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joel mansa
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"je vis, je meurs..." et autres poèmes
Louise Labé
- Hatier
- Classiques & Cie Lycee
- 31 Août 2022
- 9782401084636
L'oeuvre complète de Louise Labé (Élégies et Sonnets), suivi du parcours littéraire « La poésie amoureuse au féminin ». Dans une édition conforme aux nouveaux programmes de français en 2de, incluant notamment un dossier Nouveau bac.
Le recueil poétique Femme libre et éclairée, Louise Labé s'impose de son vivant comme une figure majeure de la poésie de la Renaissance. Celle que l'on surnomma « la Belle Cordière » revendique pour les femmes un droit à la passion, à travers des poèmes où la sensualité la plus affirmée côtoie la douleur la plus vive.
Le parcours « La poésie amoureuse au féminin » De Marie de France à Lucile de Chateaubriand, 12 poèmes d'amour, qui sont autant de jalons d'une histoire de la poésie au féminin.
Le dossier Toutes les ressources utiles au lycéen pour étudier l'oeuvre dans le cadre du nouveau bac :
- un avant-texte pour situer l'oeuvre dans son contexte - au fil du texte, des clés pour lire et expliquer des poèmes emblématiques - dans le dossier qui suit le texte :
- des fiches de synthèse sur l'oeuvre et le parcours - des sujets guidés pour l'écrit et l'oral du bac - des fiches de méthode - un mémento grammatical Des prolongements artistiques et culturels sur le thème « Femmes créatrices » Des oeuvres d'artistes femmes (Artemisia Gentileschi, Camille Claudel, Frida Kahlo, Cindy Sherman), qui - à l'égal de Louise Labé - ont dû lutter pour affirmer leur art et déjouer les clichés.
Et un guide pédagogique sur www.editions-hatier.fr En accès gratuit, réservé aux enseignants, il inclut tous les corrigés : des questionnaires au fil du texte, des sujets de bac et des lectures d'images. -
Quand on enterre les morts dans des fosses communes / ou des coins de jardins si on a le temps, / pourquoi écrire encore ? / Pour conjurer la peur, / veiller à rester droit, / supposer l'aube à naître, / tenir une parole / qui n'abdique jamais / et garder intact le seul désir d'aimer.
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Jean Mancilla, dans un récit comme une confidence, raconte les 25 premières années de sa vie. Enfant en proie à la violence paternelle, perdu face à l'indifférence maternelle, il est, malgré son goût de la lecture, sa pas-sion pour la poésie et ses aptitudes aux études, retiré de l'école dès 14 ans pour être mis en apprentissage. Nous sommes dans les années 1970 et personne ne s'interpose-ra entre le père et le fils, personne ne protégera le narra-teur de cette histoire.
Pourtant dans ce roman aux nombreux rebondisse-ments, malgré les épreuves les plus difficiles que la vie lui inflige, les expériences et aventures du héros le con-duiront à se reconstruire grâce à des rencontres hors normes et salutaires pour lui. Sa vie dans un monastère bénédictin, son désir d'apprendre, son regard aigu sur le monde, sa capacité à aimer, sa volonté de survivre dans les pires situations font de ce livre un véritable hymne à la vie.
Petit, on comprend tout. Ce n'est pas la peine de croire à l'innocence qui arrange bien ceux qui la détruisent, je n'ai jamais été dupe de rien.
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Élisée Poème grave des vers sur le banc public où il passe ses journées, devant la gare de Bordeaux. Les poches de son manteau sont pleines de petits morceaux de nappes en papier où il écrit les mots d'Arthur Rimbaud, de Robert Desnos, de Jules Supervielle, pour les offrir à ceux qu'il rencontre. Aucun des autres personnages ne restera indifférent à cet homme bienveillant que la tragédie de la vie n'a pas épargné. Ginette, la serveuse du café de la gare, et même Nicolas le policier seront changés par le charme de cet homme amoureux des mots et des poètes. La pièce est une sotie, une tendre comédie où la critique sociale se fait légère mais précise. De nombreuses problématiques du monde contemporain sont abordées : les difficultés de l'enseignement dans les banlieues, la violence faite aux femmes, la place envahissante des portables, l'homophobie, le couple, la solitude. Mais la poésie est un enchantement et le manteau d'Élisée est magique...
Pièce en trois tableaux, dans un décor unique, avec des parties chantées et 7 personnages.
Environ 90 minutes.
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Suivant une longue tradition littéraire et philosophique qui va de Michel de Montaigne à Jorge Luis Borges en passant par Jean-Jacques Rousseau et Frédéric Nietzsche, ce petit livre est un éloge de la marche, de la rêverie et de la poésie. Marche, rêverie et poésie, en effet, ne vont pas l'une sans l'autre dans ces sept promenades en prose toutes conclues par un poème. Elles conduiront le lecteur dans Bordeaux et ses environs, au Château de la Brède dont Montesquieu vivait, à Malagar chez Mauriac ou au village de l'Herbe au Cap Ferret. Elles l'emporteront tout autant dans les pages des livres que la marche rappelle à la mémoire de l'auteur, tant lire est aussi pour lui une merveilleuse promenade. C'est aussi l'histoire passionnante des rues de Bordeaux que ces déambulations racontent comme un roman, tout autant qu'elles suscitent des pensées à bâtons rompus qui conduisent le poète à réenchanter le monde. Marcher est un exercice jubilatoire et un poète est un promeneur qui reste toujours à l'écoute du monde et de la vie. Joël Mansa est poète, Les leçons de l'ombre, De toutes les solitudes, La beauté, sitôt menacée, romancier, Entre les morts et les vivants, auteur de théâtre, Le manteau d'Élisée. Auteur d'un carnet d'écriture chez Gallimard, De Lune à l'autre, et d'une anthologie de la poésie féminine chez Hatier, Je vis, je meurs et autres poèmes, il vit à Bordeaux, source d'inspiration de ce nouveau livre.
