L'art suprême des pouls radiaux nous invite à découvrir un trésor inestimable de la médecine traditionnelle chinoise : la prise des pouls radiaux.
Des auteurs occidentaux de renom tels que George Soulié de Morant, Jacques Lavier, Jack Worsley, Charles Laville-Méry ou encore André Faubert, ont rendu compte de cet exercice à la fois si particulier et si fascinant.
C'est dans cette lignée que se situe Daniel LAURENT.
Dans un retour aux sources de la Tradition, il positionne cette pratique comme une lecture globale de l'état énergétique de l'être, et non plus seulement comme un indicateur d'états symptomatiques.
Fort de 35 années de transmission de ce savoir traditionnel, il a su trier les données essentielles avec brio et efficacité. pour un usage directement utilisable par les divers praticiens de psychosomatique orientale.
A la lecture de cet ouvrage vous saurez comprendre, interpréter et surtout corriger les déséquilibres mis en évidence par les pouls radiaux.
A ce jour rien de tel n'existait : ce livre va devenir incontournable pour tout praticien qui souhaite exceller dans la prise des pouls radiaux.
A lire absolument car nous avons là une avancée spectaculaire dans le plus grand respect de la Tradition.
L'auteure, Sophie Marchand, elle-même praticienne depuis une vingtaine d'années, a le grand mérite d'avoir su retranscrire avec clarté l'enseignement de celui dont elle fut l'élève puis la collaboratrice dans le cadre de l'Ecole des 5 Eléments.
Le théâtre du XVIIIe siècle a été un théâtre pathétique. Le théâtre des Lumières ne fut pas une période d'exténuation néo classique de la production et de l'écriture dramatique, mais une époque de théâtromanie intense, marquée par l'abondance de la production et par des polémiques éclatantes. L'art dramatique s'inscrit dans les préoccupations esthétiques, morales, philosophiques et politiques de tous les grands auteurs.
Un petit livre pour un grand siècle : comment rendre compte de toutes les facettes d'une époque qui, s'ouvrant sur une sévère fin de règne, s'achève par une Révolution, oscille entre raison et sentiment, esprit scientifique et libertinage, pratique tous les genres, renouvelle les formes, se nourrit de la littérature du passé en inventant celle de l'avenir ?
Pour embrasser un siècle si riche, l'auteur nous propose une histoire vivante de la littérature du XVIIIe siècle, restituant, dans son foisonnement et sa richesse, dans ses contradictions même, une évolution des formes et des sujets d'écriture indissociable des soubresauts de l'histoire et des mutations de la pensée.
Explorer la littérature de ce siècle, c'est donc entrer dans la vie des idées d'un temps qui eut passionnément le goût du débat et choisit délibérément de pratiquer, dans le champ des savoirs comme dans le rapport aux autorités, une indiscipline féconde.
Au moyen d'une peinture d'une facture impeccablement lisse, Amélie Bertrand s'éloigne des paysages idéaux inspirés de la nature et forme des décors entre rêves et cauchemars. Ses plans et surfaces sont échafaudés avec complexité et minutie, pour bifurquer dans des perspectives biaisées et des horizons sans profondeur. Toutes sortes de matériaux et motifs typiques de l'époque saturent la composition : OSB, stratifié, grillage, carrelage, molleton, chaîne, feuillage, camouflage. Cette première monographie généreuse de la jeune peintre Amélie Bertrand, fait suite à un numéro du fanzine Pleased to meet you que Semiose éditions lui avait consacré en 2016. Cette fois, le portfolio regroupe les oeuvres de 2016 à 2023, des peintures pour la plupart, mais aussi les nombreux projets sur différents supports tels la tapisserie d'Aubusson, les lithographies pour JRP Next, le tram à Nantes, les colonnes, etc.
On ne lit plus, on ne joue plus la comédie dite "larmoyante".
Donc, n'en parlons plus; avec Gustave Lanson, massacrons Nivelle de La Chaussée. Injustice et erreur historique : notre livre réplique. Injustice car il y a plaisir et intérêt à lire ces "drames romanesques" (1741) qui parlent de la société des Lumières. Erreur parce que ces comédies représentent, pour Fontenelle et les contemporains, la modernité au théâtre, au même titre que Marivaux.
