Berlin, avril 1945. Ingrid est allemande et sort de plusieurs années d'enfer sous le régime nazi. Evgeniya est russe et vient d'arriver à Berlin avec l'armée soviétique pour authentifier les restes d'Hitler. La première est épuisée, apeurée par les « barbares » qu'elle voit débarquer chez elle, tandis que la seconde, débordante de vie et de sollicitude, est intriguée par cette femme avec qui elle doit cohabiter. Mais chacune tient un journal intime, ce qui permet au lecteur de suivre peu à peu la naissance d'une amitié en apparence impossible... Nicolas Juncker fait ici le portrait d'une très belle amitié, mais aussi celui d'une ville où tout est à reconstruire, à l'aube de la Guerre froide et des nouveaux bouleversements que va connaître l'Allemagne...
Deux destins de femmes qui se répondent, comme à travers un miroir...Elles sont cousines. Elles sont reines. Élisabeth Tudor est reine d'Angleterre. Marie Stuart, reine de France et d'Écosse. Elles prétendent toutes les deux au trône d'Angleterre. Élisabeth la frigide, l'éternelle vierge, fille illégitime et reniée par le Pape, peut compter sur son nom. Marie Stuart la sublime, la brillante, sur son charme et le soutien des catholiques. Mais deux reines pour une seule île, cela fait beaucoup...Avec le coffret La Vierge et la Putain, Nicolas Junker signe, dans un exercice de style digne de l'OuBaPo, deux ouvrages parfaitement symétriques dans leur construction narrative (la fin de l'un répond comme en écho au début de l'autre), racontant le destin hors du commun de ces deux femmes de pouvoir à travers le regard des hommes qui les ont côtoyées. Il réalise aussi et surtout deux passionnantes bandes dessinées historiques pouvant se lire indépendamment l'une de l'autre, montrant comment, au XVIe siècle, deux femmes ont mis l'ensemble des hommes de leur époque à leurs pieds.
Une plongée dans un sombre univers de secrets, au coeur d'un sous-marin allemand, cercueil de toutes les illusions. Un polar trouble et parfaitement maîtrisé.
Un sous-marin allemand : petit univers clos dans l'immensité aquatique, un espace de ferraille aux relents de peur, de gas-oil et de sueur, dans lequel l'élite de l'armée du Führer vit en autarcie, pétrie de rancoeur, de fatigue et de secrets. Après des jours et des jours de mers, le moindre mot ou le moindre événement peut attiser la haine que les hommes entretiennent entre eux dans ce huis-clos. D'autant qu'à terre, ils savent que des officiers SS les attendent pour mener une inspection en règle.
Un polar oppressant dans un espace confiné, avec Nicolas Juncker à la barre. Une fascinante histoire d'hommes et de secrets, emmenée par un remarquable dessin et des cadrages inspirés. Un voyage jusqu'au fond des mers et au bout de la noirceur humaine
« Et cela ne figure dans aucun manuel d'Histoire... »Paris, 1812. Malet est un ancien général incarcéré, plutôt génial et certainement fou. Il a fait un peu de tout dans sa vie, mais avec une constante : Malet conspire. De sa prison, il pense avoir trouvé le meilleur moyen de réussir un coup d'état : annoncer la mort de Napoléon ! Pas besoin que ce soit vrai, car le plus important, c'est que tout le monde le croie ! Il s'acquiert la fidélité de quelques officiers renégats, fait rédiger des faux plus vrais que nature, s'évade de sa prison et annonce la nouvelle.Et le pire, c'est qu'on y croit ! « On », c'est la garnison dépêchée pour arrêter les dignitaires de l'Empire et le peuple qui fête la mort du tyran ! Mais Malet est entouré de bras cassés, et lui-même a du mal à ne pas se laisser déborder par l'enthousiasme causé par la réussite de son plan...Une bande dessinée exceptionnelle par la maîtrise du noir & blanc, de la narration, du découpage dont l'auteur fait preuve... On se laisse totalement emporter par cette histoire parfaitement documentée, basée sur des faits réels.
-Savez-vous ce qui se passe oe
-Non.
-Ah. Vous êtes donc de la Police
(blague populaire consécutive au 23 octobre 1812)
Malet... Un homme au passé lourd et tumultueux, abonné aux coups d'État ratés, qui n'a qu'une idée en tête : renverser napoléon Ier !
