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Hors Cadre
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Le cancer commence toujours par une annonce. Quand c'est fini, reste la peur que cela recommence. Entre les deux, la vie reprend ses droits, car c'est une expérience de vie, proprement vitale, qui s'écrit ici dans l'urgence et la nécessité.
Il faut donc dire, même si parfois les mots brûlent les lèvres. Dire précisément ce qui a lieu dans le corps et le ressenti, l'impact sur nos pensées.
Et en rire aussi, parce que le cancer se soumet aux rencontres et aux situations inattendues de la vie.
C'est cela que propose « Munitions d'amour », nous confronter à nos peurs, célébrer la puissance de la vie, et de l'amour qui reste. Un texte qui interroge le coeur de notre humanité.
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Comment éprouver le sentiment d'être en vie, le préserver, garder la beauté ? C'est ce qu'interroge Claudine Galea dans un texte à la lisière des genres qui creuse la matière-même de l'écriture par une langue multiple (souvenirs, propos, fantasmes, ressouvenirs, citations, extraits...). L'écriture est ici dans la chair.
Si elle parle nommément, clairement, de son histoire (son père, la guerre d'Algérie, les souvenirs de cela), l'écrivaine est aussi devant nous habitée par la présence vivante de la littérature, sans distinction entre passé et présent (Büchner mais aussi Falk Richter, un « frère » d'écriture). Comme une communauté de personnages et d'êtres hantés qui nourrissent et portent la pensée, la dramaturgie, la langue, le possible d'une écriture.
Aucune considération nombriliste mais une transcendance vers des questions essentielles, existentielles.
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Des jeunes femmes. Elles ont des vies singulières, nées dans l'adversité, bordées d'épreuves. Le monde, la société, l'époque n'y sont pas pour rien.
Elles n'ont pas l'habitude de parler d'elles, encore moins qu'on parle d'elles. Elles doutent de leur usage de la langue.
Si on prête attention à ce qu'elles disent, à comment elles le disent, on entend l'histoire, sinon la vraie, du moins la nécessaire, celle qu'il faut dire pour être soi. Le corps de la langue est aussi leur corps. -
Tandis que des habitations se vident, des travaux de démolition/reconstruction sont en cours afin de réhabiliter un ilot urbain et de donner un nouveau visage aux rues et aux bâtisses.
Un homme résiste. Il ne veut pas abandonner sa maison, ses pigeons, ce lieu où il a grandi. Il s'obstine malgré le départ de sa femme, l'hostilité des anciens habitants, les implacables lettres officielles d'expulsion, la dégradation des murs et de son environnement.
Avec lui, vit sa fille dont il prend soin, parfois avec maladresse, cherchant à lui enseigner de ne pas se résigner. Ellemême, confrontée également à la brutalité des autres enfants de son école, fait le récit d'une tendresse rude entre son père et elle, une solidarité.
Une pièce sur le déracinement forcé, l'agonie d'un homme par les yeux de sa fille. -
Pendant l'extermination, ceux qui maintenant sont morts se sont soulevés, ils ont écrit, enterré leurs récits, caché les livres : leur résistance face à la déshumanisation. Pour demeurer vivants. Par les mots.
Après l'extermination, c'est au témoin de prendre la parole. Il doit rendre visibles leurs traces, déterrer leurs mots, affronter l'Histoire, dire la nudité des faits. C'est lui qui parle pour l'absent, le mort, l'inaudible, le refusé, l'invisible.
En s'adressant, par-delà la Shoah, à tous les massacrés, Michel Simonot interroge le rôle du témoin, loin de tout pathos, et invite le mort à prendre part par lui-même à ce qui s'énonce dans une fiction poétique qui suit le récit et l'exposition brute de faits.
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L'ombre de la Méditerranée plane sur ce poème symphonique, une Méditerranée actuelle mais aussi projetée dans 650 000 ans lorsque l'eau, l'eau de tous les dangers, aura disparu.
Un choeur d'exilées rapporte la traversée, celle de l'eau jusqu'à l'aspiration dans les profondeurs, celle de la langue, perdue, celle de l'identité, gommée. Quand la narratrice prend la parole, elle conte l'exil et l'accueil, les langues qui se traversent. Ce sont celles du choeur, réminiscences inaliénables, mais aussi la langue de l'administration, des préjugés, de la loi et de l'hostilité, qui se fait de plus en plus présente.
