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Prix
Simone Goyard Fabre
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Discours de la servitude volontaire : Bac 2026
Etienne de La Boétie
- Flammarion
- Gf
- 7 Mai 2025
- 9782080473561
Le renom d'Étienne de La Boétie, ami de Montaigne, s'attache à un écrit composé «à l'honneur de la liberté, contre les tyrans». Comment expliquer qu'un peuple entier puisse ployer sous le joug d'un seul homme sans force ni prestige ? À cette question, l'auteur répond que la servitude est volontaire ; ce sont les peuples qui, en acceptant de se soumettre, contreviennent à ce qu'il y a de plus profond dans la nature humaine : la liberté. Pourtant - et c'est là tout le scandale dénoncé par l'auteur -, rien de plus simple que s'affranchir du tyran. «Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres», affirme-t-il. Interrogeant les ressorts secrets de la domination, La Boétie construit une oeuvre majeure pour l'histoire de la pensée politique. DOSSIER - Le désir de servitude, un paradoxe - Les causes de la volonté de soumission - Démystifier la tyrannie - La servitude volontaire : prolongements modernes et contemporains.
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L'Utopie ou Le Traité de la meilleure forme de gouvernement
Thomas More
- Flammarion
- Gf
- 18 Mars 2025
- 9782080485007
En 1516, dans une Angleterre malade, Thomas More conçoit son rêve humaniste : l'île d'Utopie, une communauté civile régie par «la meilleure forme de gouvernement». Éducation du peuple, entraide, tolérance religieuse... il formule avec méthode les principes et les lois de cette cité nouvelle. Mais, loin de constituer une évasion vers un ailleurs idéal, cette Utopie est avant tout une réflexion sur les fondements éthiques et politiques d'une société juste et heureuse. De ce récit de l'île de Nulle-Part est né un genre littéraire et philosophique, un horizon vers lequel regarde encore l'humanité pour construire le progrès.
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Qu'est-ce que la politique ? Bodin, Rousseau et Aron
Simone Goyard-Fabre
- Vrin
- Pre-textes
- 7 Octobre 2002
- 9782711611102
S'interroger sur ce qu'est la politique est une question que chacun croit entendre et qui, pourtant, a traversé les siècles. Cette obstination est le signe de sa difficulté. Bien que notre existence quotidienne, lors même que nous n'y prenons point garde ou que nous nous en défendons, soit le plus souvent placée sous le signe du politique, nous avons du mal à en saisir la spécificité et à pouvoir la définir. Toute communauté humaine est-elle politique? Dans une communauté humaine, tout est-il politique? Au sein d'une communauté humaine, selon quels critères différencier la sphère politique des domaines, s'il y en a, qui sont non-politiques? Comment l'essence de ce qui est politique - le politique - détermine-t-elle ce type d'activité qu'on appelle la politique?
C'est à ces questions que nous allons tenter de répondre.
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La construction de la paix ou Le travail de Sisyphe
Simone Goyard-Fabre
- Vrin
- 3 Mai 2000
- 9782711612086
Si la volonté de puissance a ponctué les siècles de conflits et de batailles au point de donner parfois à la guerre un caractère sacré, l'élan humaniste des Temps modernes a été traversé d'une intense aspiration à la paix qui s'est traduite par de multiples tentatives pour faire cesser les guerres et construire la paix selon les voies du droit. Pourtant, l'immense optimisme juridique qui préside aux efforts des instittutions internationnales est loin de trouver sa justificatin dans la chair de notre histoire : il arrive que les raffinements des techniques de destruction prennent le visage de l'horreur. De ce constat, le philosophe ne doit pas conclure que la paix durable prend sur notre terre la silhouette d'une utopie. Au-delà des drames, la paix est cet Idéal de la raison pratique qui impose aux hommes un veto irrésistible : Il ne doit y avoir aucune guerre. Certes, l'Idée de la paix, comme toute Idée de la raison, est "irréalisable". Mais entre le sol de l'impossible et l'horizon de l'espérance, la tâche du droit international est de construire les moyens juridiques qui la rendront moins fragile : tâche infinie, interminable comme l'est le travail de Sisyphe.
