Qu'est-ce qui fait spécifiquement de nous des humains ? Formulé autrement, quelles sont les traits partagés par tous les humains, qu'on ne retrouve chez aucune autre espèce ?
Le présent livre n'a pas la prétention d'épuiser le sujet mais il propose une analyse à 360 degrés pour aborder ce sujet qui est aujourd'hui le théâtre de fake news, de malentendus et de manipulations.
La biologie ne suffit pas à comprendre ce qui fait la spécificité de la race humaine et plus largement beaucoup de spécialistes ont tendance à exagérer la portée de leur propre discipline. Beaucoup de biologistes, par exemple, sont intimement persuadés que leur spécialité est apte à expliquer la totalité de la nature humaine. Cet ouvrage propose une réflexion large qui englobe qui fait appel à la biologie, la médecine et les discipline des sciences humaines : comme l' anthropologie, l' ethnologie, l' histoire, la psychologie et la psychanalyse. Le terme « Science » est ici pris ici dans une une large acception et permet au lecteur de voyager dans ce qui fait l'exception humaine.
Passionnant et décoiffant.
Un essai punch sur les grandes questions qui agitent la société française à l'aube d'un nouveau quinquennat (qu'Emmanuel Macron soit élu ou non). Où en est le wokisme ? Le repli identitaire ? Les luttes sociales d'une classe moyenne dont certains se sentent perdus et abandonnés ? Où en est cette violence qui a marqué la campagne ? Comme la montée des extrêmes ?
Bref, un livre punch qui interpelle directement Emmanuel Macron.
Ce court essai dense propose une analyse des débats politiques auxquels le féminisme, dans sa pluralité, est confronté : l'enjeu étant, face à de multiples instrumentalisations idéologiques et à l'extrême sophistication de certaines approches ou encore à la dilution dans d'autres luttes, de réinsérer ces mouvements dans leur histoire et de renouer avec le concret des luttes des femmes et la singularité de leurs mouvements.
Ce livre a la prétention de combiner une double analyse : celle de la théologie ainsi que celle d'une socio-anthropologie de la religion au 20° et 21ième siècles. Il s'agit d'une analyse sociologique et théologique croisée des deux grands monothéismes.
Ce travail ne fait évidemment pas la recension de toutes les théologies de l'islam et du christianisme dans les deux derniers siècles. Bon nombre de pensées originales ne seront pas mentionnées. Son but n'est pas la compilation des idées, mais la sélection de celles qui traitent des sujets marquant la relation entre les sociétés avec le sacré dans une perspective comparatiste entre la religion d'Allah et celle du Christ. Les auteurs dévoilent le rôle de la réflexion critique chez les penseurs des deux religions et la manière dont celle-ci révèle en creux les problèmes sociaux et anthropologiques des sociétés, notamment eu égard à la sécularisation, à la domination, aux crises politiques. L'ouvrage s'attachera à décrypter la crise de la construction de l'individu face à la croyance. Beaucoup de croyants musulmans apparaissent encore dépendants de la communauté croyante (l'Umma) dont ils « se dé-sinsèrent » péniblement, douloureusement, notamment à cause d'une modernité qui est moins promesse de bonheur dans l'avenir que constat du malheur dans le présent. Ce constat se double de l' analyse socio-anthropologique des sociétés musulmanes en transition et des sociétés chrétiennes qui sont, elles, sécularisées. Société chrétienne dans laquelle l'individu fait face à un effacement de la pratique de la Religion.
La théologie apparaît dans cet ouvrage dense comme un bon indicateur de l'état d'âme des sociétés, de leurs problèmes, de leurs solutions imaginaires, de leurs blocages, mais aussi de leur émancipation. Passionnant pour comprendre les crises actuelles.
Je vais te buter , je vais venir chez toi avec plusieurs armes dans un sac et tu vas y goûter. La violence contre les élus explose. Menaces de morts et de viols contre les femmes, agressions physiques, raids haineux sur les réseaux sociaux , atteintes aux biens ; dégradation des permanences, incendies de voiture. Rien ne semble arrêter ce déferlement. L'auteur, lui-même élu ,dresse dans cet essai percutant, non seulement un constat mais propose toute une pédagogie de la déescalade de la violence et de l'apprentissage du débat ; on peut avoir des adversaires en politique mais pas des ennemis dont on pourrait souhaiter la mort .
