Ce livre voudrait être une ode à l'univers. J'ai tenté de rendre hommage à sa splendeur et son intelligibilité, d'exprimer à la fois sa créativité, son inventivité, sa beauté et sa richesse. J'ai voulu donner à contempler et à comprendre.
"l'ambition de hubert reeves n'est rien moins que de nous conter l'histoire de l'univers depuis le big bang jusqu'à aujourd'hui, dans son effarante et admirable complexité, avec l'éclosion de la pensée qui a peu à peu permis que l'univers se réfléchisse et, peut-être, s'éclaircisse dans la constitution de la conscience humaine...
Un livre qui devrait figurer au programme de toutes les écoles: nos enfants y apprendraient en même temps à savoir et à aimer." la croix.
"reeves fait de l'astrophysique une saga épique, une fresque métaphysique, un récit au sens le plus fort... messieurs les professeurs, mettez donc patience dans l'azur au programme du bac." f. de closets, l'express. patience dans l'azur: un succès sans précédent pour un livre de science - sans doute parce que c'est aussi un livre de poésieoe en voici une nouvelle édition, revue et mise à jour.
Erwin schrödinger, le grand pionnier de la théorie quantique, est-il vraiment mort en 1961 ? on peut légitimement en douter à la lecture des textes ici rassemblés, qui montrent que sa pensée n'a rien perdu de son actualité.
Il y évoque la "barbarie de la spécialisation" et la nécessaire intégration de la science à la culture, convaincu que la recherche scientifique doit aller de pair avec l'"enquête" philosophique et la réflexion épistémologique. il y parle de la science d'une voix étonnamment proche, avec cet inimitable mélange de profondeur et de légèreté, et ce lumineux sens de l'analogie qui a fait le succès du célèbre article (inédit en français) du "chat de schrödinger .
Un chat qu'il faut bien - comme schrödinger lui-même imaginer à la fois mort et vivant.
Ce précieux guide illustré est l'oeuvre du fondateur de la Cloud Appreciation Society, société savante qui veut inciter les gens à regarder en l'air et à observer les « merveilleux nuages » qui faisaient rêver Baudelaire. Le lecteur de ce guide pratique sera bien sûr capable de distinguer un stratus d'un cumulonimbus mais il ne se contentera pas d'un savoir d'ordre météorologique. Les multiples anecdotes, les schémas explicatifs, les proverbes et autres références culturelles inattendues en feront un véritable « amateur » - individu capable de partager de vrais moments de bonheur avec l'objet de sa passion.
Ce livre est le premier (1632) et le plus célèbre des livres de physique.
Au fil d'une aimable conversation entre l'honnête sagredo, l'aristotélicien simplicio et le subtil salviati, galilée y développe trois thèmes majeurs. il cherche d'abord à montrer " que toutes les expériences qu'on peut faire sur la terre sont insuffisantes pour conclure à sa mobilité " - en d'autres termes que la terre peut aussi bien être en mouvement (thèse copernicienne) qu'au repos (thèse " officielle ").
Il examine ensuite les phénomènes célestes - taches sur le soleil et montagnes de la lune - pour assurer une " victoire " définitive des idées de copernic. il propose enfin une théorie (erronée) des marées. surtout, le dialogue qu'il a choisi de mettre en scène " laisse la place à des digressions qui parfois ne sont pas moins intéressantes que le sujet principal ", et fait constamment référence à des situations familières : le principe de l'inertie est introduit grâce à des mouches et à des poissons dans un bocal.
C'est sans doute de ce mélange intime entre les raisonnements les plus abstraits et les opinions les plus ordinaires que ce dialogue tire son éternelle jeunesse.
Ce livre répond à une exigence pressante.
L'évolution de nos sociétés désormais est largement conditionnée par la technique. comment assurer la maîtrise de ce développement sans en connaître l'histoire? pour mettre à la portée de tous l'histoire des techniques, discipline récente et active, le présent ouvrage adopte une structure originale. renonçant à une impossible exhaustivité, il propose, pour chacune des six grandes périodes d'un découpage temporel, d'abord une vision synthétique, puis un développement concret par la présentation d'un objet et d'un homme emblématiques de leur temps.