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Montesquieu : la nature, les lois, la liberté
Simone Goyard-Fabre
- PUF
- Fondements De La Politique
- 1 Février 1993
- 9782130450894
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Qu'est-ce que la démocratie ? la généalogie philosophique d'une grande aventure humaine
Simone Goyard-fabre
- Armand Colin
- 2 Novembre 1998
- 9782200016012
La Grèce antique fut le berceau de la démocratie. Depuis lors, l'idée de démocratie a traversé les siècles. Au fil d'une pathétique aventure humaine, elle a acquis une dimension planétaire au point de devenir la « loi de la Terre ». Désignant beaucoup moins un régime politique qu'un modèle de société correspondant à un type de mentalité, elle est placée, en son essence même et depuis toujours, sous le signe de l'ambivalence. Riche d'espoirs, la démocratie est pour l'homme une promotion politique : en sa marche lente, elle a scandé la conquête de la liberté des peuples et rendu possible la reconnaissance des droits de l'homme. Mais, dans son irrésistible progression, le « fait démocratique » risque fort d'être pour les hommes une régression existentielle : alourdi par les passions qui agitent la nature humaine, il expose la société à des vices et à des maléfices qui la minent. Une crise endémique rôde dans la démocratie et, particulièrement grave aujourd'hui, la menace d'éclatement.Il appartient au philosophe de comprendre pourquoi la démocratie est à la fois désirable et redoutable. Ce ne sont pas, en effet, les articles d'une Constitution qui font la démocratie. Parce qu'elle est l'énergie d'une idée, elle est une disposition régulatrice riche d'espérance pour tous les hommes ; mais parce qu'elle est l'oeuvre de l'homme, elle est marquée d'une essentielle précarité. Elle n'est ni l'utopie d'une Cité du soleil, ni le mythe de l'Enfer : mais, toujours imparfaite, elle est toujours à refaire. La grande aventure démocratique est lourde à assumer.Simone Goyard-Fabre est professeur émérite de philosophie. Auteur de nombreux travaux de philosophie du droit et de philosophie politique, elle codirige, à l'Institut Michel Villey de l'université de Paris II, la publication du Thesaurus de philosophie du droit.
La naissance de la démocratie : un régime constitutionnel sous le signe de l'ambivalence : La démocratie, forme constitutionnelle de la Cité. La démocratie sous le signe de l'ambivalence. La démocratie ou l'aventure philosophique de la liberté des peuples : Le peuple et république. Les discours fondateurs de la démocratie. Le « fait démocratique » et ses vertiges : L'inflation démocratique. La démocratie devant ses dilemmes et ses apories. -
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La question du droit naturel a, depuis vingt-cinq siècles, traversé l'histoire de la philosophie du droit en Occident. Cet ouvrage entend montrer que, malgré sa pérénnité, ce concept qui, pourtant, a résisté à tous les assauts que lui ont livrés les positivismes scientifiques, est grevé d'une lourde indécision philosophique : qu'il s'agisse d'en déterminer le lieu d'ancrage, de préciser les rapports qu'entretiennent avec lui les divers systèmes du droit positif ou de suivre les métamorphoses, plus ou moins pertinentes, qui ont affecté la manière de le penser, le droit naturel s'entoure d'une problématicité radicale qui fait naître des polémiques et des malentendus. Dans ce climat de conflictualité rémanente, son idée se profile néanmoins come une exigence transcendantale qui donne sens et valeur aux ordres du droit positif - ce qui explique que, si souvent décrétée de mort, elle connaisse une perpétuelle résurrection.