Mais la narratrice ne porte-t-elle pas aussi une langue de l'exil intérieur ? Quelle main peut se tendre entre celles-ceux d'un même territoire ? Comment, alors que l'on a été dépossédé de tout ce qui fait notre humanité, peut-on inventer une langue commune ?
Un magnifique chant-hommage qui explore poétiquement le politique.
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Hors cadre[s] n.25 : emprunts & variations
Hors Cadre(S)
- Atelier Du Poisson Soluble
- Hors Cadre[S]
- 18 Octobre 2019
- 9782358711517
Hors Cadre[s] nous propose des regards croisés de critiques et de créateurs sur la production contemporaine d'albums, de livres illustrés et de bandes dessinées. Blutch, invité spécial de ce 25e numéro, nous convie à un peu plus de lucidité. Ce fou de dessin aime à considérer que son travail consiste pour l'essentiel à se confronter aux formes passées, à se mesurer à elles, à jouer avec elles. Il détaille dans un passionnant entretien tous les aspects de son travail d'alchimiste des formes héritées.
Ces réemplois savants le numéro s'intéresse à les analyser notamment chez Tomi Ungerer, Regis Lejonc et Ruppert et Mulot. Des objets ou des styles désuets sont revisités, revitalisés par des artistes contemporains. On suivra ainsi l'étonnant destin des vignettes d'encyclopédie, ou le redéploiement en bande dessinée et illustration de styles graphiques issus de la première moitié du XXe siècle. Les sulfureuses publications d'Elvifrance (Kriminal, Satanic, Lucifera...) inspirent 50 ans plus tard Les Requins Marteaux, qui parodient ces grandes parades gore. Bienvenue au pays de l'hybridation de l'ancien et du nouveau ! Enquête enfin sur la nouvelle production colombine.
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Hors cadre[s] n.26 : image et musique, amours utopiques ?
Hors Cadre(S)
- Atelier Du Poisson Soluble
- Hors Cadre[S]
- 18 Septembre 2020
- 9782358711524
Après 13 ans d'existence, Hors cadre perd son "s" mais élargit son horizon. Revue de référence des littératures graphiques, elle continue de se passionner pour les enjeux de l'album tout en ouvrant plus largement ses pages à la bande dessinée et à toutes les formes de récits en images.
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Le ressac de la mer étreint le mouvement de Debout, la joie.
Son flux caresse, lamine, charrit, creuse et polit, emportant le lecteur dans une valse des pronoms, des voix et des identités.
Au bouleversement de la rencontre avec l'oeuvre de l'écrivain Mathieu Riboulet - dont le texte résonne ici comme un hommage -, la voix narrative tresse un dialogue, questionnant le lecteur : « Que produit la littérature face au travail du temps, de la mémoire, du deuil et de l'amour ? » Conversation entre les morts et les vivants, Debout, la joie, travaille au dépouillement et à l'épure de l'écriture, à son archéologie même, affirmant le geste littéraire comme celui du lieu possible d'une Fraternité.
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Hors cadre[s] n.14 : métamorphoses du documentaire
Hors Cadre(S)
- Atelier Du Poisson Soluble
- Hors Cadre[s]
- 10 Mars 2014
- 9782358710633
Si les documentaires ont su, dès leur origine, développer une dimension visuelle voire esthétique forte, les ouvrages à visée documentaire montrent aujourd'hui une étonnante prédisposition à l'invention et à l'hybridité.
Un panorama du genre dans l'édition jeunesse, une interview des éditrices d'Hélium et d'Actes Sud Junior, comme un article de fond à propos des documentaires sur l'art dressent la carte de ces nouveaux territoires. Un zoom sur l'ouvrage Lumières (l'Édune), l'analyse d'un album de la photographe Jill Hartley ainsi qu'un témoignage de Yann Fastier et une carte blanche à Joëlle Jolivet permettent quant à eux de mieux comprendre la démarche des créateurs.
Côté bande dessinée, un article sur la subjectivité dans le récit documentaire aborde des oeuvres récentes de Fred Bernard, Christophe Blain ou Étienne Davodeau, tandis qu'un retour est opéré sur l'album précurseur de Jean Teulé : Gens de France. L'équipe de La Revue dessinée est également interrogée sur le sujet.
