Shigeru Mizuki
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Akumakun Tome 1 : L'enfant qui parlait aux démons
Shigeru Mizuki
- Cornelius
- Paul
- 13 Juin 2024
- 9782360812189
La légende raconte qu'une fois tous les 10 000 ans, naîtra sur terre un enfant exceptionnel, capable de comprendre les écritures anciennes qui permettent d'invoquer les créatures de l'autre monde.
Shingo Yamada est un garçon surdoué âgé d'une dizaine d'années. Doté d'un esprit malin et utopiste, son voeux le plus cher est de créer un monde où chacun vivrait heureux dans une harmonie bienveillante. Passionné par tout ce qui touche au mystérieux, ses amis l'ont surnommé Akuma-kun, le petit diable. Lorsqu'il rencontre l'étrange Docteur Faust, ce dernier lui apprend qu'il est « l'élu ». Avant de mourir, il lui enseigne l'ultime technique pour faire apparaître des démons et lui offre la « flûte de Salomon », un instrument magique qui permet de plier les monstres à sa volonté.
Accompagné de Méphisto, le premier démon qu'il invoque, notre héros devra combattre de puissants sorciers déterminés à récupérer la flûte de Salomon pour servir leurs propres intentions maléfiques. Il devra également protéger le monde des redoutables yôkai qui souhaitent parasiter l'ordre établi.
Avec ses personnages attachants et délurés, Akuma-kun est un manga délicieux, où l'on retrouve avec plaisir l'imagination débridée de Shigeru Mizuki. Oscillant entre horreur et fantaisie espiègle, cette oeuvre culte au Japon prouve, encore une fois, tout le génie de l'auteur. Une histoire intemporelle et superbement dessinée qui marie avec délicatesse noirceur et légèreté ! -
Mizuki pose une question aujourd'hui encore sans réponse : qui était Hitler ? Pour circonscrire cet effrayant mystère, il convoque les avatars du Führer : l'étudiant famélique, le caporal bavarois, l'agitateur politique, le chancelier du Reich, le chef de guerre.
De la synthèse de ces images multiples et contradictoires naît un personnage rusé et naïf, cabotin et cruel, inquiétant et ridicule, silhouette dérisoire qui sifflote, enrage, pleure et répète : "Mon empire durera mille ans". Son expression se concentre dans ses moustaches et dans un regard, tour à tour hypnotique comme celui de Mabuse, ou mouillé comme celui en battu. Pour décor, le mangaka use de photos d'archives, qui soulignent la froide réalité de la tragédie mais créent aussi l'ambiance expressionniste et angoissante d'une Allemagne hantée, possédée, où rôde la Mort montée sur son cheval pâle.
Claier et didactique, cette biographie déroule les étapes d'une catastrophe implacable, rythmée par le bruit des bottes. Si elle reproduit parfois la légende hitlérienne, noire ou dorée, elle évite de diaboliser son sujet, qui demeure humain, trop humain. Terré dans son bunker, l'artiste frustré meurt sous l'écroulement de son oeuvre, le Reich de mille ans. Il n'est plus qu'un cadavre anonyme parmi des millions d'autres.
Le charnier de l'Histoire engloutit les victimes et leurs bourreaux. Les ruines de Berlin font écho à celles de Hiroshima ou de Nagasaki. La folie de Hitler est celle d'un homme, de tous les hommes.
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Le mangaka évoque les difficultés du métier à travers sa propre expérience. Il raconte ses années de galère pour percer dans le milieu, son retour en Nouvelle-Guinée et la nostalgie du bonheur dans un Japon en pleine expansion économique et culturelle.
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Le succès sans commune mesure de la bande dessinée au Japon, son ancrage dans la société, sa forme unique et ses thèmes de prédilection, s'expliquent une fois placés en regard de l'Ere Showa (1926-1989). Les biographies des pionniers du manga, de Vie de Mizuki de Shigeru Mizuki à Une vie dans les marges de Yoshihiro Tatsumi, témoignent autant de l'explosion d'un art populaire que de cette période parmi les plus complexes de l'histoire du Japon.
