La Furia est une revue incorrecte et satirique qui parle actualité et lifestyle, en rassemblant pour la première fois les auteurs et influenceurs les plus suivis et les plus sulfureux du moment.
La Furia est une revue satirique d'actualité et d'art de vivre, hautement incorrecte, qui rassemble pour la première fois les auteurs et influenceurs les plus suivis et sulfureux du moment. Le dessinateur Marsault, les écrivains Laurent Obertone et Papacito, trois gros vendeurs en librairie, très attendus depuis leur départ des éditions Ring, seront réunis pour la première fois sur le même support. Et ce grand retour se fera avec une pléiade de stars des réseaux sociaux, comme Julien Rochedy et Stéphane Édouard, 144 pages trimestrielles dirigées par Laura Magné, riches de textes et de dessins totalement inédits offrant un regard critique, mordant et décalé de notre société, proposant des pistes tranchées d'art de vivre et de développement personnel.
La Furia, qui fait référence à la célèbre ardeur de la cavalerie française, et aux Furies, déesses d'une justice sans merci, est décrite par ses auteurs comme une charge héroïque, aussi passionnée que précise, aussi truculente que stupéfiante, aussi féroce que nécessaire. La règle des contributions est la liberté et la valeur ajoutée, sans autre ligne politique que la non-conformité.
Laurent Obertone, Marsault et Papacito sont tous les trois des auteurs à très grands succès. Subversifs, patriotes et ardents défenseurs de la liberté d'expression, ils ont choisi d'importants influenceurs (Julien Rochedy, essayiste, Stéphane Édouard, sociologue, Patrick Eudeline, journaliste musique, Peno, youtuber, Élisabeth Lévy, journaliste, etc.) pour rejoindre ce projet inédit.
« Présenter l'artiste comme une rock star » résume la ligne éditoriale de la collection Pleased to meet you qui souhaite offrir une approche la plus intime et inédite possible de l'artiste et de son oeuvre. Le choix du format « magazine », à la structure plus libre et décontractée qu'un catalogue, est décisif pour susciter la proximité et l'empathie. Au sommaire de chacun des titres : un essai, un entretien inédit avec l'artiste, des pages illustrées comme dans la presse magazine reproduisant des vues d'atelier, de tournages, de documents préparatoires, ainsi qu'un portfolio dense et dynamique, traité à la manière d'une traversée de l'oeuvre. La collection dresse au fil de ses numéros une généalogie d'artistes dont l'oeuvre s'est construite à la marge, figures rares et célébrées par des cercles restreints, parfois qualifiées d'artistes d'artistes : William S. Burroughs, Dorothy Iannone, Richard Jackson, Steve Gianakos, André Cadere, Stefan Rinck ou Marie Losier... Le douzième numéro sera consacré à Laurent Le Deunff, dont les oeuvres trompent l'oeil par l'écart entre les matériaux et l'objet représenté, avec un goût prononcé pour les techniques populaires issues des arts & crafts et les artifices de décor. La méticulosité et le sens de l'observation de Le Deunff s'exercent dans des séries de dessins - coïts d'animaux, chats d'artistes ou relevés d'empreintes de monstres imaginaires- et des sculptures aux matériaux tantôt modestes (papier mâché), nobles (bronze ou bois de cerf), rares (coprolithes de dinosaures) ou prosaïques (rocaille de ciment). Dauphins, limaces, taupes, hippocampes ou ours, son bestiaire réunit nombre de créatures, sans hiérarchie de règne. L'humain n'est pas totalement exclu de l'histoire, non plus, Le Deunff réactive une forme de primitivité archétypale : phallus préhistorique, totems, gris-gris ramènent la civilisation à ses plus belles origines.
Claudine et Maxime apprennent par la presse l'homosexualité de leur fils. Vont-ils l'accepter ? Vont-ils s'en renvoyer la responsabilité ? Mais de quoi seraient-ils responsables ? Est-ce si grave ? Ce qui paraît simple, aujourd'hui, ne l'est pas encore quand on est directement concerné...
Tribonien est une revue critique de droit contemporain, qui puise ses arguments dans l'histoire du droit et les droits étrangers. Son domaine recouvre l'ensemble des sources juridiques actuelles, de droit public comme de droit privé. Sa méthode consiste à sélectionner des questions juridiques dont la pertinence historique semble particulièrement remarquable, et à les soumettre à un examen critique qui s'appuie sur des réflexions, des définitions, des raisonnements que l'histoire du droit et les droits étrangers mettent à la disposition des juristes. Son ambition est de nourrir les controverses doctrinales de réflexions méconnues ou occultées, en sollicitant ainsi le comparatisme dans son acception la plus large.
