Dans le cadre de la Biennale des Arts Nice, le musée Matisse de Nice présente un dialogue inédit entre David Hockney et Henri Matisse ayant pour point de départ la nouvelle série des Fresh Flowers - encore jamais montrées au public - de l'artiste britannique. En effet, ses dessins sur palette graphique rejoignent l'approche de Matisse qui cherche toujours à restituer, en dehors du seul aspect visuel, le principe végétal de la plante : sa floraison.
Au-delà, le texte de Claudine Grammont, directrice du musée Matisse de Nice, s'attache à montrer comment ces deux géants des XXe etXXIe siècles racontent la modernité en s'appropriant les mêmes codes, les mêmes signes et entrent en résonnance dans leurs recherches et préoccupations formelles.
Albrecht Dürer résume à lui seul la Renaissance européenne et la gravure fut, sans conteste, son médium de prédilection. Pour la première fois, deux des plus importantes collections d'oeuvres de Du¨rer en France, celle du musée Condé à Chantilly et celle de la Bibliothèque nationale de France, unissent leurs forces. Plus de deux cents feuilles, dessins et gravures, mettent en valeur l'éblouissante maîtrise technique de l'artiste et rendent compte de son rôle dans les bouleversements esthétiques de son temps.
Dürer se forma dans sa ville natale de Nuremberg, une ville en pleine ébullition intellectuelle et artistique. Il noua rapidement des liens avec les personnalités humanistes les plus éminentes et son apprentissage lui donna accès à l'art des plus grands graveurs du XVe siècle, qui exercèrent sur lui une influence déterminante.
À son tour, il suscita l'admiration de ses contemporains, avec lesquels il entretint des dialogues artistiques féconds, qui nourrirent l'émulation et l'inspiration collective. L'estampe fut constamment au coeur de ces échanges. Parce qu'elle les rendit possibles, et parce qu'elle est une des formes d'expression les plus éclatantes de ces confrontations, elle incarne l'épanouissement de la Renaissance.
Sur tous les continents, de nombreuses civilisations ont cherché à conserver intègre le corps de leurs défunts : Égypte pharaonique, bien entendu, mais aussi populations andines, amazoniennes, d'Asie du Sud-Est, d'Océanie, d'Afrique subsaharienne...
Que signi?ent ces pratiques d'embaumement souvent très ritualisées et parfois très techniques ? À quelles croyances se rapportent ces corps incorruptibles ? Que nous apprennent les momies sur les conditions de vie (et de mort) des populations du passé ?
Écrit par les meilleurs spécialistes, ce catalogue très didactique fait le point sur les dernières connaissances autour des momies, et permet de mieux comprendre la richesse et la variété de ces chemins vers l'éternité.
Sous le Haut patronage de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (Institut de France).
Comment devenir artiste lorsqu'on est née femme, à une époque où celles qui appartiennent au « deuxième sexe » ne peuvent accéder à l'École nationale des beaux-arts ? C'est au tournant des XIXe et XXe siècles que les femmes peintres et sculptrices vont lutter pour être reconnues comme des artistes à part entière, passant comme Suzanne Valadon du statut de modèle à celui de peintre accomplie.
Coréalisé par le monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse et le musée des Beaux-Arts de Limoges, cet ouvrage, Valadon et ses contemporaines, révèle le rôle méconnu des femmes dans les révolutions artistiques de la modernité naissante de 1880 à 1940, en réunissant près de 50 femmes artistes.
Célèbres comme Camille Claudel, Marie Laurencin, Sonia Delaunay ou Séraphine de Senlis, et d'autres moins connues, elles démontrent que le talent artistique n'a pas de genre.
Quand s'ouvre le règne de Manuel Ier, en 1495, le royaume de Portugal, tourné vers l'Océan, jouit d'un emplacement stratégique, à la croisée des axes commerciaux vers la façade atlantique et vers la Méditerranée. Le perfectionnement de la cartographie et des techniques de navigation permet aussi d'ouvrir de nouvelles voies maritimes vers l'Inde et le Brésil, bouleversant à jamais les frontières du monde connu. Carrefour du monde, Lisbonne est une capitale multiculturelle où affluent les richesses mais aussi des idées nouvelles et des hommes venus de loin.