Mais cette fois, de la maison de santé où il est interné, il a peut-être trouvé l'idée géniale : au lieu d'attendre ou de provoquer la mort de l'Empereur, pourquoi ne pas se contenter de la faire croire oe
C'est d'après cette idée particulièrement absurde qu'il échafaude un plan d'une simplicité enfantine : attendre que Napoléon soit loin de Paris, établir quelques faux documents, de faux uniformes et en avant pour la tentative de coup d'État la plus surréaliste de l'Histoire !
Aussi improbable que cela paraisse, ça marche : tous les hauts fonctionnaires tombent dans le panneau et croient cette simple phrase : « L'Empereur est mort à Moscou, tué d'une balle dans la tête ». En une nuit, du 22 au 23 octobre 1812, Malet se rend quasiment maître de Paris : les militaires s'en vont annoncer la nouvelle à la population, ministres et préfets sont emprisonnés, les Républicains libérés accèdent à leurs nouvelles fonctions.
Et pourtant... Cette nuit s'avère rapidement plus folle que prévue ! De rebondissements en péripéties tragi-comiques, le Premier Empire sera finalement sauvé in extremis grâce à une poignée d'hommes tous plus pittoresques les uns que les autres, et pour cause : les propres complices de Malet ! Qu'ils soient abbé, général ou avocat, peureux, alcoolique ou
héroïque, ils multiplient les bévues qui vont permettre aux derniers fidèles napoléoniens de mettre fin à ce canular.
La suite de l'histoire est plus tragique : honteux de n'avoir su prévoir ce complot, et plus encore d'avoir cru les boniments d'un fou, les dignitaires impériaux préfèreront noyer dans le sang toute trace de l'événement avant le retour de l'Ogre.
Action, humour, suspense, retournements. Cette histoire qui devait être une tragédie antique se transforme en farce vaudevillesque : cinq actes qui ont quand même fait surnommer Malet « l'homme qui fit trembler Napoléon ».
Et si cela paraît toujours irréaliste, alors ajoutons une dernière précision : Bien sûr, tout est rigoureusement authentique.
« Et cela ne figure dans aucun manuel d'Histoire. »
Mai 1958. Alger s'embrase contre un nouveau gouvernement qui, à Paris, semble prêt à dialoguer avec les indépendantistes. Des milliers de colons se soulèvent, obligeant l'armée et ses généraux à choisir leur camp : rester loyaux à l'état ou à l'Algérie française, dernier vestige du grand empire colonial Français. Dépassés et galvanisés par la situation, les généraux s'embarquent dans un coup d'état qui devient rapidement incontrôlable... Et si seul un vieil homme à la retraite, le « dernier héros français », était capable d'arrêter cette machine folle et éviter une guerre civile ? Ce vaudeville politico-militaire donnera les clés du pouvoir à de Gaulle et sa Ve République... car juré-craché, « le Général » l'a promis à toutes et à tous : cette fois, il les a compris.
Vif d'esprit, habile bretteur et cavalier émérite, le dragon Pierre-Marie Dragon a tout pour devenir un héros des guerres de la Révolution française. Toutefois, si vous ne trouvez aucune mention de son nom dans les manuels scolaires, c'est parce que les seules aventures au-devant desquelles le dragon Dragon court activement sont d'ordre purement sexuelles. Les honneurs d'une grande bataille ne l'intéressent pas et, aux médailles, il préfère les espèces sonnantes et trébuchantes. Malheureusement pour lui, la Grande Histoire est souvent écrite par de petites gens...
La République française vient de libérer son voisin belge du joug autrichien. Danton et le Dragon Dragon y flairent une excellente opportunité d'y voler les oeuvres d'art les plus prestigieuses du plat pays pour le compte de leur poche commune ! Entre les Belges qui se rebellent, les Autrichiens qui contre-attaquent, comment faire fortune quand on est un couard de première ? Quoi qu'il en soit, il lui faudra garder la tête sur les épaules, à l'inverse de ce qu'il se passe à Paris au même moment.
Ils sont trop vieux pour ces conneries...
2050. La France, gouvernée par Mohamed-Maréchal Le Pen, est devenue un régime totalitaire où les valeurs du Gaullisme ont été poussées à l'extrême, rendant l'euthanasie obligatoire pour les plus de 80 ans en fin de droit. Radié de la sécu pour avoir été contrôlé positif à la nicotine et promis à la sentence administrative, Stéphane Legoadec n'a d'autre choix que de prendre la fuite en compagnie de sa femme Nadège. Sans ressource, ils trouvent refuge auprès des Néo-ruraux, une communauté en marge où les octogénaires en exil ont organisé leur retraite. Mais selon une contrepartie de taille : ne peuvent rester que ceux qui se distinguent lors de véritables affrontements de gladiateurs. À mains nues, avec ou sans dentier (de protection) ou en fauteuil roulant de combat, pour gagner, tous les coups sont permis. Même s'il vaut mieux viser les prothèses...