Ainsi la noria vient-elle illustrer les techniques extra-européennes, le moulin à eau le moyen age et le rivet la civilisation industrielle, comme héron d'alexandrie représente les innovateurs de l'antiquité, jacques vaucanson ceux de l'age classique et les laboratoires bell ceux des temps modernes. la clarté de son écriture, comme ses très nombreuses illustrations et tableaux, font de ce livre l'indispensable initiation à un domaine essentiel.
En 1997 sortaient dans la collection "Sources du Savoir" les Essais de Cosmologie, recueil de textes d'Alexandre Friedmann et de Georges Lemaître, pionniers de la célèbre théorie du Big Bang. Responsable de la publication et de son appareil critique, Jean-Pierre Luminet avait écrit une préface intitulée "L'invention du Big Bang".
Dans l'idée de donner une version poche plus accessible, Jean-Pierre Luminet a repris sa préface, l'a développée, augmentée, et illustrée de quelques extraits des textes de l'édition "Sources".
Il s'agit donc d'un livre entièrement nouveau, d'autant qu'un autre pionnier est venu s'adjoindre à Friedmann et Lemaître: George Gamow, physicien et vulgarisateur d'exception.
Nul mieux que Jean-Pierre Luminet, auteur d'une théorie cosmologique très remarquée, n'était capable d'exposer les subtilités du Big Bang, dans une vulgarisation exigeante, mais à la portée des nombreux amateurs de ce domaine de la recherche scientifique.
L'histoire de la plus célèbre des théories, le Big Bang, et des hommes qui l'inventèrent.
Dans cet ouvrage qui marque une étape cruciale de l'épistémologie contemporaine, paul feyerabend s'attaque au mythe même de la raison, et à l'idée d'objectivité qui encadrent la figure de la science.
Sans pour autant mettre en cause la validité des résultats de la science contemporaine, il questionne l'universalité de la connaissance scientifique, la pertinence de ses applications et la portée de ses implications. son objectif, en fait, est la défense sans compromission de valeurs humaines essentielles : la multiplicité de la pensée, la pluralité des visions du monde, la diversité des modes de vie, menacées par une uniformisation planétaire largement fondée sur la domination de la technoscience.
Une réflexion incisive et dérangeante qui touche au coeur même des débats contemporains sur la nature de la démarche scientifique.
Par son originalité et la supposée complexité dont il s'auréole, le théorème de gödel a acquis un statut quelque peu mythique dans la science, la philosophie et les médias contemporains.
Enoncé en 1931, ce théorème d'" incomplétude " à de fait bouleversé la question du fondement des mathématiques. sa portée est surtout d'ordre méthodologique et philosophique ; ses difficultés " techniques " étant, quant à elles, très surestimées. pour prendre en compte ces deux aspects, le présent ouvrage rassemble - outre la traduction de l'article original de gödel - une version vulgarisée par e. nagel et j.
R. newman de la démonstration de gödel, et un texte du logicien j. -y. girard qui fait le point sur les problèmes d'interprétation du célèbre théorème.
On ne devrait plus pouvoir enseigner les mathématiques comme on les enseigne après avoir lu echec et maths.
Ce petit livre impertinent devenu un grand classique, porte un coup fatal à quelques mythes, y compris ceux qui soutiennent les pédagogies obscurantistes et psychologisantes, qui, au contraire de ce qu'elles souhaitent obtenir transforment des enfants vivants en automates. stella baruk n'a pourtant pas de recette-miracle à proposer, rien qu'une réflexion lucide sur le statut réel des mathématiques, et de ceux à qui elles sont proposées.
Créé en 1866, le terme "écologie" connaît une fortune peu ordinaire en cette fin de xxème siècle.
Ce qui n'était à l'origine que l'étude des relations des êtres vivants entre eux et avec leur environnement a inéluctablement gagné les champs de la politique et de l'économie, touchant même parfois à celui du mythe.
Afin de comprendre l'évolution et les enjeux de cette science hors du commun, j. -p. deléage a recherché ses plus lointaines filiations. de la bienveillante "économie de la nature" de linné au malthusianisme et aux modèles mathématiques de la dynamique des populations, il retrace l'histoire d'une discipline indissociable de son contexte social et culturel.
Née avec la révolution industrielle et l'idéologie de l'exploitation de la nature, l'écologie impose aujourd'hui un changement de perspective radical : parvenir à une gestion éclairée de la nature en fonction des besoins humains.