Au sein d'une cour raffinée, la production artistique fait écho à cette ouverture sur le monde ; les ateliers lisboètes, soutenus par la commande royale, adoptent une nouvelle manière de peindre, opérant une synthèse très originale entre les inventions picturales de la Renaissance flamande et italienne et la culture portugaise. C'est au talent des peintres portugais de la première moitié du XVIe siècle, et à ce moment crucial de l'histoire de la peinture européenne, que cet ouvrage entend rendre hommage.
Souvent qualifié de « fauve méditerranéen », Charles Camoin (1879-1965) s'est inscrit, par ses liens avec Paris et la bohème montmartroise, dans le cercle de l'avant-garde internationale. Affilié au fauvisme, lié à Matisse, Marquet et Manguin, il n'a pour autant jamais renoncé à son indépendance artistique : « En tant que coloriste, j'ai toujours été et suis encore un fauve en liberté ».
Cet ouvrage permet de redécouvrir l'oeuvre du peintre en intégrant une centaine de tableaux et dessins, dont certains inédits. Il approfondit différents épisodes historiques et thématiques de la vie de l'artiste et analyse l'évolution de son langage pictural, fondé sur la sensation colorée.
Often described as the 'Mediterranean Fauve', Charles Camoin (1879-1965)- through his links with Paris and the bohemian life of Montmartre-joined the circle of the international avant-garde. Despite his affiliation with Fauvism and his friendship with Matisse, Marquet and Manguin, he never abandoned his artistic independence: 'As a colourist, I have always been a free Fauve'.
This catalogue will enable visitors to rediscover the painter's work, and will feature one hundred paintings and drawings, some of which have never before been exhibited. It takes a closer look at some of the main historical and thematic episodes in the artist's life, and analyses the developments in his pictorial language, based on the sensations of colour.
Embrassant une vaste période, des années 1910 aux années 1960, l'histoire du modernisme portugais, dont le poète Fernando Pessoa fut la figure tutélaire et son principal fondateur, se déroule entre le Portugal et Paris : la capitale française, centre artistique international depuis le XIXe siècle, attire les Portugais en quête de modernité. Cette histoire méconnue s'insère dans un contexte international bien plus vaste et met en lumière, à partir d'artistes de générations et de styles différents, un modernisme de tous les pays, de tous les continents. Richement illustré, avec plus d'une centaine d'oeuvres d'artistes portugais célèbres ou peu connus en France, mais qui tous ont contribué à l'art moderne lusitanien comme international, cet ouvrage nous amène à déplacer notre regard, à le faire voyager, et à penser l'histoire de l'art en dehors de ses grandes figures.
Oeuvres de Sarah Affonso, Jose´ de Almada Negreiros, Ma´rio Cesariny, Anto´nio Dacosta, Robert Delaunay, Sonia Delaunay-Terk, Ofe´lia Marques, Santa Rita Pintor, Amadeo de Souza-Cardoso, A´rpa´d Szenes, Eduardo Viana, Maria Helena Vieira da Silva.
Dans ce XIXème siècle qualifié de « siècle de papier », les arts graphiques ont occupé une place de choix dans l'oeuvre des artistes représentés dans les collections du musée d'Orsay.
En raison de la fragilité des oeuvres sur papier à la lumière, la majeure partie de ces feuilles sont conservées en réserves, consultables uniquement sur rendez-vous, et donc restent encore à être découvertes par le grand public.
Le catalogue propose un cheminement par et à travers l'imaginaire des artistes, sans les enfermer dans des mouvements et en tissant un dialogue plutôt par association libre entre leurs dessins. Ainsi le terme d'arpenteur se réfère-t-il au mouvement : celui de la main qui trace des lignes. Tracé, trajet, retours, repentirs, reprises sont partie intégrante du dessin, sans chemin déterminé : le dessin comme lieu d'expérimentation, d'hésitations, où le doute reste visible. On y percevra le cheminement de l'artiste, cheminement qui pourra aboutir à autre chose, à un tableau, un décor, une sculpture, un objet, une architecture, mais le plus souvent le cheminement reste sans but, ou sans but autre que de dessiner mieux, mieux saisir la forme, mieux donner corps à ses rêves, parfois pur plaisir et délassement. « Arpenteur » traduit donc l'idée du dynamisme du dessin, de sa dimension inchoative et progressive. Le catalogue est aussi une invitation au voyage, moins au voyage pittoresque qu'au voyage dans l'imaginaire. Les « rêves » sont entendus au sens large, de monde intérieur, d'onirisme, de songe, rêverie et imagination créatrice. Les artistes dessinent « la carte du monde imaginaire (qui) n'est tracée que dans les songes » (Charles Nodier, Rêveries). Ils pénètrent la « seconde vie » qu'est le rêve et percent « ces portes d'ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible. » (Gérard de Nerval, Aurélia). Grâce au pouvoir de l'imagination, ils créent « un monde nouveau » apparenté avec l'infini (Charles Baudelaire, Salon de 1859, III, « La reine des facultés »).
