Jules Verne demeure encore et toujours le romancier français le plus vendu dans le monde. Paradoxalement, seuls certains de ses ouvrages sont réédités régulièrement.
Au moment où l'on se prépare à célébrer le centenaire de sa mort, Jules Verne est plus que jamais d'actualité.
Eternel moderne parmi les modernes.
Le célèbre auteur des Voyages extraordinaires dérouta son public de millions de passionnés avec ses Indes Noires. Un récit étrange, entre métaphysique et occultisme, qui est probablement son livre le plus personnel, le plus réellement moderne aussi.
Incroyable histoire qui s'ouvre par le mystérieux message reçu par un scientifique, invité sous le sceau du secret à honorer un curieux rendez-vous au fond d'une mine de charbon depuis longtemps abandonnée.
Mystification ? Traquenard ? Plaisanterie ? Qu'importe. Notre scientifique sera au rendez-vous. Et l'inimaginable aventure va s'ouvrir à des centaines de mètres sous terre.
1916. Grièvement blessé par la balle d'une mitrailleuse autrichienne alors qu'il
s'illustre en héros sur le front d'une guerre italo-austro-hongroise qu'il aborde en artiste,
D'Annunzio se retrouve pour une longue période immobilisé dans un lit de souffrances.
Il va passer ses journées et ses nuits à écrire son chef-d'oeuvre total : Nocturne.
Un hymne mélancolique et désespéré lancé à la face d'une société moderne qui s'éloigne
de plus en plus de ses rêves de beauté. Un journal hallucinant de profondeur et de
vérisme. Un livre d'une incroyable actualité.
Longtemps cantonné dans les rayons poussiéreux des poètes maudits et des artistes oubliés, les
livres de Gabriele D'Annunzio figurent désormais parmi les meilleures ventes de tous les
bouquinistes. On ne compte plus les écrivains contemporains se référant à D'Annunzio et à son
chef-d'oeuvre : Nocturne.
François Gagnaire est considéré comme le N°1 de la jeune cuisine française. Depuis son restaurant mythique du Puy-en-Velay, il donne autant à rêver autant qu'à déguster. Tous les médias saluent son talent.
Dialoguant avec son ami le journaliste Fabrice Veysseyre-Redon, François Gagnaire livre les secrets de son éblouissante réussite. Amour de son terroir du Velay en Haute-Loire, passion pour les produits du pays, humaniste et généreux, combatif et travailleur, il n'élude aucune question, révélant au passage quelques secrets de grand chef. Il offre aussi aux lecteurs ses vingt recettes favorites avec les techniques qui permettront à chacun de se prendre pour Gagner. Il nous offre enfin son carnet d'adresses pour le choix des meilleurs produits.
Richement illustré de photos couleur, ce livre est également agrémenté de dessins et aquarelles réalisés sur place, au Puy, par l'une de ses amies artistes.
Plasticienne, poète, toute d'émotions et de spiritualité, Myriam Boisaubert incarne la nouvelle vague des esthètes du Sud. Romantique et baroque, elle s'adonne avec sensualité et délicatesse aux plaisirs des arts. A commencer évidemment par l'art culinaire dont elle a fait la base de ses performances esthétiques et littéraires.
Un vrai délice du coeur, des yeux et de l'esprit, avec en prime la promesse étourdissante de futurs délices culinaires. Avec Ambroisies, Myriam Boisaubert nous livre les secrets du plaisir de la table et de l'amour. Un guide passionnant et rayonnant pour qui veut partir en quête du bonheur des sens.
A la fois livre d'art et recueil de menus, livres d'heures et guide initiatique, ce petit ouvrage est un absolu de candeur et de perversité.