La Vie de Mizuki rappelle qu'en un peu plus d'un siècle, cet archipel presque exclusivement constitué de villages de pêcheurs s'est mué en l'une des plus grandes puissances industrielles mondiales. Entre-temps, un élan de modernité et de nationalisme a emporté ses hommes vers la guerre, avant de rapatrier les survivants sur une terre occupée, en perte d'identité, en marche d'industrialisation forcée, démunie de son armée et de son besoin de produire de l'énergie.
Cette société qui n'aurait plus besoin de se défendre ni de se nourrir allait accoucher d'une forme d'expression naturellement enfantine, mais d'une richesse indéniable : le manga. Shigeru Mizuki, cet artiste qui a ressuscité le goût du folklore au Japon, incarne plus que quiconque cette édifiante réaction artistique face au poids de l'Histoire : celle d'un homme qui a perdu un bras au combat et rentre dans son pays pour donner vie à un courageux fantôme à qui l'on a volé un oeil.
Récit d'un destin hors du commun, témoignage unique sur la mutation d'un monde, Vie de Mizuki est une extraordinaire fresque romanesque qui embrasse un siècle de chaos et d'inventions.
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Le Japon est une terre de légendes et de folklores qui, au travers des siècles, a développé une culture du fantastique à nulle autre pareille. Des représentations de yôkai visibles sur des estampes datant de l'époque Edo montrent bien à quel point cette culture des esprits, fantômes, monstres, démons, divinités mineures etc. - autant de figures différentes du yôkai - est présente dans la culture japonaise.
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Shigeru Mizuki est né en mars 1922 à Sakai-minato, petite ville côtière du sud-ouest du Japon. Il connaît dans cette province tranquille une enfance libre et heureuse, période faste dont il s'inspirera à de nombreuses reprises dans ses mangas. Très tôt, il montre des aptitudes étonnantes pour le dessin, talent encouragé sans réserve par ses parents. Il a à peine vingt ans lorsque la guerre du Pacifique vient interrompre ses espoirs de carrière.
Enrôlé dans l'armée impériale japonaise, il est envoyé dans la jungle de Nouvelle-Guinée, où il va vivre un véritable cauchemar: il contracte rapidement la malaria, assiste à la mort de ses camarades et perd le bras gauche dans un bombardement... Détenu sur place à la fin de la guerre, il se lie avec les membres d'une tribu locale, amitié qui le sauvera de la famine, de la maladie et de la folie. Ce n'est finalement qu'en 1957, après une vie déjà trop riche de souvenirs et de blessures, qu'il entame la carrière de mangaka qui a fait de lui l'un des plus grands raconteurs d'histoires de son pays.
Auteur singulier et généreux, il ne cesse d'explorer tout au long de son oeuvre les univers qui se cachent derrière notre monde pour mieux dire sa profonde compréhension de l'âme humaine, et communiquer à ses lecteurs l'empathie qu'il éprouve pour toutes les formes de vie. Après NonNonBâ et Opération Mort (Fauves du Meilleur Album et du Patrimoine en 2007 et 2009 au festival d'Angoulême), les éditions Cornélius présentent avec Vie de Mizuki un autre chef-d'oeuvre et une nouvelle facette de ce géant du manga.
Le succès sans commune mesure de la bande dessinée au Japon, son ancrage dans la société, sa forme unique et ses thèmes de prédilection, s'expliquent une fois placés en regard de l'Ere Showa (1926-1989). Les biographies des pionniers du manga, de Vie et Mizuki de Shigeru Mizuki à Une vie dans les marges de Yoshihiro Tatsumi, témoignent autant de l'explosion d'un art populaire que de cette période parmi les plus complexes de l'histoire du Japon.
La Vie de Mizuki rappelle qu'en un peu plus d'un siècle, cet archipel presque exclusivement constitué de villages de pêcheurs s'est mué en l'une des plus grandes puissances industrielles mondiales. Entre-temps, un élan de modernité et de nationalisme a emporté ses hommes vers la guerre, avant de rapatrier les survivants sur une terre occupée, en perte d'identité, en marche d'industrialisation forcée, démunie de son armée et de son besoin de produire de l'énergie.
Cette société qui n'aurait plus besoin de se défendre ni de se nourrir allait accoucher d'une forme d'expression naturellement enfantine, mais d'une richesse indéniable: le manga. Shigeru Mizuki, cet artiste qui a ressuscité le goût du folklore au Japon, incarne plus que quiconque cette édifiante réaction artistique face au poids de l'Histoire: celle d'un homme qui a perdu un bras au combat et rentre dans son pays pour donner vie à un courageux fantôme à qui l'on a volé un oeil.
