la publication de cet ouvrage, réédition augmentée de giacometti.
portrait de genet ou le scribe captif s'imposait. la narration précise (comme intime) de la relation entre deux personnalités essentielles du xxe siècle, l'un des plus grands artistes et l'un des meilleurs écrivains de langue française ; la confrontation du style des deux hommes au-delà des seuls modes d'expression et celle de leur vision du monde impressionnante d'actualité et de profondeur ; la méditation sur le portrait au xxe siècle enfin, avaient séduit les lecteurs de ce livre épuisé depuis longtemps.
dans un texte rédigé spécialement pour l'occasion, thierry dufrêne offre aujourd'hui aux lecteurs des développements inédits. explorant l'intérêt de giacommetti pour les arts primitifs et celui de genet pour les cultures extra-européennes, il y traque la source de l'étonnant rituel d'échange de l'image entre l'artiste et le dramaturge. l'ouverture du musée du quai branly, consacré aux arts non européens, donne une résonance nouvelle à cette approche.
Un merveilleux livre d'Histoire et d'images!
La période que couvre le Nouvel Empire égyptien est l'une de plus attachantes de l'histoire de la civilisation pharaonique.
D'une grande richesse par ses sources et ses témoignages archéologiques et épigraphiques, par ses réalisations monumentales, cette époque nous introduit auprès de pharaons dont les noms, depuis Ahmosis jusqu'à Ramsès III, demeurent prestigieux.
La spécificité de cet ouvrage réside dans l'étude des célèbres "Dames de la Couronne", épouses ou grandes épouses royales, qui gravitaient dans l'ombre ou la lumière des souverains d'Égypte, comme Hatshepsout, Nefertiti...
C'est d'après des témoignages matériels que ces souveraines de la vallée du Nil nous sont connues: statues, reliefs, sarcophages, découverts lors de fouilles archéologiques. Certaines, en raison de leur destin peu commun, ont été gratifiées d'un édifice de culte, temple ou chapelle, et toutes ont pu prétendre à une belle "demeure d'éternité".
Chacune à leur manière, les reines du Nil ont contribué à l'épanouissement de leur époque et de la monarchie pharaonique. De la XVIIIe dynastie à la fin de la XXe dynastie, elles ont joué un rôle déterminant dans les rouages du temple et du palais. C'est pour leur rendre hommage que cet ouvrage a été rédigé.
.sans fatigue ni étude préalable, l'amateur, l'homme du monde, sera à même de reconnaître de visu, et pour ainsi dire du premier coup d'oeil, les différentes provenances des nombreux objets céramiques qu'il trouve journellement sous ses yeux, soit dans les musées, les collections particulières, soit dans ceux qui servent à l'ornementation intérieure de nos demeures.
Les marques de fabrique elles-mêmes, qui peuvent aider à bien des recherches, n'ont point échappé à nos investigations, et trouvent leur place dans notre Manuel. En tête de chaque chapitre se trouvent relatés, dans une analyse succincte, les caractères généraux inhérents à ces fabriques et indiquent :
1°) Pour la terre, sa nature, son poids et sa couleur ;.
2°) Pour l'émail, sa teinte et son degré de finesse ;.
3°) Pour la forme, leurs diverses natures ;.
4°) Pour les contours et les couleurs, la manière dont ils sont traités et les couleurs employées ;.
5°) Pour le décor, leurs différents genres.
Pour clore cette étude, nous avons ajouté une partie historique, entièrement dégagée des détails et des caractères matériels de la fabrication, relatant sommairement les principaux faits historiques auxquels se rattachent les annales céramiques de chaque localité ; cette partie donne la date de fondation et celle de la fermeture de ces usines, les noms de leurs principaux directeurs, celui de leurs plus habiles ouvriers.
Cet ouvrage se termine enfin par un glossaire des termes employés en céramique, ainsi que par une table analytique renvoyant le lecteur aux différents endroits où ces fabriques sont citées.
Le livre qu'édite aujourd'hui la Bibliothèque des Introuvables fournit une iconographie originale sur ces peintres, mais ne néglige pas pour autant certaines des oeuvres célèbres comme le Caïn de Fernand Cormon. Quand il a fallu ouvrir le musée d'Orsay plus personne ne savait où avait été rangé ce tableau qui fait tout de même 3 sur 7 m ! Toutes ces toiles égarées, roulées en réserve ou exposées dans des musées de province comme le Vercingétorix jette ses armes aux pieds de César, de Royer Lionel (1899) au musée Crozatier du Puy en Velay, vous allez les redécouvrir ici.
