John Berger, inédit, même en anglais). Cet ensemble se clot par une suite de 17 dessins de l?un et de l?autre, d?époques diverses, mélangés, mais qui dialoguent tous, sans mots.