Récit d'un destin hors du commun, témoignage unique sur la mutation d'un monde, Vie de Mizuki est une extraordinaire fresque romanesque qui embrasse un siècle de chaos et d'inventions.
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Amoureux des contes populaires et du merveilleux qui s'infiltre dans les interstices du quotidien, Shigeru Mizuki a placé les yôkaï, ces êtres surnaturels qui peuplent les coulisses de notre monde, au centre d'une création qui oscille constamment entre fantastique, humour et poésie. Immensément populaire au Japon, où pas un enfant ne grandit sans dévorer ses aventures, Kitaro le repoussant est le héros emblématique d'une oeuvre qui se penche sur les monstres pour mieux parler des hommes. Sa description fait dresser les cheveux sur la tête : ultime descendant d'une tribu de morts-vivants, Kitaro est né borgne, en rampant hors de l'utérus du cadavre de sa mère, condamné à errer dans un monde qui ne veut pas de lui... Pourtant, loin du tragique étouffant que laisse présager ce funeste résumé, Kitaro le repoussant est une série pétillante de drôlerie. Les tribulations de ce gamin chargé de résoudre les conflits opposant les humains aux yôkaï sont un plaisir rare mariant subtilement la noirceur à la légèreté. Les lecteurs français de NonNonBâ ne manqueront pas de retrouver dans ce monument de la bande dessinée japonaise l'humour et l'inspiration qui les avaient fait chavirer de bonheur.
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Nous sommes au début des années 1930, dans une petite ville de la côte ouest du Japon.
NonNonBâ, une vieille dame misérable, mystique et superstitieuse, est accueillie dans la famille du jeune Shigeru. Encyclopédie vivante des croyances et légendes populaires de la région, elle abreuve l'imaginaire déjà débordant du petit garçon d'histoires de monstres et de fantômes. Les yôkaï, ces créatures surnaturelles qui peuplent l'univers des hommes, deviennent vite les compagnons de rêverie quotidiens de Shigeru, qui trouve en eux d'excellents guides pour visiter les mondes invisibles.
Si ces voyages l'aident à fuir et à comprendre les émotions parfois compliquées qui naissent dans son coeur, ils embrouillent aussi considérablement sa vie quotidienne: il est déjà bien assez difficile de savoir à qui se fier sans que des monstres bizarres et malicieux viennent s'en mêler... En conjuguant le ton de la chronique et les ambiances fantastiques qui ont fait sa réputation depuis Kitaro le repoussant (également publié aux éditions Cornélius), Shigeru Mizuki livre avec NonNonBô une oeuvre aussi touchante qu'exigeante.
S'inspirant des jours heureux de son enfance, il écrit la partition universelle du temps qui passe, du bonheur éphémère et de l'urgence de vivre, laissant à ses lecteurs le souvenir impérissable des rivages de Sakai-minato et réveillant pour chacun d'eux les accords précieux des nostalgies les plus intimes.
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Amoureux des contes populaires et du merveilleux qui s'infiltre dans les interstices du quotidien, Shigeru Mizuki a placé les yokai, ces êtres surnaturels qui peuplent les coulisses de notre monde, au centre d'une création qui oscille constamment entre fantastique, humour et poésie.
Immensément populaire au Japon, où pas un enfant ne grandit sans dévorer ses aventures, Kitaro le repoussant est le héros emblématique d'une oeuvre qui se penche sur les monstres pour mieux parler des hommes. Sa description fait dresser les cheveux sur la tête : ultime descendant d'une tribu de morts-vivants, Kitaro est né borgne, en rampant hors de l'utérus du cadavre de sa mère, condamné à errer dans un monde qui ne veut pas de lui ! Pourtant, loin du tragique étouffant que laisse présager ce funeste résumé, Kitaro le repoussant est une série délicieuse. Les tribulations de ce gamin chargé de résoudre les conflits opposant les humains aux yokai sont un plaisir rare mariant subtilement la noirceur à la légèreté.