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Politique et philosophie dans l'oeuvre de jean-jacques rousseau
Simone Goyard-Fabre
- PUF
- 1 Février 2001
- 9782130514350
La collection a été fondée et dirigée par Maurice Duverger, professeur émérite de l'Université de Paris I - Sorbonne . Elle regroupe six sections :
- Droit privé, co-dirigé par Catherine Labrusse-Riou, professeur à l'Université de Paris I - Droit public, co-dirigé par Didier Truchet, professeur à l'Université de Paris II - Économie, co-dirigé par Jean-Claude Casanova, directeur d'études à la Fondation nationale des sciences politiques -Science politique, co-dirigé par Jean-Claude Colliard, professeur à l'Université de Paris I - Histoire, co-dirigé par Jean-François Sirinelli, professeur d'histoire contemporaine à l'Institut d'études politiques de Paris -Philosophie, co-dirigé par Jean-François Mattéi, professeur à l'Université de Nice-Sophia Antipolis
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L'État au XXe siècle : Regards sur la pensée juridique et politique du monde occidental
Simone Goyard-Fabre
- Vrin
- 2 Novembre 2004
- 9782711617098
L'État, malgré ses élans de rationalité et ses espoirs de paix, a pris au XXe siècle une silhouette taraudée par l'ambivalence. Les doctrines juridiques et politiques, la maturation et l'évolution de son appareil institutionnel, n'ont ainsi pu ni résoudre ni masquer les problèmes majeurs qui obscurcissent l'horizon du droit et de la politique.Cependant, cette équivocité qui caractérise aujourd'hui l'État du XXe siècle ne justifie pas la suspicion que lui portent les philosophes d'obédience nietzschéo-heideggerienne. S'il est vrai que grandeur et misère s'y côtoient, on ne peut taxer les schèmes étatiques d'être assujettis à une maladie du néant. L'État, au contraire, se concentre sur un travail législatif et réglementaire qui, s'il n'est ni parfait ni achevé, trace néanmoins l'écriture normative et rationnelle grâce à laquelle s'établira une alliance de l'ordre public et de la liberté, se réalisera l'humanité des hommes.Cet ouvrage se veut pluridisciplinaire, posant un regard éclairé sur l'histoire juridique et politique autant que sur les difficultés auxquelles sont confrontés les hommes de notre temps.
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La philosophie des Lumières en France
Simone Goyard-Fabre
- Slatkine Reprints
- 28 Août 2012
- 9782051024563
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De l'Interrogation Radicale ou Philosopher Autrement
Simone Goyard-fabre
- Cerf
- Nuit Surveillee
- 18 Août 2011
- 9782204092425
"On ne cesse d'oublier d'aller jusqu'au fondement.
On ne pose pas assez profond les points d'interrogation", écrivait Wittgenstein. L'oeuvre de Francis Jacques est une franche réplique à cette "remarque". Aussi occupe-t-elle une place originale dans la philosophie de notre temps. L'entreprise était audacieuse ; et elle devait être innovante. Les obstacles philosophiques étaient nombreux ; il fallait les reconnaître et les interroger jusqu'à leurs plus profondes racines.
La démarche analytique, en l'occurrence, a fait merveille. Elle ne fut qu'un point de départ. Mais il était décisif parce qu'il conduisait à bouleverser l'échiquier sur lequel la tradition des siècles avait construit ses systèmes philosophiques. Sur le chemin ainsi frayé, l'espace logique de l'interlocution a supplanté le subjectivisme-roi des philosophies de la conscience. L'exploration du dialogisme communicationnel a été la voie d'un questionnement approfondi qui, d'un point de vue métaphysique, a découvert la relation comme source originaire et fondationnelle de la pensée.
À cette source pure puise l'exigence transcendantale qui, alliée aux structures formelles du travail de la pensée, commande l'érection du sens. En faisant du questionnement patiemment poursuivi l'activité génétique et critique de la pensée, l'interrogation radicale est devenue, en raison de sa portée ontologique, une élévation spirituelle. Aussi la sagesse peut-elle désormais défier les pathologies qui gangrènent les manifestations de l'existence.
L'horizon s'éclaire de la lumière divine : il est un lieu de confiance et d'espérance. Au processus de "dé-construction" généralisée que développent aujourd'hui tant d'ouvrages, l'oeuvre de Francis Jacques oppose le mouvement d'une reconstruction spirituelle que commande, outre l'alliance hardie de la logique et de la métaphysique, l'écoute de la théologie. En fouillant les puissances originaires de l'interrogativité dont l'intégralité et la radicalité font la noblesse de la pensée, elle trace l'itinéraire au long duquel elle propose, contre la désespérance d'un temps de crise, de philosopher autrement pour retrouver les repères effacés et reconquérir, sur le chemin de l'Absolu, l'humanité perdue de l'homme.
C'est un recommencement.
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La normativite du droit ; son autorité, sa légitimité
Simone Goyard-Fabre
- EDILIVRE
- Classique
- 19 Juin 2015
- 9782332903617
Parce que les normes appartiennent aux « grammaires de l'intelligence », la normativité est omniprésente dans le droit qui régit notre vie quotidienne. Dans des réseaux de règles, elle s'impose comme un tissu de maximes et de modèles dont il n'est pas possible de s'affranchir sans être soumis à d'autres règles.
