Scientifique, humaniste, ardent défenseur de la nature, il a été et est resté jusqu'à sa mort l'arpenteur des déserts et l'une des figures emblématiques de la sagesse d'aujourd'hui. Le désert représente le lieu de vie de Théodore Monod comme l'océan celui de Florence Arthaud. Il y mène des explorations durant 76 ans. Lorsqu'il débarque sur les côtes de Mauritanie en 1922, le jeune Théodore n'a que 20 ans.
Très vite, il pressent que ce désert sera sa vocation. Devenu méhariste confirmé, il participe à de grandes missions et multiplie les reconnaissances. Du Hoggar au Soudan, de l'Adrar mauritanien aux montagnes du Tibesti en passant par le Tanezrouft, il sillonne le désert en tous sens, récoltant des milliers d'échantillons, de plantes, d'insectes ou de roches, relevant d'innombrables gravures rupestres et établissant la topologie de multiples régions encore inconnues.
La vie de Théodore Monod est hors du commun, vouée à la science, à l'exploration et à la défense de la nature. Il s'agit d'une icône incontestable de notre temps.
Sous la forme d'un abécédaire, la navigatrice livre ses émotions face à l'immensité et à la beauté de l'océan, elle raconte la vie à bord d'un bateau comme une métaphore de l'existence. Ses confidences sont émaillées d'anecdotes, de souvenirs, de chansons et de dictons recueillis au fil de ses voyages.