Dans ce premier volume des Voyages de Kitaro (dont le second et dernier tome paraîtra au mois de mai), notre héros prend le large et embarque à bord d'un modeste radeau pour découvrir de lointaines contrées inexplorées. Accompagné par ses fidèles amis Ratichon et Papa oeil, Kitaro devra faire preuve d'ingéniosité et de malice pour désamorcer les situations rocambolesques dans lesquelles les yôkai savent si bien plonger les humains. -
Les yokaï sont ces êtres surnaturels qui habitent les coins d'ombre, les lieux oubliés ou les soupentes des maisons.
Ces fantômes, bienveillants ou hostiles, apparaissent à de rares occasions pour se coller au dos des gens, apporter la chance ou encore leur faire peur en lançant des haricots rouges sur le sol. Rares sont ceux qui les voient, encore plus rares sont ceux qui les connaissent.
Shigeru Mizuki n'est pas seulement celui qui a sauvé les yokaï de l'oubli lorsque le Japon, désireux de gagner sa place parmi les nations d'après-guerre, tournait le dos à ses légendes. Non, Shigeru Mizuki est tout simplement le plus grand chasseur de yokaï que le monde ait jamais connu. Il est celui qui les a débusqués jusque dans les campagnes les plus reculées, les recensant et les dessinant avec une exactitude parfois photographique. Son travail a suscité un intérêt nouveau pour ces légendes oubliées, qui s'est mué avec le temps en un véritable engouement populaire. Sans ses dessins, Totoro et les créatures magiques de Miyazaki n'aurait jamais vu le jour. De nombreuses études ont été fondées sur le travail de Mizuki et une chaire d'étude des yokaï a d'ailleurs été ouverte à l'université de Tokyo.
Ce livre recense d'incroyables dessins que Shigeru Mizuki a consacré aux yokaï et présente, en noir et blanc ou en couleur, chacun des monstres par son nom. Une préface restituera la dimension historique et culturelles des yokaï, et détaillera l'apport majeur de Shigeru Mizuki à la connaissance de ces êtres invisibles.
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Shigeru Mizuki est mort le 30 novembre 2015 au matin. Ces rééditions et cette opération, prévues de longue date, le feront découvrir à de nouveaux lecteurs, quel que soit leur âge, tant il est avéré qu'il plaît à toutes les générations.
NonNonBâ a remporté le Prix du Meilleur Album à Angoulême en 2007 et le Prix du Meilleur Éditeur en 2010 à la Japan Expo. Toutes éditions confondues, le livre s'est écoulé à plus de 30 000 exemplaires et il est étudié dans certains collèges.
Opération Mort a remporté la Prix du Patrimoine à Angoulême en 2009. Il s'est écoulé à 7 000 exemplaires et est épuisé depuis 2013.
Les autres titres de Mizuki doivent aussi profiter de cette mise en avant, d'autant plus que Vie de Mizuki continue de bien se vendre et qu'il n'a pas atteint son potentiel.
Un poster sera imprimé à cette occasion, reprenant la photo qu'il nous adressa peu de temps après que NonNonBâ fut récompensé ; sa manière à lui de nous remercier et de démontrer qu'il était quelqu'un de joyeux.
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Amoureux des contes populaires et du merveilleux qui s'infiltre dans les interstices du quotidien, Shigeru Mizuki a placé les yokai, ces êtres surnaturels qui peuplent les coulisses de notre monde, au centre d'une création qui oscille constamment entre fantastique, humour et poésie.
Immensément populaire au Japon, où pas un enfant ne grandit sans dévorer ses aventures, Kitaro le repoussant est le héros emblématique d'une oeuvre qui se penche sur les monstres pour mieux parler des hommes. Sa description fait dresser les cheveux sur la tête : ultime descendant d'une tribu de morts-vivants, Kitaro est né borgne, en rampant hors de l'utérus du cadavre de sa mère, condamné à errer dans un monde qui ne veut pas de lui !
Pourtant, loin du tragique étouffant que laisse présager ce funeste résumé, Kitaro le repoussant est une série délicieuse.
Les tribulations de ce gamin chargé de résoudre les conflits opposant les humains aux yokai sont un plaisir rare mariant subtilement la noirceur à la légèreté.