Ce texte ne se veut cependant pas un catalogue aride mais une approche thématique avec un ton non dénué d'humour, avec des anecdotes où l'on découvre que nos arrière-grands-pères, amateurs de grands faits héroïques de l'Histoire de France - c'est le chapitre : La peinture d'Histoire, une fabrique d'icônes patriotiques - ne dédaignaient pas un voyeurisme érotique non sans perversité - c'est le chapitre La délectation morose.
L'ouvrage replace aussi les oeuvres dans leur contexte historique - l'Affaire Dreyfus, le boulangisme - et s'adresse ainsi à ceux qui ont envie de feuilleter à nouveau les livres d'Histoire de leur enfance ou qui veulent découvrir un pan entier occulté de l'Histoire de la peinture.
Fruit de plusieurs années de recherche passionnée, ce dada libertin & libertaire renouvelle radicalement les théories sur un courant artistique protéiforme et cosmopolite qui - revendiquant d'emblée une totale et inaliénable indépendance d'esprit - a profondément métamorphosé la vie culturelle et artistique du xxe siècle.
Exploitant les recherches des avant-gardes qui l'ont précédé pour les mettre au service d'une créativité foisonnante et s'emparant de tous les moyens d'expression (collage, peinture, sculpture, photographie, danse, théâtre, musique, littérature, poésie), dada a exploré - par sa détermination à désacraliser tant la forme que le sens - les domaines du non-sens et de l'absurde. après une traque inlassable des textes fondateurs et des documents originaux assortie d'un colossal travail d'analyse des informations recueillies, l'historien d'art giovanni lista, directeur de recherche au c.
N. r. s. , remet à zéro l'ensemble de la problématique. convoquant les artistes les plus marquants du mouvement (kurt schwitters, hans arp, francis picabia, raoul hausmann, tristan tzara, man ray, marcel duchamp, george grosz. ) mais aussi les précurseurs et les suiveurs, l'auteur étudie leurs oeuvres comme ce qu'il convient d'appeler la " philosophie dada ". fort d'une démarche unique de synthèse, il propose - à travers la seule mise en perspective historique de dada qui s'appuie sur une recontextualisation de l'époque - des angles d'approche inédits.
Ainsi, ce livre s'interroge sur la conception, consensuellement admise depuis les années 50, d'un dada " utopiste " : alléguant du libertinage comme source idéologique de dada, l'auteur active le thème du nihilisme pour réévaluer l'humour et la provocation dada (et si dada - ici envisagé sous le prisme du cynisme, déculpabilisé de toute norme et de toute morale utilitaire - n'était pas une " avant-garde " ?).
Ainsi, restitue-t-il le rôle méconnu mais crucial joué par les femmes comme la place de la danse au sein du mouvement. ainsi, offre-t-il un outil à ce jour inexistant : un dictionnaire des dadaïstes présente, à travers une biographie détaillée des protagonistes, des informations jusque-là ignorées. résultat : un livre d'historien extrêmement documenté, rigoureux et sans concession. une somme.
Un abécédaire à la façon d'une vanité contemporaine.
Des images de nature morte virtuelle.
Cette nouvelle forme de peinture sur ordinateur s'effectue avec l'aide d'une tablette graphique et d'un stylet permettant à l'artiste de dessiner directement sur cette surface à la main. Elle diffère de l'art Digital car elle n'est pas générée par la machine, mais fait de cette dernière un médium qui recrée des sensations proche de la peinture. La "Digital Painting" permet de réaliser des illustrations proche du réalisme photographique.
"De cette oeuvre, l'on pourrait dire qu'elle est "une force qui va", sûre d'elle et de sa quête. Une oeuvre d'autant plus visible qu'elle s'est imposée dans la grande cacophonie de l'art Contemporain, au milieu de ses désordres et de ses provocations. Oeuvre stable et grave au sens le plus étymologique au coeur des aléatoires et éphémères installations. Oeuvre farouche et finalement subversive parce qu'elle transgresse à sa manière les canons imposés de la statuaire contemporaine, ignore les diktats d'une esthétique qui dénie l'humain, s'acharne à en renier sa beauté et sa grâce." Alain Vircondelet
J'aime les grands brûlés, les suicidés, les saints, les poètes, les allumés, les assassins.