Le néologisme contre-culture renvoie à un mouvement culturel foncièrement contestataire qui se développe principalement aux États- Unis et en Grande-Bretagne, avant de se répandre dans la plus grande partie du monde occidental entre 1956 et 1975. Structuré autour de quelques questions majeures - la guerre du Vietnam, les relations raciales, les moeurs sexuelles, les droits des femmes, l'autorité, ou encore les drogues- les années 1960-1970, avec l'acmé de Mai 1968, apparurent bientôt comme un âge d'or contre-culturel. Les différentes contributions de ce numéro tout en discutant la pertinence du concept, insistent sur leur caractère transnational (monde anglo-saxon) mais aussi sur quelques unes de leurs spécificités nationales (Allemagne, Espagne, France...), un véritable retour sur une période de foisonnements culturels intenses...
Dossier dirigé par Laurent Dornel, Maître de conférences en histoire contemporaine à l'Université de Pau et des Pays de l'Adour, chercheur au laboratoire ITEM (EA3002).
Comment peut-on être un acteur riche, célèbre et être de gauche ? C'est ce que se demandent la plupart des gens de droite. Comment peut-on être ouvrier chauffagiste et voter à droite ? C'est la question que se posent la plupart des gens de gauche. La confrontation inattendue entre Franck Tierson et Paul Caillard casse les codes, se joue des stéréotypes, fait vaciller les opinions.
Ce numéro spécial sur « La Ve République en perspective», au lendemain des élections présidentielles de 2017 et l'élection du plus jeune président jamais élu, à l'appui de neuf articles thématiques sur quelques grandes problématiques ayant trait à la vie politique française de ces 60 dernières années, tente de prendre de la distance vis-à-vis des feux de l'actualité, pour porter un regard plus profond sur le jeu des institutions. S'appuyant sur le regard d'historiens spécialistes d'histoire politique contemporaine, il propose une réflexion sur l'état du système politique français.
L'explosion iconographique contemporaine est désormais établie. Alors que l'histoire de l'art ne cherche plus à résister à l'essor des visual studies, et que les études iconographiques ont été investies par toutes les disciplines des sciences humaines et sociales, quels usages fait-on des images ? Ce renchérissement de l'intérêt pour les images et leur histoire s'est-il accompagné d'une évolution significative dans les médiations essentielles que sont les pratiques éditoriales, tous supports confondus ? La polémique suscitée en 2018 par la parution du livre Sexe, race et colonies, fut éclairante quant à la portée heuristique, l'usage documentaire et la fonction éditoriale des images comme sources historiques. Au-delà d'un rapport « illustratif » à l'iconographie, les usages éditoriaux des images permettent-ils d'analyser intrinsèquement leurs conditions de production, de diffusion et de réception ? Leur format de reproduction lui-même et les légendes descriptives qui les accompagnent permettent-ils de les regarder et les comprendre dans leur polysémie ? Force est de constater qu'au-delà des louables intentions de décryptage la fonction décorative des images n'a guère changé et qu'elle a peut-être même tendance à empirer.
Ce nouveau numéro des Cahiers d'histoire immédiate est consacré à l'histoire du travail depuis le début du vingtième siècle. Dans une période où la pandémie du COVID 19 a totalement bouleversé la relation des actifs à leur métier, la mise en perspective historique permet de mieux comprendre les mutations plus contemporaines et les difficiles adaptations qui ont été en oeuvre durant cette dernière année. Car le travail dans les sociétés industrialisées est incontestablement au coeur de l'organisation de la vie quotidienne de chacun : il est le marqueur du temps quotidien, hebdomadaire, annuel, défini par la Loi, mais aussi des rythmes collectifs et des périodes dites du « hors travail », moments de divertissements ou de loisirs. La pandémie a montré toute la complexité d'une organisation du travail qui ne peut se comprendre sans ce regard rétrospectif. Envisagée par la longue durée dans un dossier coordonné par Laurent Dornel au travers d'analyses essentiellement historiques, cette histoire du travail est complétée par des approches plus contemporaines.