Erreur parce que, de Destouches à La Chaussée, s'invente, avant Diderot, la poétique de ce qui se nommera le drame. Mauvaise foi aussi, ou ignorance : ces comédies sont des comédies, graves, a-t-on dit, comme Le Misanthrope, inventant, sans sacrifier au pathétique, un équilibre entre rire ou sourire et sensibilité. En s'associant à notre dessein de réhabilitation, en prêtant quelques instants sa scène et ses voix à Mélanide, la Comédie-Française comprenait le prix de ce répertoire méconnu.
Qu'ont en commun Diderot, D'Alembert et l'abbé de Saint-Pierre ? Voisenon et Pluche ? Fontenelle et Sade ? La Font de Saint-Yenne et Condillac ? Casanova et Buffon ? Batteux et Barruel ? Peu de chose a priori réunit les auteurs qui dialoguent au sein de ce volume, sinon que tous, quel que soit leur domaine de réflexion, ont été amenés durant leur parcours intellectuel à se confronter à la question du système et à se prononcer sur sa nécessité, sa pertinence et sa valeur. À lire les études ici rassemblées, il apparaît que la pensée du système innerve les champs du savoir et de la création au XVIIIe siècle. Mais ce tropisme systématique étonnamment persistant ne signifie nullement la permanence de la valeur accordée à l'esprit de système : ces systèmes omniprésents traduisent plutôt la perte de majesté du système, détrôné par d'autres manières de penser et d'écrire le monde et les hommes.
S'adressant à tous les candidats aux concours, en particulier Agrégation et CAPES, Clefs concours offre une synthèse par sujet. Conçu comme un repère par rapport aux monographies et aux cours et comme un outil de révision, chaque ouvrage est articulé autour de fiches thématiques permettant de faire le point sur les acquis de la recherche. Synthèse des travaux les plus récents, Clefs concours permet de s'orienter dans la bibliographie et de mettre en perspective l'évolution des savoirs. Clefs concours Lettres. Tous les titres sont organisés autour d'une structure commune : Des repères : un rappel du contexte historique et littéraire. Les grandes "problématiques", indispensables à la compréhension des enjeux de l'oeuvre. Le "travail du texte" consacré aux questions de langue, de stylistique et de grammaire. Des outils méthodologiques, notamment bibliographiques. Un système de circulation entre les fiches et les références bibliographiques.
Cet ouvrage collectif offre une synthèse sur une figure fondamentale dans l'histoire du théâtre : l'acteur. Ce livre dépasse les visions monographiques en proposant une galerie représentative du vedettariat et en s'intéressant à quelques destins individuels (comme Molière, Mlle George, Frédérick Lemaître etc.). Un ouvrage au carrefour des lettres et de l'Histoire.
Les ar'cles ici réunis se penchent sur les modalités choisies pour représenter les explosions populaires de la période 1760-1830 et sur l'émergence de formes propres à les incarner et à les porter. Ils s'intéressent aussi aux jugements et à l'axiologie qui accompagnent ces phénomènes. La liEérature, les arts, la pensée se trouvent également modi?és : l'explosion concerne des formes et des publics régénérés par les bouleversements historiques. La spéci?cité de ce numéro de la revue Orages est de ne pas se cantonner au point de vue des contemporains des événements. Ces explosions populaires que les arts et les discours ?xent sur le moment façonnent des grilles d'intelligibilité de l'histoire qui ont elles-mêmes une histoire. Ce sont aussi ces usages des ?gura'ons du peuple, de ses émo'ons, de son accès à la représenta'on que nous souhaitons interroger, depuis le théâtre du règne de Louis XVI jusqu'aux représenta'ons contemporaines de la Révolu'on, notamment à travers la bande dessinée.
Témoignant de la manière dont les travaux de Pierre Frantz ont renouvelé le regard sur le théâtre du xviiie siècle, les études réunies dans cet ouvrage célèbrent un art qu'elles interrogent sans préjugé, dessinant les contours d'une conception globale et inventive du spectacle.
Grâce aux voyages, la Nouvelle-France était connue des élites européennes dès le xvie siècle. Mais qu'en est-il dans la fiction? Gilbert Chinard a montré que les mentions de l'Amérique du Nord y abondaient au xviiie siècle, surtout au théâtre. Ainsi, en marge des éblouissantes Lumières, des oeuvres ont discrètement façonné un continent imaginaire qui nous renseigne aujourd'hui sur les rêves d'auteurs en quête de gloire et les attentes de divers publics. Les articles du présent ouvrage abordent un corpus certes méconnu, mais qui éclaire de façon originale les liens qu'entretenait la France avec sa colonie canadienne au xviiie siècle.