Entre Les Vieux fourneaux et Last Man, Nicolas Juncker et Chico Pacheco nous livrent une fresque d'anticipation sociétale corrosive et jubilatoire sur le quatrième âge. Mais si ses protagonistes ne sont plus de première jeunesse, Octofight se veut une saga moderne, caractérisée par des ouvrages à forte pagination, en noir et blanc, une narration hybride entre l'efficacité du manga et l'expressivité de la BD franco-belge et un rythme de parution soutenu puisque la trilogie paraitra en moins d'un an ! Préparez-vous à un « page-turner » dont le rythme effréné va secouer vos rhumatismes et où déambulateurs, humour noir et baston sont au rendez-vous !
Où mourir de vieillesse est un luxe. 2050. La France, gouvernée par Mohamed-Maréchal Le Pen, est devenue une république où les valeurs du Gaullisme ont été poussées à l'extrême, rendant l'euthanasie obligatoire pour les plus de 80 ans en fin de droit. Radié de la sécu pour avoir été contrôlé positif à la nicotine et promis à la sentence administrative, Stéphane Legoadec n'a d'autre choix que de prendre la fuite en compagnie de sa femme Nadège.
Sans ressource, ils trouvent refuge auprès des Néo-ruraux, une communauté en marge où les octogénaires en exil ont organisé leur retraite. Mais selon une contrepartie de taille : ne peuvent rester que ceux qui se distinguent lors de véritables affrontements de gladiateurs. Alors que sa femme tombe vite dans le coma, Stéphane, lui, s'avère être un concurrent de taille. Ses victoires lui offrent un chemin vers la gloire et une sélection à l'Octofight Champions League.
Alors que le monde s'ébahit de ses exploits, Stéphane réalise progressivement le pouvoir et la visibilité qu'offrent son nouveau titre de champion. Dans l'ombre, la rébellion se met en marche. Deuxième tome de ce triptyque dont le rythme effréné va secouer vos rhumatismes et où déambulateurs, humour noir et baston sont au rendez-vous !
COMMANDO FRANÇOIS BAYROU !
Mesdames et messieurs ! Arrêtons-nous un instant et revenons sur les prémices de l'histoire de Mohamed Marechal Le Pen. La fulgurante ascension du président Français, élu en 2052 au premier tour avec 78,51% des voix, ne s'est pas faite toute seule et pour bien le saisir, peut-être devons-nous revenir à l'année 2027. Cette année-là, trois événements déterminants pour le Président vont découler de la violente humiliation subit par Marion Maréchal-Le Pen face à sa tante Marine au second tour des élections. Primo, Marion se convertit à l'Islam. Secundo, elle fonde l'école supérieure coranique gaulliste. Tertio, le plus important, elle consume son mariage avec Abdoul Aziz Ibn Abdoul Al-Murais pour faire naitre un 14 juillet, le petit Mohamed. Quel beau destin que celui de ce garçon, parti de si loin, pour finalement briguer le mandat volé par sa tante, 25 ans plus tôt. Alors pourquoi aujourd'hui tout gâcher et faire souffler un vent de révolte ? C'est pourtant bien ce qui est actuellement en train de se produire. En effet, des groupes armés criant le nom de François Bayrou sèment partout la zizanie en zone néo-rurales et au-delà. Quelle pagaille ! Et pourquoi ? Supprimer l'euthanasie obligatoire passé les 80 ans... Comment le Président décidera-t-il de traiter ces sujets dissidents ? La justice passera-t-elle par le compromis ou le sang ?
Jérusalem, dimanche de Pâques de l'an 33 après JC. Du mont Golgotha au palais de Ponce Pilate, une rumeur enfle dans toute la ville sainte : le corps du Christ a disparu ! Décidément, même mort, celui-là continue de faire des siennes... Miracle, blague à 2 deniers ou vol crapuleux ? Auquel cas les suspects ne manquent pas : les Zélotes et leur révolution, les Romains sentant le vent tourner, les Marchands du temple et leur trafic de reliques bon marché... Sans parler des apôtres, cette bande de cannibales anthropophages qui se vante d'avoir « mangé le corps du Christ » !