Dans ce second et dernier volume des Voyages de Kitaro, notre héros débarque en Europe, car les yokaï n'ont pas besoin de passeports pour sévir à l'étranger. Kitaro et ses amis traversent ainsi l'Italie, la Grèce, l'Égypte... et font même un petit détour par Paris ! Sur leur route, ils rencontrent de nombreux esprits prêts à en découdre et comme dans tout voyage, les choses ne se passent jamais comme prévues...
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Vous pensez tout connaître des yokai?? Leurs apparences, leur habitat, leurs habitudes et même comment les faire fuir s'ils vous menacent?? Mais vous êtes-vous déjà demandé ce qui les constituait?? En effet, le fonctionnement interne de chaque yokai est très particulier et nécessite des organes spécifiques adaptés à son environnement et ses capacités. C'est dans l'optique d'apporter le complément scientifique nécessaire à la compréhension de ces êtres magiques que Shigeru Mizuki a dessiné dans les années 1960 près de 85 coupes anatomiques de yokai. Le lecteur découvrira comment Fukuro-sage, un tanuki originaire de la préfecture de Nagano, possède un estomac capable de changer la nourriture en sake ou encore comment Mannen-dake, un bambou vieux de 10?000 ans, utilise ses doigts (semblables à des seringues) pour aspirer les âmes des voyageurs perdus. Drôles et insolites, les textes accompagnant chaque dessin ont été écrits par Mizuki lui-même. Ces informations viennent étayer l'imaginaire fascinant du folklore japonais.
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Immensément populaire au Japon, où pas un enfant ne grandit sans dévorer ses aventures, Kitaro le repoussant est le héros emblématique d'une oeuvre qui se penche sur les monstres pour mieux parler des hommes. Sa description fait dresser les cheveux sur la tête : ultime descendant d'une tribu de morts-vivants, Kitaro est né borgne, en rampant hors de l'utérus du cadavre de sa mère, condamné à errer dans un monde qui ne veut pas de lui... Pourtant, loin du tragique étouffant que laisse présager ce funeste résumé, Kitaro le repoussant est une série pétillante de drôlerie. Les tribulations de ce gamin chargé de résoudre les conflits opposant les humains aux yokaï sont un plaisir rare mariant subtilement la noirceur à la légèreté.
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Au même titre que les yokaï, ces êtres surnaturels qui peuplent lunivers fantastique de Shigeru Mizuki, le kappa est un personnage issu de la mythologie japonaise. Diablotin anthropomorphe vivant dans les rivières et les étangs japonais, la légende dit quil attirait les jeunes filles au fond de leau afin de leur prendre leur vertu. Devenu populaire dans la littérature, les mangas et lanimation, son image a évolué au cours du XXème siècle pour finalement incarner un personnage malicieux, sympathique voire bienveillant.
Le jeune Sampei Kawara ressemble étrangement à ces créatures, à tel point que deux kappas en goguette sy méprennent et lentraînent de lautre côté du miroir, point de départ dune série daventures hilarantes.
À travers cette trilogie burlesque, qui fait écho à Kitaro le repoussant, sa série culte conçue (... plus tôt, plus tard ,même époque), Shigeru Mizuki renoue avec la tradition du conte populaire dans lequel un enfant - souvent orphelin - parvient à apprivoiser un monstre. Oscillant constamment entre le fantastique et le quotidien, Mizuki joue sur son terrain de prédilection, un mélange des genres dans lequel le conte traditionnel fait la part belle à la critique ironique du Japon contemporain.
Derrière lhumour slapstick à tendance scatologique transparaît une véritable empathie pour lenfant qui ne cesse de se heurter à labandon de sa famille. Confronté en accéléré à tous les tourments de lenfance et de lâge adulte, hanté par la mort omniprésente tout au long du récit, Sampei trouve son salut dans sa relation avec son copain le kappa, lautre comme lui.