Rhissa Rhossey, compagnon de route et de combat du leader Touareg Manu Dayak, est aujourd'hui la conscience rebelle du peuple Touareg par delà les frontières absurdes, figées par la colonisation. Lassad Metoui, célèbre calligraphe contemporain tunisien, réalise 10 calligraphies originales pour surligner les très beaux textes de son ami Rhissa Rhossey. Un cri de douleur et d'amour, une chanson de gestes, une itinérance entre poésie et action politique. Une très belle quête de liberté et de justice dans le contexte de
l'extrême pauvreté du Sahel.
En Provence, la rencontre d'une femme et d'une maison. Cette maison, c'est l'Altana, du nom de la
terrasse en bois qui à Venise est posée "comme un nid" sur le toit des maisons.
Depuis l'Altana, le temps s'organise : celui des souvenirs, celui des retrouvailles, celui des allées et venues. Anna l'héroïne du livre a quitté à l'adolescence l'île où elle est née pour - elle se l'est promis - n'y jamais revenir. Mais ce n'est pas si facile... Il y a omniprésents, les sensations, les odeurs, les bruits, les traditions dont on se souvient, les gourmandises, la lumière de certains jours, le passage des saisons dans le jardin clos, l'idée de la mer... toutes ces choses qui parlent d'ailleurs et la ramènent immanquablement "là -bas". Il y a les retours et cette nostalgie qu'ils engendrent. Il y a la peur aussi, celle de l'enfermement, de la solitude, de la folie... Malgré les liens - et il s'en crée d'autres - qui rattachent Anna à l'île de son enfance, c'est la fuite qui prévaut. Le retour à la maison-refuge, à la vie choisie, à l'anonymat. Ce livre sur la difficulté d'être Corse est aussi un hymne à la différence, le récit d'une vie de femme où se superposent au travers de périodes différentes, joies, peines, illusions et défis...
Un texte rebelle face au diktat inacceptable théorisé par les technocrates à l'heure de l'environnement prétexte. Un cri de colère et de révolte. Un pamphlet brûlant et dérangeant. Une remise à plat, sans faux plis, de l'expertise environnementale et de ses génuflexions serviles.
Rudy Ricciotti part en guerre contre le pervers et périlleux syndrome HQE. Trois lettres glacées pour signifier aux élus et aux maîtres d'oeuvre le label Haute Qualité Environnementale.
« Avant fermeture définitive de la raison », comme il l'écrit avec rage, Rudy Ricciotti apporte sa réponse à un maire confronté aux héritiers d'Ubu et de Kafka. Sans se préoccuper des appréciations oiseuses des sempiternels petits marquis de la culture, Rudy Ricciotti engage la polémique avec la terrifiante radicalité qui lui est coutumière. Et naturellement, il défend le béton et le rude, face aux maniéristes et aux idéologues abscons de la norme environnementale. En filigrane lumineux à son argumentation belliqueuse et rigoureuse, Ricciotti dénonce la prise en otage de la légitimité démocratique par la technocratie. Et il désigne du regard les ridicules et leurs thuriféraires niais. Renversant.
Gérard Gelas, entre provocation et irrévérence aux embaumeurs du félibrige, adapte avec passion son chef-d'oeuvre Mireille pour le théâtre contemporain. Un double hommage à son enfance et à ses racines rebelles.
Faisant fi des pathétiques reconstitutions historiques, Gelas nous offre l'histoire d'un jeune DJ de night club qui devient follement amoureux d'une jeune danseuse. Pour lui dire son amour, il lui offre le récit de Mistral. Il devient Vincent, elle devient Mireille.
Miraculeux de beauté, le verbe mistralien fait toujours mouche, droit au coeur. Gelas est parvenu à transcender le symbole.
Des images romantiques qui nous poursuivent jusque dans nos rêves. Des regards et des sourires ouverts et francs. Un peuple passionné et passionnant. Une avant-garde constituée par des artistes citoyens. A la manière d'une chanson de Bob Dylan, le texte engagé de Salvatore Lombardo est une invitation au voyage et à l'introspection géopoétique. Alors que la Tunisie célèbre les vingt ans de sa révolution de Jasmin, voici dénoués les fils d'une réussite culturelle et sociale indéniable. Avec en filigrane clair les avancées politiques, économiques et culturelles d'une nouvelle société en phase tout à la fois avec son destin et son histoire. 1987-2007. Il sera une fois...