Nicolas Juncker s'empare du mythe le plus célèbre du monde pour écrire un récit choral corrosif, enlevé et hilarant, entre La Vie de Brian pour l'absurde et Kaamelott pour la galerie de personnages farfelus, le langage fleuri et anachronique. Le tout illustré tout en dynamisme par un Chico Pacheco dans la grande tradition de la BD d'humour grand public.
Une comédie biblique en 6 volumes, acide comme du vin de messe, et un tour de force éditorial avec un rythme de parution d'un tome par mois... Miraculeux !
LE CORPS DU CHRIST A DISPARU !
Lorsqu'un beau matin cette nouvelle se répand dans tout Jérusalem, à l'instar des apôtres, personne ne peut croire à autre chose qu'un vol.
Mais entre les Romains, les zélotes, les saducéens, les pharisiens, les marchands du temple, Hérode, Barabbas et sa bande ou les apôtres eux-mêmes... QUI aurait eu intérêt à subtiliser son corps ?... Ou plutôt QUI y est parvenu en premier ?
TOME V :
Jérusalem, dimanche de Pâques de l'an 33 après Jésus-Christ. 16h00.
Alors que les apôtres sont pourchassés par tous, que les Romains se préparent à mettre la ville à feu et à sang sur ordre du nouvel envoyé de Rome, le terrible Caïus, et que les zélotes s'apprêtent enfin à lancer leur révolution par les catacombes de la ville... deux apôtres, les deux Jacques, oubliés de tout le monde, viennent de trouver le fameux « chariot d'Hérode » recherché par tous depuis des heures... avec un corps enrubanné à l'intérieur.
La première BD sur un des personnages les plus fascinants de l'Histoire.
Figure politique incontournable de la Révolution à la Restauration, Fouché pourrait incarner à lui seul les fantastiques bouleversements que traverse la société française en quelques années. Il a vécu à la charnière du XVIIIe et du XIXe siècle.
Ce premier tome, Le Révolutionnaire, est consacré à ses débuts sous la Révolution française. Jeune professeur de physique, Joseph Fouché s'enflamme pour la politique et s'engage, jusqu'à être élu député à la Convention de Paris en 1792.
Siégeant avec les Girondins, considérés comme « modérés », Fouché surprend immédiatement l'assemblée en votant la mort de Louis XVI...trahison ? Calcul politique ? Idéologisme ? Ce premier « pas de côté » (il y en aura tant d'autres !) personnifie à merveille ce personnage trouble, animal politique insaisissable.
Mais où est passé le corps du Christ ?!
Jérusalem, dimanche de Pâques de l'an 33 après JC. Du mont Golgotha au palais de Ponce Pilate, une rumeur enfle dans toute la ville sainte : le corps du Christ a disparu ! Décidément, même mort, celui-là continue de faire des siennes... Miracle, blague à 2 deniers ou vol crapuleux ? Auquel cas les suspects ne manquent pas : les Zélotes et leur révolution, les Romains sentant le vent tourner, les Marchands du temple et leur trafic de reliques bon marché... Sans parler des apôtres, cette bande de cannibales anthropophages qui se vante d'avoir « mangé le corps du Christ » !
Nicolas Juncker s'empare du mythe le plus célèbre du monde pour écrire un récit choral corrosif, enlevé et hilarant, entre La Vie de Brian pour l'absurde et Kaamelott pour la galerie de personnages farfelus, le langage fleuri et anachronique. Le tout illustré tout en dynamisme par un Chico Pacheco dans la grande tradition de la BD d'humour grand public.
Une comédie biblique en 6 volumes, acide comme du vin de messe, et un tour de force éditorial avec un rythme de parution d'un tome par mois... Miraculeux !
Mais où est passé le corps du Christ ?!
Jérusalem, dimanche de Pâques de l'an 33 après JC. Du mont Golgotha au palais de Ponce Pilate, une rumeur enfle dans toute la ville sainte : le corps du Christ a disparu ! Décidément, même mort, celui-là continue de faire des siennes... Miracle, blague à 2 deniers ou vol crapuleux ? Auquel cas les suspects ne manquent pas : les Zélotes et leur révolution, les Romains sentant le vent tourner, les Marchands du temple et leur trafic de reliques bon marché... Sans parler des apôtres, cette bande de cannibales anthropophages qui se vante d'avoir « mangé le corps du Christ » !