« Dans ma peinture, on voit cette incertitude, ce labyrinthe terrible. C'est mon ciel ce labyrinthe, mais peut être qu'au milieu de ce labyrinthe on trouvera une toute petite certitude. C'est peut-être ça que je cherche. ».
VIEIRA DA SILVA, 1980.
« Je n'aime pas en général les oeuvres qui affichent leurs complications. Je préfère les oeuvres épurées mais qui laissent pressentir, deviner au loin, la complexité des choses du monde. ».
VIEIRA DA SILVA, 1987.
Les installations, photographies, films, sculptures ou encore performances de Nicolas Floc'h questionnent une époque de transition où les flux, la disparition et la régénération tiennent une place essentielle. Depuis une dizaine d'années, un travail centré sur la représentation des habitats et du milieu sous-marin a donné lieu à une production photographique documentaire liée aux changements globaux et à la définition de la notion de paysage sous-marin. À partir de projets au long cours, nourris d'expériences, de recherches scientifiques et de rencontres, naissent des oeuvres ouvertes, ancrées dans le réel, où les processus évolutifs tiennent la première place.
Sous l'apparence d'une extrême simplicité, la maison permet de développer de multiples images personnelles, des conceptions idéologiques et architecturales, des modes d'existence ou des choix de vie, des projections imaginaires ou des métaphores, des projets irréalistes ou des rêves d'une extrême concrétude, des souvenirs vrais ou faux portés par des perceptions sensorielles et corporelles d'une richesse infinie.
Les oeuvres d'Absalon, Magnus Gramén, Wolfgang Laib, Maude Maris et Tatiana Trouvé apportent un contrepoint conceptuel et contemporain à l'approche d'apparence plus intimiste et spontanée proposée par les artistes de la collection Sainte-Anne, entre la fin du XIXe siècle et les années 2000.
Les multiples centres d'intérêts extra-artistiques de Kupka - anatomie, astronomie, chimie, histoire naturelle, philosophie, phénomène de synesthésie et ésotérisme - l'orientaient depuis longtemps vers l'abandon de la figuration. Ce passage, comme dans le cas de Kandinsky, se fait en lien direct avec la musique.
Au début des années 1920, l'artiste s'intéresse particulièrement à la relation entre l'esthétique de la nature, les sciences, et l'art. Son oeuvre est dominée par des formes irrégulières et organiques, s'inspirant des phénomènes physiques incarnant les forces vitales.
Vers la fin de la décennie, suite à une période de crise, l'artiste est à la recherche d'autres solutions stylistiques et s'engage dans la voie de la géométrisation et de l'épuration des formes. D'un côté, il réintroduit dans ses oeuvres des éléments tirés de la réalité, découvre l'esthétique des machines et l'univers de la musique jazz qui lui permettent de revenir sur les interrogations plus anciennes concernant le mouvement et le rythme.
La profusion des couleurs, caractéristique pour l'oeuvre de Kupka, a sa contrepartie dans un recours distinctif au noir et blanc et dans la mise en valeur de leur antagonisme.
Reproduction du portfolio des Quatre histoires de blanc et noir de 1926.
Exposition monographique organisée par le musée de Grenoble du 30 octobre 2021 au 30 janvier 2022 en partenariat avec le musée d'Orsay.
Le musée de Grenoble s'est distingué très tôt par l'audace de sa politique d'acquisition d'oeuvres modernes et contemporaines et par une programmation mettant en avant les avant-gardes et les artistes novateurs. Dès 1920, le musée obtint le dépôt d'un tableau de Bonnard, La Femme au chien,. Les premières acquisitions du musée eurent lieu en 1933 avec deux chefs-d'oeuvre des années de la maturité du peintre, Intérieur blanc de 1932 et Nature morte jaune et rouge de 1931.