L'éducateur des secondes était toujours mal coiffé. Disons coiffé, pour être plus précis. A cette époque où même les présentateurs télé laissaient rebiquer leurs mèches pour être dans le vent, lui se coiffait et aplatissait ses cheveux à mi-oreille. De toute évidence avec un peigne. Outil franchement rétrograde en ces temps d'anarchie capillaire et de libération de l'homme par le beatnik. Bref, au début des années soixante-dix, se donner un bon coup de peigne c'était se donner un méchant coup de vieux.
Comme chaque année au printemps, Transbordeurs édite les actes du colloque organisé par le Goncourt Paule Constant dans le cadre prestigieux du Centre des Écrivains du Sud-Jean Giono. Pour l'édition 2007, le thème retenu est : Mon héros préféré. Chaque texte apparaît comme une histoirenouvelle produite par des intervenants qui sont autant de grands écrivains. Leurs héros romantiques vont de Don Quichotte à la princesse de Clèves, d'Anna arénine à Gandhi.
La Strega c'est la Sorcière, mais c'est aussi cette liqueur d'Italie à base d'herbes amères. C'est la liqueur magique, l'herbe folle qui révèle jusqu'aux sources amères de la vie. Eve Giannettini nous présente ainsi son livre manifeste des années acides du mouvement psychédélique. De Jimmy Hendrickx à Jim Morrison, de Brian Jones à Janis Joplin, une génération est tombée fauchée par le fléau de la drogue et du voyage à Kaboul ou Katmandou. Ombre parmi les ombres, la petite blonde de la Belle de mai va initier un voyage tragique de bars en bars, d'hôtels en hôtels, entre shoots à l'héroïne et joints à l'herbe folle. Contrainte comme tant d'autres à se prostituer pour payer la dose journalière. Les illusions hippies s'effacent très vite devant les cauchemars psychédéliques.
Égérie du mouvement psychédélique, madone hippie, Eve Giannettini connaît la gloire dans les années 70 avec son roman autobiographique La Strega. En rupture d'université, après une maîtrise de lettres, elle va connaître le meilleur et le pire de la génération « power flower ». Trente ans après, devenue sage et adepte de boudhisme zen cher à Gao Xingjian, elle a décidé de republier son best-seller dans la vague vintage. Un best-seller dont la version originale fut publiée par Pauvert en 1977.
Pierre Blasi est l'auteur de nombreux livres, très documentés, sur les bateaux de pêche et de cabotage : Et voguent barquettes et pointus (Edisud), Pour une poignée de girelles (Edisud), Et voguent Tartanes et Voiles latines (Edisud), Noms de voiliers (Edisud).
Un Américain, originaire de Marseille où il a passé son enfance et son adolescence, revient, à l'occasion d'un séminaire international, dans sa ville natale. Dès son arrivée, il se dirige tout naturellement sur le Vieux Port, à la panne de son enfance, le siège de l'Association Amicale des Plaisanciers Marseillais. Là, les fantômes de la panne commencent à lui apparaître et ressurgissent dans ses souvenirs. Sous forme de petits tableaux, Pierre Blasi nous présente des personnages hauts en couleurs et leurs histoires cocasses dans la convivialité de ces microsociétés qui essaimaient le Vieux Port... Ce livre ne devrait pas laisser insensibles les « marins », les pêcheurs et les amoureux de tous les ports méditerranéens qui se reconnaîtront dans les histoires et anecdotes racontées dans ces Contes de la panne.
