« Rose Bustamente, la grand-mère maternelle de Vera Candida, avant de devenir la meilleure pêcheuse de poissons volants de ce bout de mer, avait été la plus jolie pute de Vatapuna. » Sur une île imaginaire, trois générations de femmes semblent vouées à enfanter des filles sans père. Jusqu'à Vera Candida, qui fuit Vatapuna pour se forger un autre destin.
Un jour de juin, Gloria embarque ses filles sans préavis pour la maison alsacienne où, enfant, elle passait ses vacances. Quelle menace fuit-elle ? Pour le savoir, il faudra revenir en arrière, dans les eaux troubles du passé, rencontrer Giovannangeli, qui l'a prise sous son aile à la disparition de son père, lever le voile sur la mort de Samuel, le père de ses enfants, et comprendre enfin le rôle de l'avocat Santini dans cette histoire.
Jusqu'où peut-on protéger ses enfants ? Dans ce roman tendu à l'extrême, Véronique Ovaldé met en scène une mère dont l'inquiétude face au monde se mue en un implacable sang-froid pour l'affronter.
"Soyez imprudents les enfants", c'est le curieux conseil donné à tous les Bartolome lorsqu'ils n'étaient encore que de jeunes rêveurs - et qui explique peut-être qu'ils se soient aventurés à changer le monde. C'est ce qu'aimerait entendre Atanasia, la dernière des Bartolome, qui du haut de ses 13 ans espère ardemment qu'un événement bouscule sa trop tranquille adolescence. Ce sera la découverte du mystérieux peintre Roberto Diaz Uribe.
Atanasia va partir à sa recherche. Et s'inventer en chemin.
«La femme de Lancelot est morte cette nuit.»
Dans les années 1970, Maria Cristina Väätonen quitte Lapérouse, une bourgade perdue dans le Grand Nord américain, où elle laisse un père taciturne, une mère bigote et une soeur jalouse. Arrivée à Los Angeles, elle se lie avec Rafael Claramunt, séducteur invétéré et écrivain prétendument nobélisable. Il l'aide à publier son premier roman, largement autobiographique. La voici propulsée dans un monde de paillettes et définitivement brouillée avec sa famille. Claramunt s'enorgueillit d'avoir découvert la jeune auteure. Est-il un pygmalion ou un imposteur qui tente de profiter du talent de la jeune femme ? Un conte moderne enchanteur et piquant qui célèbre la liberté.
Tout en haut du mont Tonnerre, dans un drôle de village peuplé de femmes, l'une d'entre elles, la mano triste, attend patiemment dans sa maison à courants d'air. Elle attend les hommes qui remontent du fleuve à chaque saison douce, et surtout Jo géant, avec son coeur tout miel... Un voyage aux airs de conte, doux et inquiétant.
Quand sa fille Paloma déserte sans prévenir la somptueuse villa familiale, Vida lzzara croit en deviner la raison:elle serait partie avec son amant vivre une vie moins conventionnelle. Jusqu'au jour où Vida comprend que c'est elle aussi que Paloma fuit. La recherche de sa fille la conduira de l'Irigoy de son enfance aux recoins secrets de son coeur. Les vies d'oiseaux, ce sont celles que mènent quatre personnages dont les trajets se croisent sans cesse, chacun éprouvant sa liberté d'exister.
« Je voyais tous les animaux passer dans un silence de songe. J'ai pensé, ils se toisent pour n'alerter personne, ils se sauvent, les animaux se sauvent et je me suis mise à rire tout doucement pour ne pas qu'ils m'entendent et viennent me dévorer. Après avoir vu, une nuit, les animaux s'enfuir, Lili va au zoo sont-ils revenus? Près des cages, c'est surtout le fantôme d'un homme aimé qu'elle entrevoit.
Nikko, née sur une île polaire, s'imagine une autre vie loin des neiges et des glaces : elle pense avoir été échangée à sa naissance avec un autre bébé, suite à une grande confusion causée par de nombreuses naissances le même jour. Mais elle va trouver son salut par le mal qui la ronge et l'envahit. 2e roman.
«Vienna aimerait redevenir une toute petite fille. Juste avant l'été de ses six ans. L'été où elle s'est perdue dans les dunes. Et où un homme l'a finalement ramenée à ses parents. Elle voudrait revenir avant. Avant l'été où les choses se sont gâtées. Et où le monde a changé sa révolution.» Trois instants où s'est joué le destin de Vienna.
Rose a une quinzaine d'années mais elle en paraît sept, dans son corps comme dans sa tête. Elle vit avec ses parents dans une ville inondée de soleil au bord de la mer. Chaque jour, sa mère la dépose dans un Institut où de calmes psychologues la prennent en charge pour la journée. Le soir venu, elle rentre chez elle, monte parfois sur le toit de l'immeuble, regarde le couchant au-delà des palmiers et surveille ses lapins en attendant le retour de sa mère qui, comme elle, se prénomme Rose, simplement Rose. Rose, la mère, est une beauté fatale sur talons aiguilles, même si sa perruque n'est parfois plus très droite sur sa tête. Le père, lui, dirige un cirque quelque part en ville. La voisine s'appelle Madame Iris, elle adore les papillons et les oiseaux. Dans l'immeuble, la vie semble tranquille. Jusqu'au soir où le mari de Rose devient jaloux et se fâche. Les jours suivants, la belle ne sourit plus, ne parle plus, et la petite Rose panique. Bientôt advient le pire : un soir, Rose, la mère, ne rentre pas du travail. La belle a disparu et l'enfant est perdue. Face à l'insouciance de son père, à l'inquiétante inertie des adultes, la petite Rose va réinventer l'histoire. Un roman magnifique sur la confrontation de l'enfance absolue à l'aridité des choses. Sur ce passage étroit et tumultueux, cet instant précis où l'imaginaire se met à façonner la vie rêvée, où l'alchimie de l'adolescence entre en scène pour inscrire nos vies aux abords du chemin.
Un immeuble du XVIIIe arrondissement de Paris au début des années 1980. Une adolescente, Nathalie - qui préfère qu'on l'appelle Sucre de Pastèque -, attend que le chevalier Tunepouvaispas Mefaireplusplaisir vienne la délivrer de son ennui.Un jour, Eugène, son jeune voisin, sonne à sa porte. Il est immédiatement et irrémédiablement fasciné par elle. Mais encore faut-il qu'il lui prouve son mérite. Pour cela, Nathalie va lui lancer des défis improbables, nous rappelant l'amour courtois au temps de l'adolescence.Un conte cruel pour adultes dans lequel se mêlent les imaginaires de Véronique Ovaldé et Joann Sfar.