Faire quelque chose, marquer le coup, ne pas laisser la voix à des velléités réductrices et nationalistes, voilà ce qui nous a motivés à penser ce numéro, à l'occasion des 10 ans des révolutions que l'on a appelées « arabes » mais qui ont affecté le monde et ses sociétés. En tant que chercheur.e.s, beaucoup de supposés et de raccourcis nous ont dérangés dans le traitement de ces processus, on avait donc des choses à dire, il nous restait à choisir un angle d'approche. Solène Poyraz, politologue, travaillant sur les effets de la crise syrienne sur la Turquie, et Laurent Dissard, anthropologue de la Turquie et du Moyen-Orient, choisissent alors d'aborder une thématique cruciale qui semble avoir changé la donne dans la crise syrienne : les Kurdes. Une thématique omniprésente mais souvent traitée à travers un prisme ethnique et macro-politique, ne permettant pas de saisir les éléments du débat. La revue : Pluridisciplinaire, elle s'intéresse à la partie terminale de l'histoire contemporaine, qui couvre le champ des trente dernières années, et soulève des questions intellectuelles auxquelles l'historien, comme ses collègues des autres disciplines, ne peut rester aveugle. La nouvelle équipe qui anime la publication s'évertue à travailler dans la continuité des réflexions menées depuis la fondation des Cahiers, laissant la parole aux chercheurs réputés, implantés dans l'institution, mais aussi aux plus jeunes chercheurs, doctorants ou même parfois brillants étudiants de master. Dans le même état d'esprit, la revue laissera la place à la diversité des objets, permettant les réflexions méthodologique et épistémologique sur l'histoire immédiate tout en privilégiant l'analyse scientifique des grandes questions de l'histoire contemporaine. Elle continuera de maintenir un équilibre entre dossiers thématiques, varias, comptes rendus scientifiques, entretiens avec des chercheurs ou même des acteurs majeurs, témoins de leurs temps.
Les auteur.es :
Dossier coordonné par Laurent Dissard et Solène Poraz.
Directeur de la revue Laurent Jalabert.
Contributeurs et contributrices de N°56.
Christophe Batardy.
Stéphane Frioux.
Frédéric Cépède.
Joseph Daher.
Marylin Moreaux.
Jean-François Pérousse.
Arthur Delaporte.
Aurélien Denizeau.
Boris James.
Lucile Irigoyen.
India Ledeganck.
Marylin Moreaux.
Jean-François Pérousse.
Charlotte Watelet.
Ozcan Yilmaz.
Terrassées, animées d'un fort sentiment de culpabilité, les veuves d'aujourd'hui sont beaucoup plus nombreuses que les hommes à rester seules après la disparition de leur compagnon. En fonction des époques, le veuvage est un phénomène perçu de façon plus ou moins importante: au lendemain des guerres napoléoniennes ou de la Première Guerre mondiale, le nombre de jeunes veuves s'envole sans pour autant faire l'objet d une grande attention des autorités, des journalistes ou de l'opinion publique.
Dans les pages de ce numéro, les veuves sont étudiées à partir de supports différents: caricatures, cinéma, mais également estampes. Cette manière de les aborder ne relève pas que des visual studies, mais aussi de la perception de l'autre, puisque périodiques ou romans sont également mobilisés afin de mieux saisir les représentations des veuves, celles des marins disparus en mer comme celles d'artistes.
Première livraison de revue dévolue aux veuves, ce numéro a pour ambition de cerner la diversité des images, de s attacher à l'émergence d'un type, de suivre l'évolution des représentations en prêtant attention à la collecte de données qui nourrissent l'imaginaire social et culturel des veuves.
La mondialisation devrait faire disparaître les frontières et les territoires rendus obsolètes ou contre-productifs. Pourtant, le territoire persiste, ou mieux se déplace : il reste l'outil privilégié d'organisation et de contrôle de l'espace. Ces articles montrent ce qu'il y a de culturel et de stratégique dans le territoire.
Comment les musiciens témoignent-ils verbalement de leur pratique vocale ou instrumentale ? Que disent-ils de la musique qu'ils jouent ? Quelle valeur et quelle signification donnent-ils à leur pratique ? Dans quel cadre s'inscrit-elle pour eux ? Et encore, quels discours font ceux qui, dans une culture donnée, réfléchissent au pourquoi et au comment de la création artistique : théoriciens, philosophes, esthètes, poètes ?...
Quelles sont les dimensions cognitives et extramusicales de la musique ? En un mot, comment les musiciens pensent-ils la musique ? Tel est le thème de ce dossier, qui nous offre un état de la question à travers une série d'études de cas représentatifs de régions aussi différentes que le désert de Namibie, le Tchad, le Maroc, le Pays basque, la Bretagne, la Sardaigne, la Silésie, l'Afghanistan, le Tibet, la Chine et l'Australie.
Fondés à Genève en 1988 dans le cadre des Ateliers d'ethnomusicologie, les Cahiers de musiques traditionnelles proposent à leurs lecteurs une publication annuelle.
Chaque ouvrage est centré sur un dossier thématique, complété par des rubriques d'intérêt général : entretiens, portraits et comptes rendus.
Une pièce de Laurent Ruquier, mise en scène Marie Pascale Osterrieth. Au Théâtre Antoine à partir du 24 janvier.
Avec Michèle Bernier et Frédéric Diefenthal.
"Je préfère qu'on reste amis", voici la phrase qu'il ne fallait pas prononcer. La réponse toute faite que Claudine ne voulait plus jamais entendre ; et surtout pas de la bouche de Valentin, à qui ce soir-là elle a enfin décidé de dévoiler son amour...