Au sortir d'une crise sanitaire, sociale et économique sans précédent, comment se saisir de la situation que nous vivons pour réinventer le syndicalisme ? la déferlante des Gilets Jaunes qui ont mené leurs actions hors du champs syndical et réussissant à mobiliser un nombre de manifestants à faire pâlir d'envie tous les leaders syndicaux augure t elle d'une disparition à venir de la CGT , CGDT et autre FO ? Les syndicats, en crise depuis plus de 50 ans, pourraient-ils mourir s'ils ne changent pas ?
C'est la question brûlante que pose ce livre .
Plutôt que d'un partenariat entre directions et syndicats qui peut paraître, pour les uns, ambigu voire impossible, pour les autres .Ne pourrions-nous pas parler demain de solidarité entre syndicats et directions, d'un dialogue social solidaire face aux enjeux sociaux, économiques, climatiques et écologiques plutôt que de continuer la culture de l'affrontement qui semble être une spécialité française . Stéphanie Matteudi dans cet essai vivifiant pose les bonnes questions et apporte des pistes de réflexion.
Comment s'investir dans ce nouveau modèle social, nécessaire à la construction de solutions partagées et efficaces ?
A l'heure où semble avoir sonné le glas des formes d'organisation traditionnelle des syndicats et du patronat, jusqu'alors responsables de la régulation du monde du travail, mais aussi au moment où apparaît le désir affirmé de plus de participation citoyenne et de co-construction des réformes avec l'ensemble des acteurs concernés, les défis sont énormes, mais pas insurmontables N'est-il pas temps de penser la manière qu'il y a de réinventer le dialogue social et la place des syndicats dans une esprit de solidarité ? L'urgence est là . Il faut la saisir.
La pensée se construit à partir de la catégorisation. Faire acte de racisme, c'est créer des catégories que l'on déprécie. Il convient de noter que ce n'est pas l'esprit qui crée des catégories mais les catégories qui créent l'esprit. Ces catégories naissent de façons d'interpréter des conjonctions de faits ou des situations sociales.
Dans notre monde fait de signes, la signification élue l'est en choisissant ses interprétants les plus motivants. Pour trouver une signification raciste au monde qui nous entoure, les motivations les plus fréquemment retenues sont : le différentiel de pouvoir (économique, de force ou symbolique), les métaphores corporelles, la culture environnante, l'affect, la gratification apportée par l'adoption des biais cognitifs, les relations intergroupes.
La première partie est psychanalytique. Elle rappelle ce que sont les défenses inconscientes, les fixations et régressions, le clivage, la projection, la position schizo- paranoïde et le narcissisme. Elle montre comment le racisme se greffe sur ces éléments. Le narcissisme en souffrance peut déboucher sur une perte de l'estime de soi et sur une fragmentation de la personnalité. Pour lutter contre ces risques, une pensée rigidifiée est instaurée, où l'autre aura pour vocation de devenir le dépositaire de cette souffrance, son lieu de débarras. Le complexe d'OEdipe et le mythe de Narcisse permettent de comprendre comment l'Autre est perçu par le raciste. Une typologie de la place du racisme en fonction des personnalités qui lui sont sous-jacentes est proposée.
Dans la deuxième partie, l'Auteur aborde le fait que le racisme n'est pas qu'une problématique individuelle : il se développe dans le groupe et grâce aux mécanismes mêmes qui permettent de penser.
La sociologie aime plutôt les émotions fortes, celles qui bousculent le monde :
La colère, la rage, le ressentiment, le goût du pouvoir, les grandes peurs...
Elle aime les passions qui alimentent l'action : les passions religieuses, les passions politiques et les enthousiasmes patriotiques, la passion de connaître et de conquérir, l'avidité des uns et la haine des injustices des autres...