Aucune exposition cependant n'avait encore été consacrée au musée de Grenoble à cet artiste considéré comme l'un des maîtres français de la modernité. Pierre Bonnard, les couleurs de la lumière viendra combler cette lacune.
C'est la première fois qu'une exposition Bonnard sera construite sur ce concept essentiel chez ce peintre.
Bonnard ne cherchait pas à reproduire la réalité du monde mais à traduire les éléments fugitifs qui la traversent. C'est la raison pour laquelle il ne peignait pas directement sur le motif comme le firent les impressionnistes, mais de mémoire dans son atelier, en se fondant sur des notes et des esquisses.
Cette approche permettra de montrer les variations et les constantes de sa peinture à travers des thèmes représentatifs des différentes périodes de sa création.
« Ador peint depuis 2003. Il adore raconter des histoires, des contes, rigoler, rebondir et tourner les choses en dérision. Ses peintures envahissent les pages de cette monographie comme il recouvre les murs. ».
« Ador has been painting since 2003. He loves to tell stories and tales, to laugh, to bounce and to make fun of things. His paintings invading the pages as he covers the walls. ».
Léo Bioret.
Erro, artiste islandais, est considéré comme un des pionniers du mouvement de la Figuration Narrative. Mais son oeuvre extrêmement prolifique est à la fois pop et baroque. Par une technique (très) académique il mélange des images de sources diverses. Il élabore ainsi une narration infiniment complexe et laisse au spectateur une liberté d'interprétation.
Les collages qui sont l'étape préparatoire de ses peintures associent des personnages de BD à des hommes politiques des hommages aux grands peintres à des fresques antiques des photos d'actualité à des symboles sociologiques... Erro dépasse les frontières du Pop Art. Son style ne peut être considéré comme appartenant au Surréalisme à l'Hyperréalisme ou même au Réalisme Social... mais son travail réunit des éléments de chacun de ces mouvements artistiques.
Accompagnant la première exposition d'envergure consacrée à Boris Taslitzky (1911-2005), ce catalogue retrace son parcours exemplaire dans le récit du XXe siècle, des années trente aux heures de la décolonisation. Marqué dès l'enfance par la guerre, profondément antifasciste, adhérent de l'Association des écrivains et Artistes Révolutionnaires puis du Parti communiste dès 1935, Taslitzky s'engage dans la Résistance avant d'être incarcéré dans les prisons françaises puis déporté en 1944 au camp de Buchenwald.
Témoin et acteur des grands bouleversements de son siècle, «seul sur [son] chemin, mais solidaire de ceux qui font l'Histoire», conscient de sa responsabilité d'homme et d'artiste, Taslitzky veut «croquer dans la vie, fixer l'instant, nier l'indifférence». Il assume l'ambition d'une peinture d'histoire revivifiée par l'héritage romantique. Attentif à «la réalité dans son devenir», Taslitzky évite le risque de l'imagerie politique et défend un « réalisme à contenu social » qui vise moins à témoigner qu'à « raconter la vie des hommes de [son] temps ». C'est cet humaniste qu'il s'agit de redécouvrir, et son oeuvre prolifique qui oscille entre «la joie et l'outrage» et interroge les notions de mémoire et de résilience, de résistance et de création.
L'Auvergne fut pour Jean Dubuffet une terre d'inspiration et de créativité. Il y tissa des amitiés fortes, notamment avec l'écrivain Henri Pourrat, le journaliste de La Montagne Alexandre Vialatte ou encore le sculpteur Philippe Kaeppelin. Au cours de ses nombreux séjours aux côtés de Lili Dubuffet à Durtol, il s'inspira des pâturages et de la lave des volcans.
Cet ouvrage propose un changement de perspective sur son oeuvre et sa carrière, tout en donnant à voir l'effervescence créative et intellectuelle qui a baigné le bassin clermontois au sortir de la Seconde Guerre mondiale. En rassemblant pour la première fois une trentaine de sculptures, dont certaines récemment attribuées à un cultivateur du Puy-de-Dôme, Antoine Rabany (1844-1919), il ouvre également une perspective nouvelle sur l'histoire de l'art brut, mettant en lumière les racines auvergnates du corpus dit « Barbus Mu¨ller ».