Charles Bottarelli est né à Toulon. Carrière dans la fonction publique en même temps qu'activités associatives. Collaboration à diverses publications (Cuverville, mensuel satirique de Toulon de 1996 à 2001, participation au lancement du Ravi, Marseille...). Il a publié : Toulon 40, chronique d'une ville sous l'occupation (Editions de la Nerthe 2004), Alice l'Italienne (Editions de la Courtine (2006). Nommé au prix de la Nouvelle du Var 2005 pour Les communicants.
Dans une petite cité du bord de mer varois, à deux pas d'un domaine viticole produisant un excellent rosé, un forain aux activités louches est victime d'un attentat. Quelques mois plus tôt, il avait « acheté » la femme d'un brave type, avec obligation pour celui-ci de quitter la région et de ne plus y revenir. Mais, à la demande de la femme qui ne supporte plus son amant, le brave type revient, et peu de temps après se produit le crime. Il est suspect comme beaucoup d'autres, mais l'enquête de deux gendarmes permettra de démasquer l'assassin et son complice. On trouvera quelques personnages hors normes : un député largement corrompu, un curé intégriste aux activités surprenantes et que la morale réprouve, une coiffeuse forte femme, et quelques autres qui avaient tous de bonnes raisons d'éliminer le forain.
Momo est un jeune Arabe, étudiant en théâtre, qui quitte son village martyrisé par des islamistes pour se lancer à la recherche du corps de son père qui vient d'être retrouvé dans la fosse aux loups d'un zoo de la région niçoise. Il emprunte la filière clandestine des " flamants roses " entre Gênes et Menton contrôlée par un clan mafieux. Un clan lié au Sénateur, politicien voyou de la Côte d'Azur, propriétaire du zoo, en affaires avec ceux qui mettent le pays de Momo à feu et à sang. Momo sera aidé dans sa quête et son enquête par Marc, un ancien flic reconverti dans la limonade, et sa compagne Angèle au grand coeur. Zoo est un thriller politique dans lequel l'auteur essaye de faire en sorte que toute ressemblance avec des personnages et des situations connus ne soit pas fortuite.
La seule chose qui le rattache à son passé, c'est une feuille de papier sur laquelle est tracé un étrange poème signé maxence.
Lorsqu'il s'installe à l'hôtel les deux songes d'orphée, madeleine, sous le charme de cet étrange voyageur, va tout faire pour l'aider à retrouver la mémoire. ce qui au départ n'était qu'une complicité née de leurs deux solitudes, va peu à peu se transformer en une histoire d'amour qui ne dit pas son nom. c'est à une véritable enquête que va se livrer le jeune homme afin de retrouver son identité, mais pour cela il lui faudra parcourir le monde des ténèbres où se cachent ses actions les plus noires, au risque de déterrer de vieux cauchemars que son amnésie avait ensevelis au plus profond de lui.
Jean-claude di ruocco nous raconte une quête éperdue aux frontières de la raison, sur des territoires nimbés de violence où l'amour et le mystère mêlent leurs chants et nous entraînent vers un final aussi inattendu qu'hallucinant.
Personnage d'une hallucinante richesse, peintre immense et récompensé par le prix Guggenheim, plasticien, vidéaste, révolutionnaire éternel, compagnon de Che Guevara et de Hugo Chavez, humaniste, penseur et rêveur, le Vénézuélien Jacobo Borges est l'idole des foules pauvres de Caracas. Sur un seul appel de lui, plusieurs millions de déshérités retrouvent fierté et ardeur révolutionnaire pour partir à l'assaut de l'oligarchie pro américaine. Menacé de mort par les gangs à la solde de la haute bourgeoisie financière latino-américaine, il met toute sa vie au service de la cause ultime de notre époque : la vraie liberté face à l'Empire et à ses vassaux.
De Biennales de Venise en expositions internationales, de tournées militantes en voyages initiatiques, Jacobo Borges a rencontré à de nombreuses reprises son ami écrivain et journaliste Salvatore Lombardo avec qui il s'est livré au plus fou des dialogues.