Ils ont vingt ans. Elle arrive de New York, il vient de Cuba, ils s'aiment. Il lui montre une photo de groupe prise en 1990 dans le jardin de sa mère. Intriguée, elle va chercher à en savoir plus sur ces jeunes gens.
Ils étaient huit amis soudés depuis la fin du lycée. Certains vont disparaître, certains vont rester, certains vont partir. Des personnages magnifiques, subtils et attachants, soumis au suspense permanent qu'est la vie à Cuba et aux péripéties universelles des amitiés, des amours et des trahisons.
Sur la plage de La Havane, Iván, écrivain frustré, a recueilli les confidences d'un homme mystérieux, promenant deux lévriers barzoï. L'inconnu semblait connaître intimement Ramón Mercader, l'assassin de Trotski. Des années plus tard, Iván s'empare de cette rencontre : il retrace les trajectoires de Trotski et de Ramón, depuis la Révolution russe jusqu'à leur rencontre dramatique à Mexico...
L'ex-policier Mario Conde est contacté par un certain Elias Kaminsky qui lui demande de partir à la recherche d'un tableau de Rembrandt, disparu en 1939, et qui vient d'être repéré lors d'une vente aux enchères à Londres. Ancienne propriété de la famille Kaminsky, ce tableau a une valeur sentimentale inestimable pour Elias. Il lui rappelle le destin tragique de ses aïeux, déportés dans les camps alors qu'ils tentaient de rejoindre Cuba pour fuir les atrocités nazies.
L'ex-inspecteur Mario Conde broie du noir. Mais un camarade de lycée réveille ses vieux instincts : Bobby le charge de retrouver la statue de la Vierge noire qui lui a été volée. Tout en enquêtant parmi les marchands d'art de La Havane, Conde contemple sa ville, les beaux quartiers et ceux rongés par la pauvreté. Un roman empreint d'humour noir et de mélancolie, doublé d'un éblouissant voyage dans l'histoire de Cuba.
Un recueil d'essais captivant sur les sujets chers au grand écrivain cubain : l'amitié, l'exil, la littérature, le cinéma et l'écriture.
Les livres du grand écrivain cubain Leonardo Padura sont un dialogue entre l'Histoire et la littérature, l'île de Cuba et l'exil, la puissance de l'amitié et la dureté des rêves frustrés. Dans ce captivant recueil d'essais, l'auteur explore les coulisses de ses oeuvres les plus célèbres et emblématiques et les sujets qui lui sont les plus chers (la cubanité, la musique, le cinéma, la littérature, le base-ball...). Véritable immersion dans la salle des machines littéraire d'un auteur mondialement reconnu, ce livre personnel et évoca-teur est également un hommage au genre du roman, qu'il maîtrise et affectionne tant.
Une fascinante fenêtre ouverte sur le métier d'écrivain, sur la création artistique et l'importance de la littérature. Une masterclass humaine, brillante et profonde sur l'art du roman avec le rythme, les contradictions, l'humour et les saveurs de Cuba.
- Ayant quitté la police, Mario Conde gagne sa vie en faisant commerce de livres. Un jour d'été, dans une extraordinaire bibliothèque oubliée depuis quarante ans, il découvre dans un volume une page de revue annonçant que Violeta del Rio, une chanteuse de boléro des années 1950, met fin à sa carrière. Envoûté, Conde se lance dans une enquête personnelle qui l'emmène dans les bas-fonds de la Havane.
- Leonardo Padura est né à La Havane en 1955. Diplômé de littérature hispano-américaine, il est romancier, essayiste, journaliste et scénariste pour le cinéma.Il est l'auteur entre autres d'une tétralogie intitulée Les Quatre Saisons, publiée dans douze pays.
Mario Conde mène l'enquête sur un cadavre travesti retrouvé dans le Bois de La Havane. Il rend visite à Alberto Marqués, metteur en scène qui hébergeait la victime. Homosexuel exilé dans son propre pays, vivant au milieu de livres volés dans une maison en ruines, cultivé, intelligent et ironique, Marqués va lui faire découvrir un monde inconnu où chacun détient une vérité sur le mort et sur un passé que la Révolution veut effacer.
Traduction de René Solis et Mara Hernández.
Une chanteuse de boléro exilée à Miami suite à la révolution culturelle, un soldat déchiré entre son amour angolais et son épouse cubaine, une mère qui s'habille en noir avant qu'on lui annonce la mort de sa fille... Amours gâchés, nuits affriolantes et souvenirs entêtants. En treize nouvelles, nous sommes à Cuba, l'île qui habite les héros de Leonardo Padura.
L'inspecteur Mario Conde est un peu perturbé : son chef est parti en retraite, un cyclone menace La Havane, et comble de l'ironie, il découvre que nombre de ses collègues sont corrompus... C'est décidé, cette enquête sera la der des der. Mais le meurtre atroce d'un ancien homme politique l'entraîne plus loin que prévu, dans un monde désabusé qui n'a connu que le revers de la médaille révolutionnaire.
Traduit de l'espagnol (Cuba) par Mara Hernandez et René Solis.
Mario Conde a quitté la police cubaine pour se consacrer à l'écriture et au commerce des livres anciens, secteur très florissant dans La Havane dont la décadence se poursuit inexorablement. Au cours de travaux dans le jardin de la maison-musée d'Ernest Hemingway, un cadavre a été déterré. On fait appel au Conde. Dans l'ancien enclos des combats de coqs, le cadavre portait un insigne du FBI, dans la boîte sur la dernière étagère du placard des traces du passage d'Ava Gardner, dans la mémoire des vieux une mitraillette Thompson...