Les sciences sociales aiment les émotions chaudes et énergiques, celles qui appellent l'engagement et poussent chacun à s'accomplir et à exister pleinement dans l'action, dans le travail, comme dans la vie politique et la vie amoureuse.
Comment pourrait-il en être autrement quand les sociétés modernes, nées de la rencontre les Lumières et du capitalisme, de la liberté, de la raison et de l'intérêt, se définissent comme le produit de leur propre capacité d'agir, quand les individus sont autonomes, quand ils ont le devoir de s'accomplir dans leurs oeuvres et d'affirmer ainsi leur singularité ?
Contre ces passions fortes, Didier Lapeyronnie s'intéresse à l'ennui, à une émotion « plate », banale, insidieuse, à une émotion discrète, poisseuse et vaguement gênante tant il est difficile d'avouer que l'on s'ennuie, que l'on renonce, que l'on se sent incapable d'être le sujet de sa vie quand le monde social indiffère jusqu'au point d'être indifférent à soi-même. L'ennui est la face sombre de la modernité et comme la sociologie ; la science des acteurs et de l'action, n'en dit pas grand-chose, c'est vers la littérature et la peinture qu'il faut se tourner pour essayer de le comprendre de l'intérieur et de ne pas le réduire à une simple pathologie.
Essai brillant, qui aborde un sujet peu traité, ferait-il peur ? Didier Lapeyronnie livre ici un ouvrage et une réflexion fascinante qui prend source dans la littérature et la peinture.
« Revenants, Sortants, Surgissants » l'énigme reste la même ! Comment peut-on décider de commettre un acte violent paroxystique ? A l'issue de quel cheminement biographique ?
Lorsqu'un nouveau concept où se retrouve déployée la société voit le jour, il est intéressant d'observer « sur quel fond de l'air le terme est employé ». Les termes « surgissant » ou bien « sortant » de prison ou de détention sont avant tout des catégories « en creux », c'est-à-dire qu'elles n'ont pas besoin d'être définies, car elles sont entendues comme explicites en soi. D'un point de vue étymologique, le terme surgir provient du terme latin surgere qui signifie « se lever, s'élever ». Son origine nous amène également au terme sourgir qui signifiait « faire ancrer » (un navire) Il désigne un phénomène d'apparition ou de naissance brusque en s'élevant, en sortant de. De sorte que le « surgissant » jaillit brusquement, n'étant sous le contrôle d'aucune entité. Depuis les attentats de Nice en avril 2020, de Conflans et de la rue Nicole Appert, le terme « surgissant » est devenue une figure comme, depuis les évènements emblématiques de 2015, le sortant( celui qui a purgé sa peine) était devenu une classification administrative accolée au concept de radicalisation.
David Puaud est parti sur les traces des Sortants ; ceux qui ont purgé leurs peines et sortent de détention et ceux qui sont apparus depuis les attentats de Nice en passant par l'assassinat de Samuel Paty « surgissent de nulle part ». Ils ne sont insérés ni dans des groupes , ni ralliés à l'EI .Ils passent à l'acte en invoquant une humiliation.
Davis Puaud décortique ces phénomènes avec brio et sens du terrain.
Né au Maroc, le héros du récit, Jalil est un jeune homme du début des années 70, révolté, engagé et idéaliste. Il quitte son Maroc natal pour poursuive ses études et ses actions militantes en France. Cela sera le début d'un parcours qui traverse plus de 40 ans de l'histoire des mouvements sociaux et politiques en France, au Maroc et ailleurs. De Nancy où il commença ses études avant de les poursuivre à Paris où il s'installe pour poursuivre ses études de sociologie, il vit en direct les grandes luttes ouvrières ainsi que les premières grandes émeutes et mobilisations des jeunes dans les banlieues dont il deviendra l'un des meilleurs observateurs et analystes.
Il sera aussi un des acteurs engagés dans les luttes pour les droits civiques des immigrés et leurs familles. Chercheur au sein d'un centre d'études prestigieux, il créera son propre programme de recherche sur les banlieues dont les travaux sont aujourd'hui encore une référence.