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Amoureux des contes populaires et du merveilleux qui s'infiltre dans les interstices du quotidien, Shigeru Mizuki a placé les yôkaï, ces êtres surnaturels qui peuplent les coulisses de notre monde, au centre d'une création qui oscille constamment entre fantastique, humour et poésie. Immensément populaire au Japon, où pas un enfant ne grandit sans dévorer ses aventures, Kitaro le repoussant est le héros emblématique d'une oeuvre qui se penche sur les monstres pour mieux parler des hommes. Sa description fait dresser les cheveux sur la tête : ultime descendant d'une tribu de morts-vivants, Kitaro est né borgne, en rampant hors de l'utérus du cadavre de sa mère, condamné à errer dans un monde qui ne veut pas de lui... Pourtant, loin du tragique étouffant que laisse présager ce funeste résumé, Kitaro le repoussant est une série pétillante de drôlerie. Les tribulations de ce gamin chargé de résoudre les conflits opposant les humains aux yôkaï sont un plaisir rare mariant subtilement la noirceur à la légèreté. Les lecteurs français de NonNonBâ ne manqueront pas de retrouver dans ce monument de la bande dessinée japonaise l'humour et l'inspiration qui les avaient fait chavirer de bonheur.
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Au même titre que les yokaï, ces êtres surnaturels qui peuplent l'univers fantastique de Shigeru Mizuki, le kappa est un personnage issu de la mythologie japonaise. Diablotin anthropomorphe vivant dans les rivières et les étangs japonais, la légende dit qu'il attirait les jeunes filles au fond de l'eau afin de leur prendre leur vertu. Devenu populaire dans la littérature, les mangas et l'animation, son image a évolué au cours du XXème siècle pour finalement incarner un personnage malicieux, sympathique voire bienveillant.
Dans Mon copain le kappa, on rencontrait Sampei, un jeune garçon qui ressemble étrangement à un kappa, au point que deux de ces créatures s'y méprennent et l'entraînent avec elles dans leur monde. Sampei en reviendra accompagné d'un espion de son âge, point de départ d'une série d'aventures hilarantes.
Dans le dernier volume de cette trilogie, Sampei est menacé par le messager de la Mort, décidé coûte que coûte à emporter le petit garçon dans son royaume. Alors que Sampei et sa mère sont enfin réunis, ce dernier est emporté de l'autre côté du miroir...
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Au même titre que les yokaï, ces êtres surnaturels qui peuplent l'univers fantastique de Shigeru Mizuki, le kappa est un personnage issu de la mythologie japonaise. Diablotin anthropomorphe vivant dans les rivières et les étangs japonais, la légende dit qu'il attirait les jeunes filles au fond de l'eau afin de leur prendre leur vertu. Devenu populaire dans la littérature, les mangas et l'animation, son image a évolué au cours du XXème siècle pour finalement incarner un personnage malicieux, sympathique voire bienveillant.
Dans Mon copain le kappa, premier volume de cette trilogie, on rencontre Sampei, un jeune garçon qui ressemble étrangement à un kappa, au point que deux de ces créatures s'y méprennent et l'entraînent avec elles dans leur monde. Sampei en reviendra accompagné d'un espion de son âge, point de départ d'une série d'aventures hilarantes.
Dans ce nouveau volume, Sampei et son ami rejoignent le pays des kappas afin d'accomplir une mission bien particulière. Pour célébrer les 100 000 ans de la race kappa, le roi suprême doit être intronisé parmi ses semblables. Mais pour ce faire, un membre de la communauté doit descendre dans le pays souterrain, combattre 7 monstres et rapporter les 7 joyaux cachés. Depuis toujours, tous les 500 ans, un kappa est désigné pour remplir cette mission dont le succès est seul garant de la survie de la race.
Sampei et Kappa sont les heureux élus et d'incroyables aventures attendent les deux compères !
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Le Japon, en pleine expansion, voit son nombre de gratte-ciel croître à vitesse grand V, toujours plus grands, plus hauts, plus impressionnants à tel point que le Kasumi-ga-seki, le plus haut immeuble du Japon avec ses trente-six étages, est devenu une attraction populaire ! Enfin populaire, pas tant que cela, car les visiteurs sont plutôt fortunés. et désireux de le montrer. Et comment ? En arrivant en voiture classe, pardi ! Mais c'est sans compter les problèmes de circulation, ça bouchonne sec chez les bourgeois ! Alors il faut bien construire un parking, voire même le parking le plus profond qui ait jamais existé. et quand il y a du business, il y a forcément Ratichon, spécialiste du BTP ! Mais c'était sans compter la présence séculaire des renards des profondeurs, guère ravis de cette intrusion sur leur territoire. Une nouvelle fois, Kitaro intervient pour régler les conflits entre humains et yokaï et par là même entre tradition et modernité.