Depuis son éveil, la philosophie a scruté l'obligatoriété qui s'attache aux normes juridiques afin d'en capter l'essence et la spécificité. Ce travail immense, au fil duquel la question Quid facti ? a, dans une démarche critique, appelé la question Quid juris ? , s'est avéré nécessaire mais il est aujourd'hui insuffisant. S'il convient bien de s'interroger sur les conditions de l'autorité et de la légitimité des normes qui donnent au droit sa capacité directive et régulatrice, il importe, dans notre monde qui bouge et se transforme, d'effectuer la re-fondation post-critique d'une normativité qui doit être le phare allumé sur les mille citadelles de la condition humaine.
S. G-F
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La collection a été fondée et dirigée par Maurice Duverger, professeur émérite de l'Université de Paris I - Sorbonne . Elle regroupe six sections :
- Droit privé, co-dirigé par Catherine Labrusse-Riou, professeur à l'Université de Paris I - Droit public, co-dirigé par Didier Truchet, professeur à l'Université de Paris II - Économie, co-dirigé par Jean-Claude Casanova, directeur d'études à la Fondation nationale des sciences politiques -Science politique, co-dirigé par Jean-Claude Colliard, professeur à l'Université de Paris I - Histoire, co-dirigé par Jean-François Sirinelli, professeur d'histoire contemporaine à l'Institut d'études politiques de Paris -Philosophie, co-dirigé par Jean-François Mattéi, professeur à l'Université de Nice-Sophia Antipolis
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La collection a été fondée et dirigée par Maurice Duverger, professeur émérite de l'Université de Paris I - Sorbonne . Elle regroupe six sections :
- Droit privé, co-dirigé par Catherine Labrusse-Riou, professeur à l'Université de Paris I - Droit public, co-dirigé par Didier Truchet, professeur à l'Université de Paris II - Économie, co-dirigé par Jean-Claude Casanova, directeur d'études à la Fondation nationale des sciences politiques -Science politique, co-dirigé par Jean-Claude Colliard, professeur à l'Université de Paris I - Histoire, co-dirigé par Jean-François Sirinelli, professeur d'histoire contemporaine à l'Institut d'études politiques de Paris -Philosophie, co-dirigé par Jean-François Mattéi, professeur à l'Université de Nice-Sophia Antipolis
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Re-penser la pensée du droit
Simone Goyard-fabre
- Vrin
- Histoire Des Idees Et Des Doctrines
- 15 Juillet 2007
- 9782711619214
Les difficultés inhérentes au concept du droit - sa polysémie, sa définition introuvable, sa fondation indémontrable - ont condamné la théorie à élaborer des hypothèses conflictuelles. Les apories de la doctrine et les transformations actuelles du corpus juridique imposent aujourd'hui au philosophe de re-penser la pensée du droit, telle notamment qu'elle s'est exprimée dans les « grands rationalismes » des temps modernes.
S'arracher, au-delà de l'exploration des ordres juridiques, aux dogmatismes monologiques de ces fières théorisations exige une problématisation nouvelle qui, en relançant et en approfondissant la démarche critique, s'ouvre à une logique de l'interrogativité. Par sa radicalité, une telle enquête met d'abord en évidence les structures relationnelles qui tissent entre les hommes les réseaux de la normativité juridique; puis, en un mouvement approfondissant qui s'enfonce comme une vrille dans la pensée du droit, elle capte les exigences fondationnelles qui enracinent la validité et l'acceptabilité de leur sens dans un nouveau transcendantal.