Il est aussi un des premiers à avoir observé et alerté sur la montée en puissance de l'islamisme dans les quartiers populaires. Sous la plume alerte de l'auteur, on passe en permanence d'une rive à l'autre, on vit le bouillonnement intellectuel et militant à Paris et sa banlieue, on plonge dans les quartiers populaires de Rabat et de Marrakech, dans les quartiers Nord de Marseille, la banlieue lyonnaise, Lille, Roubaix et bien d'autres villes et quartiers populaires.
Jalil avec révolte, tendresse, humour et lucidité humaniste traverse plusieurs fois la France de bout en bout et nous fait découvrir des territoires qui souffrent, se soulèvent et espèrent. Quand une discipline des sciences sociales ; la sociologie rencontre le sensible et l'humain, cela donne un récit épique où l' homme et son double se confondent en une histoire singulière .On croise des personnages attachants, des femmes fortes et merveilleuses, des habitants engagés et des militants qui portent les combats et font vivre l'humanisme. Mais on est aussi confrontés aux désillusions, à la désespérance et au nihilisme de notre temps.
Ce livre est une Fresque trépidante, une saga de 40 années de l'histoire bouillonnante de la France qui s'écrit à la lueur de l'oeil tendre et cruel d'un homme qui aime les gens.
Qui est vieux ici ? Personne n'a envie de répondre moi. Or la viellesse ne veut pas dire ne plus faire entendre sa voix et ses propositions comme réclamer des Vélib à 3 roues!. Cet essai disruptif et sauvage veut faire changer le regard et les politiques publiques sur les "Vieux".
L'échéance de la présidentielle approche. Michel Wieviorka penche un oeil sans complaisance et impertinent sur les éléments qui ont été le terreau de ces 4 années : les violences sociales avec les Gilets jaunes, les violences policières, les violences sanitaires avec l'épi- démie du COVID et ses répercussions sur la société française. L'Au- teur, sociologue de renom, va bien plus loin qu'une simple analyse, il restitue magistralement et de manière transversale les respon- sabilités des 5 derniermandats présidentiels. Cela pique les yeux et cela ouvre des piste
Fred Dewilde était dans la Fosse ce jour-là, le sinistre 13 novembre 2015. Il est resté couché dans les flaques de sang en entendant siffler les balles autour de lui, en voyant les chaussures des assassins passer à 15 cm de son visage. Il a tenu pendant 4 heures la main d'une jeune fille gravement touchée, elle aurait pu être sa fille. Il s'en est sorti vivant, mais la Mort réclame toujours un prix.
Ce que raconte ici Fred, c'est une bataille constante contre sa propre Mort qu'il livre depuis 6 ans, les flashs constants de cette barbarie intense, son sentiment d'impuissance, sa difficulté à reprendre pied et son incroyable force pour se battre encore et encore.
Ce roman graphique raconte de manière poignante et sidérante par sa force ce que c'est, 6 ans après que de vivre avec sa propre Mort en horizon.
L'Amérique latine passe, à juste titre, pour un continent de violences, souvent extrêmes. C'est pourtant aussi une région qui, dans les dernières décennies, donne à voir le plus grand nombre d'expériences, réussies ou non, de sortie de la violence, à travers négociations de paix, transitions démocratiques, processus mémoriels, mobilisations sociales et créations culturelles. En résonance avec ce que vit la France depuis 2015, mais aussi face à cette période qui voit des ex- plosions de violence essaimer le Territoire; rixes entre bandes de jeunes, agres- sions des forces de police, contestations sociales violentes (Gilets jaunes), cet ouvrage ouvre des pistes de sortie de la violence. Sortir de la violence. Ce que nous enseigne l'Amérique latine est le premier ouvrage entièrement consacré à une étude comparative de ces expériences.
Des chercheurs en sciences sociales (sociologues, politistes, historiens, anthro- pologues) y confrontent leurs analyses et leurs réflexionsur ce thème.
Le programme a débuté dans le cadre d'un appel à projets du CNRS, suite aux at- tentats de 2015 en France. Il s'est poursuivi à la Fondation Maison des Sciences de l'Homme-FMSH, en collaboration avec le Centre national de la mémoire his- torique
Deux adolescents, une fille et un garçon quittent leurs pays au péril de leur vie.
