L'école française n'est pas en crise : elle est en faillite.
Elle n'a plus les moyens humains - profs, CPE, surveillants, médecine scolaire - de mener à bien ses missions éducatives.
Si cette « institution zombie » tient encore debout, c'est parce qu'elle est une bureaucratie, aussi rigide qu'anachronique. Mais l'égalité des chances et la justice scolaire sont devenues des leurres. A la réussite d'une élite correspond l'insuccès d'un grand nombre.
Dans les matières fondamentales, français et mathématiques, le niveau baisse de façon alarmante. Quant à l'ordre scolaire, il y a longtemps qu'il est gangréné par les violences et les incivilités.
Une autre école est-elle possible, moins compétitive, plus coopérative, mieux adaptée aux besoins des élèves ?
Une école qui donnerait toute sa place à la culture générale et au français. Qui se soucierait d'évaluer plutôt que de noter, prenant en compte compétences et savoir-faire. Et qui referait du métier d'enseignant « le plus beau métier du monde ».
C'est tout le pari de ce livre, une réponse aux remous suscités par les réformes de Jean-Michel Blanquer.
Comment accroître son désir et le rendre fou d'amour ?
302 suggestions, des plus sages aux plus épicées, pour ceux qui veulent apporter à leur vie amoureuse un dopant exponentiel.
" Edith camouflait, derrière la truculence de l'artiste, sa détresse et sa solitude.
Seul un être profondément livré à lui-même, comme elle le fut, pouvait avoir sur scène ces accents pathétiques. Au gré de ses rencontres et de ses humeurs, Piaf a toujours brouillé les pistes et camouflé son identité. Parce qu'il l'a bien connue - il fut l'un des rares journalistes à gagner sa confiance -, Jean Noli témoigne de la double personnalité de " la Môme " : tantôt enjouée, parmi ses fidèles réunis chez elle, boulevard Lannes ; tantôt épuisée, minée par l'alcool et la drogue, à bout de résistance, et soudain ressuscitant lorsque tout semblait fini.
Une autodestruction flamboyante, sans frein ni remords : ce sont les cinq ultimes années de la vie de l'artiste, ici racontées de façon bouleversante par un de ses proches.
L'" espionne " fusillée en 1917 : une victime de l'acharnement des services secrets français. De son vrai nom, Margaret Zelle, Mata Hari est née en août 1876 aux Pays-Bas. Divorcée d'un officier de l'armée coloniale qu'elle a accompagné aux Indes néerlandaises, elle adopte le nom de Lady McLeod, puis celui de Mata Hari, qui signifie " l'oeil de l'aube " en malais. Elle devient danseuse, puis courtisane dans les capitales européennes, incarnant alors l'idéal de la danseuse orientale sensuelle. En 1916, elle est approchée par le capitaine Ladoux, chef des services du contre-espionnage français, qui l'incite à mettre ses relations internationales et sa faculté de mouvement au service de la France. En janvier 1917, un message allemand est intercepté, puis décrypté. L'espion répondant au nom de code H-21 ne serait autre que Mata Hari. Convaincue d'entente avec l'ennemi, elle est condamnée à mort puis fusillée le 15 octobre 1917. Russell Warren Howe est parti à la recherche de la vérité sur cette femme au destin tourmenté et mystérieux. Mata Hari fut-elle manipulée par la France et l'Allemagne ? Était-elle véritablement coupable ? Les pièces auxquelles l'auteur a eu accès démontrent que le dossier a été délibérément falsifié par les services d'espionnage français à des fins " patriotiques ", et que Mata Hari fut manipulée par la France et l'Allemagne. Elle fut aussi la victime de la morale bourgeoise qui condamnait la liberté des femmes.
Né en Angleterre, mais vivant à Washington, Russell Warren Howe a étudié l'histoire française à la Sorbonne. Journaliste, il a été le correspondant pour l'agence Reuters, pour les journaux The Sunday Times et The Washington Post, et a présidé l'Association des journalistes politiques américains. Auteur de quelque vingt essais et biographies, il se consacre aujourd'hui entièrement à l'écriture.
Nura Abdi est âgée de quatre ans lorsque, par mesure de " purification ", elle est soumise au rituel de l'excision. Bien que traumatisante, cette pratique lui semble normale, puisque subie par l'immense majorité des filles de son âge. Juqu'au jour où Nura arrive en Allemagne. Elle prend alors conscience que cette coutume barbare a refoulé en elle son identité de femme. Sera-t-elle jamais capable d'aimer un homme ? Si son livre est un plaidoyer contre l'excision, Nura y décrit également son enfance heureuse en Somalie, et ses paysages somptueux, à une époque où la guerre civile n'avait pas encore obligé sa famille à fuir au Kenya. Puis c'est le déracinement et le choc lors de son arrivée en Europe, où elle doit accepter les tâches les plus ingrates. Malgré les épreuvres, Nura Abdi a toujours conservé cette détermination et cette joie de vivre qui lui permettent aujourd'hui d'entrevoir l'avenir avec optimisme.
Jusqu'en 1900, on n'en pratiquait qu'un seul.
Dans les années 30, Edward, prince de Galles, en inspira deux nouveaux - qu'il n'arbora jamais. Il fallut ensuite attendre 1989 pour qu'un quatrième accède à la reconnaissance officielle. Jusqu'à ce jour, et aussi étonnant que cela paraisse, l'homme qui décidait de porter cravate n'avait donc en tout et pour tout à sa disposition que quatre noeuds. Pourtant, comme ce petit guide illustré le rappelle, la cravate a derrière elle plus de vingt siècles d'histoire.
S'inspirant des principes de la physique atomique et de la théorie mathématique dite " des noeuds ", deux chercheurs diplômés de Cambridge ont exploré les richesses insoupçonnées de la cravate et imaginé de nouvelles façons de la nouer. Le résultat : pas moins de quatre-vingt-cinq noeuds, répondant à des critères esthétiques autant que scientifiques. L'homme moderne a désormais la possibilité de choisir entre l'" Oriental ", le " Saint-Andrews ", le " Windsor ", le " Nicky ", le " Plattsburgh "...
Et de nombreux autres nodus operandi. Une découverte qui, n'en doutons pas, révolutionnera l'élégance masculine...
Qui n'a en mémoire le souvenir d'une nuit de Noël ? La neige, le sapin, au pied duquel attendent les cadeaux, et ces contes chuchotés au coin du feu...
Quand vient le temps de Noël, le givre fleurit sur les branches et les tables se couvrent de mets prodigieux. En ce temps de merveilles, conteurs et poètes prêtent voix aux légendes et mystères de leur enfance. De Heinrich Heine à Paul Verlaine, de Théophile Gautier à Anatole France, d'Edmond Rostand à Giacomo Leopardi, cette anthologie rassemble quelques-uns des plus beaux textes inspirés par Noël.