La couverture, originale, est signée de Cruschiform.
Un regard sur l'illustration arabe clôt le numéro, et comme toujours, vous pourrez confectionner votre album, réalisé cette fois-ci par Clémence Fernando sur le thème «Métamorphose animale : documentaire ou fiction ?».
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Hors cadre[s] n.22 : séries
Hors Cadre(S)
- Atelier Du Poisson Soluble
- Hors Cadre[S]
- 12 Avril 2018
- 9782358711241
La revue Hors Cadre[s], créée en 2007, est unique dans le paysage éditorial. Centrée sur l'album et les littératures graphiques, elle offre des dossiers thématiques de grande qualité, réunissant les meilleurs spécialistes du domaine dans une écriture accessible, agréable, claire et mise en pages avec une iconographie riche et dynamique. Les séries éditoriales sont au coeur de l'histoire et de la réalité commerciale actuelle de l'album comme de la bande dessinée. Ce vingt-deuxième numéro de la revue se penchera sur tout ce qui vient contrarier ou détourner ce phénomène : séries interrompues, reprises ou prolongées, récupérées ou parodiées, montée en puissance du one-shot ou encore nouvel usage de la série dans les littératures illustrées ... Anaïs Vaugelade sera interviewée tandis que Michel Galvin s'emparera de la carte blanche. La rubrique « World of image » sera consacrée à la production au Québec et la couverture signée Aurélien Débat.
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Pulsions dansantes du cinéma expérimental (1920-1970)
Bárbara Janicas
- Pu De Vincennes
- Esthétiques Hors Cadre
- 27 Mars 2025
- 9782379245121
Analyse des pratiques artistiques et les formes filmiques qui résultent de l'hybridation avec la danse.
À la découverte d'une autre histoire des formes ciné-chorégraphiques expérimentales, dans laquelle le mouvement inspiré de ou aspirant à la danse se manifeste dans la matière proprement filmique, plutôt que dans les corps à l'écran.
Le cinéma et la danse partagent la même vocation à créer de nouvelles visions et expériences du mouvement. Partant de cette conviction, ce livre propose de revisiter l'histoire du cinéma expérimental, placé sous le signe de la danse, à l'ère du film argentique. Il a pour ambition d'établir l'existence d'une « pulsion dansante » qui dynamise les expérimentations d'une poignée de cinéastes d'avant-garde, des recherches cinématographiques des années 1920 jusqu'à l'affirmation de la ciné-danse, à la fin des années 1960.
Cette histoire fait apparaître un modèle ciné-chorégraphique qui à la fois préside à l'acte de création des images en mouvement par les cinéastes, et infléchit l'impact sensoriel de leur réception par les spectateurs. Pour ce faire, elle décentre la danse de la représentation des corps à l'écran en la libérant de sa dimension d'objet spectaculaire, ou de prétexte narratif, pour l'ériger en tant qu'idéal esthétique, principe formel, horizon d'action, ou tout simplement catalyseur d'expériences sensibles véhiculées par les images en mouvement.
Bárbara Janicas e -
Hors cadre[s] n.11 : le minuscule
Hors Cadre(S)
- Atelier Du Poisson Soluble
- Hors Cadre[s]
- 5 Octobre 2012
- 9782358710336
La figuration du minuscule dans la bande dessinée, le roman graphique et l'album pour la jeunesse fait l'objet du n° 11. Un panorama de la création contemporaine en ce domaine ouvre ce numéro qui aborde le minuscule dans son lien au minimalisme (Calpurnio), au proliférant (Stamaty, Hittinger, qui réalise la couverture), au détail (Browne, Ponti, Anno), au graphisme (Gorey) ou dans son rapport au support et à la narration (Ware). François Place s'y exprime aussi bien sur la création que sur la lecture du minuscule à travers une interview. Corinne Quentin nous éclaire sur l'édition pour la jeunesse au Japon tandis que Et rebelote ! de Rémi Farnos, album gagnant du concours « Histoire sans paroles», clôt le numéro.
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Hors cadre[s] n.7 : le noir
Hors Cadre(S)
- Atelier Du Poisson Soluble
- Hors Cadre[s]
- 18 Octobre 2010
- 9782358710114
Le n°2 de la revue ayant été consacré au « blanc », il nous fallait revenir au monochrome par le « noir » à l'occasion de ce numéro 7.
