Un matin de printemps, M. Taupe est attiré hors de son logis par les bruissements de la nature. Son chemin va croiser celui de l'astucieux M. Rat, de l'imposant M. Blaireau et, surtout, de l'incorrigible et vaniteux M. Crapaud. Entre après-midi de canotage, expéditions périlleuses dans le terrible Bois Sauvage et embarquées fantastiques, les quatre amis vont vivre d'inoubliables aventures.Dans cette merveilleuse fable, Kenneth Grahame réaffirme le pouvoir de la nature face à l'industrialisation croissante de l'Angleterre édouardienne et fait l'éloge de la solidarité contre les comportements égoïstes. À la fois roman d'aventure, parodie de la société humaine et ode à la nature, Le Vent dans les saules est un immense classique de la littérature anglaise.Édition et traduction de Sophie Chiari.
Dans un village situé au fin fond de l'Angleterre, un petit garçon passionné par les livres et les histoires de chevalerie découvre près de chez lui, dans une grotte, un très vieux dragon, au caractère assez surprenant : c'est en effet un dragon poète, qui n'aime pas du tout se battre ! Hélas, la rumeur de la présence du dragon se répand bientôt dans le village : le célèbre saint Georges est appelé à la rescousse et accourt pour occire le monstre.
Mais le petit garçon prend la défense de son nouvel ami et saint Georges se rend bientôt à l'évidence : ce dragon est tout à fait inoffensif. Cependant, pour ne pas décevoir les villageois, il faut tout de même leur offrir le spectacle d'un combat... Ce conte tendre et souriant du grand écrivain Kenneth Grahame enchantera tous ceux, petits et grands, qui eux non plus n'ont rien de particulier contre les dragons.
Une enfance au bord de la rivière : celle de l'auteur visiblement, même s'il ne se nomme pas - et même s'il s'amuse (peut-être) à romancer un peu...
On vit avec les animaux - et un peu comme eux -, on joue aux Indiens, aux pirates, on fréquente dragons et monstres. On se risque aux premières amours, on s'expose aux premiers conflits. On dévisage le monde navrant des adultes. Et l'on devine à la fin qu'une méchante porte va devoir se erefermer sur tout cela... Reste que la poésie, comme un lutin, a réussi à se faufiler sous cette porte et trouve le moyen de nous accompagner « longtemps encore » une fois la dernière page tournée. C'est elle qui nous livre ici, comme en contrebande, cette perception d'un temps sans bornes que nous pensions avoir perdue pour jamais : toute l'éternité du monde contenue dans un après-midi d'août. Le plus beau cadeau, sans doute, qu'un lecteur petit ou grand puisse se faire à lui-même. On réédite ici Jours de rêve (composé de deux récits qui n'en font qu'un) dans la légendaire traduction que Léo Lack avait donnée avant-guerre au Mercure de France ; en même temps qu'on remet au jour le chef-d'oeuvre de Kenneth Grahame (1859-1932), Le Vent dans les saules, dans une traduction nouvelle. Deux récits qui se donnent l'air d'avoir été écrits « pour la jeunesse », mais dont Borges ou Alberto Manguel aujourd'hui ont fait leurs compagnons de toute une vie.
Benjamin Lacombe rassemble des illustrateurs et illustratrices ayant une âme et un esprit communs. Reprises fidèles ou réappropriations modernes de grands classiques, ces albums portent une certaine solennité, une beauté formelle et onirique.
Dix ans après Trois Hommes dans un bateau de Jerome K. Jerome, le chef-d'oeuvre de Grahame en emprunte le goût tout britannique du canotage et du badinage, appliqué aux animaux du bord de l'étang. Ici un rat calme, une taupe timide, un blaireau ombrageux et un crapaud orgueilleux vivent comme des bourgeois de la campagne anglaise, s'invitant les uns les autres à visiter leurs terriers. Ces personnalités si fortes et si typiques se frottent jusqu'à créer des péripéties hilarantes. Ainsi la passion de Crapaud pour les voitures rapides l'expose à tous les dangers et oblige ses amis à se liguer pour le défendre...