Philippe Crochet et Annie Guiraud, spéléologues avertis, sont des autorités incontestées dans le domaine de la photographie souterraine. Leurs images, souvent récompensées en France et à l'étranger, ont déjà illustré de très nombreuses publications.
Philippe pratique la photographie depuis son plus jeune âge et a mené une carrière d'hydrogéologue, ce qui l'a sensibilisé à la protection des eaux souterraines et de la nature en général. Annie, son épouse, est enseignante d'anglais de profession. elle partage la même passion pour le monde des grottes et prend part à toutes les séances photographiques en tant que modèle et assistante. Depuis toujours, ils explorent les plus belles cavités de France et de la planète, dont certaines très protégées et à l'accès limité, constituent un spectacle rare que très peu de personnes ont la chance de voir. Ils ramènent de ce monde méconnu des images qui en révèlent les beautés cachées. Donner à voir et faire rêver, voilà le but recherché !
Ce livre regroupe dans huit chapitres thématiques un grand nombre de photographies que viennent enrichir des textes explicatifs. Il est le fruit d'une collaboration permanente entre les deux auteurs qui nous livrent ici leur interprétation personnelle de la symphonie naturelle qu'offre l'immense diversité du monde souterrain.
Philippe Crochet and Annie Guiraud, experienced cavers, are undisputed authorities in the field of underground photography. Their images, often awarded in France and abroad, have already illustrated numerous publications.
Philippe has been practising photography since he was a child. He has had a career as a hydrogeologist, which has made him aware of the need to protect nature and groundwater in particular. Annie, his wife, is a teacher of English by profession. She shares the same passion for the world of caves and takes part in all the photographic sessions as a model and assistant. They have been exploring the most beautiful caves in France and around the world for years, some of which - highly protected and with limited access - offer a rare spectacle that very few people have the chance to see. Their goal is to reveal the hidden beauties of this obscure world thanks to images that make people dream.
This book brings together in eight thematic chapters a large number of photographs supplemented by explanatory texts. It is the result of an ongoing collaboration between the two authors who give us here their personal interpretation of the natural symphony offered by the immense diversity of the underground world.
Terra incognita est une exposition en trois étapes conçue comme un parcours initiatique.
Ce partenariat réunit Le Palais Jacques Coeur, la galerie Capazza, le Centre céramique contemporaine La Borne et l'Association Céramique La Borne.
Tel Jacques Coeur allant à la découverte de terres inconnues pour y établir de nouvelles relations, tels les céramistes renouvelant chaque jour leurs recherches pour développer leur aventure artistique, le visiteur est invité à partir à la rencontre de pratiques artistiques innovantes au Palais Jacques Coeur, à la galerie Capazza et au Centre céramique contemporaine La Borne.
Né à Buenos Aires en 1955 et installé en France depuis 1978, Pablo Reinoso est un artiste mondialement reconnu pour ses détournements d'objets et ses créations à la frontière de la sculpture, de l'installation, du design, de l'architecture et de la peinture.
Ses oeuvres, souvent remplies d'humour, s'inscrivent dans une logique d'émancipation de l'objet, à l'instar de ses fameux Bancs Spaghetti, qui sont un véritable hommage à l'intelligence végétale. Sensible aux enjeux marquants de notre époque, et notamment à la crise climatique, Reinoso explore ces questions dans ses travaux récents, interrogeant les équilibres qui régissent les écosystèmes. À Chambord, où nature et culture communiquent de manière particulièrement prégnante, l'artiste a choisi de mener une réflexion autour de l'harmonie possible entre l'humain et le naturel, en saisissant l'architecture elle-même comme un élément du vivant. À travers des textes richement illustrés, ce catalogue éclaire cet hymne à l'hybridation, à la beauté et à la force du flux, ainsi qu'à tous ses débordements, à la faveur d'une exposition qui est la plus importante jamais consacrée à l'artiste.