La question de la technique y est abordée, mais cet aspect a forcément partie liée au thème, - dont la nuit (et la peur qu'elle engendre) - et au style, par exemple celui des ombres chinoises.
Les créateurs ayant une prédilection pour le noir sont particulièrement mis à l'honneur (Olivier Deprez, Thierry Van Hasselt, Yvan Alagbé, Marc-Antoine Mathieu, ou encore Antoine Guilloppé, Renaud Perrin et Hélène Riff...) et même ceux dont le travail au noir est suffisamment exceptionnel pour être remarqué, tel un Lorenzo Mattotti qui réalise la couverture de ce numéro.
Tandis qu'émergeantdu noir ambiant, un panorama sur l'illustration pour la jeunesse en Espagne apporte sa note colorée.
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Hors cadre[s] n.1
Hors Cadre(S)
- Atelier Du Poisson Soluble
- Hors Cadre[s]
- 16 Octobre 2007
- 9782913741690
Le numéro 1 s'attache à l'exploration tous azimuts de la notion « hors cadre[s] ».
Vous y trouverez des articles : D'un cadre à l'autre, de Liliane Cheilan, David Wiesner décadre, déjoue, déconstruit, par Aude Lemoine, Réflexions (im)pertinentes sur Je te tiens de Benoît Jacques, par Patrick Borione ;
Une interview d'Anne Brouillard, une carte blanche à Jean-Marie Antenen, des analyses d'albums, des rubriques originales proposées par Yann Fastier et Nicolas Bianco-Levrin, ou encore le premier mini-livre d'un jeune illustrateur
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Hors cadre[s] n.18 : l'humour
Hors Cadre(S)
- Atelier Du Poisson Soluble
- Hors Cadre[s]
- 10 Mars 2016
- 9782358710923
Dans ce numéro, nous explorons quelques aspects de l'humour dans les albums jeunesse et la bande dessinée de création.
Renaud Perrin ouvre ce numéro par une couverture convoquant un rire aussi franc qu'inquiétant, hommage à Jean-Pierre Brisset, mais aussi à Roland Topor, auquel un article est consacré à l'occasion de la sortie de deux ouvrages critiques le concernant.
L'humour est largement envisagé comme un décalage.
Philippe-Jean Catinchi démontre d'abord que, dans l'album, ce décalage est au coeur de la mécanique du rire, en dynamisant l'espace entre le texte et l'image.
Marianne Berissi place, elle, la question du temps comme première cause des différents décalages dans les séries Émile, Olivia, Boris, ou encore Camille & Jeanne.
Dans l'interview qu'il nous accorde, Olivier Douzou s'intéresse au «décalage du sens» comme le propre de l'album. Côté BD, Marion Dumand se penche sur les ambivalences de Killoffer, tandis que Liliane Cheilan rappelle la propension naturelle du western à susciter la parodie, avant de prendre le contre-pied en convoquant des auteurs dont la sobriété et la mélancolie tranchent avec les codes habituels.
Françoise Gouyou-Beauchamps considère, elle, l'humour comme une contrariété des attentes en évoquant l'humour oxymorique de Clémentine Mélois.
Yann Fastier fait «dans son canoë» l'éloge du dessin d'humour en rappelant sa dimension poétique, voire métaphysique, tandis qu'en Carte Blanche les réseaux sociaux décuplent toutes les ressources créatrices d'un Antonin Louchard...
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Comment dire la musique ? Comment dire d'où vient la musique et là où elle va ?
Certains soirs la musique est sur scène. Cette musique ne vient pas de nulle part. Elle vient d'un homme.
D'un homme qui a vu des paysages, des moments de vie, des pays, des nuits et des jours...
On entend cette musique et des mots viennent. Ce sera Souffler, Souffler fait de mots à la place des notes.
Souffler souffle des mots inspirés par les notes. Pas n'importe lesquelles, celles des musiques de Louis Sclavis.
Mais pas que.
Inspirer, s'inspirer, comme sur scène souffle le saxophoniste. -
Hors cadre[s] n.19 : l'objet livre
Hors Cadre(S)
- Atelier Du Poisson Soluble
- Hors Cadre[s]
- 15 Octobre 2016
- 9782358710992
Concurrence accrue liée à l'augmentation du nombre de titres, menace de la dématérialisation induite par le numérique, tentatives contre la désertion des grands lecteurs, ou simple émulation d'amoureux du livre et du papier, quelles qu'en soient les raisons, chacun a pu prendre la mesure, ces toutes dernières années, des nombreux effets déployés par l'édition imprimée :
Multiplication des découpes et empreintes, généralisation du vernis sélectif, usage débridé de Pantone fluo ajouté à la quadrichromie ou encore de l'impression en tons directs...