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Amoureux des contes populaires et du merveilleux qui s'infiltre dans les interstices du quotidien, Shigeru Mizuki a placé les yôkaï, ces êtres surnaturels qui peuplent les coulisses de notre monde, au centre d'une création qui oscille constamment entre fantastique, humour et poésie.
Immensément populaire au Japon, où pas un enfant ne grandit sans dévorer ses aventures, Kitaro le repoussant est le héros emblématique d'une oeuvre qui se penche sur les monstres pour mieux parler des hommes. Sa description fait dresser les cheveux sur la tête : ultime descendant d'une tribu de morts-vivants, Kitaro est né borgne, en rampant hors de l'utérus du cadavre de sa mère, condamné à errer dans un monde qui ne veut pas de lui...
Pourtant, loin du tragique étouffant que laisse présager ce funeste résumé, Kitaro le repoussant est une série délicieuse. Les tribulations de ce gamin chargé de résoudre les conflits opposant les humains aux yôkaï sont un plaisir rare mariant subtilement la noiceur à la légèreté. Les lecteurs français de NonNonBâ ne manqueront pas de retrouver ce monument de la bande dessinée japonaise l'humour et l'inspiration qui les avaient fait chavirer de bonheur.
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Immensément populaire au Japon, où pas un enfant ne grandit sans dévorer ses aventures, Kitaro est le héros emblématique d'une oeuvre qui se penche sur les monstres pour mieux parler des hommes. Ultime descendant d'une tribu de morts-vivants, Kitaro est né borgne, en rampant hors de l'utérus du cadavre de sa mère, condamné à errer dans un monde qui ne veut pas de lui... Pourtant, loin du tragique étouffant que laisse présager ce funeste résumé, les tribulations de ce gamin chargé de résoudre les conflits opposant les humains aux yôkaï sont un plaisir rare mariant subtilement la noirceur à la légèreté. Les lecteurs français de NonNonBâ ne manqueront pas de retrouver dans ce monument de la BD japonaise l'humour et l'inspiration qui les avaient fait chavirer de bonheur.
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Poussés par l'appât du gain, d'imprudents bougres se retrouvent transformés en diamant. Heureusement, ils peuvent compter sur l'intervention conjointe de Kitaro et de son compère plus ou moins loyal, Ratichon. Notre héros doit ensuite venir à bout d'un méchant renard surnaturel qui veut dévorer la fille d'un homme poursuivi par la guigne. Puis, une grosse vague de déprime le pousse à partir en croisière sur les mers du sud. Vient une enquête sur un chanteur ringard qui a disparu après avoir rencontré le succès ; c'est que le malheureux s'est mis à dos un Kappa en lui volant sa chanson. Suivent sept autres aventures truculentes et fantastiques, où l'on croise : le Maître des rêves, le frère caché de Ratichon, un certain Répulspoil, la Bétonneuse de l'au-delà etc. Rien ne sert de parler, mieux vaut plonger tête la première dans l'univers déjanté du grand Mizuki !
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Amoureux des contes populaires et du merveilleux qui s'infiltre dans les interstices du quotidien, shigeru mizuki a placé les yôkaï, ces êtres surnaturels qui peuplent les coulisses de notre monde, au centre d'une création qui oscille constamment entre fantastique, humour et poésie.
Immensément populaire au lapon, oú pas un enfant ne grandit sans dévorer ses aventures, kitaro le repoussant est le héros emblématique d'une oeuvre qui se penche sur les monstres pour mieux parler des hommes. sa description fait dresser les cheveux sur la tête: ultime descendant d'une tribu de morts-vivants, kitaro est né borgne, en rampant hors de l'utérus du cadavre de sa mère, condamné à errer dans un monde qui ne veut pas de lui.
Pourtant, loin du tragique étouffant que laisse présager ce funeste résumé, kitaro le repoussant est une série délicieuse. les tribulations de ce gamin chargé de résoudre les conflits opposant les humains aux yôkaï sont un plaisir rare mariant subtilement la noirceur à la legèreté. les lecteurs français de nonnonbâ ne manqueront pas de retrouver dans ce monument de la bande dessinée japonaise l'humour et l'inspiration qui les avaient fait chavirer de bonheur.