Born in Buenos Aires in 1955 and based in France since 1978, Pablo Reinoso is a world-renowned artist, known for his subversions of objects and his creations at the frontier between sculpture, installation, design, architecture and painting. His often humorous works seek to emancipate the object: his famous Spaghetti Benches are a tribute to plant intelligence. Sensitive to the challenges that mark our era, the climate crisis in particular, Reinoso explores these questions in his recent works, considering the delicate balances that govern ecosystems.
At Chambord, where nature and culture communicate in a particularly vibrant way, he has chosen to reflect on the possible harmony between the human and the natural, by understanding the architecture itself as a living element. Through richly illustrated texts, this catalogue brings to life this hymn to hybridisation, beauty and flux, for an exhibition which represents the largest yet devoted to Reinoso's work.
Des premières années du XXème siècle à l'après-guerre, Collioure ne cesse d'aimanter les artistes venus de toute l'Europe.
Du havre de paix au refuge face à la guerre, Collioure devient le décor de parcours d'hommes et de femmes venus peindre la lumière dans une Europe dont le ciel s'obscurcit.
Qu'ils soient attirés par son climat clément, ses paysages préservés ou sa lumière exceptionnelle, beaucoup s'y sont retrouvés, recréant en fonction de leurs origines des « colonies d'artistes » liées par des solidarités nationales.
Ils se côtoient, fréquentent les mêmes lieux, peignent les mêmes sites et tous partagent le même amour pour le petit port et ses beautés.
Point de départ d'une recherche plus vaste, ce catalogue vise à dresser une cartographie de ces artistes venus d'ailleurs et qui firent de Collioure une véritable Babel des arts.
Après leur mariage en novembre 1844, le duc et la duchesse d'Aumale commandent au décorateur Eugène Lami l'aménagement, au coeur du château de Chantilly, d'appartements privés au goût du jour. Ce sont aujourd'hui les seuls appartements princiers de la monarchie de Juillet à être aussi bien conservés. Ils figurent parmi les ensembles historicistes les plus précoces à nous être parvenus et permettent d'entrer dans l'intimité des derniers maîtres de Chantilly, qui y rendent hommage à leurs prédécesseurs. Au terme de leur restauration complète et grâce au réexamen des documents à disposition, c'est une nouvelle histoire de lieux aussi enchanteurs qu'uniques qui est ici proposée.
Il y a un siècle, Le Boeuf sur le toit entrait dans la légende des années folles. Avec Jean Cocteau et ses amis musiciens du groupe des Six pour parrains, avec Wiéner et Doucet au piano, le bar-restaurant-cabaret de Louis Moysès fut, selon le peintre Jean Hugo, « le carrefour des destinées, le berceau des amours, le foyer des discordes, le nombril de Paris ». Musiciens et jazzmen s'y donnaient rendez-vous pour jouer des nuits entières des concerts improvisés. De ces concerts improvisés est née l'expression « faire un boeuf ».
À l'occasion du centenaire de ce lieu emblématique, venez pousser les portes du mythique cabaret pour revivre, en compagnie de l'auteur Jean Pierre Pastori, ses plus grandes heures de gloire.
Cet ouvrage clôt l'ensemble des événements ayant eu lieu à l'occasion de « Picasso-Méditerranée ». Son contenu retranscrit les sujets de réflexion exhumés et développés au cours des expositions et des quatre séminaires de la manifestation, et propose des ouvertures plus larges sur le rapport conceptuel qu'entretenait Picasso avec la Méditerranée.
Les textes, essais transversaux, notices biographiques de lieux et de personnages, focus d'expositions et de sujets thématiques, sont accompagnés d'une illustration généreuse et de cartes blanches commandées à des créateurs contemporains.
Ces grands ensembles permettent de reconsidérer l'oeuvre de Picasso sous le prisme de la Méditerranée et des lieux emblématiques qui associent cet espace vécu et rêvé à l'artiste.
« Picasso-Méditerranée » est une manifestation culturelle internationale qui s'est tenue du printemps 2017 à l'automne 2019. Plus de soixante-dix institutions ont imaginé ensemble une programmation autour de l'oeuvre « obstinément méditerranéenne* » de Pablo Picasso.
À l'initiative du Musée national Picasso-Paris, ce parcours dans l'oeuvre de l'artiste et dans les lieux qui l'ont inspiré a offert une expérience culturelle inédite, souhaitant resserrer les liens entre toutes les rives.