De Charles de Gaulle à Emmanuel Macron, cet ouvrage réunit et analyse les meilleures répliques, volontaires ou non, des présidents de la Ve République.
Quand je veux savoir ce que pense la France, je m'interroge.
(Charles de Gaulle, virtuose de l'immodestie) Quand Chirac vient me voir à l'Élysée, il monte le perron avec ses idées et il redescend avec les miennes. (François Mitterrand, perfide) Voyager avec sa femme, c'est comme aller à Montélimar avec du nougat.
(Jacques Chirac, gaulois) La sécurité en France, ça va très bien. Si on n'a que moi comme délinquant...
(Nicolas Sarkozy, stand-upper) Si gouverner c'est pleuvoir, nous réussissons au-delà de toute espérance.
(François Hollande, maître de l'autodérision) Les deux grands partis, c'est l'amicale des boulistes, sans l'amitié et sans les boules.
(Emmanuel Macron, audiardesque) Bons mots, petites blagues, répliques assassines, confidences vachardes, saillies paillardes, lapsus révélateurs... Depuis les débuts de la Ve, chaque locataire de l'Élysée, à sa manière, a su manier l'humour qui correspondait le mieux à son tempérament.
De quoi rient-ils et nous font-ils rire ? Que révèle leur sens de la dérision et de la plaisanterie ? Voici huit chefs d'État passés au crible de l'humour. Celui que les Français vont élire en aura-t-il suffisamment pour traverser son quinquennat avec le sourire... quitte à nous faire rire malgré lui ?
Un demi-siècle de combats, dix-huit années à la mairie de Paris et douze ans de présidence de la République. Recordman de popularité, appétit d'ogre et amateur de bière, homme du terroir féru d'arts premiers, adepte du parler cru et du dialogue des cultures, le personnage est, à tout le moins, paradoxal. Même ses proches auront peiné à le décoder. Secret et provocateur, ce tueur plein de compassion, séducteur et angoissé, prudent et culotté, n'a cessé d'être animé de la rage de gagner et de la passion de servir les Français.
Xavier Panon raconte le président aux cinq vies : celles du guerrier, du jouisseur, du conquérant, du président, du globe-trotter. Un portrait rehaussé de témoignages de Michel Rocard, Jean- Pierre Raffarin, Roland Dumas, Marie-France Garaud, Jean-Louis Debré, Jean-Louis Borloo et de bien d'autres dont il a recueilli les confidences parfois surprenantes.
Même dans ses Mémoires en deux volumes (NiL, 2010-2011), Jacques Chirac s'est finalement peu dévoilé. Mélange de pudeur et de passion pour la vie, plus que pour le passé qui « l'emmerde » et la mort, tôt côtoyée en Algérie. Tactique pour offrir le moins de prises à ce monde féroce où il a dû concilier sa nature chaleureuse et l'instinct du tueur, son bonheur du pouvoir et son goût pour l'aventure.
« Bulldozer » de Pompidou, « agité » pour Giscard, « caméléon » pour d'autres qui ne comptent plus les métamorphoses de cet animal politique difficile à cerner. Populaire et élitaire, buveur de bière et de saké, homme du terroir et féru d'arts premiers, adepte du parler cru et du dialogue des cultures, fidèle à Bernadette et plus si affinités...
Pour éclairer le vrai Chirac, il faut donc additionner les Chirac connus à ceux qui gardent leurs secrets, inévitables en un demi-siècle de combats et de coups tordus. En cinq parties, Xavier Panon brosse le portrait d'un guerrier, d'un jouisseur, d'un conquérant, d'un président et d'un tiers-mondiste. Un canevas retouché par Michel Rocard, Jean-Pierre Raffarin, Roland Dumas, Marie-France Garaud, Jean-Louis Borloo, Jean-Louis Debré et bien d'autres, dont il a recueilli les confidences...
Nicolas Sarkozy, François Hollande : deux styles très différents sur le terrain diplomatique.D'un côté, Sarkozy, l'atlantiste et l'occidentaliste , qui fait la leçon à Obama, ami puis ennemi d'Assad et Kadhafi. De l'autre, Hollande l'urgentiste , confronté au cynisme de Poutine et au lâchage d'Obama, s'impose en chef de guerre contre les djihadistes d'Aqmi au Sahel et les massacreurs de Daech en Irak.Les nombreux faits et confidences off des principaux acteurs de la diplomatie et des Armées, rapportés par Xavier Panon, plongent le lecteur au coeur des négociations au sommet. Elles illustrent les rapports différents de Sarkozy et Hollande avec Angela Merkel, comme avec Pékin, Washington, ou le Qatar. Entre continuité et volonté de se démarquer, ils offrent le spectacle de deux présidents, l'un transgressif, l'autre consensuel, qui se veulent porteurs de valeurs universelles et d'un rôle mondial pour la France de Charlie .
Des années 1970 aux années 2010, du journal La Montagne à BFM en passant par RMC et bien d'autres médias, le grand reporter Xavier Panon a couvert un demi-siècle d'événements internationaux. A travers ses reportages sur les 5 continents, il a été le témoin privilégié de la marche de l'Histoire, mais également de l'évolution des pratiques et du métier de journaliste. Des débuts de sa carrière en afrique aux camps de réfugiés khmers, des conflits du Moyen-Orient à la chute du bloc communiste, de la guerre Iran-irak à celle en ex-Yougoslavie, il nous livre ici le récit de 50 ans de bouleversements mondiaux, vécus au plus près des décideurs et des populations. Sa connaissance des grands de ce monde lui permet aussi d'en brosser des portraits intimistes et parfois surprenants, sans jamais omettre de sinterroger sur la place et le rôle du journaliste. Un ouvrage événement, passionnant et indispensable.