Je les aime parce qu'ils sont toujours poignants. Je les aime parce qu'ils sont quelquefois déchirants. Et je les repère vite ceux-là, qui trimbalent leur paquet de vécu sur des gueules d'amour, et dans les valises qu'ils ont sous les yeux. Sans fardeau, sans fard tout court, ils se montrent en même temps qu'ils nous montrent. Ce sont eux les grands acteurs de la vie. Eux seuls, nous disent et nous redisent avec leurs mots de moelle et de sang, leurs gestes de marionnettes, et leurs regards toujours perdus sur l'horizon, que la vie est beaucoup plus cruelle que nous la voyons, et aussi beaucoup plus belle que nous le croyons.
Un texte rebelle face au diktat inacceptable théorisé par les technocrates à l'heure de l'environnement prétexte. Un cri de colère et de révolte. Un pamphlet brûlant et dérangeant. Une remise à plat, sans faux plis, de l'expertise environnementale et de ses génuflexions serviles.
Rudy Ricciotti part en guerre contre le pervers et périlleux syndrome HQE. Trois lettres glacées pour signifier aux élus et aux maîtres d'oeuvre le label Haute Qualité Environnementale.
« Avant fermeture définitive de la raison », comme il l'écrit avec rage, Rudy Ricciotti apporte sa réponse à un maire confronté aux héritiers d'Ubu et de Kafka. Sans se préoccuper des appréciations oiseuses des sempiternels petits marquis de la culture, Rudy Ricciotti engage la polémique avec la terrifiante radicalité qui lui est coutumière. Et naturellement, il défend le béton et le rude, face aux maniéristes et aux idéologues abscons de la norme environnementale. En filigrane lumineux à son argumentation belliqueuse et rigoureuse, Ricciotti dénonce la prise en otage de la légitimité démocratique par la technocratie. Et il désigne du regard les ridicules et leurs thuriféraires niais. Renversant.
Ce volume, venant après l'Anthologie des arts premiers due à Jean-Jacques Breton et publiée en 2008 par le même éditeur, aborde un ensemble artistique bien connu, qui n'a cessé d'inspirer l'admiration et de fournir des modèles à la postérité.
Mon propos n'a pas été, dans la présentation des oeuvres (l'art, d'ajouter encore du mythe au mythe. Et c'est pourquoi j'ai pris le parti d'une présentation chronologique, en évitant toutefois l'abus des subdivisions qui créent plus de confusion qu'elles n'apportent de clarté. En cela, je me suis mis à l'école des historiens d'art, en m'appuyant en particulier sur les ouvrages à la fois suggestifs et rigoureux de Louis Hourticq (1948) et de René Ginouvès (1964) tout en m'aidant de travaux plus récents, comme ceux de Claude Rolley sur la sculpture grecque (1994).
Pierre Brunel, ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure et agrégé de lettres classiques, a fait largement place dans ses travaux comparatistes aux mythes et aux figures antiques. Professeur émérite de littérature comparée à l'Université de Paris-Sorbonne, élu membre de l'Institut Universitaire de France en 1995, Pierre Brunel s'est vu accorder le Prix Pierre-Georges Castex de l'Académie des Sciences morales et politiques en 2008.
Le Petit Prince: 24 lithographies originales grand format tirées d'après les plus beaux dessins originaux d'Antoine de Saint-Exupéry pour "Le Petit Prince" Un tirage exceptionnel!
Pour la première fois, les plus beaux dessins en couleur qui illustrent ce texte mythique ont été rassemblés dans un coffret de 24 lithographies originales imprimées sur un papier d'art pur chiffon 250grammes. Chaque planche est estampée avec le cachet à sec de la "Succession Antoine de Saint-Exupéry".
En 1847, André Pottier publie le privilège accordé par Louis XIV à Edmé Poterat le 1er octobre 1673. Ce privilège avait pour objet « d'établir une manufacture de toutes sortes de vaisselles, pots et vases de porcelaine semblable à celle de la Chine, et de faïence violette, peinte en blanc et de bleu, et d'autres couleurs à la forme de celle de Hollande, et faire construire fourneaux, moulins et ateliers propres pour les dites porcelaines et faïences ».
Voici la très belle réédition, sortie très attendue, d'un remarquable ouvrage du XIXe siècle, très complet, qui va ravir et passionner tous les amateurs et les collectionneurs de porcelaine et de faïence, y compris les grès et les terres-cuites. En effet, cette véritable petite « Bible » rassemble, classifie et permet d'identifier plus de 4500 monogrammes. Lorsque l'on sait à quel point il est parfois délicat de se forger une opinion définitive sur certaines pièces anciennes, on comprend que cet ouvrage est une mine, une véritable référence, absolument indispensable à tous les passionnés !