Issiatou fuit le Nigéria après que son village ait été attaqué par des djihadistes. Yuva, jeune kabyle, fuit la pauvreté. Ces deux-là n'ont aucune raison de se rencontrer, ils sont seuls, sans leur famille ou un adulte pour les protéger?; pourtant le destin va en décider au- trement. Dans leur périple, les deux jeunes traversent le désert li- byen, affrontent la folie des adultes et doivent leur survie à leur intelligence, leur débrouillardise et leur incroyable sens de l'en- traide. Leur voyage les mènera des Hautes Alpes et du sud de la France jusqu
Cet ouvrage qui donne la parole à 20 maires de toutes tendances et issus de tout le territoire est un hommage à l'action menées par ces élus du quotidien pendant la crise sanitaire .
Ils ont pris à bras le corps cette épidémie, se mettant au service de leurs concitoyens, résolvant des problèmes que l'on aurait pensé insolubles, innovant, mobilisant leurs équipes de fonctionnaires , assurant eux- mêmes pendant des nuits et des jours des services indispensables ; éva- cuer des malades vers des hôpitaux , trouvant des systèmes de gardes pour leurs soignants , assurant la distribution de colis alimentaires aux plus démunis ou isolés .
Véritable épopée des banlieues et quartiers populaires de France, ce livre raconte la face cachée de la pandémie. Ses héroïsmes, ses bienveil- lances et le coeur de travail de ces municipalités et de leur maire : être au service du citoyen envers et contre tout.
Destiné à un large public, voici une histoire de la philosophie qui se concentre sur l'essentiel et qui fournit le récit passionnant des progrès de l'esprit humain.
À travers une quarantaine de portraits des plus grands philosophes présentés dans l'ordre chronologique des naissances, le lecteur peut suivre l'évolution de la pensée à travers l'évocation des penseurs. Cela permet de bien situer chaque philosophe dans son époque, et aussi de montrer de manière claire la filiation des idées, qui va par exemple de Platon à Aristote, de Kant à Hegel, ou de JeanPaul Sartre à Gilles Deleuze. On peut aussi consulter les « bios » séparément, comme les notices d'un dictionnaire.
Une manière agréable, presque romanesque - mais rien n'est « romancé » - de voyager dans le temps avec les plus grands esprits de toutes les époques, de comprendre les idées de la pensée la plus exigeante, et de découvrir que les doctrines d'aujourd'hui ont leur origine dans un très lointain passé. C'est un excellent moyen de s'initier à la philosophie en découvrant les recherches, les réflexions, les systèmes et les écrits des penseurs qui ont dominé l'Histoire. Car l'auteur ne s'est pas contenté d'aligner des noms et des dates : il s'est efforcé de résumer les lignes directrices des travaux des philosophes présentés. C'est une « histoire de la réflexion », mais c'est aussi une « réflexion sur l'histoire » où la philosophie se distingue des religions, des idéologies et de la science.
L'armée devenue professionnelle est plus éloignée de nous que jamais. Même son sacrifice est minimisé puisque consenti par choix. On la sait compétente, en avance technologiquement et politiquement bien placée sur l'échiquier international. Pour un peu on en serait fiers.
D'ailleurs, l'armée est l'institution qui recueille le plus fort taux de confiance parmi les citoyens français.
Curieux paradoxe que cette institution dont on ne sait pas grandchose et en qui les français ont le plus confiance. Plus curieux encore, ce paradoxe qui veut que l'on confie notre sécurité, notre survie et donc notre bien le plus précieux à une institution où la hiérarchie, la discipline, la solidarité collective, la rusticité, voire une certaine frugalité règnent en maître, toutes valeurs qui sont, terme à terme, quasiment l'inverse de celles de la société civile. Une institution dont la spécificité est de tuer et dont les hommes sont entraînés à le faire au sein d'une société pacifiée.