L'histoire des mathématiques sait ménager le suspense.
Des conjectures d'une redoutable difficulté y apparaissent parfois pour défier pendant longtemps la sagacité des chercheurs. après la conjecture de fermat, récemment élucidée au bout de quatre siècles, celle de poincaré, énoncée en 1903, vient de rendre l'âme. le récit haletant de cette quête superpose, à un siècle de distance, les portraits d'henri poincaré, le meilleur mathématicien de son époque, et de grigori perelman, chercheur russe qui a refusé tous les honneurs pour occuper une place imprenable au panthéon des mathématiques.
Les livres d'initiation aux mathématiques (surtout modernes) demandent en général au lecteur d'oublier tout ce qu'il sait pour apprendre par coeur des définitions et des raisonnements abstraits.
Rozsa péter, au contraire, approfondit pas à pas les notions élémentaires d'arithmétique et de géométrie, celles que tout le monde connaît, pour aboutir aux questions d'algèbre, d'analyse, de topologie, de métamathématique réputées les plus difficiles. cette démarche est menée avec clarté et humour et, faisant appel au minimum d'outillage technique, reste accessible à quiconque veut y consacrer un peu d'attention.
Et d'imagination.
Les nombres à eux seuls présentent toute la fascination des mathématiques, des concepts les plus élémentaires : les nombres entiers, aux plus subtils : les nombres "complexes", des applications les plus concrètes : comptabilité, ingénierie, aux problèmes les plus abstraits : théorie des nombres "premiers".
C'est une passionnante initiation que permet ce voyage dans l'univers des nombres, oú la science n'exclut ni l'art ni la philosophie, et oú le sérieux n'interdit pas l'humour.
Cela devait arriver. Après les recherches scientifiques étranges ( Au fond du labo à gauche ), la médecine légale ( Viande froide cornichons ) et le sexe ( Sexe machin ), Édouard Launet s'attaque à nos amies les bêtes - et plus précisément à la littérature scientifique sur les animaux.
Le résultat est affligeant : les araignées en apesanteur tissent des toiles lamentables, les chats tombant du douzième étage s'en sortent généralement indemnes et on ne sait toujours pas pourquoi les zèbres ont des rayures, combien de pattes ont les mille pattes et quelle dose d'alcool doit absorber un éléphant pour être saoul. Mais quand la science défaille, la littérature jubile !
Il s'est produit en Grèce, entre le IIIe et le IIe siècle avant J.-C., quelque chose d'exceptionnel, vers quoi tout esprit curieux ne peut qu'être attiré comme un papillon par une lampe : la naissance de la science.
D'où venait le questionnement nouveau instauré par les philosophes, sophistes et médecins grecs ? Quel contexte social, économique et idéologique a favorisé l'apparition de l'Académie, puis précipité son déclin ? L'incomplétude des textes et la multiplicité des commentaires ne facilitent certes pas la tâche de l'historien des sciences, non plus que la difficulté d'identifier et de rassembler les notions - alors disséminées dans ces champs aussi divers que la technique, la philosophie, la "contemplation" (theoria) ou le savoir (epistèmè) - qui ont peu à peu constitué ce qu'aujourd'hui nous nommons "science".
En n'évitant aucun de ces obstacles, Geoffrey E.R. Lloyd parvient à raviver la fragile et durable lueur de la pensée grecque, si présente au coeur de notre science qu'elle nous est le plus souvent invisible.
Si les travaux de recherche de stephen jay gould en ont lait un des grands spécialistes modernes de la théorie de l'évolution, sa plume - son style, aurait dit buffon - le rapproche plutôt des " philosophes de la nature " du xviiie siècle.
Avec sa finesse d'analyse, sa curiosité sans bornes et son inimitable humour, gould était un savant humaniste d'un modèle devenu trop rare dans la communauté scientifique actuelle. véritable monument de la vulgarisation de la biologie, ses " réflexions sur l'histoire naturelle " rassemblent les 300 chroniques qu'il a publiées pendant 25 ans, dans le mensuel natural history. c'est un choix aussi " gouldien " que possible de chroniques tirées des quatre derniers recueils qui est proposé ici - des quatre antilopes de l'apocalypse aux coquillages de léonard et des pierres truquées de marrakech cette vision de la vie.