Nicolas Juncker s'empare du mythe le plus célèbre du monde pour écrire un récit choral corrosif, enlevé et hilarant, entre La Vie de Brian pour l'absurde et Kaamelott pour la galerie de personnages farfelus, le langage fleuri et anachronique. Le tout illustré tout en dynamisme par un Chico Pacheco dans la grande tradition de la BD d'humour grand public.
Une comédie biblique en 6 volumes, acide comme du vin de messe, et un tour de force éditorial avec un rythme de parution d'un tome par mois... Miraculeux !
LE CORPS DU CHRIST A DISPARU !
Lorsqu'un beau matin cette nouvelle se répand dans tout Jérusalem, à l'instar des apôtres, personnene peut croire à autre chose qu'un vol.Mais entre les Romains, les zélotes, les saducéens, les pharisiens, les marchands du temple, Hérode, Barabbas et sa bande ou les apôtres eux-mêmes... QUI aurait eu intérêt à subtiliser son corps ?... Ou plutôt QUI y est parvenu en premier ?
TOME IV :
Jérusalem, dimanche de Pâques de l'an 33 après Jésus-Christ. 14h00.
Philippe et Barthélemy tombés sur un faux Jésus, Thomas et Matthieu sur de faux morceaux du Christ chez les marchands du temple, Jean et André arrêtés par les Romains... Les heures défilent, pas toujours gaies pour nos apôtres, d'autant qu'un nouveau groupe vient de faire son apparition : les saducéens... et que leur envoyé, Paul dit « Persecutor », n'a pas l'air d'aimer particulièrement les chrétiens.
Heureusement, Pierre, Simon, Thaddée et les deux Jacques ont sans doute accompli l'essentiel : ils ont retrouvé le corps du Christ, et le ramènent au tombeau pour le réenterrer !
LE CORPS DU CHRIST A DISPARU !
Lorsqu'un beau matin cette nouvelle se répand dans tout Jérusalem, à l'instar des apôtres, personnene peut croire à autre chose qu'un vol.
Mais entre les Romains, les zélotes, les saducéens, les pharisiens, les marchands du temple, Hérode, Barabbas et sa bande ou les apôtres eux-mêmes... QUI aurait eu intérêt à subtiliser son corps ?... Ou plutôt QUI y est parvenu en premier ?
TOME VI :
Jérusalem, dimanche de Pâques de l'an 33 après Jésus-Christ. 18 h 00.
Le soleil se couche enfin sur Jérusalem... mais la journée est loin d'être finie pour tous ! Les Romains ont mis le feu à la ville, obligeant les saducéens à sortir de leur repaire, entamant ainsi le premier chapitre d'une nouvelle guerre judéo-romaine. Car tandis que les apôtres, toujours bredouilles, sont plus que jamais pourchassés par tous les habitants de la ville, zélotes ou non, c'est bien une guerre qui se prépare aux portes de Jérusalem : les douze tribus d'Israël sont arrivées.
Après avoir été successivement trafiquant, conseiller, espion, puis ambassadeur, Fouché obtient, sous le Directoire, le poste qui le rendra célèbre et auquel on l'identifiera à tout jamais : le ministère de la police. Il met en place les fondements de la police scientifique et surtout constitue une terrifiante police politique. De plus en plus puissant, Fouché est le premier à voir venir le coup d'état du 18 brumaire : il oblige alors Bonaparte à s'appuyer sur lui pour le mener à terme et conserve ainsi son portefeuille.
Mais malgré son travail exemplaire, les complots déjoués, les enquêtes résolues, les assassinats empêchés, Bonaparte se méfie de Fouché, cet animal trop secret, trop rusé, trop informé. Il se méfie surtout de ses fameux « dossiers ». Ne parvenant pas à le contrôler, Bonaparte est bel et bien contraint de supprimer son ministère. Fouché finit exilé à Aix, loin des sphères parisiennes du pouvoir... Mais pour combien de temps ?
La suite des aventures d'un des personnages les plus fascinants de l'Histoire.
Napoléon, entouré d'ennemis après son sacre, se résigne à rappeler Fouché pour se protéger. Celui-ci retrouve son ministère, plus puissant que jamais, devenant officieusement le second personnage de l'État. Tandis que l'Empereur mène ses guerres à l'étranger, Fouché règne en France d'une main de fer, ce qui n'est pas sans susciter la méfiance de Napoléon...