Cette pure comédie romantique signe le grand retour de Laurent Ruquier à l'écriture avec un tandem de choc, Michèle Bernier et Frédéric Diefenthal.
La transgression traverse et interroge toutes les époques et toutes les sociétés. Le concept recouvre quantité de pratiques diverses au point d'être utilisé souvent extensivement et abusi- vement. Les choses pourtant paraissent simples. Transgresser, c'est aller au-delà de limites juridiquement, politiquement et socialement établies ; c'est aussi s'aventurer hors du territoire dessiné par le code moral de chacun. Au-delà de cette définition sommaire - qui n'intègre pas, par exemple, le vertige enivrant et libérateur qui peut accompagner la transgression, cet « éclair dans la nuit » dont parlait Michel Foucault - comment définir en toute rigueur, à partir de cas précis, ce que transgresser veut dire ?
L'atelier « Sociétés en guerre » qui, au sein du laboratoire de recherche historique Rhône-Alpes, réunit chercheuses et cher- cheurs qui croisent fréquemment les pratiques transgressives dans leur travail, s'est attelé à cette tâche. La question de savoir ce que la notion de transgression désigne et implique se pose, en effet, de manière particulièrement aiguë en temps de guerre.
D'où le parti d'aborder cette expérience de la transgression dans une perspective pluridisciplinaire à partir d'une observa- tion sur le temps long, de la Grèce antique à l'expérience contemporaine de la guerre civile au Rwanda.
Les éléments de réponse que l'ouvrage apporte mettent en lumière le fait que la transgression est chose exigeante et, sou- vent, plus difficile à vivre et à admettre qu'on ne le croit.
La notion de transition environnementale induite par les débats sur les changements climatiques est devenue un terme un peu fourre-tout, très médiatique, visant à intégrer des réflexions venues des différents champs de la recherche autour des mutations énergétiques planétaires. Cette focalisation ne doit pas masquer que l'usage du terme « transition(s) » a été très largement utilisé par la recherche notamment historique. Les transitions « démographiques », « démocratiques » etc., ont été souvent évoquées comme des marqueurs forts et souvent pertinents de la réflexion scientifique. Aujourd'hui, la notion est omniprésente : transition citoyenne, transition touristique, transition urbaine (ou villes en transition), transition écologique, transition numérique, etc. La société civile s'empare avec la même force du terme. Ce numéro des Cahiers d'histoire immédiate, dont l'objectif est de comprendre le monde des trente dernières années par un regard historique, questionne donc les « transition(s) » au travers de quelques réflexions thématiques, tant sur les aspects environnementaux que politiques.
Ce numéro de la revue Médiévales aborde la présence du Moyen Âge dans les séries télévisées à travers neuf panoramas thématiques ou études de cas. Les contributions portent autant sur des séries à visée historique prétendant restituer le Moyen Âge réel ou inspiré d'oeuvres littéraires médiévales que sur des séries de fantasy dont l'univers est perçu comme moyenâgeux.
Merlin, Chasseurs de dragons, Kaamelott, mais aussi, Game of Thrones, Xena : Warrior Princess, ce numéro de Médiévales montre comment par l'usage de signes et de thèmes récurrents (violence, dragons, châteaux, guerriers, cartes, etc.) les séries réinventent par l'image et le son un Moyen Âge immédiatement reconnu comme tel par les téléspectateurs
Qu'il apprenne, qu'il se forme, ou qu'il se développe, l'enfant, l'élève ou l'adulte ne constitue jamais une entité solitaire et décontextualisée : il agit sur-, réagit à-, se pose contre-, se met en lien avec-, etc.
Bref, il interagit dans un environnement à la fois matériellement situé et historiquement déterminé. mais en quoi les interactions sont-elles nécessaires aux apprentissages et au développement des individus ? comment les savoirs sont-ils mobilisés et transmis dans les interactions ? quelle est la part des interactions dans l'activité des professionnels de l'éducation ? quelles transformations sont à l'oeuvre dans ce champ et en quoi les dynamiques de l'interaction y contribuent-elles ? ces questions se retrouvent au centre des démarches de recherche rassemblées dans cet ouvrage.
Elles sont abordées à partir d'un large éventail de domaines empiriques : la scolarité élémentaire, primaire et secondaire, la formation professionnelle initiale et continue, la formation supérieure. elles visent à exploiter sous différentes facettes les ressources méthodologiques que constitue l'étude des processus interactionnels dans la recherche en éducation. cet ouvrage permet au lecteur de mieux comprendre comment les sciences de l'éducation s'articulent au courant de l'interactionnisme, et ce à partir de l'apport de différents domaines disciplinaires : les didactiques scolaires et professionnelles, la psychologie sociale, la sociologie compréhensive ou encore la linguistique appliquée.