La constitution du rapport normativo-juridique qui unit l'homme à l'homme et au monde oriente la pensée vers un nouvel humanisme qui relève originairement de l'interrogativité fondationnelle de l'esprit. -
L'interminable querelle du contrat social
Simone Goyard-Fabre
- Slatkine Reprints
- 28 Août 2012
- 9782051024570
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Les textes de droit envahissent, aujourd'hui plus que jamais, notre vie quotidienne : des constitutions aux lois, des codes aux règlements, ils prennent une autorité si forte que, dans leur extrême diversité, ils forment une sorte de canevas régulateur tel qu'il existe bien peu de situations ou d'actions humaines qui lui échappent. Devant ce constat, il n'est pas possible de rester indifférent : si la textualité du droit se présente d'abord comme un objet graphique qu'explore la sémiotique, elle s'offre aussi et surtout comme un objet philosophique dont la sémantique a charge -; parmi les termes usités, les symboles, les structures, les accentuations, les constructions syntaxiques, les relations et les opérateurs logiques -; de saisir le sens profond. La recherche philosophique doit être plus exigeante encore : en effet, par leur manifestation, leur organisation, leur signification, les textes font parler le droit. Aussi bien, par-delà l'analytique formelle qui en scrute l'écriture, l'interrogation qui les soumet à une critique transcendantale livre la fondation première et la fin ultime de la juridicité. À la lumière de cette enquête transcendantale, il apparaît que, dans le domaine immense de la production des oeuvres de l'esprit, la textualité du droit ne procède pas -; à l'instar du problème scientifique, de l'énigme littéraro-poétique ou du mystère théologique -; de l'irréductibilité d'un type " sui generis " d'écriture ; elle n'est possible et valide que si elle plonge ses racines dans le terreau de la " philosophie première " qui lui apporte ses présuppositions et ses exigences fondamentales. Voilà qui permet de comprendre enfin que le conflit séculaire entre le droit et la philosophie n'a pas lieu d'être. -- Nowadays, more than ever, our daily lives are invaded by legal texts - from constitutions to laws, from codes to regulations - they have taken on such overpowering authority that, in their vast diversity, they form a sort of supervisory framework, to the extent that very few human activities are not, in some respect, subject to them. It is impossible to remain indifferent to this situation: for although the textuality of law initially appears to be a graphic object examined by semiotics, it is also - and above all - a philosophical object whose semantics are taxed with grasping the deeper meaning of its common terms, symbols, structures, accentuations, syntactic constructions, relations and logical connectives. Philosophical research should be even more demanding, for by their manifest character, organisation and meaning, these texts articulate the law. However, beyond the formal analytics that scrutinize writing, the interrogation that subjects them to a transcendental criticism provides jurisdiction's basic premise and ultimate purpose. In the light of this transcendental investigation, it would appear that, in the immense realm of the production of works of the mind, the textuality of law does not proceed from the irreducibility of a 'sui generis' type of writing; it is only possible and valid if it imbeds its roots in the soil of 'First Philosophy', with its presuppositions and basic requirements. Which ultimately enables us to understand why the secular conflict between law and philosophy should not exist.
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L'État : Figure moderne de la politique
Simone Goyard-Fabre
- Armand Colin
- Cursus
- 14 Octobre 1999
- 9782200251055
Le mot et le concept d'État sont entrés en scène au XVIe siècle. Depuis lors, l'État, par ses axiomes de base et par sa construction institutionnelle, confère à la politique sa figure moderne. Il répond, en sa génération et en ses structures rationnelles, à l'idée d'une puissance souveraine qui trouve son expression dans une pyramide de normes juridiques et a pour finalité d'oeuvrer au bien commun.Inscrite dans l'historicité du monde, l'institution étatique est vouée, comme toute oeuvre humaine, à connaître des errements et à traverser des crises. Elle est ainsi le lieu de transformations qui remodèlent la silhouette qu'en avaient dessinée les grands siècles de la modernité. Mais ces métamorphoses ne sont pas le prélude à la « mort de l'État » annoncée par certaines philosophies contemporaines qui se disent « post-modernes ». S'il est vrai que, sur le plan interne comme sur le plan international, s'opère aujourd'hui un renouvellement de l'appareil juridique de la puissance d'État, ces mutations n'occultent pas la permanence de ses principes fondateurs.Entre l'anarchie de l'état de nature « sauvage et sans lois » et l'utopie de la communauté universelle d'un peuple d'anges, l'État, en obéissant à une Idée de la raison, demeure, par son appareil normatif, le garant de l'ordre public et de la liberté des citoyens.Simone Goyard-Fabre est professeur émérite de philosophie. Auteur de nombreux ouvrages de philosophie du droit et de philosophie politique, elle est co-directeur scientifique, à l'Institut Michel Villey de l'université de Paris-II, du Thesaurus de philosophie du droit.
La modernité politique ou la conscience de soi de l'État. Les structures fondamentales de l'État moderne. Les formes institutionnelles du pouvoir d'État. Le sens des effets constitutionnels dans l'État. Les crises de l'État moderne : des chemins de décadence ou les voies d'un renouveau ? Les crises juridico-politiques et l'État défiguré. Les métamorphoses de l'État moderne. Le renouvellement axiomatique de l'État présent.