L'armée est un monde, à étudier comme on étudie un pays étranger, avec ses pratiques et ses coutumes. Un monde pluriel, ne serait-ce que par ses composantes armées de terre, mer et air sont des mondes en soi. Il ne saurait donc être question de ''couvrir'' le sujet. Une pléiade d'ouvrages le font très bien .
Mais, en France, la réflexion sur la stratégie et la vie militaire est boudée par les sciences humaines.
Ce livre comble ce fossé en permettant de partager les découvertes et les surprises qu'oppose la réalité des faits aux représentations et aux a priori dont l'armée est l'objet : froideur mécanique d'hommes essentiellement obéissants, monde automatisé, robotisé, qui ne serait pas loin de l'inhumain, notamment. Or ce qui frappe l'observateur extérieur au contact de l'armée, c'est l'importance du facteur humain et la centralité du lien communautaire, non seulement dans la vie de tous les jours, pour la cohésion et la solidité de l'institution, mais comme élément stratégique de la vie combattante et comme facteur décisif de la victoire. L'armée ne peut exister sans des relations personnelles vivaces et même passionnées entre les soldats, elle ne peut vivre sans une confiance quasi absolue entre tous.
Une originalité qui, de nos jours, interroge. Et en attire certains.
Ce livre est une plongée passionnante dans un continent inconnu .
Les statistiques le prouvent : les enfants de profs réussissent mieux que les autres d'un point de vue scolaire. Ils redoublent moins, font des études longues et brillantes, et on les retrouve davantage dans les cursus prestigieux : ainsi, près de la moitié des étudiants de l'ENA ont au moins un parent enseignant. Valérie Marty, ancienne présidente de la F.E.E.P s'est toujours investie dans la relation parents -écoles.
Dans ce guide , elle regroupe toutes les informations , tous les trucs , toutes les astuces mais aussi tout ce qui n'est pas dit (habitus) mais que chaque parent doit savoir pour aider nos enfants à réussir même si nous ne sommes pas enseignants. Comment préparer une réunion de parents ? ce qu'il faut en attendre et ce qu'il ne faut pas en attendre ?
Comment aider notre enfant à se motiver ? à s'appuyer sur l'estime qu'il a de lui-même ? Quels sont les devoirs mais aussi les droits des parents ?comment interagir avec l'école et les enseignants , surtout quand il y a des difficultés ? les aider à s'orienter ? que faire en cas d'échec ou de difficultés ? mais aussi comment aider les filles à choisir des filières ou des options ?
Avec un langage clair , des fiches pratiques, des éclairages et des exemples, Valérie Marty a réussi le meilleur des guides qui soit ; celui qui prend à coeur tous les enfants et tous les parents.
Parce qu'aider nos enfants à réussir leur scolarité sans larmes et pression c'est le plus beau des cadeaux que l'on puisse leur faire .
Comment Répondre aux besoins de sens et de quête initiatique des jeunes ?
C'est quand qu'on va où ? comme dirait Renaud.
Des offres radicales, idéologisées , complotistes et digitalisées rencontrent des jeunes en mal d'identité, de repères et de sens dans leur vie.
Ce « speed dating » entre des dépressifs de l'idéal et le marketing de la haine en ligne nous place face à un défi de taille :
Comment les aider ou pire comment les sortir du gouffre ? Répondre avec autre chose (oui mais quoi ? !), proposer des alternatives (oui, mais lesquelles ?!) pour que nos ados , nos jeunes puissent se construire et trouver leur place au monde.
Depuis la pandémie, les taux de dépression chez les adolescents montent en flèche tout comme les tentatives de suicides, comment faire sens dans l'éducation que nous donnons ? Comment répondre à tous ces défis existentiels ? Car il s'agit de redonner motivation, espoir, engagement, là ou parfois la société n'est que ruine et désespoir envers toute une jeunesse fragilisée et désemparée.
Et les quelques profils psychopathologiques qui passent à l'acte ne doivent pas nous faire croire que tout ceci n'est qu'une question de sécurité, de répression, de criminalité et de psychiatre.