De la jungle africaine des années 1900 aux concessions françaises de Chine, de la Mandchourie à l'Algérie en pleine effervescence, l'officier Hubert a parcouru l'empire colonial français et traversé l'Histoire. En s'appuyant sur ses carnets et photographies, le journaliste Xavier Panon est parvenu à restituer la passionnante histoire de ce grand-oncle tout aussi soldat qu'explorateur et aventurier, tout en effectuant une brillante remise en perspective historique. Le souvenir d'une certaine France, d'un certain Français, qui nous rappelle autant les aventures de Tintin que les écrits d'Albert Camus. Un témoignage rare, une plongée au coeur de la vie quotidienne dans la force coloniale.
Bien sûr, on ne vit plus à l'époque du fameux livre Paris et le désert français, Paris accusée de vampiriser le reste du pays. On vit même une véritable révolution. Après des siècles de concentration et des décennies d'exode rural, un rééquilibrage est en train de s'opérer. Une nouvelle France est en train d'émerger : c'est la France rurale, et même plusieurs France rurales, selon le récent rapport de la Datar qui vient de conduire le gouvernement à lancer un plan de 80 mesures. Les provinciaux « montent » moins à Paris et des Parisiens ou des Franciliens crient « vive la fuite » et « vive la campagne » ! L'Ile-de-France perd de la population depuis 20 ans au profit du reste du pays, et fait figure aujourd'hui de repoussoir aux yeux de nombreux Français. Contestée dans son rôle de capitale économique et politique, la région continue pourtant d'accumuler la richesse et figure au premier rang des régions européennes en termes de PIB par habitant. La « bombe rurale » va-t-elle donc tuer l'Ile de France ? Non, car cette région a de nombreux atouts, souvent méconnus des franciliens eux-mêmes. C'est précisément l'ambition de ce livre de souligner que la région-capitale a un grand défi à relever, mais qu'elle commence à apporter des débuts de réponses. Mais où court-elle si vite ? L'Ile de France court d'abord après son identité territoriale et humaine qui commence toutefois à émerger à mesure que les gens s'approprient leur territoire, valeur refuge mais aussi porteur de projet. La plus grande partie de ses 11 millions d'habitants vit sur 20% du territoire tandis que -ô surprise !- 80% sont réservés aux espaces verts et naturels ! Une population extrêmement diverse et cosmopolite, des zones difficiles et des zones riches, une région-capitale avec ses rivalités internes et le poids de l'Etat central en train de passer la main. C'est bientôt la Région qui sera par exemple responsable des transports, problème n° 1 pour un francilien que l'on peut d'ailleurs définir comme « celui qui bouge tout le temps ». D'où la volonté, notamment avec le tramway et les axes civilisés à Paris, et avec les tangentielles de banlieue à banlieue, d'améliorer la vie quotidienne des habitants. Meilleurs transports, plus de logements, un environnement plus sûr (sécurité, air, bruit), le développement des pôles économiques pour faire face aux nombreuses pertes d'emplois : c'est ce vers quoi court ensuite la région qui, en relevant ce 2ème défi, celui de la qualité de la vie, espère répondre à la France rurale plus attirante. Avec sa puissance économique digne des Pays Bas, l'Ile de France, 2e région d'Europe, un peu derrière Londres, compte bien sur son potentiel intellectuel (126.000 ingénieurs et techniciens, soit 40% du potentiel français) pour conquérir la première place. Tout en courant aussi dans la compétition mondiale pour améliorer son attractivité et son image. Un enjeu dont les habitants sont peu conscients mais qui est essentiel pour une région métropole mondiale. L'enjeu, sous peine de déclin, sera donc de concilier toutes ces exigences : être dans le train qui court le monde, sans que la population francilienne reste à quai !
Dans les coulisses de la sécurité présidentielle « J'ai vécu quinze ans a l'Elysee dans l'intimité de Francois Mitterrand et Jacques Chirac. Avec mes camarades gendarmes du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), nous avons assure leur protection et, a leur demande, préservé l'intégrité de leurs vies officielle et privée. Leurs secrets aussi... » Le colonel Denis Roux raconte pour la première fois ses années au coeur du pouvoir, sans cacher les difficultés rencontrées depuis la création de cette unité. Car, depuis 1983, le GSPR aura connu des fortunes diverses : bienvenu sous Mitterrand, supporte sous Chirac, écarté par Sarkozy au profit de la police, négligé par Hollande, puis déstabilisé avec Macron en raison de son choix étrange de confier sa garde très rapprochée au jeune Alexandre Benalla...
Denis Roux livre quantité d'anecdotes sur sa longue proximité avec les deux présidents, notamment lors de leurs déplacements a l'étranger ou d'opérations confidentielles. Autant de défis relevés dans un environnement souvent hostile, du fait de la fameuse « guerre des polices », attisée par certains entourages a l'Élysée et au ministère de l'Intérieur.
Le discrédit de la parole politique et le scepticisme envers les programmes clés en main ouvrent le jeu pour 2017.
Ils sont nombreux à se jeter dans la bataille et celleci se présente sous un jour nouveau. En effet, la présence annoncée de Marine Le Pen au second tour et l'arrivée de députés FN au Parlement bouleversent la donne.
Treize personnalités, quadras ou vieille garde, jouent un rôle majeur dans ce grand jeu. Ce sont "les 13 Conquérants" : Mélenchon, Duflot, Montebourg, Hollande, Macron, Valls, Bayrou, NKM, Juppé, Sarkozy, Fillon, Le Maire, Le Pen. Le ou la prochaine président(e) figure dans cette galerie de portraits qui évalue les atouts, les handicaps, l'avenir de chacun des acteurs pour mieux comprendre la partie qui commence.
Un outil indispensable pour éclairer les enjeux de la campagne présidentielle qui débute.