Ce n'est pas facile d'enquêter sur un romancier de la taille de Papa quand on entretient avec son image et ses oeuvres des rapports ambigus d'admiration-haine, mais Mario va retrouver des amis de son grand-père qui lui raconteront ce monstre sacré, malade, généreux, odieux, paranoïaque, inoubliable. Il ira jusqu'au bout de l'enquête, au risque de mettre à mal les idées reçues.
Ce matin-là, mario conde, gueule de bois et moral en berne, n'aurait pas dû répondre au téléphone.
A présent, il est chargé d'enquêter sur la disparition de rafael morin, directeur d'entreprise et homme exemplaire aux yeux de tous. aux yeux de conde, il reste avant tout l'étudiant qui lui a ravi la belle tamara. veut-il vraiment retrouver son ancien rival ?
" Voilà l'histoire : une prof de lycée, vingt-quatre ans, militante de la Jeunesse communiste, célibataire. On l'a tuée, asphyxiée avec une serviette." Mario Conde écoute le commissaire d'un air las. Sale affaire. Pour la résoudre, il lui faut garder la tête froide. Ce qui est loin d'être facile quand son coeur s'enflamme pour une saxophoniste rousse qui va compliquer bien des choses...
Mario Conde enquête dans le quartier chinois de La Havane sur un assassinat qu'on pourrait dire exotique: le mort a un doigt tranché et deux flèches ont été dessinées au rasoir sur sa poitrine.
Il fait trop chaud pour Mario mais il doit aider son ami Juan Chion, chinois atypique et amateur de métisses opulentes. Les recherches du Conde l'amènent à découvrir des aspects inattendus de l'histoire et de la réalité cubaines, et de l'émigration asiatique dans l'île.
Une nouvelle aventure, autant littéraire que policière, et rondement menée, de l'inspecteur fétiche de Leonardo Padura.
En 1989, pendant les jours étranges où commencent à souffler les vents de carême qui annoncent l'infernal printemps cubain, l'inspecteur Mario Conde rencontre une éblouissante saxophoniste, amateur de jazz.
On retrouve le cadavre d'une jeune professeur de chimie qui enseignait dans le lycée dont l'inspecteur et ses amis gardent une si grande nostalgie. Mais cette jeune femme irréprochable, bien notée professionnellement et politiquement, était en possession de marijuana.
Au cours de son enquête, Mario Conde pénètre dans un monde en pleine décomposition, où règnent l'arrivisme, le trafic d'influence, les fraudes, la drogue. Il perd une partie de ses illusions mais vit une histoire d'amour et de musique dont il ne peut imaginer le dénouement.
Ce deuxième épisode des aventures de Mario Conde marque un tournant significatif dans la maîtrise du style et des intrigues de cet auteur aujourd'hui traduit et reconnu internationalement.
Chargé de l'enquête sur l'assassinat d'un travesti, l'inspecteur Mario Conde découvre un monde où on peut être exilé dans son propre pays et où chacun détient une vérité sur le mort et sur un passé que la révolution veut effacer. "Un Marlowe tropical enquête sur le meurtre d'un travesti : entre mensonge et mélancolie, troisième polar non censuré d'un cubain de La Havane. "
El primer fin de semana de 1989 una insistente llamada de teléfono arranca de su resaca al teniente Mario Conde, un policía escéptico y desengañado. El Viejo, su jefe en la Central, le llama para encargarle un misterioso y urgente caso: Rafael Morín, jefe de la Empresa de Importaciones y Exportaciones del Ministerio de Industrias, falta de su domicilio desde el día de Año Nuevo. Quiere el azar que el desaparecido sea un ex compañero de estudios de Conde, un tipo que ya entonces, aun acatando las normas establecidas, se destacaba por su brillantez y autodisciplina. Por si fuera poco, este caso enfrenta al teniente con el recuerdo de su antiguo amor por la joven Tamara, ahora casada con Morín. «El Conde» ?así le conocen sus amigos?, irá descubriendo que el aparente pasado perfecto sobre el que Rafael Morín ha ido labrando su brillante carrera ocultaba ya sus sombras.
A un Mario Conde a punto de cumplir sesenta años, y que se siente más en crisis y más escéptico que de costumbre con su país, le llega de manera inesperada un encargo de un antiguo amigo del instituto, Bobby, que le pide ayuda para recuperar la estatua de una virgen negra que le han robado. Conde descubre que esa pieza es mucho más valiosa de lo que le han dicho, y su amigo tiene que confesarle que proviene de su abuelo español, que, huyendo de la Guerra Civil, la trajo de una ermita del Pirineo catalán. En los bajos fondos de La Habana, Conde da con un sospechoso al que acaban matando. Con el asesinato de otro cómplice, Conde descubre una inesperada trama de galeristas y coleccionistas extranjeros interesados en la talla medieval, y se tropieza inevitablemente con la policía de homicidios de La Habana. Pero, en capítulos intercalados,áLa transparencia del tiempoátambién cuenta la epopeya a lo largo de los siglos de la estatua, una virgen negra traída de la última cruzada a una ermita del Pirineo por un tal Antoni Barral, y será otro Antoni Barral quien la salve y se vea obligado a embarcar como polizón rumbo a La Habana.
En un bosque de La Habana aparece el cuerpo de un travestí con el lazo de seda rojo de la muerte aún en el cuello.