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Littérature
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À Auxerre, le commandant de police Michel Demontigny compte les cadavres de femmes atrocement mutilées. Il n'a que peu d'indices pour faire avancer son enquête si ce n'est la plume de bécasse qui signe chaque crime .
Quand le tueur s'adresse à lui via la presse locale, lui faisant endosser la responsabilité de ces assassinats, le policier n'a d'autres choix que de chercher à comprendre la psychologie du tueur. D'Apollinaire à Baudelaire, de suspects en suppositions, l'enquêteur devient obsédé par cette affaire, qui fait ressurgir tant de vieux démons.
Maintenu en échec, il verra son équilibre psychologique affecté gravement par ses recherches ; quant à celui du tueur, il surprendra le lecteur !
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Il est d'usage assez courant de prétendre "vivre avec ses morts" , ne sachant pas trop s'il faut souligner l'adjectif possessif ou considérer avec le même égard ceux qui, croisés un jour, ne sont désormais plus que des ombres : proches, parents, amis, vagues connaissances... Prenant l'expression à la lettre, Lionel Bourg n'a guère désiré dans ces pages qu'accueillir la présence, diffuse ou insistante, légère ou pesante, incongrue voire facétieuse, de défunts devenus étrangement familiers.
Bal des fantômes en somme, plus que danse macabre, des anges y apparaissent, venus sans autre explication d'un film de Wim Wenders, un tableau de Hopper ou, surprenante, une apparition féminine dans une grotte du Périgord. Rêverie, méditation teintée d'humour, jeu du mort et du vif, l'essentiel fut peut-être pour l'auteur que, fût-elle pantelante, la littérature ait ici le dernier mot...