À la cuisine, dans la salle de bains ou dans le jardin, notre cher foyer peut facilement se changer en laboratoire scientifique d'avant-garde.
Rien d'autre n'est requis qu'un peu de curiosité pour fabriquer des glaçons pointus, vérifier que l'eau chaude gèle plus vite que l'eau froide, mesurer la vitesse du son avec un marteau et celle de la lumière avec un four à micro-ondes, voire extraire son propre ADN ! Les phénomènes les plus étranges se révèlent ici " sur un coin de table " : comprendre pourquoi un spaghetti tenu par les deux bouts se casse toujours en trois morceaux procure une intense satisfaction intellectuelle ; choisir entre les méthodes inertielle et centrifuge pour se servir de ketchup est plus directement utile, mais non moins satisfaisant.
Quant à l'expérience de fossilisation du hamster, elle est facultative.
Peut-on comprendre la physique sans aucun bagage mathématique ? la question peut sembler incongrue alors même que les théories physiques ne cessent de s'éloigner du sens commun.
L'auteur de ce petit livre, qui préfère l'intuition aux équations, pense que la physique se raconte avant de se formaliser. partant de l'histoire, pour saisir l'évolution des idées, et revenant sans cesse aux grandes questions fondatrices, pour évaluer à leur juste valeur les progrès de la physique dans l'explication des phénomènes naturels, il offre ici un remarquable panorama des avancées théoriques majeures.
L'éternel dialogue entre théorie et expérience, ponctué d'impasses et de surprenants retours en arrière, donne à comprendre les développements les plus récents de la physique et à méditer sur ses questions toujours ouvertes.
D'australopithèque en homo erectus, de cro-magnon en âge du fer, et de gravures rupestres en pierres taillées, la préhistoire rassemble de nombreux champs de recherche distincts parmi lesquels le profane a souvent l'impression d'avancer comme vers le fond d'une grotte obscure.
C'est un précieux fil d'ariane que lui donne ce petit guide accessible et clair. ses multiples illustrations et son déroulement chronologique lui permettront de replacer dans leur contexte ses propres connaissances ainsi que les découvertes les plus récentes sur l'origine et l'évolution de l'homme.
Un guide indispensable pour comprendre le long et fascinant cheminement de nos ancêtres préhistoriques.
Grâce à la théorie de la tectonique des plaques, les sciences de la terre ont radicalement changé de visage.
A l'image figée que les premiers géologues se faisaient de la planète s'est substituée une fresque dynamique reliant la collision des continents, l'édification des chaînes de montagnes ou la disparition des océans à des événements cataclysmiques dont nos paysages conservent de multiples vestiges.
Apprendre à lire ces traces afin de reconstituer l'évolution de nos paysages familiers au cours des temps géologiques, et ce faisant prendre la mesure du domaine des sciences de la terre, tels sont les buts de ce petit guide, destiné à accompagner sur le terrain l'amateur de géologie.
Tout ce que vous devriez savoir sur la science, et que vous avez peut-être même osé demander, sans jamais recevoir de réponses : comment fonctionne-t-elle vraiment ? que font les chercheurs dans leurs laboratoires ? peut-on avoir confiance dans leurs découvertes ? comment s'y retrouver dans leurs controverses ?
La vie sexuelle des lézards, l'histoire de la fusion froide, le transfert chimique de la mémoire, les preuves des théories de la relativité, les disputes sur la génération spontanée, etc.
Autant d'exemples fascinants pour comprendre, à partir des études les plus novatrices de la sociologie des sciences, la nature de la science contemporaine et ses véritables enjeux.
Ciel, nombre, matière, temps : l'infini est partout. Dans la " science de l'infini " bien sûr, les mathématiques, mais aussi dans les sciences de l'univers et celles de l'infiniment petit. A mi-chemin entre la philosophie et les sciences de la nature, le concept d'infini a toujours signalé les points chauds des théories nouvelles, ceux dont naissent, soit des difficultés insurmontables, soit des théories plus excitantes encore. Du paradoxe de Zénon à la cosmologie quantique et aux supercordes, l'infini se révèle ainsi un excellent fil conducteur pour dérouler l'histoire des sciences exactes. Deux astrophysiciens, spécialistes des modèles d'univers, dévoilent les racines d'un concept qu'ils utilisent quotidiennement.