Ce livre répond à cette question fondamentale et urgente :
Comment aider un adolescent à se forger une identité dynamique qui est à la fois multiple et cohérente, enracinée et ouverte, qui s'épanouit intérieurement et offre ses talents aux autres ? comme le dit Boris Cyrulnik « Alain Ruffion est un laboureur, un clinicien qui va sur le terrain recueillir des données socio-cliniques pour tenter d'éclairer ce phénomène. Mais il propose aussi une prévention possible grâce à des méthodes éducatives. La radicalisation a toujours existé, mais l'éducation à venir proposée dans son livre propose un autre cheminement ».
Le livre est une réflexion autour des multiples occurrces du voilement du vi- sage qui traversent l'histoire et les cultures. Les élémes recensés ici n'ont, en apparence, pas de rapport entre eux. Et pourtant, de Fantomas à Jackie Kennedy le jour de l'enterrement de son mari, des religieuses espagnoles aux Touareg en passant par le voile intégral de certaines musulmanes, Agnès De Féo ouvre la porte à un extraordinaire voyage autour d'un bout de tissus qui dissimule un visage. Un retour à la tradition de voilement du visage, féminin et masculin, da le judaïsme et le catholicisme, mais aussi une recherche dans la culture au sens large afin de replacer le niqab dans un contexte occidental riche de manifesta- tions d'occultation du visage.
Les manifestations de visages masqués qui alimentent notre culture populai permettent de réaliser que le niqab est le seul objet occultant le visage à être considéré comme infériorisant pour la personne qui le porte.
Les autres occurrences sont au contraire gage de puissance et d'invincibilité, comme chez les justiciers, les hors-la-loi héroïsés, lmilitants altermondi listes résistants au néolibéralisme. Pourquoi les expressions de la disqualifica- tion et les accusations d'opprsions ne sont-elles utilisées que pour les femmes musulmanes et jamais pour les superhéros ou les blac
Est-il possible après avoir rejoint le Djihad en Syrie avec Omar Omsen, purgé sa peine de prison de réintégrer la société ? L'entrée en radicalisation , la Syrie , la prison et la prise de conscience de Gabriel font de ce document un livre passionnant et interpellant.
Récit-témoignage d'une analyse vécue pendant huit années avec des interruptions.
L'auteur raconte les symptômes qui l'on conduit à consulter, les différentes étapes préliminaires, et le déroulement de la thérapie pendant les années qui ont suivi, jusqu'à la fin du processus de guérison.
Le récit s'attache à la relation avec le psychanalyste, au contenu et au contexte des séances, ainsi qu'aux événements, vécus pendant cette période, qui ont pu participer au travail d'analyse, et concourir aux changements provoqués dans la vie de l'auteur grâce à cette thérapie.
Ce livre peut intéresser tous les praticiens de la psychanalyse et des psychothérapies qui y trouveront un témoignage vécu de l'intérieur, ainsi que toutes les personnes qui hésitent à s'engager dans l'une ou l'autre de ces thérapies.
Un récit-témoignage qui démystifiera ce qu'est la psychanalyse.
Et si un évènement conditionnait votre vie pour les 30 années à venir ?
Et si maladie rimait avec nouvelle vie ? Et si vous pouviez enfin répondre à cette question: « mais où est le bonheur ? » C'est ce que tente de faire Laure dans ce récit. Un témoignage troublant sur les évènements de la vie, et cette quête perpétuelle du bonheur à la clef.
Ce TÉMOIGNAGE bouleversant raconte, avec émotion et pudeur, une vie hors du commun, un parcours parfois simple, parfois chaotique. Au cours de ce récit l'auteure parle avec gravité, spontanéité, et parfois révolte de cette maladie, la SCLÉROSE EN PLAQUES, qui a bouleversé sa vie à l'âge de quarante ans et lui a fait prendre un autre chemin.
Elle décrit des moments de découragements, comme des moments de joie, des grandes victoires comme des petites, mais également ces attentes pour ce futur incertain.
C'est un hymne à la vie, à l'amour et un MESSAGE D'ESPOIR pour tous ceux qui n'ont pas eu la vie qu'ils auraient aimé avoir...