Le dix-neuvième numéro, dont la couverture est signée de Lucie Félix, se penche sur les mutations récentes de l'objet livre et s'interroge en premier lieu sur les effets de sens et le lien à la création.
Bruno Munari, ainsi que ses héritiers, sont bien entendu convoqués pour tenter de comprendre ces phénomènes, de même que des créateurs récents se distinguant pour leur usage de la matérialité du livre, parmi lesquels Claire Dé, Antoine Guilloppé, Adrien Parlange, Chris Ware, ou encore l'équipe des éditions Hécatombe.
Les systèmes en transparence, les jeux de découpe ou bien l'impact des couvertures sur le contenu du livre sont abordés dans ce numéro auquel Anne Herbauts apporte sa contribution libre, évoquant avec force et poésie son rapport à l'objet livre.
En clôture de numéro, dix ans après un premier focus, l'association Hamelin nous donne son point de vue sur la production très contemporaine d'albums en Italie
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Hors cadre[s] n.21 : le jeu de la lettre
Hors Cadre(S)
- Atelier Du Poisson Soluble
- Hors Cadre[S]
- 20 Octobre 2017
- 9782358711166
La revue Hors Cadre[s], créée en 2007, est unique dans le paysage éditorial. Centrée sur l'album et les littératures graphiques, elle offre des dossiers thématiques de grande qualité réunissant les meilleurs spécialistes du domaine dans une écriture accessible, agréable et claire et est mise en pages avec une iconographie riche et dynamique.
Le thème du N°21 porte sur le « Jeu de la lettre » et s'attache à montrer la richesse du travail formel de la lettre dans les albums et la bande dessinée : lettrages, inventions typographiques, abécédaires, jeux d'artistes déclinés des livres. La créatrice Marion Bataille, auteur du pop-up ABC3D, y donne une grande interview et Gaëtan Dorémus offre une stimulante carte blanche. De nombreux aspects de la relation des créateurs à la lettre et à l'enfant y sont développés dans leurs dimensions historiques mais surtout contemporaines. La couverture est signée par Stéphane Kiehl.
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Hors cadre[s] n.16 : la création et le numérique
Hors Cadre(S)
- Atelier Du Poisson Soluble
- Hors Cadre[s]
- 12 Mars 2015
- 9782358710770
Ce numéro s'intéresse aux liens que la création entretient avec les technologies numériques.
Où en sont, respectivement, l'album pour la jeunesse et la bande dessinée de leurs productions numériques ?
Comment les créateurs se sont-ils saisis des possibilités offertes par ces nouvelles technologies et ces nouveaux supports ?
Et qu'ont-ils pu transformer dans la production imprimée ?
Dans ce numéro, dont la couverture originale est signée du jeune créateur multisupport Victor Hussenot, on trouvera plusieurs approches générales sur la production numérique, des analyses de livres en lien avec leurs adaptations numériques (Love de Vanni, 3 secondes de Marc-Antoine Mathieu...), des focus concernant des auteurs - comme Anne Crausaz, Janik Coat, Serge Bloch, Hervé Tullet ou Stéphane Kiehl - ainsi qu'un retour sur les premiers CD-Rom et sur l'esprit des pionniers du numérique.
La littérature pour la jeunesse russe est quant à elle à l'honneur du « World of images ».
Ce numéro se conclue par le premier livre Demain, de Lucile Birba, qui s'est savamment emparée du thème proposé : « Dans le temps, même le futur était mieux » (Karl Valentin, cinéaste).
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Hors cadre[s] n.23 : réel et fiction
Hors Cadre(S)
- Atelier Du Poisson Soluble
- Hors Cadre[S]
- 19 Octobre 2018
- 9782358711333
La Revue Hors Cadre[s] créée en 2007, est unique dans le paysage éditorial. Centrée sur l'album et les littératures graphiques, elle offre des dossiers thématiques de grande qualité, réunissant les meilleurs spécialistes du domaine, dans une écriture accessible, agréable et claire et mis en pages avec une iconographie riche et dynamique. Rien ne prédisposait l'album pour la jeunesse ou la bande dessinée à s'intéresser au réel, contrairement au roman par exemple.