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« Le sentiment de l'exil, toutes les poétesses, tous les poètes le connaissent. Il est leur nature profonde. » Leur écriture, aussi singulière soit-elle, exprime alors une douleur bien commune. Parmi les sujets les plus brûlants d'aujourd'hui, celui de l'exil n'est-il pas universel tant le monde est rongé partout par le malheur et l'espoir d'un ailleurs plus clément ? Ce livre aborde ainsi depuis l'enfance jusqu'au seuil de la mort tout ce qu'un poète peut ressentir à propos de l'exil. Comment il peut avoir connu l'exclusion, enfant, comment le voyage est pour lui une errance et les îles, terres isolées ou protégées, terres de misère ou d'espérance pour les migrants, des lieux privilégiés où chercher un refuge comme un sens à son déracinement. Le dernier exil n'est-il pas aussi celui du grand âge qui fait perdre à nos anciens leurs repères et les isole ? Mais le poète, dans ce recueil où il se met totalement à nu, sait trouver dans tous ces exils différents un chemin où la lumière et la joie finissent par triompher.
« Les îles sont des berceaux où s'endorment nos rêves. » -
J'ai choisi un beau jour d'être résolument du côté de la joie. Ce n'est pas que j'ignore combien le poids des choses encombre mon esprit de méandres et de boues. C'est d'avoir trop souffert que je fais toute ma joie. La corne rauque de la vie, mes oreilles en bourdonnent, et c'est sans le moindre répit qu'elle vient me rappeler que rien jamais n'échappe à sa triste musique. Mais je crois qu'il faut être pour toujours en avant. En avant de soi-même, toujours à regarder ce que demain sera. Une autre existence nous attend là-bas, dans le proche lointain qu'est le jour qui viendra. La joie de vivre est un ciel étoilé, une promesse, un murmure, le désir d'un désir pas encore rencontré...
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Le poète est de toutes les solitudes. Ce qu'il écrit n'est pas seulement le récit d'une expérience unique, mais celle de toutes et tous.
Ce recueil, en cinq parties unies comme les doigts d'une main, est l'histoire d'une quête multiple. Celle d'une enfance brisée par la folie des adultes, des mots pour dire cet indicible qu'un seul, inventé pour la circonstance, exprime au féminin : l'impartagée. Celle de la poésie elle-même, de sa beauté, de sa raison d'être, celle d'une révolte contre tous les mensonges qui nous enferment, celle de la place du poète entre les morts et les vivants, comme celle, enfin, du désir qui nous traverse, de l'envie de vivre et d'aimer qui est, finalement, la seule réponse que nous ayons pour éclairer la vie. Un poème, cela n'est rien. Quelques mots sur une page blanche, mais, si vous vous penchez un peu pour mieux les observer, toute une vie peut s'y voir comme dans un miroir. Et derrière le visage qui s'y reflète, la part d'un même ciel pour tous se dessine.
Parlez à l'inconnue qui s'assoit près de vous.
Elle vous est familière, son enfance est la même.
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Imaginez une maison de repos à Royan où séjournent des malades auparavant internés en psychiatrie. Imaginez deux de ces malades, diagnostiqués bipolaires, que tout oppose a priori, qui se retrouvent forcés à cohabiter dans le même espace de vie. Et voilà que le psychiatre qui dirige l'unité de soins veut qu'ils soient les sujets d'une expérimentation qu'il compte mener à bien. Ajoutez une aide-soignante à la personnalité des plus réjouissantes, les histoires compliquées des uns et des autres, et vous aurez le sujet de cette pièce qui s'inscrit dans la grande tradition de la comédie. Être maniaco-dépressif est un malheur dont on peut bien essayer de rire un peu tant cette maladie est douloureuse, et la comédie aborde bien d'autres sujets qui concernent notre vie actuelle : le problème du très grand âge, les difficultés insurmontables de l'école et des services de santé, la violence que certains adultes font subir aux enfants ou les absurdités ubuesques de l'administration. Autant de thèmes qui font de cette pièce un texte à lire, à dire et à jouer sans modération.
Pièce en trois actes dans un décor unique. 4 personnages. Environ 90 minutes.
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Pourquoi une ancienne réfugiée d'Éthiopie, Izraïla, arrivée enfant dans un camp de Khartoum, assiste-t-elle au procès de l'âme damnée d'Al Mokhtar, l'insaisissable tyran du Soudan ?
Nous sommes dans une Afrique de l'Est imaginaire, au milieu du XXIe siècle, alors qu'une guerre de l'eau oppose les pays qui se disputent le Nil et renforce les pouvoirs militaro-religieux. Sur les toits des immeubles s'entassent les plus pauvres de Khartoum, dans des villages de toile et de tôle, tel celui où Izraïla a vécu : La terrasses des égarés. Elle raconte son histoire comme un conteur une fable, le destin de tout un peuple et le nôtre, nous qui vivons dans un monde où tout semble un éternel recommencement.
Ce roman est aussi un hymne à l'amour, dans les folies d'une dictature où sont entraînés les personnages. La poésie y tient une place essentielle comme une voix qui rappelle que, tant qu'il y aura des artistes, la vie ne sera pas perdue.
Quelle parole est légitime quand la guerre ravage tout et justi??e tout, surtout le pire ? Aucune. Sauf pour témoigner. Et je veux témoigner. -