C'est pourtant aujourd'hui un axe émergeant de la production, y compris dans ses aspects très novateurs, en témoigne le catalogue des éditions Magikon (Norvège), Baobab Books (République Tchèque) ou encore La Ville brûle (Montreuil, France), trois éditeurs qui sont interrogés dans ce numéro sur le rapport de leurs fictions au réel. De ses aspects esthétiques (hyperréalisme, photographie...) à ses implications sociétales (la représentation de la violence ou de la pauvreté), le prochain numéro d'Hors Cadre[s] abordera les oeuvres de Christophe Honoré, d'Olivier Douzou ou encore de Gilles Bachelet, et consacrera une large place à l'utilisation de la photographie.
La rubrique "World of image" sera consacrée aux publications danoises et la couverture signée Fanny Pageaud.
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Hors cadre[s] n.10 : zooms sur 5 ans de création
Hors Cadre(S)
- Atelier Du Poisson Soluble
- Hors Cadre[s]
- 15 Mars 2012
- 9782358710312
La revue Hors Cadre[s], publiée conjointement par L'atelier du poisson soluble et les éditions Quiquandquoi, propose des regards croisés de critiques et de créateurs sur la production contemporaine d'albums et, plus généralement, sur les supports associant textes et images.
À l'occasion de son dixième numéro, elle offre seize zooms sur des titres (illustration, album jeunesse, bande dessinée, livres-objets) parus depuis la création de la revue en 2007, choisis comme des albums aussi marquants que remarquables par les contributeurs français et étrangers de la revue.
Seize livres à découvrir ou à redécouvrir, très connus ou passés inaperçus, seize livres singuliers qui éclairent la période. Anne Herbauts réalise pour l'occasion une couverture originale et répond aux questions de la rédaction sur son rapport à la critique. Un sujet sur lequel s'expriment également Anne Brouillard, Beatrice Alemagna, Juliette Binet, Antoine Guilloppé et Renaud Perrin. Le « Premier livre » est de Chloé Perarnau.
Il s'intitule Combien de temps, et c'est une belle découverte.
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Hors cadre[s] n.13 : la couleur
Hors Cadre(S)
- Atelier Du Poisson Soluble
- Hors Cadre[s]
- 1 Octobre 2013
- 9782358710541
Dans ce numéro, la couleur est à l'honneur ! On y croise Icinori, Dorémus, Pacovskà, et bien d'autres encore, dont la couleur constitue une dimension centrale de leur travail, ainsi que des articles de fonds autour de ce thème aussi large que riche.
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Hors cadre[s] n.17 : adaptations
Hors Cadre(S)
- Atelier Du Poisson Soluble
- Hors Cadre[s]
- 12 Octobre 2015
- 9782358710824
Les adaptations, phénomène ancien qui fait florès de nos jours, sont l'objet de ce numéro.
Les logiques commerciales encouragent la polyexploitation des oeuvres et les supports, nombreux et diversifiés, la stimulent. Plusieurs articles étudiant les rapports qu'entretiennent les adaptations avec l'oeuvre source (les classiques de la littérature en bande dessinée, les autoadaptations d'illustrateurs), les liens entre les auteurs et les oeuvres dont ils s'emparent (entretien avec Jean-Luc Fromental).
Vous découvrirez des analyses plus ciblées (cinq adaptations du Tour d'écrou d'Henry James, l'adaptation cinématographique de L'Invention de Hugo Cabret, celle d'Ernest et Célestine), permettant de s'interroger sur les notions de trahison et de création, et des rapports inédits entre les différents supports (la musique et l'album, par exemple).
La couverture originale pop-up a été créée par l'auteur-illustrateur-designer papier Gérard Lo Monaco, dont Joëlle Jolivet dresse un portrait multiforme. Le «World of images» vous proposera une vue d'ensemble de la littérature jeunesse chinoise.
Nina Aulagnier, lauréate du dix-septième concours dont la consigne était »Prenez un héros, détachez-le de son environnement habituel, et transposez-le dans un univers appartenant à un autre héros», vous offrira un premier livre très malin : Tirer les fils du héros.